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Lans-en-Vercors

Lans-en-Vercors /lɑ̃s ɑ̃ vɛʁkɔʀ/, nommĂ©e Lans /lɑ̃s/ avant 1947, est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'IsĂšre en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes.

Lans-en-Vercors
Lans-en-Vercors
Lans-en-Vercors.
Image illustrative de l’article Lans-en-Vercors
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement IsĂšre
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Massif du Vercors
Maire
Mandat
Michaël Kraemer
2020-2026
Code postal 38250
Code commune 38205
DĂ©mographie
Gentilé Lantiers
Population
municipale
2 673 hab. (2020 en augmentation de 0,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 69 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 07â€Č 40″ nord, 5° 35â€Č 23″ est
Altitude Min. 895 m
Max. 1 966 m
Superficie 38,67 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lans-en-Vercors
(ville isolée)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontaine-Vercors
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Lans-en-Vercors
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Lans-en-Vercors
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Lans-en-Vercors
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Lans-en-Vercors
Liens
Site web mairie-lansenvercors.fr

    Ce bourg de moyenne montagne est le passage obligé du Vercors septentrional à Grenoble. Il fait de cette situation un privilÚge. Elle lui permet de s'approprier chaque progrÚs du val de Lans, dont fait également partie Villard-de-Lans. Il est inclus parmi les quatre paroisses des montagnes de Sassenage.

    Sa population, de 2 652 habitants en 2020, globalement jeune, est en pleine croissance. Elle connaĂźt un taux de chĂŽmage deux fois et demie moindre que la moyenne nationale. Natifs comme nouveaux venus descendent pour la plupart travailler Ă  Grenoble. La commune souhaite concilier son activitĂ© agricole et d'Ă©levage, qui prĂ©serve son cadre de vie, ainsi que le tourisme avec le dĂ©veloppement d'activitĂ©s durant les intersaisons.

    Initialement, cette commune isolĂ©e dĂ©pend des seigneurs de Sassenage qui s'installent parfois sur une motte castrale dont il ne reste qu'une ruine. Lors de la RĂ©volution, cette terre de tradition rurale s'avĂšre peu rĂ©publicaine et perd son statut de centre administratif. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le premier rĂ©seau routier qui dĂ©senclave le massif du Vercors passe par Lans ce qui permet Ă  l'Ă©conomie agricole et forestiĂšre de s'ouvrir vers l'extĂ©rieur et la venue de touristes. Dans le mĂȘme temps, le chef-lieu communal se dĂ©veloppe autour des axes de communication aux dĂ©pens du Peuil qui devient un simple hameau. Au XXe siĂšcle, Lans-en-Vercors se transforme en petite station climatique qui s'attache ensuite Ă  dĂ©velopper les sports d'hiver.

    Lans-en-Vercors est une des entrées du parc naturel régional du Vercors, aux paysages et à la biodiversité remarquables. L'architecture de son habitat est caractérisée par des maisons aux pignons à redents qui entourent l'église Saint-Barthélemy dont une partie, datant du XVIIe siÚcle, est classée au patrimoine.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte topographique.
    Carte topographique du massif du Vercors.

    Lans-en-Vercors est situĂ©e au sud-ouest de Grenoble. Entre les deux villes, la route la plus directe, de 30 km, serpente pour une partie dans les gorges d'un cours d'eau — le Furon — et franchit un dĂ©nivelĂ© de 800 m. L'agglomĂ©ration s'avĂšre alors la premiĂšre du val de Lans situĂ©e sur la partie nord-est du plateau du Vercors. Les deux lieux peuvent ĂȘtre joints en 40 min environ[1]. Ceci ne reprĂ©sente que 12 km Ă  vol d'oiseau[2], soit 6 min d'hĂ©licoptĂšre[alpha 1].

    Villard-de-Lans est au sud de Lans-en-Vercors. Les deux agglomĂ©rations appartiennent Ă  la mĂȘme vallĂ©e. Ceci en fait un bourg de rĂ©fĂ©rence malgrĂ© des ressources bien moindres que celles de Grenoble. Une route de km, soit 12 min environ, rĂ©unit les deux chefs-lieux de communes[3].

    Le territoire de cette commune de moyenne montagne appartient aux Quatre Montagnes[alpha 2] qui est l'Ă©tendue la plus au nord du massif du Vercors. Au pays des Quatre Montagnes, la partie Ă  l'est abrite un val — le val de Lans — tel qu'il s'observe dans un relief jurassien. Le bourg se trouve Ă  son extrĂ©mitĂ© nord[4]. Du cĂŽtĂ© oriental du val de Lans se trouve le prolongement de l'ensemble du Moucherotte avec vers le sud la Croix des RamĂ©es, le Grand-Cheval, le pic Saint-Michel et enfin le col de l'Arc, dernier Ă©lĂ©ment de l'ensemble sur le territoire. Ces Ă©lĂ©ments d'une partie des massifs subalpins le sĂ©parent de la cuvette grenobloise[5] - [alpha 3]. Du cĂŽtĂ© occidental, le val de Lans est bordĂ© par le mont boisĂ© de la forĂȘt de Guiney, qui s'abaisse au sud pour former le col de la Croix-Perrin, dernier Ă©lĂ©ment de la commune. Ceci le sĂ©pare du val d'Autrans dans lequel se trouve la commune d'Autrans-MĂ©audre en Vercors[6].

    Au nord la limite du territoire se fait avec deux communes. À l'ouest, le ruisseau de Chasau — orientĂ© ouest-est — dans la forĂȘt de Guiney marque une limite avec Engins. À l'est, le torrent du Bruyant — orientĂ© est-ouest — en parcourant le plateau de Saint-Nizier-du-Moucherotte, dominĂ© par Le Moucherotte, le sĂ©pare de la commune du mĂȘme nom[7]. Au sud, le val de Lans se poursuit avec le val de Villard-de-Lans et sa commune[8].

    Communes limitrophes

    Carte Insee des communes limitrophes de Lans-en-Vercors.
    Commune de Lans-en-Vercors et les communes limitrophes.

    GĂ©ologie et relief

    La gĂ©ologie de Lans-en-Vercors est bien expliquĂ©e car « la diffluence du glacier de l'IsĂšre qui remontait la vallĂ©e du Furon, a deux incidences majeures : elle a jouĂ© le rĂŽle de barrage glaciaire vis-Ă -vis des eaux du Furon [
] et elle est Ă  l'origine des Ă©pisodes glacio-Iacustres du val de [Lans-en-Vercors][9] [
] »[10].

    Carte gĂ©ologique schĂ©matique, avec lĂ©gendes, d’un territoire communal.
    Carte géologique simplifiée de Lans-en-Vercors[11] - [12].

    À l'Ăšre tertiaire lors de l'Ă©rection du massif alpin, au MiocĂšne — environ −23 Ă  −5,3 millions d’annĂ©es —, les plissements crĂ©ent une succession d'anticlinaux et de synclinaux. Le val de Lans, ainsi crĂ©Ă©, est alors une large dĂ©pression allongĂ©e nord-sud. Il rĂ©sulte de l'intersection du synclinal de Villard-de-Lans, presque nord-sud, qui est le pli majeur de ce val, avec un pli oblique, le trans-synclinal de Saint-Nizier, nord-est - sud-ouest, de superposition plus tardive. Les axes de ces deux plis, trĂšs ouverts l'un par rapport Ă  l'autre, se recoupent aux abords sud de Lans-en-Vercors[5].

    À l'Ăšre quaternaire, deux entitĂ©s se distinguent. Une petite partie nord de la commune est comprise dans la vallĂ©e du Furon et le vallon du Bruyant, par ailleurs tout le reste de la commune se situe sur le val de Lans.

    Au nord du val de Lans, le vallon du Bruyant rĂ©sulte d'un glacier local (G). Ainsi, les pentes du Moucherotte qui le dominent prĂ©sentent la forme caractĂ©ristique d'un cirque glaciaire avec des pentes raides au-dessus d'un fond de cirque en pentes plus douces. À la glaciation de Riss — environ −300 000 Ă  −120 000 ans —, ce glacier rejoint celui qui remonte la vallĂ©e du Furon. À la dĂ©crue des glaciers rissiens, ils se sĂ©parent. À la glaciation de WĂŒrm — environ −80 000 Ă  −20 000 ans —, les glaces provenant de l'IsĂšre ne remontent pas assez loin dans la vallĂ©e du Furon et laissent isolĂ© le glacier de cirque du Moucherotte. « Tant pendant les glaciations qu'entre celles-ci, les eaux sous-glaciaires et postglaciaires auront tout loisir pour creuser le vallon du Bruyant. »[13]

    Pour le val de Lans, lors du Riss existe probablement un vallum[14] terminal ainsi qu'en tĂ©moigne la crĂȘte rectiligne d'est en ouest qui barre complĂštement la vallĂ©e. Cette crĂȘte forme le barrage qui retient le lac du val de Lans[13]. Lors du WĂŒrm, le glacier de l'IsĂšre, moins Ă©tendu que lors du Riss, envoie une langue qui ne remonte la vallĂ©e du Furon que jusqu'aux environs d'Engins[15]. Ainsi, le val de Lans est le fond d'un lac et non pas issu « d'un glacier local important [
] qui n'a jamais existĂ©[13] ». Progressivement s'installe un vaste marĂ©cage qui donne les terres humides actuelles[16]. Sur la crĂȘte rectiligne qui barre la vallĂ©e au niveau de l'Olette s'est construit Lans-en-Vercors.

    Le fond du val de Lans est donc une prairie garnie d'alluvions fluviatiles et glaciaires (Fy-z). Sous les alluvions fluviatiles se trouve, presque horizontale, une dalle de calcaires Ă  silex du SĂ©nonien supĂ©rieur. La gorge du Furon entaille cette dalle au nord de Lans-en-Vercors. À l'est de cette gorge se trouve de la molasse miocĂšne (E), riche en couches de conglomĂ©rats. Son Ă©paisseur augmente vers Saint-Nizier-du-Moucherotte[5].

    Sur le cĂŽtĂ© oriental du val se trouve la Combe-Claire oĂč le Furon prend sa source. Elle se forme entre deux lignes de relief parallĂšles orientĂ©es nord-sud. La plus Ă  l'est comprend des dalles structurales d'Urgonien (n4 5U) infĂ©rieur qui vont des falaises de la Croix-des-RamĂ©es et du stade de neige, jusqu'Ă  la crĂȘte du rebord subalpin. Celle-ci commence au Moucherotte et sur la commune comprend le sommet du Grand-Cheval (1 827 mĂštres) et le pic Saint-Michel (1 966 mĂštres) — sommet le plus Ă©levĂ© de la commune[C 1]. Le col de l'Arc (1 736 mĂštres) marque la limite sud du territoire lantier. Visible du val de Lans comme de la cuvette grenobloise, la crĂȘte est souvent enneigĂ©e. La ligne de reliefs plus Ă  l'ouest, avec un maximum de 1 477 mĂštres, reste Ă©moussĂ©e et boisĂ©e. Elle est formĂ©e d'une succession de couches du SĂ©nonien (c6)[5].

    Sur le cĂŽtĂ© occidental du val, le mont boisĂ© de la forĂȘt de Guiney orientĂ© nord-sud est constituĂ© de calcaires Ă  silex du SĂ©nonien supĂ©rieur (c7). Sur la commune, le point culminant est Ă  1 659 mĂštres mais, un peu plus au nord, le Charande atteint 1 709 mĂštres. L'abaissement au sud se fait progressivement vers le col de la Croix-Perrin Ă  1 218 mĂštres, dernier Ă©lĂ©ment du territoire[17].

    • Le pic Saint-Michel et son secteur
    • Village vu d'un point culminant avec une croix en premier plan.
      Croix du pic Saint-Michel. Villard-de-Lans au loin.
    • Vue du pic Saint-Michel vers le nord-est.
      Vue du pic Saint-Michel vers le nord-est.
    • ChaĂźne de montagnes vue depuis une table d'observation.
      Le pic Saint-Michel depuis Le Moucherotte.
    • Paysage de montagne avec prairies caillouteuses et sapins.
      Le pic Saint-Michel depuis le sentier de la Sierre.
    • ChaĂźne de montagnes dans la brume.
      Le pic Saint-Michel depuis la ligne de crĂȘte.

    Hydrographie

    La Bourne et le Furon, tous deux affluents de la rive gauche de l'IsĂšre, prennent leur source Ă  Lans-en-Vercors, mais s'Ă©coulent au dĂ©part dans des directions opposĂ©es : la Bourne vers le sud et le Furon vers le nord ; leurs bassins versants sont sĂ©parĂ©s schĂ©matiquement par le versant ouest de la Combe-Claire puis la RD 106[18], plus prĂ©cisĂ©ment l'axe est-sud-est - ouest-nord-ouest du bourg de Lans-en-Vercors qui joue ainsi le rĂŽle de ligne de sĂ©paration des eaux[19] - [alpha 4]. Ces cours d'eau rĂ©sultent d'un Ă©coulement rapide des prĂ©cipitations au travers d'un sol karstique donc peu filtrant. Le faible pourcentage de pente, particulier en montagne, — 1 % pour la Bourne — aboutit notamment Ă  la constitution de zones marĂ©cageuses de rĂŽle particuliĂšrement important sur le territoire[20].

    Sur la commune, tant la Bourne que le Furon et son affluent le Bruyant sont classés en réservoirs biologiques[21].

    La Bourne

    Chute d'eau d'un torrent.
    Torrent du Peuil[alpha 5]. ÉlĂ©ment du bassin versant de la Bourne.

    Bourne, au XIIe siĂšcle Borna et au XIIIe siĂšcle Burna, signifie « frontiĂšre ». Cette riviĂšre sĂ©pare de nombreuses entitĂ©s administratives — paroisses, puis communes et dĂ©partements[22].

    La source de la Bourne est aux Jailleux, Ă  l'est du village, Ă  1 038 mĂštres d'altitude[C 2]. En effet, ce lieu est le plus Ă©loignĂ© du confluent avec l'IsĂšre[23].

    Elle s'Ă©coule dans le val de Lans selon une direction nord - sud-ouest en effectuant de nombreux mĂ©andres. Sur la rive gauche, elle reçoit le torrent du Peuil[C 3]. Au hameau du Bouilly, la source de Bouilly, sur la rive droite, est la premiĂšre exsurgence qui donne un affluent d'origine souterraine[C 4]. SituĂ©e Ă  1 007 m d'altitude, son dĂ©bit est de 20 l/s environ. Il n'est pas possible de l'explorer[24]. Elle draine probablement la zone de la Croix-Perrin — liaison prouvĂ©e avec la grotte des Eymards[25]. Pour la commune, le bassin versant de la Bourne est d'environ 17 km2[26]. Puis, elle quitte son territoire pour celui de Villard-de-Lans au pont des Aniers avec un dĂ©bit moyen de 13 m3/s[26] - [C 5].

    Le Furon

    Furon vient de foron et signifie « torrent[27] ».

    La source du Furon est dans la Combe-Claire, en contrebas du gite des AlliĂšres, au sud-est de Lans-en-Vercors Ă  une altitude de 1 293 m[C 6]. Sur le territoire de la commune, les limites de son bassin versant sont ouest — du pic Saint-Michel au plateau des RamĂ©es. Initialement de quelques litres par seconde, son dĂ©bit augmente progressivement avec les contributions du ruisseau des Jailleux[C 2] puis du ruisseau « source de la LutiniĂšre » Ă  proximitĂ© de la grotte de l'Olette — connue des archĂ©ologues[28] - [C 7]. Son dĂ©bit moyen est de 0,40 m3 s−1 juste avant la confluence du Bruyant[29]. Celle-ci se situe Ă  899 m d’altitude, sous le bec de l'Aigle peu aprĂšs la limite communale[19] - [C 8]. Elle permet un apport important.

    Le Furon s'écoule du sud au nord ce qui s'oppose aux directions ouest des autres cours d'eau qui suivent ainsi la pente générale du massif du Vercors. AprÚs un cheminement au pied des hameaux des Bernards et des Geymonds dans un fond de vallée peu encaissé[19], il parcourt des zones de pùturage. Puis à l'Olette, il emprunte des gorges assez larges jusqu'au barrage d'Engins.

    Le Bruyant

    Le Bruyant est un torrent, affluent de la rive droite du Furon, qui forme une frontiÚre entre les communes de Lans-en-Vercors et de Saint-Nizier-du-Moucherotte pour cheminer ensuite sur la commune d'Engins. Sans désignation dans les années 1860, il ne semble nommé que vers 1880[30].

    La source[alpha 6] est Ă  981 m d'altitude[C 9]. Cette source est alimentĂ©e par un bassin versant compris entre Le Moucherotte et le pic Saint-Michel — liaisons prouvĂ©es par traçage : grotte Vallier[C 10], scialet de la Sierre[C 11], trou d’Ira[C 12] et scialet des Choucas[C 13]. Cette Ă©tendue d'environ km de large sur km de long est limitĂ©e Ă  l'est par une ligne de crĂȘte — dite grande roche Saint-Michel — lĂ©gĂšrement orientĂ©e vers le sud-sud-ouest. Puis apparaĂźt une exsurgence karstique froide dont le dĂ©bit moyen est de 0,42 m3/s[36] - [37]. Initialement les eaux coulent dans une gorge Ă©troite puis le lit s'Ă©largit en passant de 2 Ă  8 m. Ainsi, aprĂšs un parcours est-ouest de 1,5 km, le cours d'eau se jette, sur le territoire de la commune d'Engins, dans le Furon Ă  899 m d'altitude[38] - [C 8].

    Un sentier de randonnĂ©e le suit et des travaux sont rĂ©guliĂšrement entrepris pour le rendre accessible malgrĂ© de frĂ©quentes crues. À la source un moulin, dont des restes sont encore visibles — canal de fuite[alpha 7] —, fonctionne avant 1552[CP(2) 3] jusqu'Ă  la fin du XIXe siĂšcle[30]. Tout le vallon du Bruyant est classĂ© depuis le pour son intĂ©rĂȘt pittoresque[39].

    Climat

    Les relevĂ©s[C 14] de tempĂ©ratures et de pluviomĂ©trie donnent Ă  Lans-en-Vercors, selon la classification de Köppen, le code Cfb. Les lettres C indiquent une zone tempĂ©rĂ©e, f l'absence de saison sĂšche et b des Ă©tĂ©s dont le mois le plus chaud n'excĂšde pas 22 °C[40]. À cette donnĂ©e s'adjoint un climat montagnard avec des variations thermiques importantes au cours d'une mĂȘme journĂ©e et de l'annĂ©e[41]. Par ailleurs Lans-en-Vercors est reconnu comme un trou Ă  froid identique par exemple Ă  ceux du Jura. Les tempĂ©ratures peuvent chuter Ă  −20 °C au cƓur de l'hiver, alors qu'Ă  quelques kilomĂštres de lĂ , et Ă  la mĂȘme altitude, environ 1 000 mĂštres, la tempĂ©rature est largement supĂ©rieure[42].

    Les précipitations, de type nivo-pluviale, sont soumises à des effets locaux dont l'altitude[41] - [43].

    Le vent résulte également de la situation de la commune[41]. La lombarde est un vent régional de secteur sud-est à nord-est qui balaie le val de Lans. Son nom tient au fait qu'il vient de la frontiÚre italienne. La violence de ses rafales, qui peuvent dépasser 100 km/h, le classe parmi les vents violents[44] - [45]. Lorsqu'il s'associe à la bise, il est nord-est et froid et sec. Lorsqu'il est de sud-est, il est tiÚde et sec. Sa sécheresse est due à l'effet de foehn qu'il subit sur le versant occidental des Alpes[46].

    Relevés annuels

    Températures / année[47] - [alpha 8]
    2008200920102011201220132014 20152016201720182019202020212022
    Maximale extrĂȘme (°C) 29 32 31 31,7 33,6 29,6 29,7 34,7 31,9 31,3 31,5 34,7 34,3 31,5 33
    Maximale moyenne (°C) 13,1 14,1 12,1 14,9 13,5 12,2 13,8 13,9 14,2 14,3 14,8 14,4 15,5 13,6 16
    Moyenne moyenne (°C) 7,5 8 6,5 8,4 7,7 6,8 8,4 7,9 7,8 7,3 8,5 7,7 8,3 7,1 8,6
    Minimale moyenne (°C) 1,9 1,9 0,9 1,9 1,9 1,4 2,9 1,9 1,3 0,3 2,2 1 1,2 0,5 1,2
    Minimale extrĂȘme (°C) -14 -21,5 -23 -14 -23,1 -18,1 -15 -16,4 -19,6 -19,8 -20,8 -19,9 -17,4 -19,6 -18,3
    Vent / année[47]
    201320142015201620172018 2019202020212022
    Vitesse maximale rafales (km/h)[alpha 9] 75,6 88 70,8 138,4 114 91,7 125 106,6 105 50
    Jours à vitesse supérieure à 57,6 km/h 3 8 1 28 27 32 27 17 23
    Neige / année[47]
    20142015201620172018 2019202020212022
    Nombre de jours de chute 33 41 40 50 45 39 25 28

    Relevés de l'année 2022

    Températures année 2022[48] - [Note 1]
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDéc
    Maximale extrĂȘme (°C) 12,4 15,1 17,7 20,1 29,8 30,1 33 32,8 26,1 24,9 17,2 17,2
    Maximale moyenne (°C) 3,8 7,2 11,8 13,4 20,5 25,1 27,8 26,3 18,8 20 10,3 7,2
    Moyenne moyenne (°C) -3,5 0,9 4 5,8 12,2 16,9 17,6 17,2 11,9 12,6 5,2 2,2
    Minimale moyenne (°C) -10,8 -5,4 -3,8 -1,7 4 8,7 7,3 8,1 5,1 5,3 0 -2,9
    Minimale extrĂȘme (°C) -18,3 -11,6 -9,9 -12,4 -2,4 1,2 1,6 3,6 -3,7 -0,3 -6,4 -11,2
    Vent année 2022[48] - [Note 2]
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDéc
    Vitesse maximale rafales (km/h) 50 48 47
    Neige année 2022[48] - [Note 3]
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDéc
    Maxima au sol sur 24 heures (cm) 45 37 12

    Chemins puis routes

    Initialement, une voie de communication joint « les villages du Villar-de-Lans et de Lans oĂč il existe un chemin Ă  mulets [qui se poursuit] par la gorge d’Engein et Sassenage[49] ».

    En 1820 ou 1830, « le canton du Vercors [
] est entiĂšrement privĂ© de communications avec le pays environnant ; il lui est presque impossible de faire aucun Ă©change. Aussi [
] les habitants sont-ils dans un Ă©tat effrayant de misĂšre et d'ignorance qui ne fait que s'accroĂźtre[50] ».

    Le développement routier du Vercors est intimement lié à celui de la commune. Du XIXe au XXe siÚcle, trois routes sont construites et se croisent à Lans au carrefour de Jaume[C 15].

    Villard-de-Lans−Sassenage
    Une route Ă  flancs de montagne se poursuit par un pont qui franchit un torrent.
    Chemin de grande communication no 6. Pont Charvet (actuellement disparu) au-dessus du Furon (1905).

    En 1818, le chemin de Villard-de-Lans Ă  Sassenage − proche de Grenoble − subit des dĂ©gradations particuliĂšrement importantes. Les communes des Quatre Montagnes demandent au prĂ©fet de l'IsĂšre « une petite route praticable Ă  de petites voitures seulement ». Bien que Lans refuse initialement de participer financiĂšrement, toutes les communes instaurent un impĂŽt pour la rĂ©alisation du projet. Celui-ci aboutit en 1827 Ă  une route allant de Villard-de-Lans Ă  Sassenage via Lans. Des modifications ont lieu jusqu'en 1845. Ce chemin de grande communication no 6 a « le grand mĂ©rite d'ĂȘtre la premiĂšre brĂšche faite au bloc du Vercors ». Son succĂšs pour le commerce forestier et agricole avec Grenoble est indĂ©niable[51].

    Lors de la construction de la route nationale 531 — devenue RD 531 — elle prend le nom de « vieille route de Villard-de-Lans ». Ainsi, depuis le XXe siĂšcle, Ă  Lans-en-Vercors elle se superpose Ă  la RD 531 depuis l'Olette jusqu'au carrefour de Jaume puis, aprĂšs sa traversĂ©e du bourg, elle longe la partie est du val de Lans pour rejoindre Villard-de-Lans.

    Seyssinet-Pariset−MĂ©audre

    Le est dĂ©posĂ©, Ă  la mairie de Pariset — proche de Grenoble —, un projet de route pour dĂ©velopper le chemin prĂ©existant entre Grenoble et le val de Lans via Pariset. AprĂšs des pĂ©ripĂ©ties tenant aux dĂ©bats intĂ©ressants Ă  son utilitĂ© et Ă  son financement, le , un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral dĂ©cide sa construction. Les travaux vont de cette date Ă  1875. Ainsi le chemin d'intĂ©rĂȘt commun no 106 joint Pariset, Saint-Nizier et atteint Lans[52].

    En 1892, est envisagé un chemin de Jaume à Autrans. Sa réalisation se fait de 1895 à 1896. Il joint Lans à Autrans puis à Méaudre[53].

    Au XXIe siĂšcle, ces deux voies rĂ©unies constituent, selon un axe est-ouest, la route dĂ©partementale 106 — RD 106 — de Seyssinet-Pariset Ă  MĂ©audre.

    Bourg-de-PĂ©age−Grenoble

    En 1933, est crĂ©Ă©e la route de Bourg-de-PĂ©age — proche de Valence — Ă  Grenoble par Villard-de-Lans. La route nationale 531 — RN 531 — assure ainsi la traversĂ©e du Vercors. En 1972, elle est dĂ©classĂ©e sur une partie de son parcours, dont celui qui traverse Lans-en-Vercors, en route dĂ©partementale 531 — RD 531. Pratiquement parallĂšle Ă  la vieille route, elle parcourt le cĂŽtĂ© ouest du val de Lans en venant de Villard-de-Lans suivant un axe sud-nord. L'intersection avec la RD 106 se fait au carrefour de Jaume. Il s'agit d'un axe important du Vercors[54].

    Rail

    Photo depuis une hauteur d'une pace de village avec le porche de l'Ă©glise et un tramway.
    Inauguration du tramway Ă  Lans. .

    En 1891, le premier projet de liaison ferrée entre Grenoble et Villard-de-Lans est avancé.

    Le tramway Grenoble–Villard-de-Lans est retenu le . AprĂšs dix-huit mois de travaux, le , le tronçon entre Grenoble et Pariset est inaugurĂ©. Sa construction atteint Saint-Nizier le . Lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, le chantier est tout d'abord arrĂȘtĂ©. puis il reprend et malgrĂ© les restrictions la voie est posĂ©e sans ballast jusqu'Ă  Villard-de-Lans son terminus en passant par Lans. Puis en 1919, les travaux sont menĂ©s avec l'aide de prisonniers de guerre allemands. Dix ans aprĂšs le dĂ©but du chantier, le , la ligne est inaugurĂ©e. Il s'agit d'une voie unique sans section Ă  crĂ©maillĂšre. Mais le la SociĂ©tĂ© grenobloise de tramways Ă©lectriques ramĂšne le terminus Ă  Saint-Nizier et Lans n'est plus desservie. Le tramway cesse progressivement toute activitĂ© le . La voie ferrĂ©e ne montre ici pas d'avantage[55].

    En ce dĂ©but du XXIe siĂšcle, une partie de cette voie — dite « la voie du tram » — joint Lans-en-Vercors Ă  Villard-de-Lans sur 7,5 km. Le tracĂ© rectiligne et en terrain plat, au milieu du val de Lans, y est bien reconnaissable avec son remblai mais les traverses et les rails manquent. Sa frĂ©quentation est interdite aux vĂ©hicules motorisĂ©s et Ă  l'entrainement des chiens de traineaux.

    Transport par cĂąble

    DĂ©but , les Ă©lus de Grenoble-Alpes MĂ©tropole — la MĂ©tro — votent le lancement d'un projet de transport par cĂąble. L'infrastructure pour un tĂ©lĂ©phĂ©rique est envisagĂ©e de Fontaine — terminus de ligne A du tramway de Grenoble — Ă  Lans-en-Vercors via Saint-Nizier-du-Moucherotte – 4,7 km puis 5,3 km. Il doit rĂ©duire le trafic automobile et ses aspects nocifs sans augmenter le temps de transport. Par ailleurs, sa participation au dĂ©veloppement du plateau du Vercors est avancĂ©e. Tous conviennent que la pression de l'urbanisme doit ĂȘtre contenue. L'impact visuel et plus gĂ©nĂ©ralement environnemental est difficile Ă  apprĂ©cier. Reste l'aspect Ă©conomique pour le financement immĂ©diat, estimĂ© dans l'hypothĂšse la plus optimiste Ă  soixante millions d’euros, puis la subvention nĂ©cessaire lors de l'exploitation[56] - [57].

    Les avis recueillis sont dĂ©but 2012 majoritairement favorables au projet, puis, fin 2013, alors que les rĂ©sultats de l'enquĂȘte de concertation ne sont pas encore connus, les avis se sont inversĂ©s. Le projet est abandonnĂ© en [58].

    Diligence

    Carte postale noir et blanc. Un chemin de terre est bordé d'un cÎté de cinq maisons à un ou deux étages. L'un d'eux, à deux étages, porte l'enseigne d'un hÎtel. Devant stationnent deux diligences.
    Deux pataches devant le relais de Jaume, Lans-en-Vercors[alpha 10] (1906).

    En 1858, une voiture Ă  deux places part de Grenoble et gagne Villard-de-Lans deux fois par semaine pour la somme de deux francs. Elle suit les gorges du Furon avant de passer par Lans.

    Puis en 1865, une patache — diligence — assure quotidiennement le mĂȘme trajet[Lans 2]. Elle transporte douze passagers qui peuvent ĂȘtre deux Ă  cĂŽtĂ© du cocher, quatre sur des siĂšges en haut et six Ă  l'intĂ©rieur. Avant la montĂ©e jusqu'Ă  Sassenage, seuls deux chevaux sont attelĂ©s, puis six chevaux sont nĂ©cessaires. Des relais permettent le changement d'attelages et les voyageurs peuvent descendre. À Lans le relais de Jaume se trouve Ă  l'intersection des routes d'Autrans et de Villard-de-Lans[59] - [alpha 11]. Le parcours dure six heures. Il est dit que « les ressorts qui Ă©quipaient les roues n’amortissaient guĂšre les soubresauts »[60].

    Tramway

    Le , le tramway Grenoble–Villard-de-Lans atteint Lans en deux heures quinze minutes et son terminus en deux heures trente-cinq minutes[61]. La motricitĂ© est Ă©lectrique. Dans les wagons-voyageurs, les siĂšges sont des bancs en bois et il n'existe pas de vitres aux fenĂȘtres. En hiver, trois rames quotidiennes circulent, auxquelles l'une s'adjoint les dimanches et jours de fĂȘte. En pĂ©riode estivale, il en existe quatre. Mais, le , Lans n'est plus desservie car l'autocar plus rapide rend l'exploitation dĂ©ficitaire[55] - [62].

    Autocar

    Photo ancienne noire et blanche d'un autocar Ă  l'arrĂȘt devant un hĂŽtel.
    Autocar Ă  l'arrĂȘt de Jaume. 1911.

    Le , les autocars des Ă©tablissements Repellin et Traffort assurent un service rĂ©gulier entre Villard-de-Lans et Grenoble qui fait halte Ă  Lans[63]. Puis, en 1925, Émile et Victor Huillier s'installent sur cette ligne avec leur premier autocar[64]. Le nombre de vĂ©hicules croit rapidement et le service rendu supplante celui du tramway.

    En 2019, trois lignes quotidiennes d'autocars TransisĂšre desservent Lans-en-Vercors. L'arrĂȘt Ă  l'office de tourisme est systĂ©matique. Ainsi le lieu, proche de l'ancien relais de pataches et antĂ©rieurement gare de tramway, reste nĂ©vralgique sur la route de Villard-de-Lans Ă  Grenoble. L'une des lignes relie Villard-de-Lans Ă  Grenoble via Engins et effectue six Ă  neuf allers-retours. L'autre va de Lans-en-Vercors Ă  Grenoble via Saint-Nizier-du-Moucherotte et rĂ©alise deux Ă  quatre allers-retours. La derniĂšre reste sur le plateau et joint Villard-de-Lans Ă  Lans-en-Vercors en passant par Autrans-MĂ©audre en Vercors moyennant cinq Ă  sept allers-retours[65].

    Le temps de liaison est comparable Ă  celui d'une automobile pour un mĂȘme trajet. Le rĂ©seau interurbain de l'IsĂšre qui appartient au conseil gĂ©nĂ©ral de l'IsĂšre est largement Ă  la charge de la collectivitĂ©. L'usager peut aussi bĂ©nĂ©ficier d'une prise en charge de l'employeur. L'ensemble le rend financiĂšrement trĂšs compĂ©titif vis Ă  vis d'un vĂ©hicule individuel dans ces conditions[66].

    HĂ©licoptĂšre

    L'hĂ©licoptĂšre, utilisĂ© par les secours d'urgence, s'affranchit des alĂ©as du rĂ©seau routier et permet une Ă©vacuation rapide vers Grenoble. Ceci est important en montagne. Il n'existe pas d'hĂ©lisurface Ă  Lans-en-Vercors. Au pied du domaine de l'Aigle, situĂ© presque en plein bourg, se trouvent des terrains plats desservis par une route goudronnĂ©e. Ceci permet aussi l'accĂšs aux vĂ©hicules de secours. Une manche Ă  air s'y trouve en permanence puisqu'il s'agit d'une aire d'atterrissage de parapentes. L'ensemble rĂ©unit de bonnes conditions pour le transfert d'un vĂ©hicule terrestre vers un hĂ©licoptĂšre posĂ© en sĂ©curitĂ© mĂȘme en hiver[alpha 1].

    Urbanisme

    Typologie

    Lans-en-Vercors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [67] - [68] - [69]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lans-en-Vercors, une unitĂ© urbaine monocommunale[70] de 2 673 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[71] - [72].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[73] - [74].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (60,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (47,4 %), prairies (28,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,9 %), zones urbanisĂ©es (6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (4,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,7 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,7 %)[75].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Le chef-lieu communal s'Ă©tend, selon un axe est-ouest, le long de la RD 106 au niveau de la ligne de partage des eaux entre le Furon au nord et la Bourne au sud[76].

    Plan local d'urbanisme 2013
    PourcentageSuperficie
    (en hectares)
    Zone urbaine4,63 %179
    Zone naturelle66,10 %2558
    Zone agricole29,27 %1133
    Source : PLU 2013 de Lans-en-Vercors[77].

    En 2013, le conseil municipal approuve le plan local d'urbanisme (PLU) et rĂ©duit ainsi de 18 hectares la zone urbaine. La capacitĂ© d'urbanisation rĂ©siduelle est ramenĂ©e Ă  14,4 hectares. Ceci correspond Ă  une rĂ©duction par deux de son objectif de 1999. En contenant ainsi l'urbanisation, il souhaite recentrer l'habitat sur le bourg et les hameaux ainsi que prĂ©server le patrimoine architectural[78] - [79].

    À la mĂȘme date, il cĂšde donc 18 hectares Ă  l'activitĂ© agricole et pastorale qui constitue un Ă©lĂ©ment Ă©conomique essentiel en elle-mĂȘme — par exemple avec la production de bleu du Vercors-Sassenage ayant une appellation d'origine contrĂŽlĂ©e[80] — et avec le tourisme induit[81].

    Hameaux

    La rĂ©partition des 32 hameaux de la commune[82], d'importance sensiblement Ă©gale, est homogĂšne. SituĂ©s le long de deux axes routiers — vieille route de Villard-de-Lans et RD 531 — ils bordent le val de Lans. Donc, au milieu du territoire, ils occupent schĂ©matiquement les cĂŽtĂ©s d'un parallĂ©logramme de 2,5 km sur km soit environ un tiers de la surface communale. Les forĂȘts n'occupent pas le val ce qui permet l'exploitation agricole[76] - [83].

    Le Peuil est particulier car jusqu'Ă  la RĂ©volution il est le centre administratif des Quatre Montagnes. Il se trouve sur un promontoire, or la toponymie du Peuil — probablement du latin podium, hauteur[RĂ©m 1] — dĂ©signe selon AndrĂ© PĂ©gorier dans les Alpes un « banc de rocher affleurant sur un versant et y dĂ©terminant un ressaut[84]. »

    Les dĂ©nominations marquent quelques particularitĂ©s. Deux noms rappellent que les lieux sont marĂ©cageux ainsi les Jailleux tiennent leur nom de la Jaille qui est un marĂ©cage oĂč divaguent les sources de la Bourne[RĂ©m 2] et Jaume est issu de Marais de Jomme maintenant bĂąti[RĂ©m 1]. Les Bernards tĂ©moignent de l'Ancien rĂ©gime ainsi la carte de Cassini — feuille 119, libellĂ©e « Grenoble », levĂ©es 1765-1777 — mentionne le Mas Bernard sur cet emplacement. Or Mas provient du mot manse propriĂ©tĂ© agricole du seigneur exploitĂ©e en partie pour son compte par des paysans[RĂ©m 3]. Les HĂ©rauds, hameau de l'extrĂȘme sud de la commune, est particulier du fait de l'installation trĂšs prĂ©coce d'une classe, cependant son orthographe les HĂ©rauts, plus martiale, est fautive. En souvenir de la famille Eyraud de Saint-Marcel, jadis riche propriĂ©taire des terres, on aurait pu Ă©crire les Eyrauds. Il est Ă©galement lu sur un parcellaire du XVIIe siĂšcle les HĂ©ros[CP(2) 4]. Pour mĂ©moire les Petits-Geymonds ne doivent pas ĂȘtre confondus avec les Geymonds, hameau de la commune voisine Villard-de-Lans[CP(2) 4].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune est de 2 069, alors qu'il est de 427 en 1968[Insee 1].

    Parmi ces logements, 55,5 % sont des résidences principales, 40,6 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements sont pour 57,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,2 % des appartements[Insee 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants est de 73,8 %, assez identique par rapport à 2007 (71,2 %). La part de logements loués est de 23,7 % contre 25,9 %, leur nombre étant en légÚre hausse 272 contre 252[Insee 3].

    Projets d'aménagement

    Depuis le la communauté de communes du Massif du Vercors est compétente pour la « réalisation, l'aménagement et la gestion des zones d'activités existantes, de leurs extensions et des nouvelles zones à créer[85] ». Dans ce cadre, le , elle envisage de créer la zone d'activités économiques des Jaumes située sur la commune proche du carrefour de Jaume le long de la RD 531[86] - [C 16]. L'objet est d'associer à la zone artisanale un pole également économique[87].

    Risques naturels

    Le val de Lans est un ancien lac d'oĂč sont issus les cours de la Bourne et du Furon. Il est constituĂ© par endroits de zones marĂ©cageuses. Le plan de prĂ©vention du risque inondation tient compte du risque de crue de ces riviĂšres sur ce sol marĂ©cageux[88] - [89].

    Pour le risque sismique, Lans-en-Vercors est classée en zone 4, c'est-à-dire de sismicité moyenne sur une échelle dont le maximum est la zone 5 ou sismicité forte. Ceci est dû à sa situation dans les Alpes[89] - [90].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Lancium, Lanz au XIe siÚcle, Lantz et Lanche au XIIe siÚcle puis Lamps au XVIIe siÚcle, enfin Lans jusqu'en 1947[91] - [92].

    Albert Dauzat considĂšre qu'il s'agit d'un nom de personne latin Lancius, Lantius utilisĂ© absolument[93]. HypothĂšse reprise par la suite, formulant de surcroĂźt le caractĂšre sous-entendu du mot latin fundus « ferme, piĂšce de terre, propriĂ©tĂ© »[92], d'oĂč le sens global de « propriĂ©tĂ© de Lantius » ou « de Lancius ».

    L'adjonction du déterminant complémentaire en-Vercors date de 1947.

    Le Vercors est mentionné sous la forme Vercorium et parfois Vercosium dans les actes médiévaux des XIIe et XIIIe siÚcles ce qui correspond probablement à l'ethnonyme gaulois Vertamocorii. Selon Xavier Delamarre, le nom se décompose en Uertamo-cori, sur uertamos (vertamos) « sommet » ou « excellent, supérieur » et attesté comme nom commun à l'accusatif in uertamon dans l'inscription sur tesson en langue gauloise de Cajarc (redresta in uertamon nantou, « qu'il monte au sommet de la vallée[94] »). Vertamo est en fait un superlatif en -tamo-, sur uer- (ver-) « sur, dessus ». Le second élément -corii représente le mot corio « troupe, armée » que l'on rencontre dans divers noms de peuples gaulois, comme les Tricorii ou les Petrocorii[95]. Le sens global de Vertamocori est donc celui de « troupes du sommet » ou « excellentes troupes ».

    Le Vercors est dĂ©signĂ© dans les Ă©crits du dĂ©but du XXe siĂšcle par « la mĂ©taphore de la forteresse[96] ». Celle-ci est comprise au sens de protection du mode de vie ancestral des montagnards et s'applique aux communes du Vercors drĂŽmois. Lors de la Seconde Guerre mondiale le maquis du Vercors l'Ă©rige comme une « forteresse de la LibertĂ©[96] ». Lans revendique aprĂšs-guerre les valeurs nationales — sans mĂ©connaĂźtre l'impact touristique. Prudemment l'Institut gĂ©ographique national — qui succĂšde au Service gĂ©ographique de l'ArmĂ©e, dissous en 1940 — propose d'adjoindre le qualificatif sous Vercors Ă  deux communes de l'IsĂšre (Lans et Saint-Nizier)[97], ce d'autant que ses travaux gĂ©ographiques Ă©tendent les limites du Vercors[98].

    Le , est accordé par décret à Lans le nom de Lans-en-Vercors[99] - [alpha 12] - [alpha 13].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Outils en silex du Paléolithique moyen.
    Outils en silex du Paléolithique moyen du val de Lans. (Aimé Bocquet).

    Il y a plus de 100 000 ans, entre les pĂ©riodes glaciaires du Riss et du WĂŒrm, durant le PalĂ©olithique moyen, des NĂ©andertaliens exploitent les affleurements siliceux du val de Lans. Probablement le couvert vĂ©gĂ©tal, plus discret en altitude, permet plus facilement la mise en Ă©vidence et l'exploitation des filons de silex. Si des ateliers de taille ont Ă©tĂ© dĂ©couverts — par exemple Ă  la grotte de l'Olette[101] - [102] - [C 7] —, on ne dispose d'aucune trace d'une occupation installĂ©e. Celle-ci est saisonniĂšre et de courte durĂ©e[103] - [104].

    Durant l'AntiquitĂ©, un peuple celte — Allobroges ou Vertacomicori ? —, s'installe sur les pentes qui dominent les vallĂ©es de l'IsĂšre et du Drac. Probablement s'aventure-t-il sur les hautes terres. Lors de l'occupation romaine de la Gaule, il existe un chemin qui va de Sassenage Ă  Die en passant par Lans[RĂ©m 4]. Mais aucune trace d'une installation durable ne s'observe dans le secteur de Lans. Il n'existe pas de tĂ©moignage des invasions successives par les Burgondes puis par les Francs dans le pays des Quatre Montagnes. L'implantation sĂ©dentaire semble acquise au dĂ©but de l'optimum climatique mĂ©diĂ©val[RĂ©m 1].

    Moyen Âge

    Ruines d’un mur de pierres.
    Ruines de la tour de la motte castrale du Peuil. 2015.

    AprÚs l'affaiblissement du pouvoir central détenu par les successeurs de Charlemagne naßt la féodalité. Les hommes de guerre gardent pour eux ce que le pouvoir royal n'est plus en mesure de leur réclamer.

    Sur ordre d'un seigneur, une motte castrale est Ă©rigĂ©e au Peuil par les habitants asservis. Le premier seigneur connu est, Ă  la fin du XIe siĂšcle, le chevalier Rainald — ou Rainaud, Reynald[RĂ©m 5]
 Il devient le vassal des puissants seigneurs de Sassenage. La tour en bois fait alors place Ă  une tour en pierre. En 1339, une enquĂȘte portant sur la valeur des biens du Dauphin[alpha 14] dĂ©crit une « tour carrĂ©e de six toises de haut entourĂ©e d’une enceinte de murs de soixante-quatre toises[alpha 15] ». La motte castrale est actuellement visible d'une trĂšs large partie du val de Lans sous forme d'une surĂ©lĂ©vation de terre appuyĂ©e sur un affleurement rocheux de 11 m qui reçoit une plateforme de 28 m sur 47 m[alpha 16].

    Les vestiges d'une maison forte ou d'un pigeonnier du XIVe siĂšcle tĂ©moignent au hameau des Falcons de l'Ă©poque : il s'agit d'une plate-forme entourĂ©e de son fossĂ©, quelques pans de mur et une tour ronde, de m de diamĂštre avec une Ă©lĂ©vation maximum de 2,30 m. La ruine des Falcons est portĂ©e comme un chĂąteau sur la carte de Cassini[Lans 4] - [107].

    Autour de la motte du Peuil se construit le village de Lans. Le mandement de Lans[alpha 17] est aussi peuplĂ© qu'aujourd'hui et neuf nobles y sont connus qui se partagent les tenures et les manses. Ils obtiennent ainsi des cĂ©rĂ©ales, du seigle, de l'orge, de l'avoine et un peu de froment. Le sort des manants est lĂ©gĂšrement amĂ©liorĂ© par une charte signĂ©e par Albert de Sassenage en 1338. Elle s'avĂšre peu gĂ©nĂ©reuse avec persistance des impĂŽts, des corvĂ©es, l'obligation de se servir du moulin du seigneur ou de mettre Ă  sa disposition les bĂȘtes. Les relations avec la vallĂ©e se font par le chemin de Sassenage mais aussi le col de la Berche — ou de la BrĂšche — (col de l'Arc)[RĂ©m 7].

    Initialement une chapelle castrale puis une Ă©glise — de façon certaine en 1080[RĂ©m 8] — existent Ă  Lans. Enfin Notre-Dame-de-Lanceio est Ă©rigĂ©e au nord du Peuil. Le site est excentrĂ© mais probablement proche d'un cimetiĂšre. AprĂšs avoir pensĂ©, selon une croyance paĂŻenne, que les morts nuisent aux vivants, l'idĂ©e est de « rassembler les vivants et les dĂ©funts et offrir Ă  ceux-ci un espace sacrĂ© bĂ©nĂ©fique[RĂ©m 9]. » Cet Ă©difice roman comporte deux chapelles dont on ne peut pas prĂ©sumer de la date de construction. L'une dĂ©diĂ©e Ă  saint BarthĂ©lemy est la propriĂ©tĂ© de la famille Garcin de Lans, l'autre dĂ©diĂ©e Ă  la Sainte-Croix est la propriĂ©tĂ© du prieurĂ©. Quelques restes construits vers la fin du XIIe siĂšcle ou le dĂ©but du XIIIe siĂšcle sont encore visibles dans l'Ă©glise[RĂ©m 10].

    Le , Philippe VI, roi de France, achÚte le Dauphiné dont fait partie Lans au dauphin Humbert II[105].

    La peste noire atteint au XIVe siĂšcle les Quatre Montagnes et instaure des temps de misĂšre. En soixante ans, Lans perd trois-quarts de ses 533 feux[RĂ©m 11].

    Temps modernes

    DĂ©tails d'une ancienne carte.
    Lans sur la carte de Cassini no 119. 1765-1777.

    Les guerres de religion n'Ă©pargnent pas l'histoire locale. Ainsi le , Pierre de Theys dit le capitaine La Coche, lieutenant protestant du baron Adrets se saisit du baron de Sassenage rĂ©fugiĂ© — aprĂšs un assaut infructueux contre Grenoble — dans son chĂąteau de Lans au Peuil sans rencontrer la moindre rĂ©sistance[108]. Aucun dommage n'est fait Ă  l'Ă©glise lors du passage de la troupe. Les Lantiers las d'entretenir le chĂąteau le dĂ©molissent en partie et obtiennent de leur seigneur de ne pas le reconstruire. Les huguenots rĂ©habilitent la tour et l'occupent mais un lieutenant du baron de Gordes la reprend par surprise en 1576 aux hĂ©rĂ©tiques. Certes, Laurent de Sassenage se convertit au calvinisme et tente d'Ă©tablir la religion rĂ©formĂ©e mais un siĂšcle plus tard seul un Lantier semble l'avoir suivi dans cette dĂ©marche[Lans 5] - [RĂ©m 12].

    En 1710, Guillaume de l'Isle, premier cartographe du roi — Louis XIV — ignore dans la levĂ©e de la carte du DauphinĂ© les paroisses des Quatre Montagnes et donc Lans. Ces terres paraissent inconnues des gĂ©ographes qui les reprĂ©sentent sous la forme de montagnes inhabitĂ©es. Cinquante ans plus tard, la carte no 119, levĂ©e entre 1765 et 1777 sous la direction de CĂ©sar-François Cassini, dĂ©montre l'existence de l'agglomĂ©ration[RĂ©m 13] - [alpha 18].

    Révolution française et Empire

    Signature d'un curé en 1794 entre deux extraits d'actes de naissance.
    Signature « Perrin curé » sur un registre d'état civil en 1794.

    La communauté de Lans est la premiÚre rencontrée en arrivant sur le plateau du Vercors et à ce titre elle se trouve la premiÚre confrontée aux évÚnements de Grenoble qui annoncent la Révolution.

    Le la Grande Peur gagne le pays des Quatre Montagnes et conduit Lans Ă  envoyer un piquet important Ă  Villard-de-Lans[CP(2) 5].

    Puis les privilĂšges sont abolis et les biens du clergĂ© nationalisĂ©s. Le l'AssemblĂ©e nationale constituante crĂ©e les mairies et par dĂ©cret du les cantons. D'emblĂ©e la commune de Lans est Ă©galement chef-lieu de canton. Les modalitĂ©s de la crĂ©ation de la commune de Lans — l’unitĂ© territoriale recouvre probablement celle de la paroisse — restent inconnues en raison de la disparition des archives communales[RĂ©m 14].

    Les habitants s'organisent pour racheter au dĂ©partement les terres confisquĂ©es[RĂ©m 15]. Si cette restitution est apprĂ©ciĂ©e, il est des mesures auxquelles les Lantiers sont plus hostiles. Tel est le cas des subversions religieuses. Ainsi l'Ă©glise n'est ni dĂ©gradĂ©e ni utilisĂ©e pour un usage profane. Avec la protection de la population, Jean-Baptiste Perrin, curĂ© de Lans, bien que prĂȘtre rĂ©fractaire, demeure. De façon singuliĂšre, il est mĂȘme chargĂ© de tenir le registre d'Ă©tat civil en tant qu'officier de la municipalitĂ© et signe « Perrin curĂ© »[109]. AprĂšs son absence, en , des insermentĂ©s cachĂ©s dans d'autres communes, viennent clandestinement exercer leur apostolat[RĂ©m 16]. De mĂȘme, toute forme de conscription est bannie dans ce milieu rural oĂč tous les bras sont bienvenus pour les travaux des champs. La gendarmerie, molestĂ©e, ne fait donc plus de patrouille pour chercher les dĂ©serteurs et ne paraĂźt pas aux fĂȘtes nationales. L'adhĂ©sion aux valeurs rĂ©volutionnaires n'est pas totale. Il n'est pas possible de trouver d'agent communal. Un adjoint rit et provoque les rires en lisant les textes de loi. En 1797, un premier arbre de la libertĂ© est plantĂ© au Peuil mais la garde nationale est absente. De surcroit il est sciĂ©. À quelques semaines d'intervalle une nouvelle plantation est suivie des mĂȘmes effets[CP(2) 6].

    En 1795, le Directoire crée les municipalités des cantons[110]. Lans, chef-lieu de canton, devient alors municipalité cantonale. L'assemblée des conseillers communaux, formée par les représentants des communes avoisinantes, y délibÚre. Cependant aprÚs un réquisitoire en quinze points, Jean-Gabriel Jullien, commissaire de la République et représentant de Villard-de-Lans, soumet à l'assemblée le 30 brumaire An VIII () le transfert du chef-lieu au profit de sa commune, de surcroßt plus importante. L'ensemble est résumé ainsi par le commissaire : « L'esprit public est généralement mauvais à Lans[CP(2) 7]. » Le vote favorable est entériné par Grenoble, et Lans n'est plus chef-lieu[CP(2) 6] - [alpha 19].

    Les rapports de la commune avec le monde extĂ©rieur sont aussi marquĂ©s par les conflits armĂ©s de 1792 Ă  1815. Aucune archive semble rĂ©pertorier les conscrits lantiers de cette pĂ©riode. Pourtant des documents attestent du caractĂšre impopulaire de cette conscription en raison de son importance. À terme il est distribuĂ© dix mĂ©dailles de Sainte-HĂ©lĂšne Ă  des Lantiers sachant qu’elles sont 1 236 pour le dĂ©partement de l’IsĂšre[111].

    XIXe siĂšcle

    Photo de la façade d’un ancien moulin à eau avec sa roue.
    Moulin d'en bas au Peuil[C 17]. 2015.

    Le dĂ©but du XIXe siĂšcle est marquĂ© par la construction d'une voie de communication « praticable Ă  de petites voitures seulement » vers Grenoble. Celle-ci passe par Lans. Elle est la premiĂšre — et reste la seule pendant quinze ans — du Vercors. Elle le sort de son isolement. L'agriculture et l'Ă©levage se dĂ©veloppent avec l'acheminement des engrais et le commerce du bĂ©tail. L'exportation du bois de marine pour l'État, et du bois de construction pour Grenoble s'amplifie[51]. Ainsi, les grumes — troncs d'arbre — amenĂ©es aux scieries par des vaches — villardes — peuvent ensuite ĂȘtre chargĂ©es sur les chars par des chĂšvres — treuils manuels. Le bois est alors vendu notamment dans la vallĂ©e[112].

    Au dĂ©but du XIXe siĂšcle le conseil municipal dĂ©cide de faire payer une location aux utilisateurs de certains terrains qui servent surtout Ă  la pĂąture — essentiellement des terres marĂ©cageuses et des zones pentues de montagne. Mais quelques habitants estiment que ce sont des propriĂ©tĂ©s privĂ©es selon des actes d'albergement Ă©tablis depuis la fin du Moyen Âge et reconduits. Ce problĂšme cause Ă  Lans « plus de troubles que toute la pĂ©riode rĂ©volutionnaire ». Les procĂ©dures dressent « les communaux » contre les autres pendant les deux premiers tiers du siĂšcle avant que le conflit cesse[RĂ©m 17] - [CP(1) 1].

    Au pays des Quatre Montagnes l'importance des revenus forestiers est majeure[Lans 6]. DĂšs le XIIe siĂšcle les forĂȘts, propriĂ©tĂ© du seigneur, servent comme bois de chauffage ou de construction. La RĂ©volution les confisquent aux nobles, elles deviennent alors communales et sont exploitĂ©es de façon dĂ©sordonnĂ©e. Avec l'ordonnance royale du « s’affirme un renouveau forestier ». Or, depuis au moins , il existe un diffĂ©rend entre Lans et MĂ©audre Ă  propos des limites de la forĂȘt de Guiney. Ce n'est qu'en 1839 que la justice dĂ©cide dĂ©finitivement que les cinquante hectares de bois sont la propriĂ©tĂ© privĂ©e de la commune de MĂ©audre. Depuis elle paye des impĂŽts fonciers Ă  Lans mais elle garde le revenu des coupes[CP(2) 9].

    Six moulins Ă  eau[alpha 20] fonctionnent sur le territoire de Lans au XIXe siĂšcle[alpha 21]. Leurs fonctions de scierie et d'Ă©crasement indiquent que l'industrie du bois devient aussi florissante que l'agriculture et l'Ă©levage. Au Peuil, le rif de FreydĂ©ris — devenu torrent du Peuil[alpha 5] — s'Ă©coule sous les deux moulins connus dĂšs 1559 qui existent toujours[CP(1) 2]. L'eau du Moulin Ă  grande roue — devenu Moulin d'en haut — est conduite en aval, sous la route, par un caniveau Ă  ciel ouvert en bois au Moulin blanc — devenu Moulin d'en bas. Le premier permet de fabriquer de la farine pour les animaux. À la fin du XIXe siĂšcle l'Ă©nergie de l'eau est aussi utilisĂ©e pour adjoindre une scierie. Celle-ci est en fonction jusqu'Ă  la derniĂšre guerre. Le second est rĂ©servĂ© Ă  la fabrication de farine pour l'homme. En 1962, ils sont arrĂȘtĂ©s notamment parce que la culture cĂšde le pas Ă  l'Ă©levage laitier[Lans 7]. Dans les annĂ©es Ă  venir une centrale hydroĂ©lectrique personnelle est envisagĂ©e avec le Moulin d'en bas[113] - [CP(2) 12] - [C 17].

    XXe siĂšcle

    Affiche stylisée de Lans-en-Vercors pour la promotion de la station climatique.
    Affiche promotionnelle (Jacques-Antoine Biboud 1975).

    Au début du XXe siÚcle le centre de vie des Lantiers se déplace. Sur le cadastre dit napoléonien, « terminé sur le terrain le », « le village de Lans » ne comporte qu'une dizaine d'habitations. Le développement des voies de communication, qui associe les routes et le rail, rend le Peuil lointain. Alors la dizaine d'habitations décuple à deux kilomÚtres du bourg ancestral et abandonne l'ancien centre administratif de tout le val de Lans. L'agglomération actuelle croßt autour de la mairie et de l'église[Rém 18] - [114].

    Durant les annĂ©es 1920, Lans devient un centre de climatisme pour les enfants non tuberculeux. Pierre Chabert, industriel introduit dans le monde politique national[115], est maire de Lans. Il Ă©dicte un arrĂȘtĂ© municipal qui stipule que toute personne voulant sĂ©journer dans la commune doit produire un certificat de non contagion[116]. À dĂ©faut, les hĂŽteliers ou les hĂ©bergeurs peuvent voir leur eau coupĂ©e[117]. Puis la commune se spĂ©cialise vers le climatisme prĂ©ventif — ainsi que les Quatre Montagnes qui suivent son exemple. Ceci contribue au dĂ©veloppement du tourisme avec notamment la visite des familles[118]. En 1937, elle abrite huit hĂŽtels et sept pensions d'enfants[Lans 8]. Le un arrĂȘtĂ© l'Ă©rige en station climatique[119].

    Cet important propriĂ©taire terrien, Ă  l'occasion d'un dĂ©placement, Ă©tudie le tourisme de luxe aux États-Unis. Il en importe Ă  Lans un plan de lotissement en damier. De surcroit, chaque maison doit comprendre un terrain entretenu entre la chaussĂ©e et l'habitat avec une clĂŽture qui n'excĂšde pas deux mĂštres de hauteur. Aucun hĂŽtel n'excĂšde plus de cinq Ă©tages. Tout Ă©tablissement industriel ou de soins est Ă©cartĂ©. Cette politique, encore visible, dessine le plan du bourg[116].

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Vercors se constitue. La rĂ©pression du au y met fin. La commune de Lans, occupĂ©e le , est relativement Ă©pargnĂ©e grĂące Ă  son maire et au secrĂ©taire de mairie. Cependant, sur le territoire, elle recense Ă  la suite de ces Ă©vĂšnements quinze victimes — tuĂ©s, fusillĂ©s[alpha 22], disparus ou dĂ©portĂ©s non revenus — ainsi qu'une dizaine de maisons brulĂ©es[RĂ©m 19].

    En 1953, la commune développe le tourisme hivernal et crée des pistes de ski au sein du domaine de l'Aigle contigu du bourg. Puis en 1975, elle développe cette offre en construisant à distance de l'agglomération un stade de neige. Par sa conception non urbanisée il prévoit la charte du parc naturel régional du Vercors en cours d'élaboration[120] - [alpha 23].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Bùtiment sur lequel est inscrit « Mairie » qui porte les drapeaux français et européen.
    Mairie de Lans-en-Vercors (ex maison communale et d'Ă©cole). 2010.
    XXIe siĂšcle
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2008 Guy Charron[122] DVD Fonctionnaire de catégorie A[123]
    2008 2014 Jean-Paul Gouttenoire[122] PS Retraité salarié IME[124]
    2014 En cours
    (au 30 avril 2014)
    Michaël Kraemer[125] SE[126] Ingénieur[127]

    Services

    Vue d'une maison sur laquelle est inscrit : office de tourisme.
    Gare du tramway Ă  Lans devenue office de tourisme (depuis l'ex-voie).

    L'ordonnance royale du indique que chaque commune doit disposer d'une maison communale et d'une maison d'Ă©cole avant 1844[CP(1) 3]. Mais, Ă  Lans, ce n'est qu'en 1865 que le principe de construction est votĂ©[RĂ©m 20]. Initialement un seul bĂątiment, face Ă  l'Ă©glise, rĂ©unit les deux. Au centre se trouve au rez-de-chaussĂ©e une remise pour la pompe Ă  incendie et Ă  l'Ă©tage la salle de mairie et le cabinet du maire. De chaque cĂŽtĂ© est disposĂ©e une classe pour les filles et les garçons. Une rĂ©ception officieuse a lieu le . En 1903, les ailes sont prolongĂ©es pour l'Ă©cole. À la mĂȘme date, en face, une fontaine est construite et des arbres sont plantĂ©s[RĂ©m 21].

    La commune dispose d'entités qui témoignent de son autonomie. Il est possible de citer un centre communal d'action sociale, une police municipale, un bureau de poste, etc.

    Tel un clin d'Ɠil au passĂ©, l'office de tourisme fondĂ© en , qui se situe initialement dans les locaux de la mairie, est transfĂ©rĂ© en 2004 dans l'ancienne gare du tramway[128] - [129] - [130]. Alors que la promotion du tourisme est de la compĂ©tence de chaque commune, en , est crĂ©Ă© l'office de tourisme intercommunal du Vercors regroupant celui d’Autrans-MĂ©audre en Vercors, de Lans-en-Vercors, de Saint-Nizier du Moucherotte et d'Engins[131]. L'ancien hall de marchandises, contigu, sert Ă  des expositions

    La bibliothĂšque municipale a une portĂ©e gĂ©ographique plus Ă©tendue. Elle est initialement crĂ©Ă©e en 1995 par des bĂ©nĂ©voles issus du monde associatif[alpha 24]. Puis le est inaugurĂ© le Centre culturel et sportif de Lans-en-Vercors — nommĂ© « Le Cairn[133] »[alpha 25] — qu'elle intĂšgre. Elle devient alors la mĂ©diathĂšque intercommunale — dite tĂȘte de rĂ©seau — de la communautĂ© de communes du Massif du Vercors. Les bibliothĂšques avoisinantes gardent leurs fonds mais chaque acquisition devient concertĂ©e. Enfin les livres circulent par le rĂ©seau. À terme les communes qui ne disposent pas de bibliothĂšque intĂšgrent le rĂ©seau. Le financement revient Ă  chaque commune et Ă  une subvention du conseil gĂ©nĂ©ral[135].

    Le Cairn dispose Ă©galement d'un amphithĂ©Ăątre servant essentiellement de salle de cinĂ©ma oĂč les projections sont pluri hebdomadaires. D'autres salles sont dĂ©volues aux associations.

    Sur la commune se trouve la maison du parc naturel régional du Vercors dont elle est le siÚge. Sa médiathÚque, d'importance régionale, est accessible au public.

    Tri des déchets

    En 1980 est initiĂ© le tri du verre et depuis 2000, au sein de la communautĂ© de communes du Massif du Vercors, Lans-en-Vercors applique le tri des ordures mĂ©nagĂšres. En 2010-2011, des conteneurs semi-enterrĂ©s sont disposĂ©s Ă  certains carrefours et remplacent les bacs roulants. Ceci participe « Ă  la qualitĂ© de l’environnement et des paysages[136] ». Il n'existe plus de collecte aux domiciles. AprĂšs un ramassage vers Villard-de-Lans le traitement dĂ©finitif se fait Ă  Penol. La pratique du compostage individuel est encouragĂ©e ainsi qu'en tĂ©moignent les conteneurs dans les jardins[137].

    Eau et assainissement

    Lans-en-Vercors, pour traiter les eaux usĂ©es, bĂ©nĂ©ficie depuis le d'une station d'Ă©puration qui emploie un procĂ©dĂ© par mĂ©thanisation. Celle-ci est situĂ©e Ă  Villard-de-Lans. Le dispositif est tel que la Bourne garde une « qualitĂ© d’eau exceptionnelle ». Cette installation est complĂ©tĂ©e par une usine de compostage. Le partage de ces usines par cinq communes de la communautĂ© de communes du Massif du Vercors veut tĂ©moigner d'« une dĂ©marche globale de dĂ©veloppement durable »[138]. Actuellement 75 % des habitations sont reliĂ©es au rĂ©seau collectif et 18 % des foyers fonctionnant avec des fosses septiques doivent Ă©galement ĂȘtre raccordĂ©s d'ici 2020[82].

    Finances locales

    Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Lans-en-Vercors, sur une période de dix ans[139].

    Capacité d'autofinancement (CAF) à Lans-en-Vercors de 2011 à 2020.
    RĂ©sultats exprimĂ©s en €/habitant.
    Strate : communes de 2 000 Ă  3 500 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.
    2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
    Lans-en-Vercors 291 257 246 299 224 140 85 55 146 181 240
    Moyenne de la strate 210 215 210 201 167 166 166 172 181 188 188

    UnitĂ©s : en ordonnĂ©e €/habitant, en abscisse annĂ©e.
    ■ CAF de Lans-en-Vercors. ■ CAF moyenne de la strate.

    Au cours des dix derniĂšres annĂ©es, la capacitĂ© d'autofinancement de la commune[alpha 26] dĂ©croĂźt progressivement et passe au-dessous de la valeur moyenne de la strate jusqu'Ă  l'annĂ©e 2016, puis elle croĂźt progressivement pour passer au-dessus de la valeur de la strate en 2021[alpha 27]. Le fonds de roulement[alpha 28] peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  la moyenne de la strate certaines annĂ©es[139].

    À titre indicatif 50 % du chiffre d'affaires de la commune se fait lors de la saison hivernale dont 70 % est attribuĂ© Ă  la frĂ©quentation du domaine de L'Aigle qui regroupe les pistes de ski alpin attenantes Ă  l'agglomĂ©ration[142].

    Jumelages

    Bloc gnomonique (Armand Destroismaisons).
    Bloc gnomonique offert par Saint-Donat (Armand Destroismaisons 1991).

    AprĂšs de premiers contacts en 1988, Lans-en-Vercors est jumelĂ©e avec la commune quĂ©bĂ©coise de Saint-Donat depuis le [143] - [144]. Dans ce cadre, en 1991, Armand Destroismaisons, artiste canadien, sculpte pour la commune un bloc gnomonique[145]. La rĂ©alisation en pierre comporte quatre cadrans solaires surmontĂ©s d'un globe terrestre. À la partie supĂ©rieure se trouve un cadran polaire, dont la table est gravĂ©e mais dont le style est absent. En dessous, toujours au sud, se trouve un scaphĂ© demi-cylindrique concave gravĂ© de lignes d'heure en heure et dont les bords servent de styles. À l'est et Ă  l'ouest, des lignes sont gravĂ©es sur deux surfaces planes qui crĂ©ent deux tables pour un cadran vertical oriental et un cadran vertical occidental. LĂ  encore les bords de la sculpture servent de styles[146] - [147] - [C 18].

    En 2015 commencent des Ă©changes avec la commune française des CĂŽtes-d'Armor TrĂ©vou-TrĂ©guignec. Le le jumelage est officialisĂ© par la signature d'une convention. À cette occasion sont Ă©changĂ©es des plaques de jumelage. L'une, destinĂ©e Ă  la commune maritime, est fixĂ©e sur une dalle de lauze calcaire du massif du Vercors, et l'autre, destinĂ© Ă  la commune montagnarde est fixĂ©e sur une plaque de granit[148] - [149].

    Population et société

    Ancien RĂ©gime

    Le recensement général des populations se trouve indirectement dans les procÚs-verbaux des révisions de feux. Ces documents fiscaux, périodiquement révisés, permettent de répartir la charge fiscale déterminée par le prince. Un feu peut correspondre à plusieurs foyers. Pour le Dauphiné l'estimation au XVe siÚcle est de cinq habitants pour un feu.

    Évolution dĂ©mographique
    1339 1399 1441 1451 1474 1744 1760
    533 feux140 feux87 feux62 feux84 feux391 feux800 habitants

    En 1339, Lans a une population comparable Ă  celle de 2012. Villard-de-Lans est considĂ©rĂ© comme un hameau selon les cartulaires de saint Hugues, qui ne comptent que 383 feux. Mais une soixantaine d'annĂ©es plus tard, trois-quarts de la population de Lans disparaĂźt, probablement dĂ©cimĂ©s par la peste noire. Elle perd sa premiĂšre place qui revient Ă  Villard-de-Lans avec 200 feux[RĂ©m 11].

    Le dĂ©but du XVe siĂšcle est marquĂ© par la crise dĂ©mographique suivi Ă  sa moitiĂ© d'une reprise. À cette date la population reprĂ©sente 25 % des habitants des Quatre Montagnes. Elle vient aprĂšs celle de Villard-de-Lans qui en possĂšde 36 %.

    Cette population est misĂ©reuse puisque seuls 38 % des feux sont solvables c'est-Ă -dire possĂšdent pour dix francs or de biens. De nombreuses raisons sont avancĂ©es quant Ă  la diminution des feux et Ă  la pauvretĂ©. Parmi celles-ci figurent des conditions climatiques arides rendant les rĂ©coltes parfois stĂ©riles, une oppression par les hommes du seigneur de Sassenage, une imposition Ă©crasante par les nobles locaux et les Ă©pidĂ©mies. L'ensemble se rĂ©sume ainsi : « lorsqu'ils ont tout payĂ© il ne leur reste pas de quoi vivre, si ce n’est leur grande tristesse[CP(1) 4]. »[CP(1) 4]

    AprĂšs la RĂ©volution

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[150]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[151].

    En 2020, la commune comptait 2 673 habitants[Note 6], en augmentation de 0,79 % par rapport Ă  2014 (IsĂšre : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9808981 0601 0131 0761 1551 1801 2651 170
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1741 1691 1201 1021 0511 0321 014978961
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    888893846726717721738923867
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6937958591 0981 4512 0262 3032 2972 563
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 6522 6762 673------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[152] puis Insee Ă  partir de 2006[153].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'accroissement du nombre d'habitants, de 4 % par an entre 1990 et 2014, est important. Il tĂ©moigne de la recherche d'un cadre de vie agrĂ©able. Il ne prend pas en compte les 2 000 touristes qui peuvent sĂ©journer pendant les saisons d'hiver et d'Ă©tĂ©[78].

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 21,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 356 hommes pour 1 308 femmes, soit un taux de 50,9 % d'hommes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,99 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[154]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,7
    4,6
    75-89 ans
    4,6
    16,7
    60-74 ans
    16,7
    25,2
    45-59 ans
    25,2
    18,9
    30-44 ans
    20,9
    12,0
    15-29 ans
    12,5
    22,5
    0-14 ans
    19,4
    Pyramide des ùges du département de l'IsÚre en 2018 en pourcentage[155]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    6,3
    75-89 ans
    8,5
    15
    60-74 ans
    15,9
    20,2
    45-59 ans
    19,7
    19,1
    30-44 ans
    18,8
    19
    15-29 ans
    17,2
    19,9
    0-14 ans
    18,2

    Enseignement

    Il se fait avant la RĂ©volution dans le prieurĂ©. AprĂšs cette derniĂšre, il continue Ă  ĂȘtre dispensĂ© l'hiver dans un local de la cure par un enseignant itinĂ©rant. Celui-ci, lorsqu'il ne se trouve pas dans une autre commune, est logĂ© dans le presbytĂšre[RĂ©m 22].

    À la rentrĂ©e 1870 deux salles d'Ă©cole, de part et d'autre de la salle communale, prĂ©vues chacune pour 80 garçons et filles, accueillent les enfants. Les deux premiers enseignants logent au-dessus des classes. Ils sont ensuite aidĂ©s par deux adjoints quand l'effectif augmente. Puis Ă  la rentrĂ©e 1886 se prĂ©sentent 97 garçons et 88 filles ce qui nĂ©cessite trois classes dont l'une aux HĂ©rauds. En 1903, les bĂątiments sont agrandis pour les Ă©lĂšves et le logement des instituteurs adjoints[RĂ©m 21].

    Puis l'Ă©cole communale se trouve dans un bĂątiment propre. À la fin de l'annĂ©e scolaire 2010-2011 l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire des HĂ©rauds, qui comporte alors une classe unique de cinq niveaux, est fermĂ©e aprĂšs 124 ans de fonctionnement[156] - [alpha 29]. En 2016 les classes sont au nombre de quatre pour l'Ă©cole maternelle et neuf pour l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire — respectivement dĂ©nommĂ©es Niki de Saint Phalle et LĂ©a Blain par le conseil communal des jeunes depuis le [158]. UltĂ©rieurement collĂ©giens et lycĂ©ens vont Ă  Villard-de-Lans. L'enseignement se fait sous la tutelle de l'acadĂ©mie de Grenoble[159].

    Depuis l'accueil est possible jusqu'Ă  l'Ăąge de trois ans dans une crĂšche parentale — Trois p'tits tours — indĂ©pendante de l'Ă©cole[160].

    Manifestations sportives

    Deux photos. Un skieur saute bras écartés. ArriÚre plan de montagne avec saignée pour une piste.
    Composition réalisée lors de l'inauguration du tremplin à Lans. 1931.
    Saut Ă  ski

    Le [161], a lieu Ă  la ChĂšnevarie l'Ă©preuve de saut du XXe concours international de ski. Cette annĂ©e, l'organisation est confiĂ©e Ă  la FĂ©dĂ©ration de ski du DauphinĂ© qui choisit Villard-de-Lans pour la rĂ©alisation. Le tremplin alors construit Ă  Lans sert le dernier des quatre jours[162]. Le vainqueur est le Suisse Lasueur avec un saut de 45 mĂštres. Hors-concours le NorvĂ©gien Simonsen rĂ©alise un saut de 61 mĂštres[163] - [alpha 30]. L'exposition aux vents fait dĂ©vier les trajectoires, ce tremplin de 70 mĂštres Ă  ossature bois est donc abandonnĂ© quelques annĂ©es plus tard[164]. Le chemin du Tremplin existe toujours[RĂ©m 23].

    Cyclisme

    Le Tour de France lors de sa 72e Ă©dition va pour la 12e Ă©tape, le , de Morzine Ă  Lans-en-Vercors. L'arrivĂ©e, aprĂšs un dĂ©nivelĂ© de km Ă  7,4 % environ, se situe au stade de neige des Montagnes de Lans Ă  1 410 m[165]. Cette Ă©tape de montagne de 270 km voit la victoire du Colombien Fabio Parra devant son compatriote Luis Herrera qui le laisse gagner. Bernard Hinault, en contrĂŽlant la course, conserve le maillot jaune. Il le garde jusqu'Ă  l'arrivĂ©e finale[166].

    Puis le cette mĂȘme Ă©preuve connait sa 107e Ă©dition. La 16e Ă©tape va alors de La Tour-du-Pin Ă  Villard-de-Lans, soit 164 km. AprĂšs avoir franchi la montĂ©e de Saint-Nizier-du-Moucherotte donc une ascension classĂ©e 1e catĂ©gorie — 11,1 km Ă  6,5 % —, l'Allemand Lennard KĂ€mna passe l'avant-derniĂšre commune, Lans-en-Vercors, en solitaire et s'adjuge l'Ă©tape. Le maillot jaune demeure provisoirement sur les Ă©paules du SlovĂšne PrimoĆŸ Roglič[167] mais son compatriote, Tadej Pogačar, remporte en dĂ©finitive l'Ă©preuve[168].

    Le CritĂ©rium du DauphinĂ© lors de sa 70e Ă©dition va pour la 4e Ă©tape, le , de Chazey-sur-Ain Ă  Lans-en-Vercors. Cette Ă©tape de montagne de 181 km est la plus longue de la course. Elle est marquĂ©e par l'ascension du col du Mont-Noir classĂ© hors-catĂ©gorie. La montĂ©e finale atteint le stade de neige des Montagnes de Lans[169]. Le Français Julian Alaphilippe, dĂ©jĂ  consacrĂ© en 2016 meilleur jeune de cette compĂ©tition[170], triomphe[171]. Cette Ă©dition est remportĂ©e par l'Anglais Geraint Thomas[172].

    Des courses régionales sont organisées plusieurs fois par an au départ ou passant par Lans-en-Vercors.

    e-Trophée Andros
    Voitures de course beues, vue de trois-quart avant prenant un virage Ă  droite sur la neige.
    e-TrophĂ©e Andros. AurĂ©lien Panis en tĂȘte. Lans-en-Vercors. 2023.

    Le e-TrophĂ©e Andros est une compĂ©tition française de courses de vĂ©hicules sur glace. Il est crĂ©Ă© en 1990 par FrĂ©dĂ©ric Gervoson, prĂ©sident de l'entreprise Andros, et Max Mamers ancien champion de France de rallycross. Depuis sa crĂ©ation Lans-en-Vercors en est l'une des Ă©tapes[alpha 31]. Le principe est celui de courses de cote, donc en milieu naturel, sur moins de dix sites pendant les week-ends. Plusieurs Ă©lĂ©ments concourent au cĂŽtĂ© spectaculaire ; l'accĂšs aux paddocks oĂč sont vus vĂ©hicules, pilotes et notoriĂ©tĂ©s invitĂ©es est libre, le circuit en boucle fermĂ©e est court — environ 800 m — et parcouru de nombreuses fois et au cours de plusieurs manches enfin le sprint est toujours de mise. Les vĂ©hicules engagĂ©s, sachant que la motorisation Ă©lectrique arrivĂ©e en 2010 devient exclusive en 2020[174], sont rĂ©partis suivant leur type — voitures ou motos —, les performances antĂ©rieures des pilotes lors du TrophĂ©e et la composition des Ă©quipages. Le plateau rassemble des pilotes prestigieux qui pendant l'intersaison ne sont pas accaparĂ©s par le Rallye automobile Monte-Carlo ou Le Dakar.

    À Lans-en-Vercors le circuit est situĂ© Ă  la Sierre, lieu-dit au pied du stade de neige des Montagnes de Lans. Il se trouve Ă  une altitude de 1 420 m et a une longueur de 800 m[175] - [Vid 3]. En 2003, on y note la premiĂšre participation d'Alain Prost[176], d'autres annĂ©es s'y trouvent des pilotes de Formule 1 (Olivier Panis, Jacques Villeneuve, etc.), ou des champions de rallyes (Ari Vatanen, Toomas Heikkinen, etc.). La couverture mĂ©diatique de l'Ă©vĂ©nement est apprĂ©ciable pour la commune[177].

    Courses Ă  pied

    En 2004 est crĂ©Ă© le Trail du pic Saint-Michel. D'une longueur de 24 km, il forme une boucle sur les reliefs est de Lans-en-Vercors avec un dĂ©nivelĂ© de 1 350 m. Du dĂ©part du bourg, il atteint le pic Saint-Michel avant d'y revenir. Le meilleur rĂ©alise l'Ă©preuve en deux heures environ[178].

    En 2011, l'Ultra-trail du Vercors est crĂ©Ă©. D'une longueur moyenne de 85 km, le parcours traverse les villages des Quatre Montagnes avec un dĂ©nivelĂ© d'environ 4 500 m. Cette course Ă  pied est rĂ©alisĂ©e en 11 h environ par le meilleur. L'Ă©preuve, qui dĂ©voile des points de vue remarquables, est limitĂ©e dĂ©but septembre Ă  mille participants qui viennent de plus de vingt rĂ©gions françaises et d'un peu moins de dix pays Ă©trangers. Elle se court seul, Ă  deux ou en relai de quatre coureurs[179].

    En 2013, est crĂ©Ă© l'Ultratour des 4 massifs (Ut4M). Cette course se dĂ©roule au-dessus de Grenoble Ă  travers les massifs du Vercors, du Taillefer, de Belledonne et de la Chartreuse. Chacun des massifs permet une Ă©preuve sur quatre jours consĂ©cutifs. Pas moins de 900 inscrits reprĂ©sentent plus de quinze nations. Le dĂ©fi maĂźtre cumule 160 km par le mĂȘme concurrent avec 10 000 m de dĂ©nivelĂ© positif (Ut4M 160 Xtrem). Ceci se rĂ©alise pour les meilleurs en 30 heures environ. L'Ă©tape du Vercors (Ut4M 40 Vercors) qui passe sur les sommets est de Lans-en-Vercors — Le Moucherotte – le pic Saint-Michel via la Sierre — appartient Ă  l'Ă©preuve. Elle peut en soi constituer une course. Il existe de nombreuses autres formules[180] - [181].

    Santé

    Le premier médecin généraliste s'installe en 1943[Rém 24]. Plus tard maire, il donne son nom à la principale artÚre de Lans-en-Vercors. Actuellement plusieurs médecins généralistes dispensent leurs soins au sein d'une maison médicale. L'offre se complÚte avec des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des professions paramédicales et une pharmacie. Le centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes ainsi que d'autres structures grenobloises sont les établissements les plus proches de la commune.

    Sports d'hiver

    Vue d'un village sous la neige depuis un point dominant.
    Neige sur Lans-en-Vercors. Couloirs déboisés pour le ski. 2009.

    Au XXIe siĂšcle, la pratique du ski alpin, de type familial, se fait sur deux domaines. Il s'y rĂ©partit quinze remontĂ©es mĂ©caniques, dont deux tapis roulants et treize tĂ©lĂ©skis, qui desservent vingt-quatre pistes pour 23 km de glisse. Les chaines de tĂ©lĂ©visions rĂ©gionales et nationales prennent parfois en exemple la station pour illustrer l'ouverture d'une saison prĂ©coce[Vid 4] - [Vid 5]. TrĂšs dĂ©pendante de l'enneigement, cette activitĂ© subventionnĂ©e met parfois en dĂ©sĂ©quilibre le budget de la commune[182].

    Le domaine de l'Aigle[alpha 32] au cƓur du village, Ă  1 020 m d'altitude, est le plus ancien. CrĂ©Ă© en 1953, il comprend initialement un tĂ©lĂ©ski de 800 m qui dessert une altitude de 1 286 m d'oĂč partent deux pistes[alpha 33]. Vers le milieu des annĂ©es 1970 il comprend quatre tĂ©lĂ©skis pour cinq pistes[alpha 34]. Mais en 2001-2002 les installations sont dĂ©montĂ©es[187]. Seul un tĂ©lĂ©ski, dont l'orientation est modifiĂ©e, subsiste et un tapis roulant est installĂ©. En effet du fait de la basse altitude l'enneigement est prĂ©caire et en 2011 cinq canons Ă  neige mobiles sont utilisĂ©s[142].

    En 1975, pour pallier les alea mĂ©tĂ©orologiques, le stade de neige des Montagnes de Lans[alpha 2], est ouvert sur les flancs de la ligne de crĂȘtes Ă  l'est de la commune entre 1 400 m et 1 827 m. Il est distant de km du bourg. Le concept de stade de neige, c'est-Ă -dire sans logement au pied des pistes, est nouveau en France[alpha 23]. Initialement l'amĂ©nagement est de cinq tĂ©lĂ©skis, il se termine en 1987[alpha 35] - [alpha 36]. Un tĂ©lĂ©ski est doublĂ© en 2000[120] - [191]. Lors de la saison 2018-2019, Lans-en-Vercors est la premiĂšre commune Ă  bĂ©nĂ©ficier du plan neige stations du conseil rĂ©gional d'Auvergne-RhĂŽne-Alpes. Celui-ci finance l’enneigement artificiel des pistes de certaines stations[192]. Ainsi elle crĂ©e une retenue collinaire Ă  la combe OursiĂšre[C 19] par captage de la source Fayollat[C 3] inaugurĂ©e aprĂšs une premiĂšre saison hivernale le [193]. Cette retenue alimente les canons produisant de la neige de culture lorsque l’enneigement des pistes de dĂ©butants est dĂ©ficitaire au stade de neige des Montagnes de Lans[194] - [195]. Pour le frĂ©quenter, un parking se trouve aux pieds des pistes ou des navettes joignent le lieu au bourg[196].

    Le ski de fond se pratique sur deux domaines. Le domaine de Val de Lans, au dĂ©part du village, Ă  une altitude de 1 020 m offre une vingtaine de kilomĂštres de pistes. Le domaine des AlliĂšres, qui suivant les conditions d'enneigement peut ĂȘtre joint par le prĂ©cĂ©dent, se trouve Ă  1 438 m d'altitude avec environ 35 km de pistes[191].

    D'autres activités telles que le snowboard, le snowkite, l'escalade glaciaire ou la randonnée en raquettes sont possibles[191].

    Randonnée pédestre

    Paysage d'une vallée avec au premier plan un chemin et au fond des montagnes.
    Voie du Tram. Ancienne ligne de tramway devenue randonnée. 2015.

    Le sentier de grande randonnĂ©e 91 (GR 91), qui joint Saint-Nizier-du-Moucherotte Ă  Fontaine-de-Vaucluse, traverse la commune. La premiĂšre Ă©tape en parcourt toute la limite est du nord au sud. Elle reste sur le versant oriental des reliefs montagneux qui joignent Le Moucherotte au pic Saint-Michel. Ce sentier pĂ©nĂštre Ă  1 700 m dans la commune en suivant la grande roche Saint-Michel puis il redescend progressivement et se trouve Ă  mi-parcours sur les flancs du Grand-Cheval Ă  1 400 m enfin il quitte les pentes du pic Saint-Michel Ă  1 500 m. Sur les flancs de ce dernier, l'auberge des AlliĂšres est le premier gĂźte d'Ă©tape. Cette portion donne notamment une vue sur le val de Lans[197].

    Le Tour des Quatre-Montagnes — sentier de grande randonnĂ©e de pays — est un parcours en boucle qui passe par les quatre villages historiques : Lans-en-Vercors, Villard-de-Lans, MĂ©audre et Autrans. Dans la portion de Lans-en-Vercors, il a une orientation nord-sud. AprĂšs une voie commune avec le GR 91 il quitte la grande roche Saint-Michel en pĂ©nĂ©trant sur le territoire communal et descend vers le bourg qu'il touche avant de rejoindre le gĂźte des AlliĂšres sur les flancs du pic Saint-Michel puis il poursuit momentanĂ©ment le tracĂ© du sentier de grande randonnĂ©e 91. Ainsi, il dessine un arc de cercle sur l'est de la commune dont la convexitĂ© touche Lans-en-Vercors[198].

    Par ailleurs il existe de trÚs nombreuses randonnées, de la plus simple à la moins facile, sur ce terrain alliant un relief plat ou modérément escarpé.

    Vol libre

    Les parapentes sont prĂ©sents par dizaines dans le ciel dĂšs que la neige disparaĂźt. Cette activitĂ© s'adresse alors aussi bien aux Ă©lĂšves qu'aux pilotes assurant des vols de distance. « Pour les pilotes de l'IsĂšre, Lans-en-Vercors fait partie des sites principaux de la rĂ©gion [
] Il ressort comme le site le plus dynamique[199] ».

    L'école de parapente Alto existe depuis 1990. Elle gÚre les sites du Massif de l'Aigle, du BelvédÚre et de la Dent-Percée. L'atterrissage du premier est accolé au bourg, alors que celui des deux derniers, aux Blancs, est commun.

    Des dĂ©collages montagnes[alpha 37] peuvent ĂȘtre le point de dĂ©part de trĂšs beaux vols : Le Moucherotte, la Sept (haut des pistes des Montagnes de Lans), le pic Saint-Michel, le Rocher-de-l'Ours.

    D'autres décollages comme les Virets ou les Sagnes, non entretenus, sont moins utilisés[201] - [199].

    Spéléologie

    Photo couleur de concrétions calcaires supérieures et inférieures unies en colonne.
    Piliers stalagmitiques par réunion de stalactites et de stalagmites. Grotte des Eymards. 2010.

    La grande variĂ©tĂ© et densitĂ© des sites — plus de 3 000 gouffres ou grottes connus — expliquent que le Massif du Vercors se prĂȘte particuliĂšrement Ă  la spĂ©lĂ©ologie[202]. L’exploration souterraine organisĂ©e de ce massif commence en 1937 avec une Ă©quipe parisienne puis en 1950 avec des lyonnais. Le se constitue l’association SpĂ©lĂ©o-Vercors (ASV). On peut estimer de nombreuses associations du Vercors qui lui sont postĂ©rieures en sont issues, mĂȘme si elle disparait en 1978[203] - [204]. Dans ce contexte parait rĂ©cemment, le , l'Association spĂ©lĂ©ologique du Vercors, club spĂ©lĂ©ologique Villard-de-Lans (ASV) dont le siĂšge social est domiciliĂ© sur la commune de Lans-en-Vercors[205].

    Sur le territoire mĂȘme de la commune se trouvent de nombreuses cavitĂ©s. Parmi elles, Ă  l'ouest, la grotte des Eymards[206] - [Vid 6] - [C 20] — dĂ©couverte aprĂšs un dynamitage pour l'exploitation d'une carriĂšre fin — est considĂ©rĂ©e comme une cavitĂ© Ă©cole par excellence[208]. Les plus importantes cavitĂ©s se trouvent Ă  l'est sous la grande roche Saint-Michel. Le scialet des Choucas[C 13] dĂ©roule ses puits et ses mĂ©andres jusqu'Ă  la couche hauterivienne Ă  333 m de profondeur par ailleurs le scialet de la combe OursiĂšre[C 21] plus Ă©troit s'arrĂȘte sur une vasque impĂ©nĂ©trable Ă  −327 m[alpha 38]. Mais le gouffre le plus important est le scialet du Tonnerre[C 22]. AprĂšs une sĂ©rie de puits le collecteur[alpha 39] est atteint Ă  la profondeur de 477 m. Les eaux souterraines peuvent ĂȘtre suivies jusqu'Ă  −560 m et elles continuent leur trajet en direction de la source du Bruyant[212] - [C 9]. Ces cavitĂ©s rĂ©sultent de l’action de l’eau de pluie sur le calcaire. SchĂ©matiquement, l'eau au contact du sol (humus, terre, vĂ©gĂ©taux
) devient lĂ©gĂšrement acide. Puis, elle s’infiltre Ă  l’intĂ©rieur du massif et les carbonates de la roche sont dissous. Ce grignotage creuse les grottes. Par ailleurs l’eau transporte les carbonates et goutte dans les grottes. Ces gouttes rĂ©pĂ©tĂ©es aboutissent Ă  la formation de stalactites et de stalagmites. Les explorations donnent prĂ©texte du 23 au au IVe CongrĂšs europĂ©en de spĂ©lĂ©ologie qui se tient Ă  Lans-en-Vercors[213].

    Escalade

    L'escalade en milieu naturel — voies de 15 Ă  40 mĂštres — peut ĂȘtre pratiquĂ©e sur trois sites Ă©quipĂ©s de la commune.

    Le plus important est celui du rocher du Furon, prĂšs du village, avec plus de 120 voies ; une partie du site n'est pas classĂ©e en escalade sportive compte tenu de ses caractĂ©ristiques (grandes parois, Ă©quipement non normalisĂ©, risque de chutes de pierre). Les deux autres sont des sites sportifs situĂ©s respectivement aux AlliĂšres (30 voies) et au col de l'Arc (15 voies). Le site des AlliĂšres, trĂšs bien adaptĂ© Ă  l'initiation, est souvent utilisĂ© par des groupes encadrĂ©s[214].

    Cultes

    DĂšs l'origine, en 1080, les chanoines du prieurĂ© de Saint-Martin-de-MisĂ©rĂ© — situĂ© sur l'actuelle commune de Montbonnot-Saint-Martin — choisissent un prieur qui est dĂ©signĂ© comme curĂ© de la paroisse de Lans par l'Ă©vĂȘque de Grenoble[RĂ©m 25]. Puis aprĂšs la RĂ©volution, ces prieurs disparaissent et le curĂ© est nommĂ© par le seul Ă©vĂȘque[RĂ©m 26]. En 2000, la paroisse de Lans-en-Vercors fait place Ă  la paroisse de La Croix de ValchevriĂšre qui rĂ©unit huit clochers ou relais. Son curĂ©, qui rĂ©side Ă  Villard-de-Lans, est nommĂ© par l'Ă©vĂȘque de Grenoble. Il vient cĂ©lĂ©brer, chaque semaine, une messe catholique romaine[215].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage est de 37 668 €, ce qui place Lans-en-Vercors au 4907e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[216].

    En 2016, 37 % des foyers fiscaux ne sont pas imposables[Insee 4].

    Emploi

    En 2017, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 698 personnes, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs dont 75,4 % ayant un emploi et 5,6 % de chĂŽmeurs[Insee 5].

    En 2017, on compte 568 emplois dans la zone d'emploi, contre 535 en 2012. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 1 294, l'indicateur de concentration d'emploi est de 43,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi pour trois habitants actifs[Insee 6].

    La confrontation entre le taux de chĂŽmage et l'indicateur de concentration d'emploi indiquent qu'une grande partie de la population ne travaille pas sur le territoire communal. Elle effectue des dĂ©placements pendulaires vers Grenoble[217] - [77]. Il existe cependant quelques emplois locaux, indĂ©pendants du secteur agricole. Ceux-ci sont essentiellement liĂ©s au tourisme notamment hivernal. Ainsi, en 2017, lors de la dĂ©cision de crĂ©er une retenue collinaire des rĂ©serves tenant surtout au possible rĂ©chauffement climatique Ă  venir avec le parti vain de maintenir un enneigement sont Ă©mises. NĂ©anmoins leur est opposĂ© un aspect Ă©conomique. Les emplois fixent la population d’autant qu'elle ne doit pas aller aux alentours oĂč de telles installations sont partout prĂ©sentes. De mĂȘme, la diversification des usages, notamment en pĂ©riode estivale — qui favorise l'activitĂ© pastorale et l'attractivitĂ© touristique — est avancĂ©e[187].

    Entreprises et commerces

    Au , Lans-en-Vercors compte 407 Ă©tablissements : 20 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 19 dans l'industrie, 28 dans la construction, 229 dans le commerce-transports-services divers et 111 sont relatifs au secteur administratif[Insee 7]. Ainsi la population bĂ©nĂ©ficie de l'importante place de l'agriculture et de l'Ă©levage — exercĂ©s Ă  78 % par des agriculteurs natifs de la commune — ainsi que du tourisme. Ceci se retrouve lors de l’amĂ©nagement de la retenue collinaire finie en 2018. Celle-ci permet d’abreuver les 1 200 ovins ou bovins qui, lors de l'estive, ne bĂ©nĂ©ficient pas de point d’eau aux Montagnes de Lans mĂȘmes[187].

    En 2018, 32 entreprises sont crĂ©Ă©es Ă  Lans-en-Vercors, dont 24 par des auto-entrepreneurs[Insee 8].

    Tourisme

    Le tourisme, pour cette commune, est une entreprise en soi ainsi qu'en tĂ©moigne la part importante qu'il tient dans l'animation et dans l'Ă©conomie. La construction de routes au XIXe siĂšcle a pour effet inattendu l'arrivĂ©e des touristes. L'accueil est secondairement favorisĂ© par la crĂ©ation d'une station climatique dans un cadre attrayant, puis par la possibilitĂ© de skier. Actuellement, il soutient les nombreux commerces de proximitĂ© et l'offre d'hĂ©bergement[218]. Ainsi se trouvent trois hĂŽtels dont deux au centre du bourg — l'un date de 1892, l'autre de 1928 —, un camping Ă©quipĂ© pour rĂ©aliser du caravaneige, une aire de camping-car, des maisons de vacances qui accueillent d'une quinzaine Ă  cent-vingt hĂŽtes et des locations[219]. En rĂ©sumĂ© la commune compte 912 lits dont 393 en meublĂ©s de tourisme et 326 en centre de vacances[220]. En pĂ©riode touristique 3 500 personnes peuvent ĂȘtre prĂ©sentent soit une augmentation de 35% par rapport Ă  la population habituelle de 2022[221].

    L’office de tourisme intercommunal du Vercors propose, parmi les activitĂ©s familiales, Le parcours du patrimoine — promenade jalonnĂ©e de particularismes locaux —[222], le Vertige des cimes — belvĂ©dĂšre qui domine Grenoble et les massifs montagneux environnants —[223], La magie des automates — collection de 350 sujets —[224]. De nombreux autres points d’intĂ©rĂȘt ou activitĂ©s sont partagĂ©s avec les communes avoisinantes[225].

    Culture locale et patrimoine

    Le patrimoine local est pour une part protĂ©gĂ©. Ainsi les sites du parc naturel rĂ©gional du Vercors[226] et le vallon du Bruyant[39] sont reconnus par l'État. Celui-ci reconnaĂźt Ă©galement une partie du clocher de l'Ă©glise[227] et une cloche[228] toutes les deux du XVIIe siĂšcle. Le dĂ©partement de l'IsĂšre porte attention Ă  un cadran solaire au Peuil[229] du XVIIIe siĂšcle.

    Église Saint-BarthĂ©lemy

    En 1080, une Ă©glise est simplement situĂ©e Ă  Lans : « ecclesiam autem que est sita in villa que vocatur lanceum » — l'Ă©glise qui est dans le village que l'on appelle Lans[RĂ©m 27]. À la fin du XIIe siĂšcle l'Ă©difice est remplacĂ© par une Ă©glise romane[RĂ©m 28]. Les documents de 1497, en dĂ©crivant « Notre Dame de Lanceo », rapportent l'existence de deux chapelles dans l'Ă©glise sans indiquer si elles sont construites Ă  la mĂȘme Ă©poque que l'Ă©difice roman. L'une d'elles est sous le vocable de Saint-BarthĂ©lemy. Cet apĂŽtre est appelĂ© Ă  devenir le patron de l'Ă©glise, mais en 1513 la paroisse est toujours sous le vocable de « Notre-Dame de Lans[RĂ©m 29] ». Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle une reconstruction concerne l'abside et renforce le clocher[RĂ©m 30]. Une transformation importante de la nef a lieu Ă  la fin du XIXe siĂšcle[RĂ©m 31]. Actuellement, les reliques du saint sont exposĂ©es fin aoĂ»t lors de sa fĂȘte[RĂ©m 32].

    Le clocher, du dĂ©but du XVIIe siĂšcle, est placĂ© latĂ©ralement et s'appuie au chƓur. Avec une forme de tour carrĂ©e, il est Ă  la fois trapu et Ă©lancĂ©. Il comprend deux niveaux de baies. Aux sommets de ses quatre angles se trouvent quatre pyramidons. La flĂšche en pierre forme une pyramide octogonale plutĂŽt courte. Il est partiellement inscrit Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques[227].

    Probablement lors de sa construction, une cloche est placĂ©e qui porte pour inscription : « IESVS MARIA SANCTVS BARTOLOMEVS ORA PRO NOBIS [
] 1610 » — JĂ©sus, Marie, saint BarthĂ©lemy, priez pour nous [
] 1610[RĂ©m 33]. Cette cloche, qui est la plus ancienne de trois, sonne un do diĂšse. Elle est classĂ©e au titre des monuments historiques[228].

    Le chevet d'inspiration gothique, soutenu par des contreforts extĂ©rieurs, est pentagonal. À l'intĂ©rieur, l'abside est voutĂ©e en ogive. Le mur nord du chƓur est celui de la nef romane. En face, il est renforcĂ© par un mur intĂ©rieur de ciment. Ainsi il ne reste que la partie extĂ©rieure et mutilĂ©e d'une porte romane — autrefois second accĂšs de la nef. La voute du chƓur en croisĂ©e d'ogives est dans le style nĂ©ogothique. Ce reste de nef romane, devenu chƓur, s'ouvre sur la nef actuelle par un arc triomphal imposant. Il reçoit un maĂźtre-autel en marbre[RĂ©m 34].

    La nef est entiĂšrement nĂ©o-gothique avec des murs flanquĂ©s de contreforts. La façade est encadrĂ©e de deux tourelles. Un perron accĂšde au porche au-dessus duquel se trouve la mĂȘme fenĂȘtre voĂ»tĂ©e que les six de chaque cĂŽtĂ©. De part et d'autre de cette fenĂȘtre se trouve une niche et au-dessus une horloge qui provient du clocher. Au sommet domine une croix grecque. Le toit trĂšs pentu est couvert d'ardoises. Les vitraux rĂ©alisĂ©s par Jean-Baptiste Jandet[alpha 40] portent la dĂ©dicace des paroissiens. Le mobilier est en chĂȘne[RĂ©m 36].

    Une des deux fenĂȘtres de la sacristie, avec son arc brisĂ©, est de mĂȘme date que le clocher[RĂ©m 33].

    Le prieurĂ©-presbytĂšre attenant possĂšde sur le cĂŽtĂ© une tourelle dĂ©jĂ  prĂ©sente au dĂ©but du XVIIe siĂšcle. Elle signifie la noblesse du propriĂ©taire sous l'ancien rĂ©gime et mĂȘme au-delĂ . Il en est de mĂȘme du pigeonnier qui tĂ©moigne d'un privilĂšge[RĂ©m 37]. Depuis la fin du XIXe siĂšcle, le toit sans ses sauts de moineau est couvert d'ardoises[RĂ©m 38].

    En 2001, deux séquences du film Une hirondelle a fait le printemps de Christian Carion avec Michel Serrault et Mathilde Seigner y sont tournées. Les Lantiers sont nombreux dans la derniÚre séquence[Rém 39].

    Habitat traditionnel

    Hameau en voie d'abandon. Pignons Ă  redents avec lauzes et couves. Une couverture est en chaume. 1890.
    ChaumiĂšre avec lauzes sur pignons Ă  redents. Route d'Engins[alpha 10]. 1890.

    La ferme des Quatre Montagnes[alpha 2], typiquement montagnarde, est de type Ă©lĂ©mentaire puisqu'elle abrite sous un mĂȘme toit l'habitation et les activitĂ©s agro-pastorales[alpha 41]. Ce grand volume est de plan rectangulaire massif. L'orientation est telle que le faĂźtage est trĂšs souvent perpendiculaire aux courbes de niveaux, et la longue façade orientĂ©e au sud protĂšge le devant de la maison des vents froids.

    Les façades sont de trÚs faible hauteur. Les deux murs pignons sont presque triangulaires. Les belles pierres taillées servent aux chaßnes d'angle et à l'encadrement des ouvertures. Celles-ci sont plus hautes que larges, disposées sans ordonnancement et peu nombreuses au nord. Les autres pierres, plus grossiÚres, sont recouvertes d'un enduit gris beige.

    Le toit est Ă  deux pans trĂšs inclinĂ©s en raison de l'utilisation ancienne du chaume — la paille de seigle tend Ă  pourrir Ă  l’humiditĂ© et tout est fait pour Ă©vacuer la neige et l’eau. UtilisĂ© au XIVe siĂšcle, le chaume disparaĂźt et dans les annĂ©es 1930 il est progressivement remplacĂ© par l'ardoise, la tĂŽle ou le fibrociment[231]. Pour protĂ©ger la toiture du vent, des pignons Ă  redents — dits Ă  pas de moineaux — sont prolongĂ©s au-dessus de la couverture. Ainsi le toit un peu en contrebas ne les recouvre pas et donc ne les protĂšge pas de la pluie ou de la neige. Pour ce faire, ils sont coiffĂ©s de lauzes calcaires, extraites des carriĂšres voisines, et plus larges que le rampant du pignon lui-mĂȘme : l'eau ruisselle sans s'infiltrer dans la maçonnerie[alpha 42]. « Primitivement les lauzes Ă©taient assez inclinĂ©es pour se recouvrir en Ă©caille sur les bords, comme de grandes tuiles qu’elles Ă©taient par destination, on a soin souvent, aujourd’hui, de les placer horizontalement et de les Ă©tager Ă  quelque vingt ou trente centimĂštres les unes au-dessus des autres, en escalier. C’est de la coquetterie[233] » car l'utilitĂ© de tels pignons avec leurs lauzes disparaĂźt avec les techniques modernes. Ils sont conservĂ©s au titre du patrimoine[alpha 43]. La derniĂšre lauze du sommet d'un pignon, posĂ©e Ă  plat, reçoit parfois une lourde pierre nommĂ©e couve. Celle-ci sert, dit-on, Ă  protĂ©ger la maison et constitue un symbole de fĂ©conditĂ©[235] - [alpha 44]. Des lauzes posĂ©es lĂ©gĂšrement inclinĂ©es et en saillie font office de corniche sur les façades.

    Le terrain oblige parfois, pour accéder aux granges, à bùtir un appentis généralement en bois. Le faßtage, greffé sur la toiture principale, est perpendiculaire à celui du bùtiment. L'accÚs se fait par le pignon de cet appentis[236] - [237] - [238] - [239].

    Cadran solaire

    Cadran solaire sur la façade d'une maison.
    Cadran solaire au Peuil[C 23].

    Un cadran solaire portant la date de 1781 est peint et gravé au Peuil sur la façade d'une ancienne auberge[C 23].

    Les dix cordes d'une lyre reprĂ©sentent les heures de ce cadran dĂ©clinant de l'aprĂšs-midi. Elles joignent la table d'harmonie qui porte leurs numĂ©ros en chiffres romains. Le style est en T. Une ligne d'Ă©quinoxe est reportĂ©e, elle correspond Ă  l'ombre de l'intersection du jambage et du style. En dĂ©cor, deux fleurs de lys persistent Ă  chaque coins infĂ©rieurs malgrĂ© la RĂ©volution. Les paysans, de petite condition, qui frĂ©quentent le lieu ne peuvent que rendre hommage au dieu Bacchus qui trĂŽne sur un tonneau tenant d'une main un pichet et de l'autre une timbale. Celui-ci est donc reprĂ©sentĂ© tel un noble. Il porte une perruque en ailes de pigeon[alpha 45] et revĂȘt une veste de brocart avec une culotte qui s'arrĂȘte aux genoux suivie de bas de chausse.

    La devise est : « BACV A’BV ET BOIRA SVR'LE TONEAV CHANTERA 1781 » ; un jeu de mots s'impose avec le surnom du tenancier — Bacu ou Bacus — volontiers portĂ© sur la bouteille dit-on[241]. Selon la graphie le r final de sur qui ne se prononce pas est toutefois signalĂ© en petit caractĂšre par le peintre, tonneau ne comporte qu’un n en raison d'une orthographe non fixĂ©e et le u garde la forme du v dont il dĂ©rive[RĂ©m 40].

    Ce cadran solaire, inscrit au patrimoine de l'IsÚre[229], est restauré en 2000 par l'Atelier Tournesol[242] - [alpha 46].

    Dialecte

    La limite entre l'occitan et le francoprovençal, encore parlĂ© par quelques rares lantiers, se fait au sud de Lans-en-Vercors. Ainsi, dans les annĂ©es 1990, un patoisant villardien affirme : « Bien sĂ»r on se comprend ! On a les mĂȘmes mots, mais ils ne finissent pas comme nous[243]. » Ceci Ă©tablit qu'il existe deux dialectes — et non pas simplement deux patois — diffĂ©rents[alpha 47]. Les linguistes Ă©tablissent la limite entre les deux langues dialectales entre Lans-en-Vercors et Villard-de-Lans[243] - [alpha 48] - [alpha 49]. Ceci est remarquable puisque les deux vaux ne forment qu'une seule et mĂȘme vallĂ©e, longue de six kilomĂštres seulement, sans relief gĂ©ographique ou autre Ă©lĂ©ment qui puisse expliquer cette frontiĂšre linguistique. Pour certains, ceci est Ă  rapprocher de la frontiĂšre entre les terres du seigneur de Sassenage et celles de l'Ă©vĂȘque de Die dont l’influence remonte trĂšs loin dans le nord du massif du Vercors[246]. Cette frontiĂšre, discutĂ©e et objet de conflits armĂ©s, est encore marquĂ©e lors de la moitiĂ© du XXe siĂšcle par des bornes depuis disparues[CP(2) 13] - [Lans 3].

    Le patois de Lans-en-Vercors est proche de celui de Grenoble. Ainsi, dans sa dĂ©finition, Gaston Tuaillon citĂ© par Dominique Stich indique que « le francoprovençal est une langue romane [
] qui reprĂ©sente le mieux le produit de la latinisation de la Gaule du Nord, Ă  partir de sa capitale, Lyon. Cette langue n’existe nulle part Ă  l’état pur, elle existe dans tous les patois, mais partout associĂ©e Ă  de fortes particularitĂ©s locales[247][
] ».

    Patrimoine naturel

    Vallée avec sommets enneigés en arriÚre plan.
    Val de Lans au sein du parc naturel régional du Vercors. 2015.

    Le paysage trÚs typique offre un contraste marqué. Deux lignes montagneuses, faites de falaises de calcaire blanc, enserrent une plaine marécageuse.

    Sur ce territoire communal, se trouvent onze zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique et quatorze zones humides et tourbiĂšres[82]. Par ailleurs l’extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la commune appartient au plateau de la MoliĂšre et du Sornin. Celui-ci est inscrit au rĂ©seau des espaces naturels sensibles depuis [248]. Toutefois la superficie communale est limitĂ©e Ă  quarante hectares[249], alors que celle de l'espace est de 1 324 hectares[250].

    Parc naturel régional du Vercors

    Lans-en-Vercors est une entrĂ©e du parc naturel rĂ©gional du Vercors. DĂšs la Belle Époque le Vercors est l'objet d'attention de nombreux touristes auxquels s'associent spĂ©lĂ©ologues, archĂ©ologues, botanistes, alpinistes[251]
 Vers les annĂ©es 1930 des voix plaident pour protĂ©ger les Hauts-Plateaux. Cette rĂ©gion est ressentie comme un « vaste plateau sec, dĂ©nuĂ© et peu fertile [qui] ne correspond pas au pittoresque vert et propre qui fascine les touristes[252]. » Cependant les mentalitĂ©s Ă©voluent et il est admis que la nature peut ĂȘtre belle, riche et diverse en ressources. De surcroit elle offre un paysage rĂ©ellement identitaire tel que les toits en pignons recouverts de lauzes observĂ©s notamment Ă  Lans-en-Vercors[253]. Le , un dĂ©cret institue le parc naturel rĂ©gional du Vercors[226]. Comme tout parc rĂ©gional sa vocation premiĂšre est la protection de la nature avec une dimension touristique alors que les rĂ©serves naturelles ne joignent qu'une dimension scientifique[254]. Ce classement s'oppose parfois Ă  une exploitation Ă©conomique ancestrale et peut poser des problĂšmes[255].

    La biodiversitĂ© du parc naturel rĂ©gional du Vercors est remarquable. Celle-ci s'applique Ă  la commune. Les deux emblĂšmes du parc peuvent ĂȘtre mentionnĂ©es. Le TĂ©tras lyre (Tetrao tetrix) — Ă©galement support du logotype de la commune jusqu’en 2015 — est un oiseau qui appartient Ă  une espĂšce nordique relique de l'Ă©poque glaciaire. La Tulipe sauvage (Tulipa sylvestris), considĂ©rĂ©e comme rare, est une espĂšce protĂ©gĂ©e[256]. Parmi les ongulĂ©s sauvages, en hiver la neige pousse le Cerf Ă©laphe (Cervus elaphus) a s'approcher des habitations. Cette richesse comprend 135 oiseaux nicheurs et 65 espĂšces de mammifĂšres. Le fait d'ĂȘtre abritĂ©s dans le parc en font autant d'espĂšces protĂ©gĂ©es. Il en est ainsi des loups qui parfois attaquent le bĂ©tail[257].

    Personnalités liées à la commune

    Profil gauche d'un homme sur une médaille grise.
    Lithographie du médaillon de Stendhal par David d'Angers. 1892[alpha 50].

    Stendhal, baptisĂ© Marie-Henry Beyle puis dit Henri Beyle[259], aurait des aĂŻeuls paternels originaires de Lans. L'incertitude est rĂ©elle car les actes disponibles ne sont pas filiatifs. Des recherches gĂ©nĂ©alogiques citent les travaux de 1925 de Paul Ballaguy. Celui-ci ne peut pas faire appel aux registres paroissiaux car « si les Beyle Ă©taient de Lans, il fallait renoncer Ă  en savoir davantage, car les registres de cette commune ont disparu et ceux qui restent, ne remontent qu'Ă  1737[260]. » Il part donc d'un acte notariĂ© de mariage, Ă©tabli Ă  Sassenage. Celui-ci indique que l'Ă©poux Jean — qui appartient Ă  la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dant Stendhal — est installĂ© comme drapier Ă  Lans[alpha 51], et que son pĂšre Ambroise Beyle demeure Ă  Autrans[262]. Alors, sans preuve, il affirme qu'un certain Ambroise Beyle d'Autrans est l'ancĂȘtre recherchĂ©[261]. Puis deux filles de ce personnage se marient Ă  des paroissiens de Lans. Il considĂšre donc qu'un fils Jean s'est aussi installĂ© Ă  Lans et fait de cette personne l'Ă©poux de l'acte de mariage[263] — il est Ă©tabli qu'un Jean Beyle, dĂ©cĂšde le Ă  Lans[CP(1) 5], mais ses ascendance, lieu de naissance et descendance sont inconnus[264]. Les registres de catholicitĂ© de Lans[alpha 52] apportent un complĂ©ment au patronyme Beyle dans la paroisse[265] - [CP(1) 7].

    L'artiste Niki de Saint Phalle s'installe au Peuil en 1958, oĂč elle vit avec sa famille et y installe son atelier pendant trois ans ; selon sa fille Laura Duke Condominas[alpha 53] « Niki de Saint Phalle s'est façonnĂ©e dans le Vercors »[266]. Ainsi elle y rĂ©alise ses premiers assemblages avec des objets trouvĂ©s dans les annĂ©es 1960[267].

    Logotype

    Le logo de la commune de Lans-en-Vercors est crĂ©Ă© vers 1985 par Jacques-Antoine Biboud dont certaines Ɠuvres sont agrĂ©Ă©es par le ComitĂ© d'organisation des Xes Jeux olympiques d'hiver[268] - [alpha 54]. Il reprĂ©sente un tĂ©tras lyre, oiseau appartenant Ă  la faune du plateau.

    Sans renier son label Famille Plus, et pour traduire l'Ă©volution de Lans-en-Vercors un nouveau logotype crĂ©Ă© par Guillaume VĂ©four est adoptĂ© par le conseil municipal le [270]. « On peut percevoir en ce symbole l’expression de l’altitude : une montagne, un sapin ou encore une flĂšche dirigĂ©e vers le haut. La couleur bleue suggĂšre la fraĂźcheur, l’air pur de la montagne, l’eau, le ciel bleu estival comme la vivacitĂ© de l’hiver. On peut aussi y distinguer le L de Lans et le V de Vercors formĂ©s par le blanc du symbole, stylisĂ©s Ă  la maniĂšre de chemins et pistes de ski[271]. »

    Logotype
    Avant 2015Depuis 2015

    Annexes

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    • François Bonnet et Henri Mollier, « Le canton de Villard-de-Lans », dans Yves Armand, Roger Blanchet, Jean Billet, Roger Biron et al., Histoire des communes de l'IsĂšre : Grenoble et son arrondissement, vol. 4, Le Coteau, Horvath, , 469 p., 24 cm (ISBN 2-7171-0495-X), partie 2.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Philippe Audra, « Le karst du massif Moucherotte / Pic Saint-Michel (Vercors, IsĂšre/France) », Karstologia : revue de karstologie et de spĂ©lĂ©ologie physique, Lyon ; NĂźmes, FĂ©dĂ©ration française de spĂ©lĂ©ologie ; Association française de karstologie, no 18,‎ , p. 19-28 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    • Annick MĂ©nard, Philippe Hanus, Jean Mahey, François Bonnet, Louis Larbouillat et al. (prĂ©f. Bernard Jalliffier-Ardent), Jadis au pays des Quatre Montagnes : Lans-en-Vercors, s.l., GĂ©nĂ©alogie et histoire locale, coll. « Les cahiers du Peuil » (no 1), , 2e Ă©d., 98 p., 30 cm (ISSN 1256-6314).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • JMY, Michel Wullschleger, François Bonnet, Jean Mahey, Philippe Hanus, Robert Lombard, Georgette Mure Ravaud, Louis Larbouillad et al. (prĂ©f. Albert Orcel), Jadis au pays des Quatre Montagnes : Villard-de-Lans, s.l., GĂ©nĂ©alogie et histoire locale, coll. « Les cahiers du Peuil » (no 2), , 2e Ă©d., 130 p., 30 cm (ISSN 1256-6314).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Les ouvrages de la collection « Les cahiers du Peuil » traitent des communes des Quatre Montagnes. Ils reposent sur des documents d’archives anciennes et rĂ©centes. Certains documents sont reproduits ou des extraits sont largement citĂ©s[272].
    • Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond (prĂ©f. Jean-Paul Gouttenoire), Lans-en-Vercors depuis l'an 1080 autour de son Ă©glise et de son prieurĂ©, s.l., s.n. (Impr. Notre-Dame Ă  Montbonnot-Saint-Martin), , 136 p., 30 cm (ISBN 978-2-7466-2228-9).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Plan local d'urbanisme de Lans-en-Vercors, s.n., 2013

    Les paysages glaciaires : les traces des glaciers dans nos paysages, s.n., 2015

    Géo-Alp : un atlas géologique des Alpes françaises, s.n., 2016

    Vidéos

    1. [webcam] Vertige des cimes [webcam], Trinum (producteur) () Lans-en-Vercors : commune de Lans-en-Vercors. Consulté le ..
    2. [web TV] 1931 Les hommes volants Ă  Lans [web TV] MĂ©audre : VercorsTV. ConsultĂ© le . “durĂ©e= 1 min 45 s”.
    3. [vidéo] Trophée Andros, Finale ELITE PRO course 2 - Lans-en-Vercors 2019, ajoutée le sur YouTube.
    4. [replay TV] Le journal du week-end. Alpes : les stations de ski ouvrent leurs portes plus tÎt que prévu, de MYTF1News. Vidéo, de TF1, e-TF1, 28 novembre 2015, Replay TV [présentation en ligne], 1 min 52 s : (consulté le 13 mars 2016).
    5. [replay TV] En montagne, on profite des premiÚres descentes : La neige de ces derniers jours a fait le bonheur des stations de ski. Exemple à Lans-en-Vercors en IsÚre, de France 2, France Télévisions, 28 novembre 2015, Replay TV [présentation en ligne], 2 min 3 s : (consulté le 13 mars 2016).
    6. [vidéo] Remi Ceccaldi, « La grotte des Eymards : Lans-en-Vercors », sur YouTube, (consulté le ), durée : 1 h 54.

    Articles connexes

    Liens externes

    Coordonnées

    1. Le pic Saint-Michel a pour coordonnĂ©es 45° 05â€Č 24″ N, 5° 37â€Č 11″ E.
    2. La source de la Bourne, selon les cartes de l'IGN, a pour coordonnĂ©es 45° 07â€Č 32″ N, 5° 35â€Č 52″ E Ă  une altitude de 1 038 m. Elle se distingue de la source du ruisseau des Jailleux — dont les coordonnĂ©es, selon les cartes de l’IGN, sont 45° 07â€Č 35″ N, 5° 36â€Č 00″ E Ă  la mĂȘme altitude — qui crĂ©e immĂ©diatement une confluence avec le Furon. Toutes les deux se situent au hameau des Jailleux.
    3. La source du torrent du Peuil — dite source Fayollat —, selon les cartes de l'IGN, a pour coordonnĂ©es 45° 07â€Č 00″ N, 5° 35â€Č 27″ E Ă  une altitude de 1 069 m.
    4. La source de Bouilly, selon les cartes de l'IGN, a pour coordonnĂ©es 45° 06â€Č 42″ N, 5° 33â€Č 59″ E Ă  une altitude de 1 007 m et sa confluence avec la Bourne a pour coordonnĂ©es 45° 06â€Č 31″ N, 5° 33â€Č 59″ E Ă  une altitude de 985 m.
    5. Le pont des Aniers, lieu oĂč la Bourne quitte la commune, a selon les cartes de l'IGN les coordonnĂ©es suivantes : 45° 05â€Č 43″ N, 5° 33â€Č 25″ E. L'altitude est de 977 m.
    6. La source du Furon, selon les cartes de l’IGN, se trouve Ă  une altitude de 1 293 m Ă  proximitĂ© d’une boucle de la RD 106I — appelĂ©e ici « route des montagnes de Lans », laquelle mĂšne Ă  « la Sierre » — et a pour coordonnĂ©es 45° 06â€Č 18″ N, 5° 36â€Č 13″ E.
    7. Le point d’émergence de la « source de la LutinĂšre », selon les cartes de l’IGN, se situe Ă  une altitude de 1 054 m dans le hameau de la Chenevarie. Ses coordonnĂ©es sont 45° 08â€Č 02″ N, 5° 36â€Č 13″ E. Son confluent avec le Furon se fait Ă  la grotte de l'Olette Ă  une altitude de 932 m aux coordonnĂ©es 45° 08â€Č 36″ N, 5° 35â€Č 47″ E.
    8. Le confluent du Bruyant avec le Furon, selon les cartes de l'IGN, se situe Ă  une altitude de 899 m et a pour coordonnĂ©es 45° 09â€Č 16″ N, 5° 36â€Č 22″ E.
    9. La source du Bruyant, selon l'IGN, a pour coordonnĂ©es 45° 08â€Č 48″ N, 5° 37â€Č 02″ E Ă  une altitude de 981 m.
    10. La grotte Vallier a pour coordonnĂ©es 45° 08â€Č 52″ N, 5° 38â€Č 39″ E[32].
    11. Le scialet de la Sierre a pour coordonnĂ©es 45° 06â€Č 39″ N, 5° 37â€Č 02″ E[33].
    12. Le trou d'Ira a pour coordonnĂ©es 45° 06â€Č 27″ N, 5° 36â€Č 48″ E[34].
    13. Le scialet des Choucas a pour coordonnĂ©es 45° 05â€Č 27″ N, 5° 36â€Č 56″ E[35].
    14. Les relevĂ©s ci-dessous sont ceux de la station mĂ©tĂ©orologique Lans-en-Vercors – Les BruyĂšres situĂ©e Ă  Lans-en-Vercors au milieu du val de Lans dont les coordonnĂ©es sont 45° 06â€Č N, 5° 34â€Č E.
    15. Le carrefour de Jaume est situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest du chef-lieu communal. Il a pour coordonnĂ©es 45° 07â€Č 51″ N, 5° 34â€Č 54″ E.
    16. La zone d'activitĂ©s Ă©conomiques des Jaumes a pour coordonnĂ©es 45° 07â€Č 34″ N, 5° 34â€Č 36″ E.
    17. Une partie de la roue du Moulin d’en bas est visible dans le hameau du Peuil depuis le chemin LĂ©on-Blanc-Gonnet. 45° 07â€Č 10″ N, 5° 35â€Č 17″ E.
    18. Ce bloc gnomonique est proche de l’église Saint-BarthĂ©lemy, au sud de sa nef et Ă  l'est du monument aux morts. 45° 07â€Č 40″ N, 5° 35â€Č 21″ E.
    19. La combe OursiĂšre, selon les cartes de l'IGN, a pour coordonnĂ©es 45° 06â€Č 21″ N, 5° 36â€Č 30″ E Ă  une altitude de 1 460 m.
    20. La grotte des Eymards a pour coordonnĂ©es 45° 07â€Č 12″ N, 5° 34â€Č 11″ E[207].
    21. Le scialet de la combe OursiĂšre a pour coordonnĂ©es 45° 05â€Č 27″ N, 5° 36â€Č 52″ E[209].
    22. Le scialet du Tonnerre a pour coordonnĂ©es 45° 05â€Č 25″ N, 5° 36â€Č 42″ E[210].
    23. Ce cadran solaire au Peuil se trouve dans le hameau sur la vieille route de Villard-de-Lans. 45° 07â€Č 10″ N, 5° 35â€Č 11″ E.

    Notes et références

    Rappels

    1. L’intensitĂ© de la couleur du fond des cellules varie tous les 5 °C. Elle s'assombrit en s'Ă©loignant de 0 °C. Elle est bleue pour les tempĂ©ratures nĂ©gatives et rouge pour les tempĂ©ratures positives.
    2. La couleur du fond des cellules — vert clair au vert foncĂ© — correspond aux douze graduations de l'Ă©chelle de Beaufort bien que celle-ci ne soit applicable qu'Ă  la force moyenne du vent.
    3. L’intensitĂ© du jaune du fond des cellules varie tous les 10 cm de prĂ©cipitation neigeuse.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les éléments de vol en hélicoptÚre entre le bourg de Lans-en-Vercors et le centre de Grenoble sont recueillis auprÚs de deux pilotes fréquentant les lieux : l'un du SAMU et l'autre de la Sécurité civile.
    2. Au début du XIVe siÚcle, les paroisses de Lans, Villard-de-Lans, Autrans et Méaudre dépendent de la seigneurie de Sassenage et forment une unité humaine et administrative désignée par le nom les Quatre Montagnes (abréviation de : les quatre paroisses des montagnes de Sassenage). Elles sont aussi dénommées les Montagnes de Lans ou les Montagnes de Sassenage[Lans 1] - [CP(2) 1].
    3. La vue depuis ce versant oriental est donnée par la webcam haute définition Vertige des cimes positionnée au sommet du téléski de La Combe des Virets[Vid 1].
    4. En l'occurrence, la distance entre la source de la Bourne, mentionnĂ©e aux Jailleux, et le cours du Furon — qui a dĂ©jĂ  parcouru environ deux kilomĂštres — est de moins de deux cents mĂštres aux Jailleux[19] : le rĂŽle de crĂȘte sur laquelle se trouve la RD 106 y est donc singuliĂšrement caractĂ©ristique.
    5. Le torrent du Peuil est anciennement connu sous le nom de rif de FreydĂ©ris — rif est un torrent de montagne. Il s'Ă©coule sous le Moulin d'en haut et sous le Moulin d'en bas[CP(2) 2].
    6. La source du Bruyant est exposée ici car si elle appartient bien à la commune de Saint-Nizier-du-Moucherotte le vallon du Bruyant, qui forme une frontiÚre, appartient en partie à Lans-en-Vercors[31].
    7. Le canal de fuite est un canal artificiel, situĂ© en aval du moulin, qui permet le retour de l’eau au cours d’eau naturel.
    8. L’intensitĂ© de la couleur du fond des cellules varie tous les 5 °C. Elle s'assombrit en s'Ă©loignant de 0 °C. Elle est bleue pour les tempĂ©ratures nĂ©gatives et rouge pour les tempĂ©ratures positives.
    9. La couleur du fond des cellules — vert clair au vert foncĂ© — correspond aux douze graduations de l'Ă©chelle de Beaufort bien que celle-ci ne soit applicable qu'Ă  la force moyenne du vent.
    10. En 1875, il est désormais possible de joindre Grenoble à Villard-de-Lans via Lans soit par Saint-Nizier soit par le chemin de grande communication no 6 alors communément dénommé route d'Engins.
    11. L'existence du relais de Jaume est attestée par une carte postale de 1900 visible sur Wikimedia Commons.
    12. À l’origine le qualificatif en Vercors s’applique uniquement Ă  cinq communes de la DrĂŽme. Historiquement l’évĂȘque de Die, dont dĂ©pend ces paroisses, est un ennemi du seigneur de Sassenage. Des expĂ©ditions sont montĂ©es Ă  propos du pays des Quatre Montagnes revendiquĂ©es par les deux parties[Lans 3]. GĂ©ographiquement ces communes appartiennent au Vercors d’origine. Lans est la premiĂšre commune de l’IsĂšre Ă  obtenir aprĂšs-guerre ce qualificatif prisĂ© aprĂšs le glorieux passĂ© du maquis du Vercors. UltĂ©rieurement une telle attribution Ă  d’autres communes fait l’objet, de la part de celles de la DrĂŽme, de recours en justice. Le Conseil d’État (qui n’est sollicitĂ© antĂ©rieurement qu’une fois en 1861) statue par un arrĂȘt du . L’affaire reste prĂ©sente dix ans aprĂšs le conflit armĂ©[100].
    13. Au XXIe siĂšcle, le plus souvent dĂ©nommĂ©e par ses habitants (natifs et rĂ©sidents) « Lans » en prononçant le s final — /lɑ̃s/ —, la commune est rarement dĂ©nommĂ©e « Lans-en-Vercors » — /lɑ̃s ɑ̃ vɛʁkɔʀ/.
    14. Humbert II, dauphin de Vienne, souhaite vendre son bien au pape Benoßt XII. Un inventaire est réalisé. Finalement la transaction se fait avec le roi de France Philippe VI[105].
    15. Une toise valant environ 2 m, la description correspond Ă  une hauteur de la tour de 12 m et Ă  une enceinte longue de 128 m[106].
    16. La motte castrale du Peuil à Lans-en-Vercors est visible au loin et de façon plus rapprochée sur Wikimedia Commons.
    17. Le mandement de Lans — ou chĂątellenie — regroupe les paroisses de Lans, Autrans et MĂ©audre[RĂ©m 6].
    18. La carte de Cassini no 119, dite de Grenoble, est visible en totalité avec notamment le pays des Quatre Montagnes sur Wikimedia Commons.
    19. En , lors de la Seconde République, Lans envoie au ministre de l'intérieur une supplique pour redevenir chef-lieu de canton. Les arguments sont ceux de sa plus proche proximité de Grenoble que Villard-de-Lans et l'assurance de construire une caserne adaptée pour la gendarmerie. Celle-ci reste sans réponse[CP(2) 8].
    20. Il faut comprendre le mot moulin comme celui de machine à eau. Ceci peut inclure, du fait de la difficulté à dépouiller les archives, les battoirs, les scies à eau et les moulins à grains[CP(2) 10].
    21. Une carte prĂ©sume de l'emplacement des six moulins Ă  Lans au XIXe siĂšcle — les dates sont celles des documents. Il s'agit des deux moulins de Lolette (1559), du moulin de l’Écluse (1790), du moulin des Griats (1834) et des deux moulins du Peuil (1559)[CP(2) 11].
    22. Les derniers jours de , les soldats allemands interceptent quatre maquisards dans les bois au-dessus du Peuil. Ils sont fusillĂ©s. La commune honore leur mĂ©moire en donnant Ă  une voie le nom de chemin des FusillĂ©s. Ce chemin est proche de la mairie : 45° 07â€Č 42″ N, 5° 35â€Č 19″ E.
    23. Ce stade de neige, financĂ© avec l'aide de l'État et des collectivitĂ©s locales, vise Ă  profiter de l’essor de l’or blanc. Il est conçu sans urbanisation pour rĂ©pondre Ă  la charte du parc naturel rĂ©gional du Vercors en cours d’élaboration et pour satisfaire une clientĂšle de week-end et non rĂ©sidentielle. Il diffĂšre donc du concept de station de ski qui associe une urbanisation autour des pistes et une infrastructure importante[121].
    24. L’origine de la bibliothĂšque municipale est disponible sur le site de la mairie de Lans-en-Vercors jusqu’à la crĂ©ation de la mĂ©diathĂšque intercommunale. À cette date, la page est rĂ©Ă©crite et l’information disparaĂźt[132].
    25. Le cairn est « un amas de pierres élevé par les explorateurs des régions polaires ou par les alpinistes, afin de marquer leur passage[134]. »
    26. La capacitĂ© d'autofinancement (CAF) est l’excĂ©dent dĂ©gagĂ© en fonctionnement. Cet excĂ©dent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dĂ©penses d’équipement. Ce montant reprĂ©sente le financement disponible de la commune[140].
    27. Cette remarque ne résulte pas d'une analyse statistique des données présentées. Elle n'a qu'une valeur strictement indicative.
    28. Le fonds de roulement, différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[141].
    29. Le bĂątiment, vendu le [157], a pour coordonnĂ©es 45° 05â€Č 58″ N, 5° 34â€Č 45″ E.
    30. Un film noir et blanc, muet, fait le reportage de l'épreuve de saut du XXe Concours international de ski. Ce document d'archive est numérisé avec une voix off[Vid 2].
    31. Lans-en-Vercors, depuis la création du Trophée Andros, en est une étape hormis en 1993 et 1996[173].
    32. La montagne sur laquelle se trouve le domaine de l’Aigle n’est pas nommĂ©e alors que le lieu-dit l'Aigle et Grand-Marais se trouve Ă  l’ouest de la vieille route de Villard-de-Lans aux pieds des pistes de ski[183].
    33. Sur le téléski initial « les enrouleurs ont été conçus par M. Baud avec une roue de bicyclette et un contrepoids[184] ».
    34. Cinq pistes sont officielles, auxquelles il faut adjoindre un chemin empruntĂ© par les skieurs — sur le plan joint, par erreur, la piste la plus au sud passe au sud et non au nord du tĂ©lĂ©ski — Les quatre tĂ©lĂ©skis ont pour nom du nord au sud : Benjamins, Écureuil (dont l’orientation est ultĂ©rieurement modifiĂ©e comme l’indique le plan), L’Aigle et Chamois[185] - [186].
    35. Les pistes de ski, avec le nom des téléskis, figure sur un plan des années 1980[188].
    36. Un plan du stade des neiges de 1986 figure un projet de trois télésiÚges vers le pic Saint-Michel inclus non réalisés. Du nord au sud, ils doivent se nommer : le grand cheval, le chemin blanc et le pic Saint-Michel[189] - [190].
    37. Les sites montagnes comprennent une ascension qui est un rĂ©el effort. Celle-ci fait partie de l’activitĂ©[200].
    38. En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude
    39. En spéléologie un collecteur est une « galerie principale recueillant les eaux des autres galeries[211] ».
    40. Jean-Baptiste Jandet est précédemment l'un des maßtres-verriers de basilique Notre-Dame de FourviÚre[Rém 35].
    41. Une architecture montagnarde n'exclut pas plusieurs types d'habitat. Ainsi la maison Ă©lĂ©mentaire du Vercors se distingue bien de l' habitat en ordre lĂąche de la Chartreuse oĂč la maison, le grenier et la grange sont des bĂątiments sĂ©parĂ©s[230].
    42. La fonction des lauzes est exclusivement de protĂ©ger le pignon de l’eau. Jules Blache Ă©crit en 1924, alors qu’elles ont encore toute leur raison d’ĂȘtre : « Monter sur ces lauzes pour faire glisser la neige du toit, ou pour le rĂ©parer, ou pour Ă©teindre des incendies, c’est ce que personne n’a jamais vu faire dans le pays[232] ».
    43. Les pignons lauzés ne sont pas spécifiques du Vercors et se retrouvent dans plusieurs régions de France[234].
    44. Une couve ronde amÚne la fécondité féminine, alors qu'une pierre dressée amÚne la fécondité masculine dit-on. Les représentations plus récentes sont parfois stylisées ou remplacées par un symbole chrétien comme la croix ou la vierge.
    45. « Ailes de pigeon [
] S'est dit aussi d'une disposition des cheveux adoptĂ©e aux XVIIIe et XIXe siĂšcles, qui figurait une aile de chaque cĂŽtĂ© de la tĂȘte. Frisure en ailes de pigeon. Une perruque poudrĂ©e Ă  ailes de pigeon[240] ».
    46. Les détails du cadran solaire au Peuil sont visibles sur Wikimedia Commons.
    47. « Les patoisants de ces premiers villages non francoprovençaux n’ont pas l’impression de parler provençal [
] l’informateur dit tout simplement qu’il parle patois[244] ».
    48. Cette limite entre francoprovençal parlĂ© Ă  Lans-en-Vercors et provençal parlĂ© Ă  Villard-de-Lans est reportĂ©e par Gaston Tuaillon sur la carte qu’il dresse en 1964[245].
    49. Pour le canton de Villard-de-Lans les linguistes indiquent que le langage est le francoprovençal à Lans-en-Vercors, Autrans, et Méaudre alors qu'il s'agit de l'occitan à Villard-de-Lans et Corrençon-en-Vercors[Lans 10].
    50. Par erreur la lithographie porte pour date « 1825 » sur le médaillon alors qu'il est réalisé en 1822[258].
    51. Les drapiers sont des marchands qui se dĂ©placent beaucoup d’un village Ă  l’autre. S’installer dans un village n’en fait ni son lieu de naissance ni celui de ses descendants[261].
    52. Les registres de catholicitĂ© de Lans-en-Vercors — exceptĂ© celui du au — sont aux Archives dĂ©partementales de l'IsĂšre[CP(1) 6].
    53. Par erreur, la journaliste Anne-Laure Biston indique que la fille de Niki de Saint Phalle porte le patronyme « Mathews » de son pÚre Harry Mathews. En réalité avant son mariage elle se nomme « Duke » et aprÚs celui-ci « Duke Condominas ».
    54. Jacques-Antoine — et non John — Biboud n'a pas Ă©laborĂ© l'emblĂšme des Jeux olympiques d'hiver de 1968. Roger Excoffon en est l'auteur[269].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
      Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

    « Le canton de Villard-de-Lans » dans Histoire des communes de l'IsÚre, Horvath, 1988

    Jadis au pays des Quatre Montagnes : Lans-en-Vercors, Généalogie et histoire locale, 1994

    Jadis au pays des Quatre Montagnes : Villard-de-Lans, Généalogie et histoire locale, 1995

    Lans-en-Vercors depuis l'an 1080 autour de son église et de son prieuré, s.n., 2010

    1. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 12.
    2. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. II, p. 34 n. 2.
    3. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 19.
    4. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 11.
    5. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 18.
    6. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 18 n. 5.
    7. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 18-19.
    8. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 15-16.
    9. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 13-14.
    10. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 22-24.
    11. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. II, p. 28.
    12. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. II, p. 34-36.
    13. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. IV, p. 45-46.
    14. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. IV, p. 52-53.
    15. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. IV, p. 49-51.
    16. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. IV, p. 55-58.
    17. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. V, p. 78-79.
    18. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. I, p. 12-14.
    19. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. VI, p. 118-119.
    20. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 81.
    21. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 98-100.
    22. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 78, 95.
    23. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. VI, p. 110 n. 3.
    24. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. VI, p. 118.
    25. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. II, p. 21-22.
    26. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. IV, p. 58.
    27. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. I, p. 16.
    28. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. II, p. 22.
    29. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. II, p. 33.
    30. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. VII, p. 37.
    31. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 88-90.
    32. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. VI, p. 106 n. 1.
    33. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. III, p. 38.
    34. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 37, 88-90.
    35. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 91.
    36. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 90-91.
    37. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. III, p. 39.
    38. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. V, p. 95.
    39. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond, chap. VII, p. 128.
    40. Étienne RĂ©mond et Annick RĂ©mond 2010, chap. IV, p. 57.

    Commune de Lans-en-Vercors, Insee, 2017

    1. LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie en historique depuis 1968.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - ImpĂŽts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 Ă  64 ans par type d'activitĂ©.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2015.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2018.

    Autres sources

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    3. Google Maps, « Lans-en-Vercors – Villard-de-Lans », Google Maps, mise Ă  jour (consultĂ© le ).
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    10. Jean-Jacques Delannoy, Université Joseph Fourier (Grenoble), Recherches géomorphologiques sur les massifs karstiques du Vercors et de la transversale de Ronda (Andalousie) : les apports morphogéniques du karst, op. cit., (lire en ligne [PDF]), partie 2, chap. II (« Les « Quatre Montagnes » »), p. 199-272 (vues 212-289).
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