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Seyssins

Seyssins est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Seyssins
Seyssins
La mairie de Seyssins en août 2020.
Blason de Seyssins
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Fabrice Hugelé
2020-2026
Code postal 38180
Code commune 38486
DĂ©mographie
Population
municipale
7 907 hab. (2020 en augmentation de 11,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 988 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 09′ 46″ nord, 5° 41′ 09″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 1 897 m
Superficie km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontaine-Seyssinet
Législatives 4e circonscription de l'Isère
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Seyssins
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Seyssins
Géolocalisation sur la carte : Isère
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GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Seyssins
Liens
Site web https://www.seyssins.fr/

    La commune, qui se situe dans l'aire urbaine de Grenoble, est membre de la métropole Grenoble-Alpes Métropole. Ses habitants sont appelés les Seyssinois(es)[1].

    GĂ©ographie

    Situation et description

    La commune de Seyssins est situĂ©e au flanc du massif du Vercors, donnant sur Grenoble. Une partie de Seyssins est situĂ©e dans la plaine Ă  l'ouest du Drac, alors qu'une autre est situĂ©e dans le bas de la montĂ©e menant Ă  Saint-Nizier-du-Moucherotte, situĂ© Ă  1 162 m d'altitude.

    Le centre de Seyssins (hĂ´tel de Ville) est situĂ©, par la route, Ă  environ km du centre de Grenoble, prĂ©fecture du dĂ©partement de l'Isère, 108 km de Lyon, prĂ©fecture de la rĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes, 95 km de Valence, 312 km de Marseille et 578 km de Paris[2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    La commune de Seyssins est séparée de Grenoble et d'Échirolles par le Drac à l'est (avec une légère incursion du territoire en rive droite du Drac, sur la zone commerciale de Comboire). Elle est bordée au nord par la commune de Seyssinet-Pariset et au sud par la commune de Claix (hameau de Cossey). À l'ouest, Seyssins est située au flanc du massif du Vercors, sur la face est du Moucherotte, et se trouve en contact plus lointain avec les communes du plateau.

    Les communes limitrophes sont Claix, Échirolles, Grenoble, Saint-Nizier-du-Moucherotte et Seyssinet-Pariset.

    Climat

    Le climat des communes du bassin Grenoblois se situe entre le climat ocĂ©anique et le climat continental, avec une lĂ©gère influence mĂ©diterranĂ©enne, ce qui entraĂ®ne des Ă©tĂ©s assez chauds mais plutĂ´t humides. Le bassin grenoblois comporte un bon ensoleillement (2100 heures par an) mais des prĂ©cipitations gĂ©nĂ©ralement abondantes (entre 900 et 1 000 mm par an).

    L'amplitude thermique annuelle est une des plus élevées de France, avec 19 °C d'écart entre janvier et juillet. Les montagnes environnantes particularisent beaucoup le climat car elles impliquent un effet de cuvette avec des chaleurs quelquefois torrides, l'été, et un froid assez important, l'hiver. D'autres phénomènes liés aux vents tels que l'effet de foehn sont également bien connus dans la région.

    Hydrographie

    Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière (le Drac) au débit torrentiel et quelques rus ou ruisseaux (ruisseau du Bessay, ruisseau de Cossey) qui sont tous ses affluents.

    Le Drac, principal affluent de l'Isère, traverse la partie orientale de la commune et est en fait la "limite naturelle" de la commune Ă  l'est. Cette rivière, parfois qualifiĂ©e de torrent, naĂ®t dans le Champsaur, dans le dĂ©partement des Hautes-Alpes Ă  un peu plus de 2 000 mètres d'altitude et finit par se jeter dans l'Isère, Ă  la limite nord du territoire de la commune voisine de Fontaine[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Seyssins est une commune mi-urbaine et mi forestière en raison de sa partie haute, non urbanisée, et en grande partie constituée de forêts. Elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Grenoble, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 49 communes[7] et 450 501 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), zones urbanisées (26,8 %), prairies (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    La commune est composée de quatre quartiers. Le village, le centre, la plaine et enfin Pré Nouvel situé sur les rochers de Comboire, à la limite avec Claix et dont l'urbanisation a démarré en 2013.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 430, alors qu'il Ă©tait de 2 942 en 2013 et de 2 864 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 94,2 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,5 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Seyssins en 2018 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9 % en 2013), contre 61,1 % pour l'Isère et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement Ă  Seyssins en 2018.
    Typologie Seyssins[I 1] Isère[I 3] France entière[I 4]
    RĂ©sidences principales (en %) 94,2 84 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 8,3 9,7
    Logements vacants (en %) 4,7 7,7 8,2

    Voies de communication

    carte de l'Ă©changeur du Rondeau. Le territoire de Seyssins se situe dans la partie gauche

    Située dans l’agglomération grenobloise, le territoire de Seyssins se situe à un point de convergence de plusieurs lignes routières et autoroutières, notamment en raison de sa proximité avec l'échangeur entre l'A480 et la Rocade Sud.

    L'autoroute A480 (rocade ouest de Grenoble), autoroute urbaine totalement gratuite desservant l'ouest de l'agglomĂ©ration de Grenoble sur une distance de 12,5 km possède une sortie vers Seyssins Ă  la hauteur de l'Ă©changeur du Rondeau par l'intermĂ©diaire du pont du Rondeau.

    • Sortie 5b : Seyssins, Seyssinet-Pariset Z.I.

    La Rocade Sud, nom donné à la RN 87 contourne la ville de Grenoble du sud-ouest au nord-est sous une forme autoroutière. D'une longueur de 10,5 km, elle relie la ville de Seyssins et l'A480 à l'ouest à l'A41 au nord-est.

    En septembre 2016, Christophe Ferrari obtient un accord historique sur l'aménagement de l'A480, qui passera à deux fois trois voies en 2022 entre l'échangeur du Rondeau et sa connexion avec l'autoroute A48 au niveau de St Egrève[13]. Le réaménagement de l'échangeur du Rondeau pour un montant de 80 millions d'euros faisant partie de l'accord.

    Le territoire communal est traversé par plusieurs routes secondaires

    • la RD6, petite rocade de contournement du bas-Seyssins qui relie le Rondeau Ă  Seyssinet-Pariset.
    • la RD106 permet de relier le centre du village ancien Ă  la commune de Lans-en-Vercors, au nord-ouest et la commune de Fontaine, au nord-est.
    • la RD106d permet de relier le centre du village ancien Ă  la commune de Claix.

    Transports

    Le tramway de la ligne C Ă  son terminus de Seyssins

    Le territoire communal est traversé par plusieurs lignes de bus et une ligne de tramway du réseau de Transports de l'agglomération grenobloise qui la relie avec les autres communes de l'agglomération grenobloise.

    La ligne C du tramway de Grenoble relie la commune de Seyssins Ă  celles de Saint-Martin-d'Hères et Gières sur 9,4 km de long. Cette ligne traverse une grande partie de la commune dans une direction est-ouest. Elle permet notamment de relier Seyssinet-Pariset avec Grenoble et son hĂ´tel de ville, la bibliothèque d'Ă©tude de Grenoble et le Stade des Alpes, après avoir franchi le pont de Catane.

    La ville héberge également un espace de stationnement mis à la disposition des usagers des transports en commun de la SEMITAG et dénommé « Parking-Relais »[14]

    P+R Seyssinet-Pariset Hôtel de Ville Seyssins 120 places C C6 21 49

    Risques sismiques

    Le territoire de Seyssins est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des territoires des communes de l'agglomération grenobloise[15].

    Terminologie des zones sismiques[16]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Autres risques naturels

    Seyssins est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt[17].

    Toponymie

    Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Seyssins doit son origine au terme latin « Saxeus » qui signifie rocher[18].

    Histoire

    Seyssins était jusqu'à une période récente un petit village adossé aux derniers contreforts du massif du Vercors à l'abri des crues dévastatrices du Drac, affluent de l'Isère. Le village n'a connu son agrandissement, au niveau de la plaine, qu'après l'endiguement de cet important torrent alpin (au XVIIe siècle) avec la construction d'une digue.

    Temps modernes

    En 1753, le village et la région de Grenoble connaissent le premier tremblement de terre dont l'histoire ait gardé trace[19].

    Révolution française et Empire

    Entre 1790 et 1794, la commune de Seyssins absorbe les communes éphémères de Mont-Rigaud[20] et Roux-de-Commiers[21].

    Époque contemporaine

    Ancien tramway Ă  Seyssins.

    Jusqu'au Second Empire, le territoire communal s' étendait sur la rive droite du Drac, jusqu' à l'actuelle place Hubert Dubedout à Grenoble au nord et à Eybens et Pont de Claix au sud, englobant le village d'Echirolles, le lieu dit du Rondeau et une grande partie des quartiers actuels de Chorrier - Berriat sur Grenoble, avant la création de la commune d'Échirolles en 1833[22], et l’intégration du Rondeau, à la commune de Grenoble (à l' époque site totalement rural, où se trouvaient des bâtiments religieux, comme le couvent de la Rédemption, démoli en 1974, et le petit séminaire du Rondeau, devenu Lycée Vaucanson, dans les années 1920).

    Seyssins est de 1920 Ă  1950, le terminus de l'une des lignes de l'ancien tramway de Grenoble.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Grenoble du département de l'Isère.

    Elle faisait partie de 1801 à 1985 du canton de Sassenage, année où la commune intègre le canton de Fontaine-Seyssinet[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fontaine-Seyssinet

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Isère.

    Intercommunalité

    Seyssins est membre de la métropole dénommée Grenoble-Alpes Métropole (dite « la Métro »), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 par transformation de communauté d'agglomération du même nom, qui avait été créée en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Isère, la liste DVG menĂ©e par le maire sortant Fabrice HugelĂ© obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s avec 2 053 voix (61,93 %, 24 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 mĂ©tropolitains), devançant très largement celles menĂ©es respectivement par[23] :
    - GĂ©rard Istace (UMP, 699 voix, 21,08 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus).
    - Anne-Marie Malandrino (DVD, 563 voix, 16,98 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 34,64 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans l'Isère, la liste LREM menĂ©e par le maire sortant Fabrice HugelĂ©[24] obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s avec 1 318 voix (51,50 %, 22 conseillers municipaux dont 2 mĂ©tropolitains), devançant très largement celles menĂ©es respectivement par[25] : - Catherine Brette (EÉLV-PS-GÉ, 833 voix, 32,55 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus) ; - Anne-Marie Malandrino (DVD-LR-MHAN, 408 voix, 15,94 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ; Lors de ce scrutin marquĂ© par la pandĂ©mie de Covid-19 en France, 54,04 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Fabrice Hugelé, actuel maire de Seyssins, ici au départ de la première étape du Critérium du Dauphiné 2012.
    Liste des maires successifs[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1792 ? Jean-Baptiste Blanc-Lacombe[27]
    1793 (avant 1800) Antoine Commandeur
    (avant 1800) 1813 Pierre Bertet
    1814 décès 1821 Louis Melchior Vicat
    1821 1823 Joseph Vicat
    1823 1835 Sébastien Frédéric Victor Algoud
    1835 1839 Joseph Trouillon
    1839 1843 Aimé Moulezin
    1843 décès 1858 Frédéric Charles Le Harivel du Rocher
    1858 démission 1863 Victor Tournillon
    1864 1870 Hippolyte Louis Alphonse Blanc
    1870 1871 Joseph Vassel
    1871 1887 RĂ©my Vincent cultivateur
    1887 1891 Joseph Lancelon géomètre
    1892 1905 Joseph Le Harivel du Rocher
    Charles Jules Joseph Lancelon
    1917 1921 Jules Rey cultivateur
    1921 1944 Joseph Moutin papetier
    1944 1945 Alfred Bertholet
    1945 1959 Darius Garon
    1959 1965 Louis Marie "Raymond" Parra d'Andert Colonel en retraite
    1965 1970 Marc Boulenger entrepreneur
    DĂ©missionnaire
    avril 1970 juin 1995 Michel Segaert[28] CDP-DVD
    juin 1995 mars 2010[29] Didier Migaud PS Juriste, premier président de la Cour des comptes (2010 → 2021)
    Député de l'Isère (4e circ.) (1988 → 2010)
    Conseiller général de Canton de Fontaine-Seyssinet (1988 → 2001)
    Président de la CA Grenoble Alpes Métropole (1995 → 2010)
    Démissionnaire après sa nomination à la Cour des comptes
    mars 2010[30] 2012 Michel Baffert PS
    2012[31] En cours
    (au 27 mars 2023)
    Fabrice Hugelé PS puis
    DVD-LREM[32]
    Cadre supérieur
    Vice-président du SIRD[33]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[34]

    Distinctions et labels

    En mars 2017, la commune confirme le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[35].

    Jumelages

    La ville a été jumelée jusqu'en 2021 avec une autre ville de l'Union européenne :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2020, la commune comptait 7 907 habitants[Note 4], en augmentation de 11,78 % par rapport Ă  2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6696237247688339141 1961 1621 387
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3742 238659654675669700641605
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    566577540502528532513500762
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0071 5733 9115 0217 0286 8506 8616 8877 352
    2020 - - - - - - - -
    7 907--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2020, la commune comptait 7 907 habitants[Note 4], en augmentation de 11,78 % par rapport Ă  2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6696237247688339141 1961 1621 387
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3742 238659654675669700641605
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    566577540502528532513500762
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0071 5733 9115 0217 0286 8506 8616 8877 352
    2020 - - - - - - - -
    7 907--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et manifestations

    • Salon des vins organisĂ© par l'association Vins en fĂŞtes de la vallĂ©e du RhĂ´ne, en fĂ©vrier Ă  la salle le Prisme.
    • Salon de minĂ©ralogie Ă  l'initiative du club dauphinois de minĂ©ralogie et de palĂ©ontologie[42] le dernier week-end de septembre Ă  la salle le Prisme.
    • Kermesse du sou des Ă©coles, en juin dans le parc François-Mitterrand.

    Sports et loisirs

    Le complexe sportif Jean Beauvallet accueille notamment les Ă©quipes de Rugby et de Foot

    Le Rugby club de Seyssins ( Rugby à XV ) évolue en Fédérale 3

    Le Club de Seyssins[43] Ă©volue en DĂ©partementale 1 en hommes et en dames

    Le Parcours de golf dénommé Golf Bluegreen Grenoble Seyssins, constitué d'un parcours de neuf trous[44].

    Les terrains de tennis sont situés au coeur de Seyssins, près du Prisme. ils accueillent le Tennis Club de Seyssins[45] qui possède une école de tennis importante. L'open de Seyssins a lieu tous les ans de fin Juin à mi-juillet[46].

    Équipements culturels

    • La salle du prisme
    Le Prisme est une salle modulable, accessible aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite et permettant l’accueil de 960 personnes en configuration salle de spectacle. Elle permet Ă©galement l'accueil d'expositions, de foires et des sĂ©minaires [47].

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble-Isère Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

    Économie

    La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Martin de Seyssins.
    • Le château Le Harivel du Rocher, hĂ´tel de ville depuis 1985.
    • Le monument aux morts communal : C'est en 1920, au lendemain de la Première Guerre mondiale, que le conseil municipal de Seyssins a pris la dĂ©cision d'Ă©riger un monument aux morts, pour huit cent mille francs de l'Ă©poque. C'est pendant l'après-midi du 2 juillet 1921 qu'est inaugurĂ© le monument : les 28 noms gravĂ©s dans la pierre sont lus pour la première fois. S'ensuivent le discours du secrĂ©taire de mairie de l'Ă©poque et celui du maire : Joseph Moutin. Le monument aux morts est situĂ© Ă  cĂ´tĂ© de l'Ă©glise Saint-Martin de Seyssins, dans l'ancien cimetière.
    • Motte castrale prĂ©sumĂ©e du Châtelard[49].
    • Plusieurs maisons anciennes, Ă  l'allure noble, selon l'Ă©crivain Éric Tasset, auteur d'un ouvrage sur les châteaux forts de l'Isère, pourraient cacher des maisons fortes, notamment[49] :
      • La Tour Saint-Ange, Ă  l'est de la rue du Bournet, Ă©tait de propriĂ©tĂ© de Jean Gauchet au XVIe siècle ;
      • la maison forte du Châtelard ;
      • la Maison Blanche, du dĂ©but du XVIe siècle ;
      • le château de Montrigaud, au sommet du parc François-Mitterrand, citĂ© en 1368 dans un texte que le roi Charles V adresse Ă  Didier de Sassenage ;
      • le château de la Beaume, situĂ© entre le golf et le collège Marc-Sangnier, au XVIIe siècle appartint au conseiller du roi Raymond Espeautre ;
      • le Castel Monjoie, de la famille Perrachon en 1638.
    • Le château de Seyssins, dit La Bâtie, disparu, citĂ© dans l'enquĂŞte delphinale de 1339 et propriĂ©tĂ© de Didier de Sassenage en 1522, se trouvait en amont du village[49].
    • Maison forte de Comba, situĂ©e sur la butte au lieu-dit de Comba et aujourd'hui disparue, est citĂ©e dans l'enquĂŞte delphinale de 1339[49].
    • Maison forte aux Trois Tours, du XIIIe ou XIVe siècle, appelĂ©e aussi maison des Trois-Tours, la Bâtie, château Ponnat et château du Grand-Près[49].
    • Maison ou Bâtie d'Argout, citĂ© en 1520[49].
    • Ancien prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin ou maison du Priou[49].
    • Maison de la Colombière, dans le quartier des Charrières, propriĂ©tĂ© de Saint-AndrĂ© de Grenoble au XVIe siècle[49].
    • Maison dite du Parlement, de la famille Collonge au XVIe siècle[49].
    • Maison de la Croix de la Baume, rue Joseph-Moutin, qui prĂ©sente une tourelle d'escalier[49].
    • Église Saint-Martin : Ă©glise de style roman construite entre le IXe siècle et le XIIe siècle, de plan basilical et dont les chapiteaux des colonnes de la nef sont classĂ©s au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du 9 septembre 1908[50].

    Seyssins dans les artset la culture

    Chemin près de Seyssins, tableau de Jean Achard.

    Le village est représenté sur une peinture de l'artiste dauphinois Jean Achard. ‌

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Seyssins Blason
    De gueules semé de fleurs de lys d'or, à la bande d'argent brochante[52].
    Devise
    « Plutôt avec le cœur, qu'avec les armes ».
    DĂ©tails
    Armes de la famille Alleman.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Site les habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 3 août 2019
    2. Site annuaire-mairie.fr, page "Distances des grandes villes avec Seyssins", consulté le 3 août 2019
    3. Site de la ville de Fontaine / page sur le Drac.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. « Rondeau/A480 : la fin des bouchons ? », sur www.ledauphine.com (consulté le ).
    14. Site Grenoble Tourisme, page sur le Praking relais de Seyssins, consulté le 3 août 2019
    15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    17. Site isere.gouv.fr page sur les arrêtés préfectoraux du 02 juillet 2007.
    18. Livre "L'origine du nom des communes du département de l'Isère" par André Planck, (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 53
    19. Fontaine au temps jadis de Serge Echalon et Jean Escalon, page 171
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont Rigaud », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Roux-de-Commiers », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. RĂ©sultats officiels pour la commune Seyssins
    24. Jean-Benoît Vigny, « Seyssins : le maire Fabrice Hugelé candidat à sa succession : Maire de la commune, Fabrice Hugelé a annoncé sur les réseaux sociaux et à travers une lettre ouverte à ses concitoyens qu’il briguait de nouveau le mandat municipal », Le Dauphiné libéré,‎ 22/12/2019 mis à jour le 26/12/2019 (lire en ligne, consulté le ).
    25. « Isère (38) - Seyssins », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
    26. Mentions des actes d'état civil de la commune à partir de la Révolution, disponibles sur le site des archives de l'Isère jusqu'en 1902
    27. cité dans les Affiches du Dauphiné en date du 29 juin 1790 (cf site Pagella des bibliothèques de Grenoble)
    28. « Nécrologie : Michel Segaert, maire honoraire », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    29. « Seyssins aura un nouveau maire samedi », Alpes1.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Michel Baffert remplace Didier Migaud », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    31. Monique Blanchet, « Fabrice Hugelé, élu maire : « Je veux donner un troisième souffle », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    32. Ev.M. et K.C., « Hugelé sera bien un candidat “En Marche !” », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ) « sur la 4e , ce sera, comme pressenti (il avait parrainé Macron), le socialiste Fabrice Hugelé, maire de Seyssins, qui était, ces cinq dernières années, le suppléant de la PS Marie-Noëlle Battistel, candidate à sa propre réélection ».
    33. « Le maire », Mairie > Les élus, sur https://www.seyssins.fr (consulté le ).
    34. « Procès-verbal des délibérations - conseil municipal de la ville de Seyssins - séance du lundi 25 mai 2020 » [PDF], Conseils municipaux, sur https://www.seyssins.fr (consulté le ).
    35. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    36. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. Cdmp
    43. Site du Football Club de Seyssins
    44. Site bluegrren, page sur le Golf Bluegreen de Grenoble Seyssins, consulté le 3 août 2019
    45. Site du Tennis Club de Seyssins
    46. Page de L'open de Seyssins
    47. Site Grenoble-Tourisme, page sur le prisme, consulté le 4 août 2019
    48. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
    49. Éric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 553-560.
    50. « Eglise », notice no PA00117288, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. Guy Allard, Dictionnaire historique, chronologique, géographique, héraldique, juridique, politique et botanographique du Dauphiné : Manuscrit original de 1684 publié par H. Gariel, t. deuxième : L - Z, Grenoble, (lire en ligne), p. 630.
    52. « 34486 Seyssins (Isère) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).


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