Engins
Engins est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes, autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.
Engins | |||||
Mairie et village d'Engins. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du massif du Vercors | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Falco 2020-2026 |
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Code postal | 38360 | ||||
Code commune | 38153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Enginois(e)s | ||||
Population municipale |
441 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 55″ nord, 5° 37′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 560 m Max. 2 064 m |
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Superficie | 21 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontaine-Vercors | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.engins.fr | ||||
Ce modeste de bourg de moyenne montagne est le passage obligé depuis Grenoble, par Sassenage vers le Vercors septentrional, secteur également connu sous le vocable des « Quatre-Montagnes ». C'est la zone du massif la plus développée économiquement et démographiquement. Le village est bien desservi par une route qui le relie à la vallée de l'Isère et aux grandes métropoles de la région dont l'agglomération grenobloise très proche, et l'agglomération lyonnaise dont l'accès à l'autoroute est situé à moins de 10 kilomètres du bourg.
Historiquement, la paroisse d'Engins dépendait des seigneurs de Sassenage dont le château, transformé en musée, est situé en contrebas des falaises d'Engins à l'entrée de la commune voisine de Sassenage. La commune est également une des entrées du parc naturel régional du Vercors. Au cours du XIXe siècle, la première route carrossable qui a permis de désenclaver le massif du Vercors, passe par le territoire d' Engins (hameau des Jaux), permettant ainsi à l'économie agricole et forestière de s'ouvrir vers l'extérieur.
La commune, qui héberge sur son territoire le réseau du gouffre Berger, bien connu dans le milieu spéléologique, est incorporée dans le canton de Fontaine-Vercors créé en 2014. Elle est également adhérente à la communauté de communes du massif du Vercors et ses habitants se dénomment les Enginois[1].
Géographie
Situation
La commune appartient au parc naturel régional du Vercors. Elle est fortement influencée par la présence des gorges du Furon et des imposantes falaises qui l'encadrent.
Engins est située[2] à environ 17 km de Grenoble et fait partie de son aire urbaine.
Description
Engins est une commune rurale située en moyenne montagne composé d'un modeste bourg central entouré de nombreux hameaux, généralement constitué de quelque fermes. La proximité de l'agglomération grenobloise a entraîné la construction de quelques résidences principales sous la forme de villas.
La commune ne possède qu'une seule liaison routière entre l'agglomération grenobloise et les autres localités de la communauté de communes du massif du Vercors. Le bourg central d'Engins, composé de la mairie, de l'école, de l'église et de quelques maisons, se situe sur une élévation correspondant au flanc oriental des hauts plateaux de la Molière et du Sornin, situés dans la partie septentrionale du massif du Vercors[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Les pentes de rive gauche des gorges Furon, qui s'élèvent vers le plateau du Sornin et la Dent du Loup montrent, à peu près à mi-hauteur, une inflexion relativement atténuée au sud d'Engins. Celle-ci s'accentue au contraire vers le nord au débouché de la partie supérieure de la vallée du Furon. Le fond, très plat mais incliné vers l'est, du synclinal de Villard-de-Lans est limité du côté est par le synclinal de Sassenage et du côté ouest par la flexure des Engenières [4].
Hydrographie
La commune est traversée par un torrent et quelques ruisseaux qui sont tous ses affluents
- Le torrent du Furon :
- Le Furon qui prend sa source au sud-est du bourg de Lans-en-Vercors à 1 300 mètres d'altitude et rejoint l'Isère sur la commune de Noyarey traverse le territoire d'Engins dans un axe sud-nord. Cette rivière a une longueur de 21,4 km[5].
- Un barrage a été construit sur le cours de ce torrent, et cette construction est la conséquence directe de la création d'une modeste retenue d'eau, située en contrebas du bourg, non loin de la route départementale.
Climat
Avec Le Chartreuse, le Vercors est le premier massif préalpins que rencontre les perturbations atlantiques. La pluviométrie est donc très marquée à Engins dont le territoire est située à l'extrémité septentrionale du massif.
L'été présente des périodes chaudes, mais modérées par l'effet de l'altitude et respirables grâce à l'absence de pollution. Les hivers de ces dix dernières années ont connu des enneigements constants.
Tableaux des températures minimales et maximales sur trois années
- 2013
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,4 | −1,2 | 2,7 | 6,4 | 8,5 | 12,7 | 16,3 | 14,9 | 12 | 10,2 | 3 | −1,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 5,3 | 12,1 | 17,7 | 17,3 | 18,4 | 25 | 27,8 | 23,6 | 19,5 | 9,1 | 9,1 |
- 2015
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,3 | −0,3 | 3,6 | 6,6 | 10,8 | 14,6 | 17,3 | 15,9 | 10,9 | 7,5 | 2,1 | −1,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 6,8 | 14,6 | 20 | 22,3 | 28 | 31,6 | 28,3 | 22,6 | 16 | 13,9 | 10,7 |
- 2017
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −5,8 | 1,2 | 4,6 | 4,9 | 10,3 | 15,8 | 15,9 | 15,4 | 9,5 | 6,2 | 1,6 | −1,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 2,7 | 13,6 | 17,5 | 19,1 | 23,6 | 29,2 | 28,8 | 28,6 | 21,7 | 20,5 | 10,2 | 5,1 |
Réseau routier
- La route départementale 531
Le territoire communal est traversé par une route unique. il s'agit de la route route départementale 531, ancienne route nationale 531, déclassée en 1972, qui débute non loin du centre-ville de Sassenage, au rond-point de la place Jean-Prévost, depuis la route départementale 1532 et se termine à Saint-Just-de-Claix, dans le hameau de Clairivaux, au carrefour de cette même RD 1532.
Cette route permet de traverser les gorges du Furon (quelquefois dénommées « gorges d'Engins »), ainsi que de longer les gorges du Bruyant, deux sites touristiques situés aux limites méridionales du territoire communal et partagés avec la commune voisine de Lans-en-Vercors[9].
- La route départementale 531b (RD 531b)
Il s'agit d'une petite route d'une longueur d'environ 600 mètres qui permet de relier la RD 531 depuis le hameau des Jaux, au bourg central, notamment la mairie, situé au-dessus de la route principale.
Ligne d'autocars
La commune est desservie par quatre lignes régulières de cars qui fonctionnent tous les jours, samedis, dimanches et jours fériés, compris par le réseau interurbain de l'Isère.
- la ligne 5100 relie la commune de Villard-de-Lans à Grenoble (gare et polygone scientifique) passe parla commune d' Engins (avec quatre arrêts dont Les Jaux, à proximité du bourg), avant de rejoindre Lans-en-Vercors (Office de tourisme)[10].
Desserte ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Grenoble qui est située à environ 18 km de la commune.
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère situé à environ 51 km.
Sentiers de randonnées
Le territoire communal est traversé par :
- le sentier de grande randonnée 9 ;
- le sentier de grande randonnée de pays : Tour des Quatre Montagnes.
Urbanisme
Typologie
Engins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,8 %), prairies (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
L'ensemble du territoire d'Engins est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[17].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Toponymie
Le lieu se dénommait « Ecclesiam S. Johannis » 1080, puis, « Enginz » et « Ingins » au XIIe siècle, probablement issu du gentilice romain Ingenius[19].
Selon André Plank, auteur d'un livre sur l'origine des noms de communes du département de l'Isère, le nom du village pourrait cependant provenir du préfixe eng-, à rapprocher des termes latins angere[20] (qui signifie serrer, étrangler) et angris/angrae (qui signifie vallon), ce mot qui est aussi à l'origine du terme « angine », a une racine commune entre au niveau de toutes les langues indo-européennes évoquant la « gorge » où se situe la plus grande partie du territoire d'Engins[21].
Histoire
Préhistoire
Dans les gorges du Furon s'ouvrent de nombreuses cavités dont une, la grotte de l'Olette — située sur une commune mitoyenne : Lans-en-Vercors[Note 3] —, a livré des silex taillés datant de l'Épipaléolithique (). C'était une halte saisonnière[22].
Antiquité
La commune fut peuplée à l'époque gallo-romaine car les traces d'une villa romaine ont été découvertes sur son territoire.
Moyen Âge et Renaissance
La commune resta de tout temps un village fort modeste qui ne dépassa quasiment jamais les 500 habitants. Sa proximité de Grenoble (moins de 10 km) a permis ses dernières années une expansion démographique.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2020, la commune comptait 441 habitants[Note 4], en diminution de 9,07 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,0 % la même année, alors qu'il est de 23,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 221 hommes pour 236 femmes, soit un taux de 51,64 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,01 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune héberge[32] une école primaire publique.
Médias
- le Dauphiné libéré
- Le quotidien régional historique des Alpes tirant à grand tirage est Le Dauphiné libéré. Celui-ci consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition dénommée « De l'agglomération au Vercors », un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville et du canton de Fontaine-Vercors, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune d'Engins.
Culte catholique
La communauté catholique et l'église d'Engins (propriété communale) sont rattachées à la paroisse de la Croix de Valchevrière, dénommée ainsi en hommage à l'ancien hameau de Villard-de-Lans, témoin des combats locaux de la Seconde Guerre mondiale qui épargnèrent la petite chapelle de ce hameau. Cette paroisse a été créée en l'an 2000 par le diocèse de Grenoble-Vienne et couvre l'ensemble du canton actuel. Un site internet consacré à cette activité cultuelle permet de connaitre toutes les informations sur ce sujet[33].
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église
- Très belle petite église typique du Dauphiné. Le clocher est un magnifique spécimen de l'art roman de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle : il est donc admis qu'il date de l'époque l'époque de saint Hugues (1080-1132), évêque de Grenoble.
Église Saint-Jean-Baptiste
Il s'agit de l'église paroissiale dont l'histoire recouvre près de dix siècles.
La première mention écrite de l'église d'Engins - aujourd'hui dédiée à saint Jean Baptiste - se trouve dans une donation faite en 1080 à l'église Saint-Vincent de Grenoble et à son évêque, saint Hugues.
Et d'âge en âge, la paroisse et son église sont citées dans les textes anciens, du XIe au XVIe siècle : chartes et « pouillés » (= relevé, livre blanc) de 1111, 1115, 1275, 1375, 1494, etc., puis dans les archives épiscopales et diocésaines.
En 1671, à l'occasion d'une réorganisation du diocèse décidée par Mgr Le Camus, Engins devient une paroisse de l'archiprêtré de Villard-de-Lans ; avec six autres communes, elle est aujourd'hui intégrée à la paroisse de La Croix de Valchevrière.
Les siècles ne semblent pas avoir beaucoup éprouvé cette petite église, sans doute si bien construite dans les règles de l'art qu'elle a bien résisté au temps !
Quelques réparations sont évoquées en 1869 pour le chœur, puis en 1885, ainsi que la construction d'une sacristie en 1871. Des travaux semblent avoir été effectués vers 1950. Plus récemment, elle a bénéficié d'un « lifting » complet : la commune a fait refaire la toiture en 1988, puis restaurer le clocher en 1990 ; la communauté chrétienne a pris en charge la restauration intérieure de janvier 1990 à juin 1993 (« inauguration » le 20 juin 1993).
Ce fut d'abord le nettoyage et la restauration du chœur ; puis avec l'aide financière du diocèse et des communautés de Villard-de-Lans et d'Autrans, la remise en état de la nef par une entreprise de maçonnerie enginoise ; et celle des mobiliers (chaire, fonts baptismaux, escaliers, porte, etc.) par un groupe de laïcs. Plusieurs familles ont en outre confectionné en tapisserie un beau et original chemin de croix.
Une étude manuscrite de M. Farges sur les églises ou parties d'église romanes du diocèse, effectuée peu avant 1914, décrit ainsi l'église d'Engins :
« Cette église, de petites dimensions et de forme rectangulaire, comprend à l'intérieur une nef couverte d'un plafond, suivie d'un chœur court et plus étroit, couvert d'une voûte en plein cintre appuyée sur deux arcs doubleaux à chaque extrémité. À la suite, une abside à chevet plat, couverte d'une voûte en ogive assez surbaissée avec des nervures à section très réduite.
Le plein cintre couvrant le chœur avec ses arcs doubleaux, qui est formé d'un enduit recouvrant une maçonnerie ancienne, présente un intérêt comme base du clocher. »
« La partie intéressante de l'église est le clocher surmontant le chœur. Il est formé d'une tour rectangulaire, comportant un étage de fenêtres jumelées, une sur chaque face. Il se termine par un pyramide à quatre pans, basse et flanquée aux quatre coins de clochetons très bas. Aux fenêtres jumelées, la retombée des arcs en plein cintre s'appuie sur une colonnette, surmontée d'un tailloir barlong.
Ce clocher, quoique relativement simple, forme un ensemble élégant, et présente un joli spécimen de l'art roman de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle ; on l'attribue à l'époque de St-Hugues (1080-1132). »
On observera que le plafond de la nef a été démonté et laisse apparaître la charpente ; et que la maçonnerie ancienne de la base du clocher a été opportunément débarrassée de son enduit.
Ce « dépouillement » a redonné à cette petite église de campagne sa belle simplicité.
Article tiré de Nord Vercors
n° 212 Septembre 2005
- Barrage d'Engins
- le barrage d'Engins est une retenue d'eau artificielle, datant de 1958 et servant à alimenter la centrale hydroélectrique de Sassenage. Avant d'arriver à Sassenage, l'eau aura emprunté 3 458 m de galeries souterraines et 1 340 m de conduites d'eau forcées.
Patrimoine naturel
- Gouffre Berger
- c'est sur le territoire de la commune d'Engins qu'a été découvert en 1953 le gouffre Berger. En 1956, une équipe de spéléologues conduite par Jo Berger qui lui laissa son nom, a atteint et dépassé, pour la première fois au monde, la profondeur de −1 000 m. La rivière souterraine se poursuit jusqu’aux cuves de Sassenage (grottes visitables situées dans le centre de la commune de Sassenage), mais toute jonction reste interdite à −1 198 m en raison de l'existence d'une zone noyée impénétrable jusqu’à maintenant.
- Espace naturel sensible du plateau de la Molière et du Sornin
- ce secteur montagneux domine le bourg depuis l'ouest et est classé comme site Natura 2000[34].
- Mollard Gargot
- cette éminence qui constitue la bordure orientale du plateau du Vercors et qui marque la limite de la commune avec celle de Fontaine, ville de la banlieue grenobloise est visible de Grenoble. C'est un site de promenade et de randonnée accessible en 3 heures depuis le terminus de tramway de la ligne A du tramway de Grenoble[35].
Héraldique
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Engins possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La grotte de l'Olette située à une altitude de 932 m a pour coordonnées : 45° 08′ 36″ N, 5° 35′ 47″ E. Elle est bien visible avec Google Street View.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère
- La distance entre la commune et : la préfecture, le chef-lieu d'arrondissement et le chef-lieu du canton avec Mappy.fr.
- Site Isère-rando, page "Tour du Sornin – La Molière, depuis Engins"
- site géol-alp page "Sassenage, Engins, basse vallée du Furon", consulté le 27 janvier 2019
- Site Sandre, fiche sur le Furon
- Site Sandre, fiche sur le ruisseau de Rivet
- Site Sandre, fiche sur le ruisseau de Chasau
- Site Sandre, fiche sur le Bruyant
- Site de l'Å’uvre universitaire du Loiret, page sur les gorges du Bruyant
- [PDF] Horaire des lignes 5100 et 5110, sur le site transisere.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Nom de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, Glossaire
- Dico Latin, verbe Angere
- André Planck, L'origine des noms de communes du département de l'Isère (préface d'Albert Jacquard), Édition L'Atelier, année 2006, page 87
- Aimé Bocquet, « L’Isère préhistorique et protohistorique (I) », Gallia préhistoire. Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine, Paris, CNRS Éditions, vol. 12, no 1,‎ , p. 215 fig. 37, 239 (ISSN 2109-9642, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Isère.
- « locale express », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- J.T., « Engins », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Engins (38153) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Isère (38) », (consulté le ).
- Site officiel de l'académie de Grenoble.
- http://www.paroisse-croixdevalchevriere-cathisere.cef.fr Site de la paroisse de la Croix de Valchevrière
- Conseil général de l’Isère, Découvrez les espaces naturels sensibles de l’Isère (brochure), s.l., s.n., 48 p. (lire en ligne [PDF]), « Vercors », p. 27.
- Site Sentier-nature, page sur la Mollard Gargot