LĂ©a Blain
LĂ©a Ălise Regina Blain, nĂ©e le Ă Tullins et morte le Ă Villard-de-Lans, est une rĂ©sistante française.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 22 ans) Villard-de-Lans |
Nom de naissance |
LĂ©a Ălise Regina Blain |
Pseudonyme |
Louise Bouvard |
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Activité |
Membre de | |
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Conflit | |
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Biographie
Famille
NĂ©e Ă Tullins en IsĂšre[1], LĂ©a Blain est une fille d'ouvriers, elle travaille Ă l'usine Morel de La SĂŽne et au bureau de poste de Chatte[2]. Elle s'implique dans la vie de sa paroisse et devient animatrice des « Ămes Vaillantes », un groupe catholique[2].
Seconde Guerre mondiale
Lors de l'exode de 1940, Léa Blain participe à l'accueil des réfugiés[2].
Elle rallie la résistance dÚs 1942 et devient Louise Bouvard[3]. Elle s'occupe alors des liaisons et du camouflage des réfractaires au S.T.O..
Chiffreuse/codeuse de l'Ă©quipe radio de la mission Eucalyptus, elle rejoint la Compagnie Goderville dans le Vercors Ă la Grotte des fĂ©es le [4]. Tentant d'atteindre Villard-de-Lans avec plusieurs compagnons, le groupe tombe sur une vingtaine de soldats nazis qui font aussitĂŽt feu[2]. LĂ©a Blain est tuĂ©e d'une balle dans la tĂȘte Ă la Croix des Glovettes sur les hauteurs de Villard-de-Lans le [2].
Odonymie et hommages
LĂ©a Blain est reconnue Morte pour la France[2].
Plusieurs lieux portent le nom de cette résistante française :
- Une impasse parisienne située dans le 16e arrondissement de Paris : l'impasse Léa-Blain.
- Une rue d'Ăchirolles, commune situĂ©e dans la banlieue grenobloise[5], ainsi qu'une rue de Nimes, prĂ©fecture du Gard[6].
- Une Ă©cole de Chatte, oĂč une plaque commĂ©morative est apposĂ©e sur sa maison natale au no 21 de la grande rue, porte son nom.
- L'école élémentaire de Lans-en-Vercors porte son nom, à la suite d'un choix des enfants de l'école effectuée lors de la rentrée 2019, choix validé par le conseil municipal[7].
- Une crÚche publique dite multi-accueil porte son nom à Fontaine, commune située prÚs de Grenoble[8].
- Le monument dressé sur le territoire de Villard-de-Lans, prÚs du hameau des Glovettes.
Une exposition sur sa vie, Léa Blain et les femmes de la résistance a été organisée du 7 au à Chatte par l'association Esprit de la Résistance en RhÎne Alpes[9].
Distinctions
Ă titre posthume :
Notes et références
- Site museedelaresistanceenligne.org, fiche sur Léa Blain, consulté le 18 septembre 2020
- Jean-Luc Marquer, « BLAIN LĂ©a, Ălise, RĂ©gina », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- L. Thibault, Les jeunes et la RĂ©sistance, p. 179
- Albert Oriol-Maloire, Ces jeunes dans la guerre, 1939-1945, 1997, p. 108
- Site moovitapp.com, page "Comment aller Ă 3 Rue LĂ©a Blain Ă Ăchirolles", consultĂ© le 12 dĂ©cembre 2019.
- site annuaire-mairie.fr, liste des rues de Nimes, consulté le 12 décembre 2019.
- Site vercors-resistance.fr, page "LĂ©a Blain, le nom quâils ont choisi pour leur Ă©cole", consultĂ© le 12 dĂ©cembre 2019.
- Site journaldesfemmes.fr, page sur la crÚche Léa Blain, consulté le 12 décembre 2019.
- Léa Blain et les femmes de la résistance
Voir aussi
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
- Michelle Berger, Histoire des communes de l'IsĂšre: Arrondissement de Grenoble, 1988, p.114
- Albert Oriol-Maloire, Ces jeunes dans la guerre, 1939-1945, 1997, p.108
- Laurence Thibault, Les femmes et la RĂ©sistance, 2006, p.114
- Laurence Thibault, Les jeunes et la RĂ©sistance, 2007, p.155
- Jean Paul Papet, LĂ©a Blain, une jeune fille de France, 2016
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :