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Jean-Paul Bret

Jean-Paul Bret, né le à Lent (Ain), est un homme politique français, membre du Parti socialiste (PS). Il est député de 1990 à 1993, puis de 1997 à 2002 et maire de Villeurbanne de 2001 à 2020.

Jean-Paul Bret
Fonctions
Maire de Villeurbanne
–
(19 ans, 3 mois et 10 jours)
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Gilbert Chabroux
Successeur CĂ©dric Van Styvendael
Député français
–
(5 ans et 17 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 6e du RhĂ´ne
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Marc Fraysse
Successeur Nathalie Gautier
–
(3 ans, 2 mois et 14 jours)
Élection 12 juin 1988
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Charles Hernu
Successeur Marc Fraysse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lent (Ain)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de Université Claude-Bernard-Lyon-I
Résidence Sixième circonscription du Rhône

Jean-Paul Bret
Maires de Villeurbanne

Biographie

Maître de conférences en biologie végétale à l'Université Claude-Bernard-Lyon-I, actuellement en détachement, Jean-Paul Bret est titulaire du doctorat de spécialité en biologie végétale.

Il entre au Parti socialiste (PS) en 1973. En 1979, il est désigné secrétaire de la section socialiste de Villeurbanne (Congrès de Metz), jusqu'en 1999.

Ancien Maire de Villeurbanne (2001-2020)

Désigné par les militants socialistes de Villeurbanne pour conduire la liste aux élections municipales de mars 2001, il est élu maire. Il est également élu troisième vice-président de la Communauté urbaine de Lyon puis devient en 2004 premier vice-président du Grand Lyon et délégué des coprésidents de la Région urbaine de Lyon (RUL).

Il a été désigné le par les militants pour être tête de liste aux élections municipales de 2008, et réélu maire contre son rival UMP Henry Chabert.

En , Jean-Paul Bret juge incompatible le soutien de David Kimelfeld à Emmanuel Macron et son maintien à la tête de la section du Rhône du Parti Socialiste, alors même que ce dernier est chargé d'organiser la Primaire citoyenne dans son département le même mois, primaire à laquelle Emmanuel Macron a refusé de participer. Il demande donc à David Kimelfeld de démissionner[1]. À l'issue de cette primaire citoyenne, Jean-Paul Bret qui était alors un des soutiens de Manuel Valls dans le Rhône, déclare rallier le candidat officiel du parti Benoît Hamon[2].

Contrairement au maire de Lyon Gérard Collomb, également socialiste, Jean-Paul Bret s'est publiquement montré méfiant envers l'efficacité alléguée de la vidéosurveillance[3]. Il déclare ainsi, dans Lyon Capitale :

« Peut-être ces caméras déplacent-elles les problèmes là où elles ne sont pas présentes ? Peut-être même qu'elles sont sans résultat sur la délinquance, renforçant seulement un sentiment de sécurité qui, lui, est difficilement quantifiable ? Parfois, je pense qu'il serait plus utile d'installer un lampadaire[4]. »

En revanche, Bret a doublé les effectifs de la police municipale, qui sont passés de 18 en 2001 à 40 en 2010[4]. Parallèlement, l'État a réduit les effectifs de la police nationale (200 agents dans sa commune en 2002, 152 en 2010)[4].

En , il révèle souffrir d'un cancer des lymphocytes[5].

En , il annonce qu'il ne se représentera pas pour briguer un quatrième mandat en tant que Maire de Villeurbanne[6].

Fonctions Ă©lectives de 1977 Ă  aujourd'hui

  • 1977. Élections municipales. Il est Ă©lu Ă  Villeurbanne sur la liste de Charles Hernu. Devient Conseiller communautaire.
  • 1978. Il devient adjoint aux affaires socio-Ă©ducatives.
  • 1983. Élections municipales. Il est rĂ©Ă©lu sur la liste de Charles Hernu. Devient adjoint Ă  la culture. Conserve son mandat de Conseiller communautaire. il est dĂ©signĂ© Conseiller rĂ©gional par le Conseil municipal de Villeurbanne.
  • 1986. Élections rĂ©gionales. Il est Ă©lu Conseiller rĂ©gional.
  • 1989. Élections municipales. Il est rĂ©Ă©lu sur la liste de Charles Hernu. Conserve son mandat d'adjoint Ă  la culture. Conserve son mandat de Conseiller communautaire.
  • 1990. DĂ©cès de Charles Hernu. Il devient premier adjoint de Gilbert Chabroux et conserve la dĂ©lĂ©gation Ă  la culture. Il succède Ă  Charles Hernu Ă  l'AssemblĂ©e nationale (il Ă©tait son supplĂ©ant) et entre Ă  la commission des affaires familiales, culturelles et sociales. DĂ©fend plusieurs projets de loi dont celui concernant la validation de acquis professionnels. Est membre du groupe d'amitiĂ© France ArmĂ©nie et du groupe d'amitiĂ© France IsraĂ«l. DĂ©missionne de son mandat de Conseil rĂ©gional (pour cause de cumul des mandats).
  • 1993. Élections lĂ©gislatives. Il est battu.
  • 1995. Élections municipales. Il est rĂ©Ă©lu sur la liste de Gilbert Chabroux. Il reste son premier adjoint et prend en charge la dĂ©lĂ©gation Ă  l'Éducation et Ă  la Petite-enfance. Est Ă  nouveau dĂ©signĂ© Conseiller communautaire.
  • 1997. Élections lĂ©gislatives. Il retrouve son siège Ă  l'AssemblĂ©e nationale. Membre de la commission des affaires familiales, culturelles et sociales. PrĂ©sident du groupe d'amitiĂ© France ArmĂ©nie : est Ă  l'origine de la loi sur la reconnaissance du gĂ©nocide armĂ©nien. Rapporteur de la commission d'enquĂŞte parlementaire sur les droits de l'enfant en France. Rapporteur du projet de loi innovation-recherche.
  • 2001. Il est Ă©lu maire de Villeurbanne et troisième vice-prĂ©sident de la CommunautĂ© urbaine de Lyon chargĂ© de l'intĂ©gration des nouvelles compĂ©tences dans la communautĂ© urbaine.
  • 2002. OpposĂ© au cumul des mandats, il dĂ©cide de ne pas se reprĂ©senter aux Ă©lections lĂ©gislatives.
  • 2004. Il devient premier vice-prĂ©sident du Grand Lyon et dĂ©lĂ©guĂ© des coprĂ©sidents de la RĂ©gion urbaine de Lyon (RUL).
  • 2008. : Il obtient 46 % des voix au premier tour des Ă©lections municipales contre 23 % Ă  son adversaire UMP, Henry Chabert. Au second tour, il est rĂ©Ă©lu avec 56,5 % des voix en triangulaire contre des listes UMP et MoDem.
  • : Il obtient 41,5 % des voix au premier tour des Ă©lections municipales contre 22.54 % Ă  son adversaire, Jean-Wilfried Martin (LUMP). RĂ©Ă©lu au second tour avec 45,5 % des suffrages exprimĂ©s en quadrangulaire contre des listes FN, UMP et EELV-PG.
  • juin 2019 : il refuse le quatrième mandat de maire de villeurbanne

Notes et références

Liens externes

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