AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

LĂ©a Blain

LĂ©a Élise Regina Blain, nĂ©e le Ă  Tullins et morte le Ă  Villard-de-Lans, est une rĂ©sistante française.

LĂ©a Blain
Portrait pris entre 1940 et 1944 par un ami de la famille.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
LĂ©a Élise Regina Blain
Pseudonyme
Louise Bouvard
Nationalité
Activité

Biographie

Monument à la mémoire de Léa Blain et Rémi Lifschitz à Villard-de-Lans, au lieu-dit Les Glovettes.

Famille

NĂ©e Ă  Tullins en IsĂšre[1], LĂ©a Blain est une fille d'ouvriers, elle travaille Ă  l'usine Morel de La SĂŽne et au bureau de poste de Chatte[2]. Elle s'implique dans la vie de sa paroisse et devient animatrice des « Âmes Vaillantes », un groupe catholique[2].

Seconde Guerre mondiale

Lors de l'exode de 1940, Léa Blain participe à l'accueil des réfugiés[2].

Elle rallie la résistance dÚs 1942 et devient Louise Bouvard[3]. Elle s'occupe alors des liaisons et du camouflage des réfractaires au S.T.O..

Chiffreuse/codeuse de l'Ă©quipe radio de la mission Eucalyptus, elle rejoint la Compagnie Goderville dans le Vercors Ă  la Grotte des fĂ©es le [4]. Tentant d'atteindre Villard-de-Lans avec plusieurs compagnons, le groupe tombe sur une vingtaine de soldats nazis qui font aussitĂŽt feu[2]. LĂ©a Blain est tuĂ©e d'une balle dans la tĂȘte Ă  la Croix des Glovettes sur les hauteurs de Villard-de-Lans le [2].

Elle est inhumée au cimetiÚre de Chatte[2].

Odonymie et hommages

LĂ©a Blain est reconnue Morte pour la France[2].

Plusieurs lieux portent le nom de cette résistante française :

  • Une impasse parisienne situĂ©e dans le 16e arrondissement de Paris : l'impasse LĂ©a-Blain.
  • Une rue d'Échirolles, commune situĂ©e dans la banlieue grenobloise[5], ainsi qu'une rue de Nimes, prĂ©fecture du Gard[6].
  • Une Ă©cole de Chatte, oĂč une plaque commĂ©morative est apposĂ©e sur sa maison natale au no 21 de la grande rue, porte son nom.
  • L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de Lans-en-Vercors porte son nom, Ă  la suite d'un choix des enfants de l'Ă©cole effectuĂ©e lors de la rentrĂ©e 2019, choix validĂ© par le conseil municipal[7].
  • Une crĂšche publique dite multi-accueil porte son nom Ă  Fontaine, commune situĂ©e prĂšs de Grenoble[8].
  • Le monument dressĂ© sur le territoire de Villard-de-Lans, prĂšs du hameau des Glovettes.

Une exposition sur sa vie, Léa Blain et les femmes de la résistance a été organisée du 7 au à Chatte par l'association Esprit de la Résistance en RhÎne Alpes[9].

Distinctions

Á titre posthume :

Notes et références

  1. Site museedelaresistanceenligne.org, fiche sur Léa Blain, consulté le 18 septembre 2020
  2. Jean-Luc Marquer, « BLAIN LĂ©a, Élise, RĂ©gina », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  3. L. Thibault, Les jeunes et la RĂ©sistance, p. 179
  4. Albert Oriol-Maloire, Ces jeunes dans la guerre, 1939-1945, 1997, p. 108
  5. Site moovitapp.com, page "Comment aller Ă  3 Rue LĂ©a Blain Ă  Échirolles", consultĂ© le 12 dĂ©cembre 2019.
  6. site annuaire-mairie.fr, liste des rues de Nimes, consulté le 12 décembre 2019.
  7. Site vercors-resistance.fr, page "LĂ©a Blain, le nom qu’ils ont choisi pour leur Ă©cole", consultĂ© le 12 dĂ©cembre 2019.
  8. Site journaldesfemmes.fr, page sur la crÚche Léa Blain, consulté le 12 décembre 2019.
  9. Léa Blain et les femmes de la résistance

Voir aussi

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

Bibliographie

  • Michelle Berger, Histoire des communes de l'IsĂšre: Arrondissement de Grenoble, 1988, p.114
  • Albert Oriol-Maloire, Ces jeunes dans la guerre, 1939-1945, 1997, p.108 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Laurence Thibault, Les femmes et la RĂ©sistance, 2006, p.114
  • Laurence Thibault, Les jeunes et la RĂ©sistance, 2007, p.155
  • Jean Paul Papet, LĂ©a Blain, une jeune fille de France, 2016

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.