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Jean-Louis Dumont

Jean-Louis Dumont, né le à Jonville-en-Woëvre (Meuse), est un homme politique français.

Jean-Louis Dumont
Illustration.
Fonctions
Député français
–
(20 ans et 8 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 2e de la Meuse
Législature XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1997-2007)
SRC (2007-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Arsène Lux
Successeur Émilie Cariou
–
(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 2e de la Meuse
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Aucun (scrutin proportionnel)
Successeur Arsène Lux
–
(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Meuse
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
–
(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 2e de la Meuse
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Claude Biwer
Successeur Aucun (scrutin proportionnel)
Conseiller général de la Meuse
–
(5 mois et 28 jours)
Élection 2 octobre 1988
Circonscription Canton de Verdun-Est
Président Rémi Herment
Groupe politique PS
Prédécesseur Jacques Barat-Dupont
Successeur Bernard Gilson
Maire de Verdun
–
(6 ans, 2 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1989
Prédécesseur Jacques Barat-Dupont
Successeur Arsène Lux
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Jonville-en-Woëvre (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Enseignant

Biographie

Enseignant de profession, Jean-Louis Dumont est élu pour la première fois au conseil municipal de son village natal, Jonville-en-Woëvre, en 1971. En 1977, il entre au conseil municipal de Verdun où il a toujours siégé depuis, tantôt dans l'opposition, tantôt dans la majorité. Il a été adjoint au maire de 1977 à 1983 et maire de Verdun de 1989 à 1995.

Jean-Louis Dumont est devenu député lors de la « vague rose » de . Il a été réélu à six reprises (1986, 1988, 1997, 2002, 2007 et 2012), n'étant battu qu'une seule fois en 1993. Il est éliminé au premier tour lors des élections législatives de 2017.

Représentant la deuxième circonscription de la Meuse, il est membre du groupe socialiste. Il est depuis le chargé d'une mission temporaire auprès de la ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales[1], relative à l'organisation des grands rassemblements du mouvement « techno »[2].

Jean-Louis Dumont a été membre du Conseil économique et social du au .

Jean-Louis Dumont est aussi président du conseil de surveillance de la SA d'HLM VTB 55, président de la Société Coopérative d'HLM Champalor Habitat et vice-président de l'OPAC de la Meuse, il assume au niveau régional la présidence de l'Association Régionale des organismes HLM de Lorraine (ARELOR). Au niveau national, il est aujourd'hui président de la Fédération Nationale des Associations Régionales, une des cinq fédérations formant l'Union sociale pour l'habitat (ex UNFOHLM). Il était à ce titre vice-président de l'Union sociale pour l'habitat, avant d'en devenir président le .

Il est membre du groupe d'études sur la question du Tibet de l'Assemblée nationale[3].

Fin novembre 2007, le Premier ministre François Fillon demande à Jean-Louis Dumont un rapport sur l’organisation des teknivals, grands rassemblements de musique techno[4]. Le rapport est rendu en mai 2008[5].

Prises de position en faveur de l'industrie du tabac et des buralistes

Jean-Louis Dumont est un soutien actif de l'industrie du tabac et des buralistes à l'Assemblée nationale, où il a déposé des amendements proposés par cette industrie en octobre et en ; dans le premier cas, il a reconnu avoir reçu pour cela « une aide extérieure », sans préciser son origine[6] - [7]. L'amendement déposé en décembre, qui supprime la hausse automatique des taxes sur le tabac chaque année, a été adopté par l'Assemblée nationale le [8].

Jean-Louis Dumont est également cité dans l'ouvrage L'État accro au tabac, de Matthieu Pechberty, pour son opposition à l'introduction du paquet de cigarettes générique[9]. En 2011, il a en effet cosigné avec deux députés de l'UMP, Thierry Lazaro et Jean-Marie Binetruy, un rapport dans lequel les auteurs recommandent de renoncer à cette mesure[10].

Il réapparaît en à l'occasion du débat sur la loi Santé, où il s'oppose notamment au paquet de cigarettes neutre[11]. Le cabinet de lobbying Rivington sollicite alors la signature de plusieurs parlementaires en se faisant passer pour Jean-Louis Dumont[12].

Détail des fonctions et mandats

Fonctions parlementaires

Assemblée nationale

Fonctions locales

Conseil général
Mairie

Décoration

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Décret du 23 novembre 2007 publié au JO du 27 novembre 2007.
  2. Fiche de Jean-Louis Dumont sur le site de l'Assemblée nationale.
  3. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  4. « Rapport parlementaire sur les rassemblements techno (Dumont - 2008) », sur Techno+ (consulté le ).
  5. Jean-Louis Dumont, « Les grands rassemblements festifs techno » [PDF], sur culturedrogues.fr, .
  6. « Deux députés enfumés par Philip Morris », (consulté le )
  7. « Taxes du tabac : 40 députés de tous bords, un même amendement », (consulté le )
  8. « Les députés votent l'interdiction de l'achat du tabac par internet », (consulté le ).
  9. « Extrait de L'État accro au tabac sur Google Books », (consulté le )
  10. « Rapport d'information sur les conséquences fiscales des ventes illicites de tabac », (consulté le )
  11. « Paquet neutre: comment l'industrie du tabac fait la loi », (consulté le ).
  12. Laure Bretton, « Paquet neutre : les trouvailles de sape du lobby du tabac », Libération, (consulté le ).
  13. « Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination », sur legiondhonneur.fr (consulté le ).
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