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Firminy

Firminy est une commune française située dans le département de la Loire (42), en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Firminy
Firminy
Vue de Firminy.
Blason de Firminy
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Etienne Métropole
Maire
Mandat
Julien Luya (DVD)
2020-2026
Code postal 42700
Code commune 42095
Démographie
Gentilé Appelous [1]
Population
municipale
16 953 hab. (2020 en augmentation de 0,13 % par rapport à 2014)
Densité 1 622 hab./km2
Population
agglomération
375 389 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 20″ nord, 4° 17′ 16″ est
Altitude Min. 446 m
Max. 800 m
Superficie 10,45 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Firminy
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Firminy
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Firminy
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Firminy
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Firminy
Liens
Site web http://www.ville-firminy.fr/

    Ses habitants sont les Appelous et les Appelouses.

    Géographie

    Localisation

    Limitrophe de la Haute-Loire, Firminy est située dans le Massif central entre l'Auvergne et le Forez, à la limite du Velay et du parc naturel régional du Pilat, à 73 km de Lyon, à 62 km du Puy-en-Velay et à 12 km de Saint-Étienne[2]. Firminy est également située à km des gorges de la Loire (Le Pertuiset).

    C'est la quatrième ville du département. Elle est traversée par l'Ondaine et par le bassin houiller de la Loire.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 10,45 km2 ; son altitude varie de 446 à 800 mètres[3].

    Voies routières

    La commune est desservie par la route nationale 88, voie rapide permettant d'accéder à Saint-Étienne, Givors (Lyon) et vers Toulouse via Le Puy-en-Velay.

    Elle est aussi l'origine de la route départementale 500 vers Saint-Didier-en-Velay et Montfaucon-en-Velay.

    Enfin, une route départementale 3 relie Firminy à Roche-la-Molière et à Saint-Bonnet-le-Château.

    Transport ferroviaire

    Firminy possède une gare sur la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux. Elle est desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon-Perrache ou Lyon-Part-Dieu à Firminy (ces trains s'arrêtent systématiquement dans les gares stéphanoises dont Châteaucreux) ainsi que des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Lyon ou Saint-Étienne au Puy-en-Velay.

    Transports urbains

    Firminy est desservie par la Société de transports de l'agglomération stéphanoise (STAS) dans la zone Grand Saint-Étienne ainsi que par la ligne TER (Le Puy) - Firminy - Saint-Étienne - (Lyon), accessible avec un pass Oura (Bus STAS + TER).

    Cette partie du réseau (Firminy, Le Chambon-Feugerolles, La Ricamarie, Unieux, Fraisses et Saint-Paul-en-Cornillon) est organisée en étoile autour de Firminy. Le pôle multimodal de la gare de Firminy permet de relier Saint-Étienne à Firminy (par les villes de la vallée de l'Ondaine) en 10 minutes contre 30 minutes par la ligne M1 (épine dorsale du réseau) ou la ligne M2 (qui relie néanmoins directement le centre-ville stéphanois à Firminy).

    La ville est desservie par les lignes :

    Transports aériens

    Urbanisme

    Typologie

    Firminy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[7] et 375 389 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,3 %), forêts (27,3 %), prairies (17,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Nom des habitants

    Firminy est dans le domaine linguistique de l'occitan et le nom de la commune est dans cette langue Firminial[13].

    La dénomination des habitants, les Appelous, est relativement récente.

    Au XIXe siècle, les cloutiers portaient un tablier en peau appelé en occitan, et plus particulièrement son dialecte vivaro-alpin, « basana » ou la « pèl »(peau)[14]. Certains disent que ce tablier en peau était appelé le « pelou », d'où le gentilé.

    Histoire

    Antiquité tardive - Moyen Âge

    Vestiges de la porte de l'ancienne l'église Saint-Pierre.

    Le suffixe -acum du nom Firminiacum indiquerait que le lieu ait appartenu, probablement avant le VIIe siècle, à un dénommé Firmin[15].

    La première mention de Firminy (Firminiaco) apparaît en 971 dans une charte de Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne où sont énoncées les possessions reconnues à l’abbaye de l’Île Barbe[16]. Ainsi, il est probable que le territoire connu alors sous le nom de la Celle Saint-Martin de Firminy fut donné à l'abbaye avant le Xe siècle, en une date et dans des circonstances inconnues[Note 3].

    Au milieu du Xe siècle, une église et un prieuré s’établirent grâce à la générosité des seigneurs voisins. Un texte de 1168 reconnaît Humbert prieur de Firminy. Et dès 1183, on trouve dans les archives, la trace de l'église Saint-Pierre.

    Sa tradition de foires, marchés forains et primeurs remonte au Moyen Âge où elle était déjà une ville active de par sa situation géographique avantageuse aux confins de l'Auvergne sur la grande route de Lyon au Puy-en-Velay.

    La commune exploite à ciel ouvert de la houille dès le XIIIe siècle.

    Vers 1460, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais séjournent au prieuré ; les routiers tard venus et autres bandes de mauvais aloi prélèvent un lourd tribut sur la population ; les seigneurs du voisinage, le comte du Forez lui-même, pillent l’abbaye. Pour se défendre, Firminy s’entoure de murailles de sept mètres de hauteur, percées de deux portes fortifiées, dont l’une subsistera jusqu’en 1967.

    Époque moderne

    En 1507, des lettres patentes de Louis XII donnent à la cité le titre de « ville » et y créent des marchés et des foires, témoignage de son activité commerciale.

    Au cours du XVIIe siècle, la peste ravage à plusieurs reprises la région. Les hivers 1693 et 1694 connurent une disette sans précédent avec la mort du tiers de la population.

    Au début du XVIIe siècle, Claude de La Tour, seigneur de Varan, apporta l’artisanat du clou, qui allait prendre rapidement un large essor. L’exploitation des « charboutières », ou carrières de houille, qui existaient depuis le XVIe siècle, continue de se développer.

    Époque contemporaine

    À la Révolution, une grande partie du territoire de la paroisse de Firminy en a été détachée pour former les communes de Chazeau, de Fraisses et d'Unieux

    • 1820 : Fondation de la Compagnie des mines, avec plusieurs puits d’extraction : Chappelon, La Tour, Osmond, Charles, Charpin, etc. Le dernier puits de mine a disparu de la commune en 1918.
    • Pendant la Révolution, Firminy devint chef-lieu de canton. Il le restera jusqu’en 1801, date à laquelle il est rattaché au canton du Chambon-Feugerolles jusqu’en 1900.
    • 1854 : François Félix Verdié achète le martinet Philippon et crée sa société en commandite par actions. La société François-Félix Verdié sera transformée en 1867 en Société anonyme des aciéries et forges de Firminy.
    • 1859 : Ouverture de la gare de Firminy.
    • 1867 : Chez Verdié, l’ingénieur Martin réalise le four à acier qui porte son nom.

    XXe siècle

    Pendant la Première Guerre mondiale, la population de la ville augmente brusquement, passant de 19 580 habitants à 41 000[18]. Les effectifs des aciéries de Firminy augmentent ainsi de près de 10 000 personnes[18]. 12 % de la main-d'œuvre vient de l'étranger ou des colonies, celle-ci est la cible de restrictions spécifiques comme l'interdiction de fréquenter les débits de boisson[18]. Les nouveaux habitants occupent des logements insalubres[18].

    Le 21 octobre 1948, lors de la grande grève des mineurs, réprimée sur ordre du ministre socialiste Jules Moch qui envoie des blindés en Lorraine, deux mineurs de Firminy sont abattus par l'armée. C'est à ce moment-là que le slogan CRS = SS nait[19]. Le maire est suspendu en raison de ces évènements, révoqué puis réélu[20].

    • En 1954, par apport de l'usine de Firminy, la société anonyme des aciéries et forges de Firminy entra pour 38 % dans le capital de la Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire (C.A.F.L.) Plus tard la CAFL deviendra Creusot-Loire.
    • En 1959, la commune de Chazeau fusionne avec Firminy.
    • De 1954-1965, Firminy-Vert (substitut d'une ville « noire » industrielle), est conçue dans les années 1950 à l'initiative d'Eugène Claudius-Petit, maire de la ville, ancien ministre de la Reconstruction. Ce projet d'urbanisme est mené par Charles Delfante et se complètera avec la construction de bâtiments par Le Corbusier : rassemblés dans le Centre civique, la Maison de la Culture (1965), le stade, et le projet d'une église paroissiale dont la première pierre est posée en 1970 ; après la disparition de Le Corbusier en 1965, c'est à son disciple André Wogenscky que revient la construction de la piscine où les collégiens vont toujours et celle de l'Unité d'Habitation réalisée de 1965 à 1967.
    • En 1962, l'ensemble de Firminy-Vert est distingué par le prix national d'urbanisme, en raison de l'exemplarité de cette réalisation dont les responsables se sont manifestement inspirés des principes de la Charte d'Athènes, adoptée en 1933 par le congrès international d'architecture moderne à l'instigation de Le Corbusier.
    • 1970 : le CAFL est absorbée dans Creusot-Loire dont elle devient l'établissement le plus grand et le plus complexe à gérer étant donné la diversité de ses savoir-faire et de ses productions. Mais dans ce nouveau contexte de dimension multinationale, on va assister dans les douze années suivantes à une double évolution : d'une part, la modernisation de certains ateliers tels que la forge, le laminage à froid, mais en contrepartie la fermeture au fil des ans des ateliers jugés les moins performants pour leurs résultats économiques. Du fait des gains de productivité et des fermetures, l'effectif ouvrier ne va cesser de se réduire, ce qui va contribuer à stopper la croissance démographique de la ville et remettre en cause les projets d'un deuxième plan d'urbanisme conçu pour répondre à la prévision d'une forte augmentation de la population.
    • En 1983 : faillite de Creusot-Loire. L'usine métallurgique est reprise par USINOR, mais c'est le point de départ d'un démantèlement qui va la faire éclater en plusieurs établissements dont plusieurs se révèleront économiquement non viables.
    • la même année, projet municipal de fermeture de l'Unité d'habitation Le Corbusier, qui par suite des conditions économiques n'est qu'à moitié remplie. La résistance des habitants aboutit à un compromis : la fermeture de l'aile nord, et le regroupement des occupants dans l'aile sud.
    • la même année : l'ouverture d'un chantier de construction d'un gymnase municipal à quelques mètres du chantier de l'église de Le Corbusier, abandonné depuis 1977 par manque de moyens financiers, entraîne l'intervention de l'État en faveur d'une protection de l'ensemble des œuvres de Le Corbusier de Firminy au titre de Monuments historiques.
    • 1984 : construction de deux gymnases GM4 et GM5 sous la mandature de Théo Vial-Massat.
    • 1986 : création d'un syndicat d'initiative pour l'accueil et le guidage des visiteurs du patrimoine Le Corbusier (4 à 5 000 visiteurs par an). Cette création, suivie de celle d'un Office municipal de tourisme, contribue au difficile éveil d'une reconnaissance de ce patrimoine.
    • 1995 : ouverture d'une deuxième salle de cinéma au Majestic.
    • 2000 : ouverture du firmament (projet culturel émis par la municipalité de Bernard Outin) qui regroupe un stade, un terrain de tennis couvert, un dojo et une salle de spectacle.

    XXIe siècle

    En 2001 ont lieu les élections municipales. Bien que n'étant pas un enjeu électoral manifeste, la mise en valeur du patrimoine Le Corbusier à des fins culturelles, économiques et touristiques apparaît vite comme un objectif majeur de la nouvelle municipalité. Sont entreprises la rénovation de l'Unité d'Habitation, initiée par la municipalité antérieure (celle de Bernard Outin de 1992 à 2001), en deux ans de chantier qui permettent en outre la remise en service de l'aile nord avec la participation d'un promoteur privé, et surtout avec l'appui de Saint-Étienne-Métropole, de la Région et de l'État, la reprise et l'achèvement de la construction de l'Église, finalement terminée et inaugurée en novembre 2006. L'électrification de la ligne de chemin de fer Saint-Étienne-Firminy a été programmée par le ministre communiste du logement et des transports Jean-Claude Gayssot. Le remodelage total du parvis de la gare qui cesse en 2006 d'être traversé par une sortie de voie rapide.

    2001 voit la mise en place des comités de quartier, lien entre les habitants et la municipalité. Ceux-ci disposent d'un budget qui permet l'animation des quartiers.

    En 2006, Clextral, l'une des entreprises héritières d'un savoir-faire hautement technologique élaboré au temps de Creusot-Loire, fête par un colloque international le cinquantième anniversaire de la naissance des machines à extruder bi-vis, inventées à Firminy et adoptées dans de nombreux pays pour l'extrusion des matières plastiques, de multiples produits alimentaires et la fabrication de papiers haut de gamme (exemple : billets de banque).

    À côté de Clextral, sont également héritiers de Creusot-Loire les établissements Aubert et Duval (aciérie élaborant des alliages hautement spécifiés, forge et usinage de pièces métallurgiques longues), ARCELOR et depuis 2006, MITTAL-ARCELOR (laminage à froid de haute précision). Ces établissements occupent une partie importante de l'ancien site métallurgique, dont l'élément-phare est la tour de trempe, haute de 53 mètres, construite en 1935 et considérée de plus en plus comme un témoin historique majeur de l'histoire industrielle locale, et de surcroît sans équivalent en Europe et peut-être dans le monde : d'où l'engagement d'une procédure en vue d'un classement au titre des monuments historiques.

    Autre dossier international en cours : l'initiative de Firminy en vue d'un classement des œuvres de Le Corbusier au patrimoine mondial de l'UNESCO, initiative à laquelle ont déjà adhéré de nombreux pays dans lesquels existent des ouvrages réalisés par l'architecte.

    En 2009, d'importantes émeutes eurent lieu trois nuits durant dans le quartier de Firminy-Vert. Le décès par pendaison (d'après les services de police) d'un gardé à vue en fut l'origine[21].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    septembre 1945 mai 1953 Marcel Combe UP révoqué en 1948 puis réélu
    mai 1953 mars 1971 Eugène Claudius-Petit UDSR puis CD Ministre
    mars 1971 avril 1992 Théo Vial-Massat PCF Député - conseiller général du canton de Firminy (1970-1988)
    avril 1992 mars 2001 Bernard Outin PCF Député (1997-2002)
    mars 2001 mars 2008 Dino Cinieri[22] UMP[22] Député depuis 2002
    mars 2008 juin 2020 Marc Petit[23] PCF Conseiller général du canton de Firminy (2000-2015),

    puis conseiller départemental (2015-2021),
    Deuxième vice-président de la Saint-Étienne Métropole jusqu'en 2019

    juin 2020 En cours Julien Luya[24] Divers droite Assistant parlementaire du Député Dino Cinieri

    L'élu Marc Petit, maire de 2008 à 2020, a été condamné pour agression sexuelle en 2019 mais n'a pas démissionné de son poste[25] - [26].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[27] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 16 953 habitants[Note 5], en augmentation de 0,13 % par rapport à 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4861 7131 8212 6273 7793 7844 3064 7745 374
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 4207 6729 21710 42211 97213 70713 99214 51115 771
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    16 90317 94419 58020 19421 30321 36520 25720 36221 161
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    26 06524 92425 06024 11323 12319 29717 97516 99316 994
    2020 - - - - - - - -
    16 953--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Tous les ans au mois d'octobre a lieu la traditionnelle « Vogue des noix », qui reste une fête foraine d'importance et qui se termine par le célèbre « Corso » créé par Théo Vial Massat en 1971. Elle commence toujours le samedi et se termine le dimanche de la semaine suivante par le traditionnel « Corso ». C'est la troisième fête foraine la plus importante de France.
    • Tous les ans a lieu aussi le rallye des Noix, course automobile dont l'arrivée se situe sur la place du Breuil.
    • Tous les jeudis a lieu le marché sur la place du Breuil et la place du Marché. Les samedis matin et les mardis matin se tient également un marché consacré essentiellement aux légumes et autres denrées « de bouche » qui a lieu seulement sur la place du Marché. Un petit marché bio existe les vendredis après-midi sur la place du Breuil.

    Économie

    Grandes entreprises locales[30] (sauf distribution) :

    - Clextral (ex filiale de Creusot Loire) : leader mondial de l'extrusion « bivis » et lignes de production clés en main pour l'industrie agroalimentaire, de la pâte à papier, de la chimie de spécialités et des biomatériaux. C'est une société du groupe Legris[31] ;

    - Cornillon : distribution en gros de petits matériels, d'équipements et de consommables pour les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Vente en gros d'articles ménagers : casseroles, marmites, poêles métalliques[32] ;

    - Tixit Lapouyade : rayonnages métalliques. Lapouyade a été créé en 1955 à Fiminy, a été repris en 2009 par Averys et a fusionné en 2016 avec la société sœur Tixit de Strasbourg.

    Une communauté Emmaüs existe depuis 1986[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine Le Corbusier

    La ville regroupe le plus grand nombre d'œuvres de Le Corbusier, construites entre 1961 et 1968 :

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[40].

    Environnement

    Une étude d'UFC-Que Choisir (mars 2012) se basant sur des données du Ministère de la Santé a montré que l'eau potable était trop chargée en pesticides. Ce dépassement, fréquemment constaté pour les petites communes rurales (environ 500 habitants), est plus notable pour une commune de plus de 20 000 habitants ; dans cette catégorie, seules trois autres communes sont en effet concernées. L'étude y voit la conséquence de contrôles trop peu fréquents[41].

    Artistes et littéraires

    • Madeleine Keim (Madeleine Hiver) (Firminy 1891- Paris 1990) Ecrivaine, journaliste, militante : (ref:https://maitron.fr/spip.php?article97252)

    Livres : Le meneur en 1937, Prix George Sand ; L’enfant du silence ; L’ouragan ; La Source couverte d’ombre; Notre part sur terre ; Le clavier magique (couronné par l’Académie française) ; Au bord du ravin ; Le dragon de feu

    André Gazut né le 25 novembre 1938 à Firminy : Réalisateur - militant pacifiste

    Médias

    • Difool (Firminy, 1969) : animateur radio.

    Militaires

    Politiques

    Religieux, ecclésiastiques

    • Robert Ploton (1901-1975) : prêtre, résistant, mort à Firminy.

    Sportifs

    Économistes, entrepreneurs

    • Robin Rivaton (1987-) : économiste, essayiste, conseiller politique, directeur général de Paris Région Entreprises.

    Jumelages

    Depuis 2018, la ville de Firminy est jumelée à 3 villes[44] :

    Héraldique

    Parti de sable et de gueules. à deux pics en sautoir, une enclume, à la lampe de mineur appendue à une roue d'engrenage tous d'or et brochant chacun sur le précédent en cœur, au clou de sable brochant au centre de la roue d'engrenage, le tout accompagné au canton senestre du chef d'une <apeau> (ou basane, tablier de cuir des cloutiers) d'argent chargé en cœur d'une meule de gueules, au franc canton d'or chargé de deux clefs renversés de sable passées en sautoir.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. L'histoire, trop souvent muette, ne dit point par qui fut donné à l'abbaye de l'Isle-Barbe le territoire de Firminy, on sait seulement qu'elle le possédait avant le Xe siècle, sous le nom de Cella Sancti-Martini. Où était située cette cella ? […] sur le point culminant du territoire, au lieu même où est l'église Saint-Pierre. Mais il y a tout près d'elle, au bas de la butte, un grand espace de terrain qui porte le nom de Saint-Martin […][17].
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Loire », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Firminy et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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