Olivier Brouzet
Olivier Brouzet, né le à Béziers, est un joueur de rugby à XV évoluant au poste de deuxième ligne. Il est sélectionné à 72 reprises en équipe de France.
Naissance |
Ă BĂ©ziers (HĂ©rault, France) |
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Taille | 2,04 m (6′ 8″) |
Surnom | La Brouze |
Poste | deuxième ligne |
Période | Équipe | |
---|---|---|
????-???? ????-1990 | RC Seyssins FC Grenoble |
Période | Équipe | M (Pts)a |
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1990-1996 1996-2000 2000-2002 2002-2004 2004-2005 | FC Grenoble CA Bègles-Bordeaux Northampton Saints ASM Clermont Stade français Paris | ? (?) ? (?) ? (?) 27 (5)[1] 27 (10)[2] |
Période | Équipe | M (Pts)b |
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1994-2003 | France | 72 (10) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 29 août 2009.
Biographie
Olivier Brouzet est le fils de Yves Brouzet[3], athléte français qui détient le record français de lancer du poids de 1973 à 2007[4]. Il est marié à Valérie Cousset une joueuse de handball internationale espoir qui a évolué en D1 à Mios-Biganos[5]. Leur fils, Hugo, est champion du monde jeunes de handball en 2017[6] et a signé en 2019 son premier contrat professionnel au Chambéry Savoie Mont Blanc Handball[7]. Olivier Brouzet est aussi l'oncle de Thomas Jolmès[8].
Olivier Brouzet commence le rugby au RC Seyssins avant de continuer au FC Grenoble[9]. Il fait ses débuts en équipe première en 1990[10]. Il fait partie de l'équipe des Mammouths de Grenoble[11] qui est vice-champion de France 1993, défait 14 à 11 par le Castres olympique sur une erreur d'arbitrage[12], dans une finale considérée comme l'un des plus gros scandales du rugby français[13]. Il marque également un essai qui sera refusé aux Mammouths grenoblois ce soir-là [14].
Le , il joue son premier match avec les Barbarians français contre les Barbarians au Stade Charlety à Paris. Les Baa-Baas s'imposent 35 à 18[15].
Il reste au FC Grenoble jusqu'en 1996 lorsqu'il part jouer au Club Athlétic Bordeaux-Bègles Gironde où il reste quatre saisons jusqu'en 2000[10]. Puis il passe deux saisons en Angleterre avec les Northampton Saints avant de revenir en France deux saisons avec l'ASM Clermont et une saison avec le Stade français Paris.
En , il est sélectionné une deuxième et dernière fois avec les Barbarians français pour jouer contre l'Australie au stade Jean-Bouin à Paris[16]. Les Baa-Baas s'inclinent 15 à 45[17].
En 2005, il participe avec le Stade français à la finale de Coupe d'Europe face au Stade toulousain au Murrayfield Stadium à Édimbourg. Il commence le match sur le banc puis remplace Mike James à la 54e minute. À l'issue du temps réglementaire, les deux équipes sont à égalité, 12 à 12, mais les toulousains parviennent à s'imposer 12 à 18 à l'issue des prolongations.
Il travaille pour l'Union Bordeaux Bègles en tant que directeur du développement auprès du président Laurent Marti de 2007 au [18].
Palmarès
En club
- Championnat de France de première division :
- Vice-champion (2) : 1993[19] (FC Grenoble)[20] et 2005 (Stade français)
- Demi-finaliste (2) : 1992 et 1994 (FC Grenoble)
- Coupe d'Europe :
- Finaliste (1) : 2005 (Stade français)
Statistiques en Ă©quipe nationale
- 72 sélections de 1994 à 2003
- 10 points (2 essais)
- En Coupe du monde :
Notes et références
- « Olivier Brouzet », sur www.cybervulcans.net (consulté le )
- « Brouzet Olivier », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
- « Mort d'Yves Brouzet », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Emmanuel Quintin, « Disparition tragique d'Yves Niaré », sur sport24.lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Mariages chez les 73/74 », Hand mag, Fédération française de handball, (consulté le ).
- Maxime Thomas, « Champion du monde ! », sur handnews.fr, (consulté le ).
- « Hugo Brouzet signe son contrat pro au Chambéry Savoie Mont-Blanc Handball », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Le Journal du Rugby n°21 - Juin 2012 - Page 31, « FCG : Thomas Jolmes a tout d’un grand », sur ledauphine.com (consulté le ).
- Dauphiné-Libéré du 17 septembre 2018, Suppl. Sports Magazine p. 12.
- « Olivier Brouzet », sur rugby-guide.com (consulté le ).
- Escot et Rivière 2009, p. 268.
- Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur actu.fr, (consulté le ).
- Le Journal du Rugby n°21 - Juin 2012 - Page 31, « "Merluche sort les couteaux !" », sur fr.1001mags.com/, 21 de juin 2012 (consulté le ).
- Simon Valzer, « Combien de fois Bayonne s’est imposé dans la capitale ? », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
- « Barbarian Rugby Club vs Barbarians Britanniques », sur barbarianrugbyclub.com (consulté le ).
- « Les Barbarians trop tendres », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- « Barbarian Rugby Club vs Australie », sur barbarianrugbyclub.com (consulté le ).
- Arnaud Carré, « Top 14 – UBB : Olivier Brouzet part vers "une troisième vie" », sur www.francebleu.fr, France Bleu Gironde, (consulté le ).
- Richard Escot, « Le Top 5 des finales les plus marquantes », sur lequipe.fr, (consulté le )
- Réginald Mouyan, « Michel Ringeval (Part 2): « Au bout d'un quart d'heure, j'ai compris qu'on en gagnerait pas» », Le Sport Dauphinois,‎ (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Richard Escot et Jacques Rivière, Un siècle de rugby, Calmann-Lévy, , 13e éd., 480 p., relié (ISBN 978-2-7021-4118-2)
Liens externes
- Ressources relatives au sport :