François Cornut-Gentille
François Cornut-Gentille, né le à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est un homme politique français.
François Cornut-Gentille | |
François Cornut-Gentille en juillet 2017. | |
Fonctions | |
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Conseiller municipal de Saint-Dizier | |
En fonction depuis le (3 ans et 3 jours) |
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Élection | 3 juillet 2020 |
Maire | Quentin Brière |
Député français | |
– (29 ans, 2 mois et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Réélection | 1er juin 1997 16 juin 2002 17 juin 2007 17 juin 2012 18 juin 2017 |
Circonscription | 2e de la Haute-Marne |
Législature | Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR (1993-2002) UMP (2002-2015) LR (2015-2022) |
Prédécesseur | Guy Chanfrault |
Successeur | Laurence Robert-Dehault |
Maire de Saint-Dizier | |
– (22 ans et 19 jours) |
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Élection | 18 juin 1995 |
Réélection | 11 mars 2001 9 mars 2008 23 mars 2014 |
Prédécesseur | Guy Chanfrault |
Successeur | Élisabeth Robert-Dehault |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Mandé (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP LR |
Diplômé de | Université Paris-X |
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Maires de Saint-Dizier | |
Gaulliste, membre du Rassemblement pour la République, il est sans discontinuité député de Haute-Marne de 1993 à 2022. Maire de Saint-Dizier de 1995 à 2017, il soutient successivement Alain Juppé en 2016, puis en 2021, Michel Barnier, dont il est porte-parole de campagne.
Il est par ailleurs l'auteur de plusieurs rapports, articles et essais sur les dysfonctionnements institutionnels de la Cinquième république, la politique française de défense et la modernisation de l'Etat.
Biographie
Jeunesse et études
Né en 1958 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), François Cornut-Gentille est marié et père de cinq enfants. Son oncle, Bernard Cornut-Gentille, fut ministre du général de Gaulle et maire de Cannes. Il étudie à l'université Paris-Nanterre.
De 1983 à 1993, il est chargé d’études puis directeur des études d’opinion dans deux instituts de sondage, la Sofres et Louis Harris.
Parcours politique
En 1988, il est nommé secrétaire départemental du RPR en Haute-Marne.
En 1993, il devient député de la seconde circonscription de Haute-Marne, sous l'étiquette RPR (réélu en 1997, 2002, 2007, 2012 sous l'étiquette UMP). Dans un contexte national difficile pour LR face à la vague Macron, il est réélu le 18 juin 2017 face au candidat du FN avec 61,81 %.
En 1995, il est élu maire de Saint-Dizier (réélu en 2001, en 2008 et 2014)[1]. À Saint-Dizier, il lance un programme de rénovation urbaine afin de tenter de réunifier une ville partagée entre son centre ville et son quartier moderne, le Vert-Bois. Le 23 mars 2014, il est réélu au premier tour avec 72,63 % des voix à la mairie de Saint-Dizier. Pour être en accord avec la loi sur le non-cumul des mandats, il cède son siège de maire de Saint-Dizier le 8 juillet 2017.
Depuis 2004, il est l'animateur du club de la Boussole, amicale informelle de députés UMP puis LR.
Il soutient Alain Juppé pour la Primaire française de la droite et du centre de 2016[2].
En 2017, il est réélu pour un sixième mandat consécutif à l'Assemblée Nationale[3], ce qui le contraint (au nom du non-cumul des mandats) à renoncer à son mandat de maire de Saint-Dizier au profit d'une ancienne adjointe, Élisabeth Robert Dehault, mais il demeure conseiller municipal.
Il a également dû renoncer à son poste de président de la communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise[4], au profit de son ancien premier adjoint, mais il demeure membre du « comité stratégique » nouvellement créé pour diriger la communauté d'agglomération[5].
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel il est élu président du parti[6].
Il soutient Michel Barnier au congrès des Républicains de 2021 en vue de l'élection présidentielle de 2022[7].
Centres d'intérêt
Défense nationale
Il est en 2002 rapporteur pour avis de la commission de la défense de l'Assemblée nationale pour le budget de la Défense. En juin 2003, il est l'auteur d'un rapport Le Ministère de la Défense et la réforme budgétaire.
En 2004, devenu membre de la commission des finances, il devient rapporteur spécial des crédits de la Défense. En 2007, il réintègre la commission de la défense et reprend le suivi budgétaire des crédits d'équipement de la défense et de la dissuasion.
Entre 2008 et 2012, il mène la mission de suivi de la réforme du ministère de la défense avec le député socialiste Bernard Cazeneuve.
En 2012, à la suite des élections législatives, il réintègre la commission des finances où il est nommé rapporteur spécial du budget de la défense pour ce qui concerne la préparation de l'avenir (programmes budgétaires 144 et 146).
À l'automne 2013, il mène en tant que rapporteur spécial le premier contrôle parlementaire sur l'École polytechnique qui donne lieu à un rapport en octobre 2014 « Polytechnique, l'X dans l'inconnu »[8].
En mars 2017, il publie un rapport sur le transport stratégique militaire à la suite d'une communication de la Cour des comptes au Sénat et en juin 2019 un rapport sur l'externalisation du soutien des forces en OPEX.
Réforme de l'État
En octobre 2009, il est chargé d'une mission auprès du ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, sur la mise en place d'indicateurs de qualité des services publics. Son rapport a été remis le 3 mars 2010.
En 2011, avec le député Christian Eckert, il a mené une mission d'évaluation de la RGPP pour le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale. Le rapport principal a été publié en décembre 2011 ; un rapport de suivi en novembre 2012.
En 2018, il présente un rapport sur l'action de l'État en Seine-Saint-Denis.
Publications
- Le Ministère de la Défense et la réforme budgétaire, Assemblée nationale, juin 2003
- La Participation pour tous, rapport au Premier ministre, la Documentation française, octobre 2005
- Modernisation de l'État, qualité des services publics et indicateurs, rapport au ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, mars 2010
- Gouvernez !, Alma Éditeur, avril 2015
- Comment sortir de l'impuissance publique ?, Le Débat, mars-avril 2016
- Pour un nouveau Parlement - retrouver la force de gouverner, Le Débat, mars-avril 2017
- Évaluation de l'action de l'État en Seine-Saint-Denis, Assemblée nationale, mai 2018
- Quelle réforme du Parlement ?, Le Débat, novembre-décembre 2018
- Savoir pour pouvoir. Sortir de l'impuissance démocratique, Gallimard, 2021
Mandats
- 19/03/1989 - 18/06/1995 : conseiller municipal de Saint-Dizier
- 02/04/1993 - 21/04/1997 : député
- 25/06/1995 - 18/03/2001 : maire de Saint-Dizier
- 01/06/1997 - 18/06/2002 : député
- 19/03/2001 - 09/03/2008 : maire de Saint-Dizier
- 19/06/2002 - 09/06/2007 : député
- 10/06/2007 - 2012 : député
- 10/03/2008 - 2014 : maire de Saint-Dizier
- 2012 - 2022 : député
- 2014 - juillet 2017 : maire de Saint-Dizier. En raison de la loi sur le non-cumul de mandats, il démissionne comme maire après avoir été réélu comme député.
Notes et références
- « Le maire et les adjoints », sur saint-dizier.fr (consulté le ).
- Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- « Les élus », sur saint-dizier.fr (consulté le ).
- « Cumulard de détourner la loi », Le Canard Enchaîné, no 5054,‎ .
- Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
- Sarah Belouezzane et Solenn de Royer, « Election présidentielle 2022 : Michel Barnier, celui qui « coche toutes les cases » mais reste peu connu en France », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Rapport sur Vie-publique.fr
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel
- Interview au sujet de l'impression 3D