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Le Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie)

Le Mont-Dore est la troisième commune de Nouvelle-Calédonie en nombre d'habitants.

Le Mont-Dore
Le Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie)
La Route provinciale 1 Ă  Boulari
Blason de Le Mont-Dore
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité Nouvelle-Calédonie
Province Province Sud
Aire coutumière Djubéa-Kaponé
Maire
Mandat
Eddie Lecourieux (LR)
2020-2026
Code postal 98809, 98810
Code commune 98817
DĂ©mographie
Population
municipale
27 620 hab. (2019 en augmentation de 1,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 43 hab./km2
Ethnie Européens : 30,1 %
Kanaks : 17,6 %
Wallisiens-Futuniens : 15,8 %
MĂ©tis : 12,4 %
Asiatique : 6,6 %
Tahitiens : 5,3 %
Ni-Vanuatu : 1,5 %
Autres : 9,2 %
Non déclarés : 1,5 %
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 22° 13′ 46″ sud, 166° 31′ 25″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 825 m
Superficie 643 km2
Localisation
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Le Mont-Dore
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Le Mont-Dore
Liens
Site web mont-dore.nc

    Située en Province Sud, sur la côte ouest et à l'extrémité sud de la Grande Terre, elle fait partie du Grand Nouméa.

    La commune fait partie de l'aire coutumière Djubéa-Kaponé.

    GĂ©ographie

    Situation

    La mairie du Mont-Dore est situĂ©e, Ă  vol d'oiseau, Ă  9,5 km de la place des Cocotiers de NoumĂ©a, le chef-lieu de la Nouvelle-CalĂ©donie. La commune en est limitrophe et fait partie de l'agglomĂ©ration[1]. Le territoire du Mont-Dore est constituĂ© de deux plaines littorales, sĂ©parĂ©es l'une de l'autre par le massif du mont Dore, qui a donnĂ© son nom Ă  la commune. Il est situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud-est de la cĂ´te ouest de l'Ă®le principale de Nouvelle-CalĂ©donie, la Grande Terre, donnant sur ses lagon sud-ouest et sud et sur la mer de Corail, dans l'ocĂ©an Pacifique Sud. Plusieurs Ă®les sont Ă©galement rattachĂ©es au territoire communal, dont la plus importante, et la seule peuplĂ©e de manière permanente, est l'Ă®le Ouen, sĂ©parĂ©e de la pointe sud-est de la Grande Terre par un Ă©troit bras de mer, le canal Woodin. Elle est bordĂ©e au nord-ouest par les communes de NoumĂ©a et de DumbĂ©a, (sĂ©parĂ©e d'elles par le cours d'eau YahouĂ©), et au nord, au nord-est et Ă  l'est par YatĂ©, la ChaĂ®ne centrale constituant l'essentiel de la frontière entre ces deux communes.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    La commune du Mont-Dore est constituée de plusieurs lieux-dits, ou quartiers.

    Les « Banlieues » urbaines de Nouméa

    Le quartier central de Boulari
    Le centre culturel municipal Ă  Boulari
    Le parc du centre Culturel Ă  Boulari

    Le Mont-Dore fait partie du Grand NoumĂ©a. Toutefois, très vaste, sa population est inĂ©galement rĂ©partie. La plupart de la population est rassemblĂ©e dans des quartiers rĂ©sidentiels qui prolongent le tissu urbain continu de NoumĂ©a, formant donc la banlieue proche de cette ville. Avec 13 485 habitants en 2009, ces quartiers rassemblent alors 52,5 % de la population du Mont-Dore sur 3 % de sa superficie totale (19,45 km2), pour une densitĂ© de 693 hab/km2.

    • Pont-des-Français : situĂ© Ă  la sortie directe de NoumĂ©a, il s'y trouve tous les dimanches un marchĂ© aux puces rĂ©putĂ©, Ă  l'emplacement de l'ancien CinĂ©-parc fermĂ© en aoĂ»t 2006. On peut Ă©galement citer la bibliothèque municipale du Mont-Dore. En 2009, ce quartier comptait 1 012 habitants[I 1] sur 1,83 km2[M 1], et donc une densitĂ© de 553 hab/km2.
    • YahouĂ© : situĂ© plus en hauteur, tire son nom de la rivière qui y passe et sur laquelle fut construit le premier barrage servant Ă  alimenter NoumĂ©a en eau au XIXe siècle. Il y avait 2 962 habitants en 2009[I 1] sur 5,89 km2[M 2], soit 502,89 hab/km2. De 1899 Ă  1911, la Compagnie CalĂ©donienne des Vins, de Georges Blandeau, regroupe la production (YahouĂ©, PaĂŻta, Farino, Saint-Vincent).
    • La Conception : tire son nom d'une Ă©glise construite en 1874 pour servir de lieu de culte Ă  une mission catholique installĂ©e lĂ  depuis les annĂ©es 1860. S'y trouvent plusieurs lotissements rĂ©sidentiels, dont notamment wallisiens et futuniens, et une tribu kanak (dont la chefferie a Ă©tĂ© successivement occupĂ©e par Rock Pidjot jusqu'en 1988, puis par son fils Joseph Pidjot jusqu'Ă  sa mort en 2010 et par son petit-fils Jean-Rock Pidjot Ă  partir de 2012). On y trouve, outre l'Ă©glise, le lycĂ©e professionnel Saint Pierre Chanel. Le quartier Ă©tait peuplĂ© de 941 personnes[I 1] en 2009 sur 3,35 km2[M 3], soit 280,9 hab/km2.
    • Robinson : comporte de nombreux lotissements rĂ©sidentiels, dont les Hauts de Robinson sur les contreforts de la ChaĂ®ne ou encore le Parc de Robinson. C'est le quartier le plus peuplĂ© et le deuxième plus dense du Mont-Dore, avec en 2009 5 047 habitants[I 1] sur 4,63 km2[M 4], soit 1 090 hab/km2.
    • Boulari : devenu le « centre-ville » du Mont-Dore, avec la mairie, sa place centrale (la « place des Accords Â» inaugurĂ©e en 2010, avec sa « Grande Case des communautĂ©s Â»), le collège public du mĂŞme nom (ouvert en 1984, 724 Ă©lèves dont 73 en SEGPA en 2014), la marina, la salle omnisports ou encore le Centre culturel du Mont-Dore. Il comptait en 2009 1 851 habitants[I 1] sur 2,22 km2[2], soit 841,36 hab/km2.
    • Saint-Michel : contient de nombreux lotissements rĂ©sidentiels, notamment peuplĂ©s par des PolynĂ©siens. Il comportait 1 672 habitants en 2009[I 1] sur 1,53 km2[3], soit une densitĂ© de 1 092,8 hab/km2, la plus forte de la commune.

    Des périphéries en phase d'urbanisation

    L'Ă©glise de la mission de Saint-Louis.

    Plusieurs quartiers possèdent ensuite un bâti moins dense et déconnecté du tissu urbain nouméen (mais ayant vocation à en faire partie), constituant les zones périurbaines ou de rurbanisation de l'agglomération, organisées autour des routes provinciales 1 (route du Sud) et 2 (route de la corniche du Mont-Dore).

    • Saint-Louis : tire son nom d'une Ă©glise construite lĂ  en 1860 par les missionnaires, elle a donnĂ© son nom Ă  la tribu kanak qui s'y trouve (qui est une grande-chefferie disputĂ©e entre le clan Kambwa OuĂ©tcho pour le district du Pont-des-Français actuellement dirigĂ© par Rock Wamytan et la chefferie Morari, ou district du Mont-Dore, dont le grand-chef est Robert MoyatĂ©a) et Ă  la ferme de Saint-Louis. Ce quartier a Ă©tĂ© le lieu de violents heurts ethniques entre les Kanaks de la tribu et les Wallisiens du lotissement voisin de l'Ave Maria. Ces derniers ont dĂ» finalement dĂ©mĂ©nager. En 2009, la zone comptait 916 habitants[I 1] sur 32,13 km2[4], soit 28,51 hab/km2.
    • La CoulĂ©e : tire son nom de la rivière qui y coule. On y trouve plusieurs lotissements, dĂ©jĂ  plus Ă©parpillĂ©s, ainsi qu'un centre commercial et la zone industrielle. Le quartier Ă©tait peuplĂ© de 3 278 personnes en 2009[I 1] sur 63,26 km2[M 5], soit 51,82 hab/km2.
    • Vallon-Dore : quartier dĂ©jĂ  plus pĂ©riurbain, il a longtemps Ă©tĂ© un lieu de villĂ©giature avec de nombreuses rĂ©sidences secondaires de NoumĂ©ens qui y viennent passer leur week-end, dĂ©sormais l'habitat permanent s'y est dĂ©veloppĂ© (en 2009, sur 694 logements, 636, soit 91,64 %, Ă©taient des rĂ©sidences principales, contre 44 ou 6,34 % de logements jugĂ©s vacants, 9 ou 1,3 % de rĂ©sidences secondaires et 5 ou 0,73 % de logements occasionnels). Il comportait en 2009 1 977 habitants[I 1] sur 5,47 km2[M 6], soit 361,43 hab/km2.
    Mont-Dore Sud en 2015.
    • Mont-Dore Sud : Ă  l'instar du Vallon-Dore, on y trouve plusieurs pieds-Ă -terre d'habitants de NoumĂ©a avec une tendance Ă  la rurbanisation et donc Ă  l'installation permanente (689 logements en 2009, dont 634 ou 92,02 % de rĂ©sidences principales, contre 34 ou 4,93 % de logements vacants, 11 ou 1,6 % de rĂ©sidences secondaires et 10 ou 1,45 % de logements occasionnels). En 2009, il y avait 2 180 habitants[I 1] sur 6,41 km2[M 7], soit 340,09 hab/km2.
    • Plum: c'est lĂ  que l'on trouve la source donnant l'eau du Mont-Dore, l'eau minĂ©rale la plus bue en Nouvelle-CalĂ©donie. Ă€ cela on peut ajouter plusieurs lotissements pĂ©riurbains, des rĂ©sidences secondaires de NoumĂ©ens (37 en 2009, soit 5,4 % des logements, il s'agit ainsi du quartier du Mont-Dore comptant le plus de rĂ©sidences secondaires, Ă  quoi s'ajoutent 50 ou 7,3 % de logements jugĂ©s vacants et 5 ou 0,73 % de logements occasionnels), un collège public ouvert en 2003, un centre militaire et le club nautique des Piroguiers du Mont-Dore (essentiellement de l'optimist). Le quartier comptait en 2009 2 547 habitants[I 1] sur 29,75 km2[M 8], soit 85,61 hab/km2.

    Villages éloignés

    Maison de l'ancien village minier de Prony

    À cela s'ajoutent plusieurs petits villages très peu densément peuplés.

    • Prony : le village et la baie de Prony, Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud, est essentiellement touristique du fait de la prĂ©sence de vestiges du bagne, du passage dans la baie des baleines l'hiver, l'ancien village minier conservĂ© quasiment Ă  l'identique ou encore l'hĂ´tel de l'Ă®lot Casy.
    • Ă®le Ouen : Ă®lot de 37,13 km2 sĂ©parĂ© de la Grande Terre par le canal Woodin qui est le passage obligĂ© des navires passant du lagon ouest au lagon est. Très peu peuplĂ© (Ă  peine 2 hab/km2), Ă  l'exception d'une tribu Kanak rassemblĂ©e dans le village d'Ouara (environ 80 habitants)[M 9], c'est un Ă®lot touristique avec un hĂ´tel et un aĂ©rodrome. L'Ă®le est surtout connue pour ses randonnĂ©es pĂ©destres dans son relief accidentĂ©, pour ses tortues et pour son ancienne mine de Jade.

    Les espaces quasi déserts

    Vue du Grand-Sud depuis une ancienne mine désaffectée reboisée, celle de Rouvray, avec en second plan le site de l'usine du Sud

    En 2009, les quartiers de Lembi - Mouirange, Grand Sud (incluant le village, en vĂ©ritĂ© pratiquement inhabitĂ©, de Prony) et de l'ĂŽle Ouen totalisaient 1 300 habitants[I 1] sur 477,85 km2 (en incluant l'Ă®le Ouen), soit 2,72 hab/km2.

    • La Lembi - Mouirange : c'est essentiellement un relief accidentĂ© s'Ă©tendant sur 30,46 km2[M 10], qui sĂ©pare le Mont-Dore de YatĂ©. Ce quartier est la zone agricole du Mont-Dore, habitĂ©e par des maraichers et des agriculteurs.
    • Le Grand-Sud : Ă  l'exception du village de Prony, le Grand-Sud est une vaste Ă©tendue (410,26 km2, soit près des deux tiers, ou 63,8 %, de l'ensemble du territoire communal) pratiquement dĂ©serte[M 11]. Il est appelĂ© Ă  se dĂ©velopper avec l'implantation de l'usine de Goro-nickel, Ă  travers sa base vie, et est très Ă©tudiĂ© par les biologistes pour sa vĂ©gĂ©tation xĂ©rophyle qui prĂ©sente un très fort taux d'endĂ©misme et par les gĂ©ologues pour son sol ferreux et pour la latĂ©rite qui recouvre le sol en formant une poussière appelĂ©e « terre rouge ».

    Toponymie

    Le nom de la commune est « Le Mont-Dore »[5]. L'origine de ce toponyme remonte à la découverte en 1873 de minerai de nickel dans le massif de ce qui est d'ores et déjà appelé le « Mont d'Or », et qui deviendra « Le Mont-Dore ».

    Histoire

    Premiers peuplements

    Plusieurs sites se trouvant sur la commune du Mont-Dore sont peuplés depuis de longue date. Les premières zones de peuplement ont été localisées notamment à Boulari et à Saint-Louis dès l'époque de la période de Koné remontant au début du Ier millénaire av. J.-C. Un autre site, celui de Plum, a donné son nom à un style de poterie (dont un exemplaire entier a été découvert dans cette localité) développé entre le IIe siècle av. J.-C. et le début du IIe millénaire apr. J.-C.

    Arrivée des Européens

    Lorsque les premiers contacts se font avec des Européens au début du XIXe siècle (notamment des santaliers anglais), le territoire actuel du Mont-Dore est alors occupé par deux clans de langue drubéa : les Boularis (ou Morari) et les Okoniés, de part et d'autre du fleuve de La Coulée. La déclaration du Bouzet en 1855 reconnaît aux Kanak la propriété des terres occupées par eux (propriété rendue inaliénable par l'arrêté du gouverneur Charles Guillain de 1868) et place dans le domaine de l'État les autres.

    Le premier peuplement européen se développe essentiellement à travers des missions catholiques installées à la suite de la prise de possession de l'archipel par la France en 1853 :

    • la mission de La Conception, au lieu-dit PaĂ© oĂą s'installe le père Pierre Rougeyron (vicaire apostolique, de 1855 Ă  1873) en 1853, avec des nĂ©ophytes venus des missions prĂ©existantes de PouĂ©bo ou de Balade s'installent Ă  partir de 1855, fuyant les Ă©vĂ©nements de la cĂ´te est, sur un terrain de 2000 hectares troquĂ© avec le Grand Chef Kouinda,
    • la mission de Saint-Louis, dĂ©veloppĂ©e Ă  partir de 1859, avec un bon nombre de kanak fuyant les Ă©vĂ©nements de Wagap, sur un territoire de 3416 (?) hectares, acquis par les frères maristes en 1856, ou mis Ă  disposition par l'Administration.

    Ces deux missions existent toujours et, ayant fixé autour d'elles la population mélanésienne, elles sont également devenues des tribus.

    DĂ©veloppement Ă©conomique

    Mais c'est surtout l'exploitation forestière, agricole puis minière qui va permettre le développement de la future commune.

    Tout d'abord, Saint-Louis devient alors le centre des activités sylvicoles, en accueillant une scierie dès 1862 ainsi que la première école professionnelle assurée par les missionnaires. De 1920 à 1942, le bois est également intensivement exploité par ce qui est appelé successivement la Forestière puis la Compagnie forestière et enfin la Nouvelle Compagnie forestière dans le bassin amont de la rivière des Pirogues, au sud de l'actuelle commune, par une main d'œuvre essentiellement japonaise. L'arrestation de cette dernière par les Américains présents sur le Territoire durant la Seconde Guerre mondiale va mettre fin à cette exploitation.

    L'agriculture quant-à-elle se développe d'abord avec la culture du riz dès 1868 ainsi qu'avec la canne à sucre, avec une rhumerie à partir de 1875, par le biais d'une population réunionnaise ayant quitté leur île natale à la suite d'une succession de sécheresses et de maladies végétales. Cette activité agricole ne dure guère, mais reprend à partir de 1920 avec l'apparition de fermes qui produisent essentiellement du lait, des légumes et des œufs. La production laitière culmine dans les années 1950 mais fut tuée par l'importation de lait moins cher venant d'Australie ou de Nouvelle-Zélande à partir des années 1960. De nombreuses fermes disparaissent ensuite pour laisser place aux premiers lotissements, conséquence de la croissance galopante de la ville de Nouméa durant la période du « Boom du nickel » (fin des années 1960 et début des années 1970).

    Mais c'est surtout l'activité minière qui fait la richesse de la future commune. La découverte en 1873 de minerai de nickel dans le massif de ce qui est d'ores et déjà appelé le « Mont d'Or », et qui deviendra Le Mont-Dore, permet l'ouverture alors de la première mine par l'aventurier et industriel anglais John Higginson. D'autres minerais font leur apparition au XXe siècle : chrome et fer. Après avoir explosé entre 1959 et 1960, l'exploitation minière se concentre alors sur d'autres massifs plus riches dans un contexte de « boom de nickel », notamment à Thio ou Canala sur la côte Est ou encore à Tiébaghi dans le Nord. Désormais, Le Mont-Dore abandonne définitivement sa fonction de commune rurale et minière pour celle de banlieue urbaine de Nouméa, l'essentiel de la population se concentrant le long du littoral au nord de la commune tandis que le reste se vide.

    Histoire communale

    Sur le plan administratif, Le Mont-Dore est d'abord gérée par une commission régionale à partir de 1947, puis par une commission municipale en 1961 qui devient en 1967 un conseil municipal, Le Mont-Dore devenant finalement une commune de droit commun français par la deuxième loi Billote du .

    Politique et administration

    Administration

    La mairie du Mont-Dore, Ă  Boulari
    Un des bâtiments de la mairie

    La commune est d'abord gérée à partir de 1947 par une commission régionale nommée, puis une commission municipale à partir de 1961 dont le président, Luc Wade Neju, prend pour la première fois le nom de maire. Le premier conseil municipal élu est mis en place en 1967.

    Depuis 2008, le conseil municipal, dirigé depuis 2019 par le maire Eddie Lecourieux (Rassemblement-Les Républicains), comporte 35 membres, dont 10 adjoints (tous issus également du Rassemblement). Depuis 2020, quatre formations politiques y sont représentées, à savoir (entre parenthèses sont indiqués les changements en sièges par rapport à la mandature précédente) :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    L'Avenir en confianceEddie Lecourieux26 (-1)majorité anti-indépendantiste
    Générations NCNina Julié5 (+5)opposition anti-indépendantiste
    FLNKSRomuald Pidjot3 (+1)opposition indépendantiste
    L'Éveil océanienPetelo Sao1 (+1)opposition anti-indépendantiste
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1961 1967 Luc Wade Neju UC
    1967 1977 Boniface Brukoa UC
    1977 1983 Robert Emery FNSC
    1983 1987 Victorin Boewa RPCR
    1987 2001 Pierre Frogier RPCR Président de la Région Sud - Président du Congrès - Député de la 2e circonscription
    2001 2003 RĂ©ginald Bernut RPCR
    2003 2019 Éric Gay RPCR puis Rassemblement-UMP puis Le Rassemblement-LR 1er V/P de la Province Sud
    2019 En cours Eddie Lecourieux Le Rassemblement-LR
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©sultats Ă©lectoraux et tendances politiques

    Le Mont-Dore est, depuis la fin des années 1970, un fief de la droite anti-indépendantiste locale, et tout particulièrement du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR), devenu en 2004 le Rassemblement, affilié à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) métropolitaine jusqu'en 2014 puis au parti Les Républicains (LR) à compter de 2015. Le deuxième président de ce mouvement de 2005 à 2018, le député puis sénateur et président de l'Assemblée de la Province Sud Pierre Frogier, fut le maire de cette commune de 1987 à 2001. Un autre premier magistrat, Éric Gay, est le secrétaire général et donc le numéro deux du Rassemblement de 2006 à 2012 et le 1er vice-président de l'Assemblée de la Province Sud de 2009 à 2011. En 2013, Thierry Santa, jusque-là secrétaire général de la mairie, devient à son tour secrétaire général du Rassemblement de 2013 à 2016 avant d'en prendre la présidence à la suite de Pierre Frogier en 2018.

    L'Avenir ensemble, créé en 2004 par des dissidents de plus ou moins longue date du RPCR (Marie-Noëlle Thémereau, Harold Martin, Philippe Gomès, Didier Leroux et, pour Le Mont-Dore, l'ancien maire de 2001 à 2003 Réginald Bernut) opposés au dirigeant historique des anti-indépendantistes Jacques Lafleur et disposant d'un programme de hausse des aides sociales, de respect à la lettre du processus de l'accord de Nouméa et de dialogue permanent avec les indépendantistes, s'est bien implanté dans les zones urbaines. Il s'est scindé en deux en 2008 avec la dissidence des partisans du président de l'Assemblée de la Province Sud Philippe Gomès, qui fondent Calédonie ensemble. Le groupe de L'Avenir ensemble au conseil municipal du Mont-Dore se divise lui aussi : deux élus sur quatre (l'ancienne tête de liste de 2008, Jean-Yves Maléjac, et Lawrence Sagnol) restent fidèles à la direction du parti, quand les deux autres (Xavier Vergès et Solange Wamytan-Poli, avec le soutien de Réginald Bernut) fondent l'association municipale « Droit de cité » et soutiennent Calédonie ensemble[6]. En , aussi bien Lawrence Sagnol que Solange Wamytan-Poli démissionnent du conseil municipal : leurs suivants de liste les remplacent, à savoir respectivement André Martin (président de l'association des handicapés du Mont-Dore) qui est devenu un proche de Calédonie ensemble et donc rejoint Xavier Vergès, et Chantal Benebig (fonctionnaire du vice-rectorat) qui pour sa part rejoint avec Jean-Yves Maléjac le groupe du Rassemblement-UMP. Ce dernier perd pour sa part un membre en , le conseiller Bertrand Lefebvre rejoignant l'opposition comme non inscrit en et s'affiliant en juin suivant au parti Calédonie ensemble. Pour les municipales de 2014, c'est une nouvelle venue en politique, Monique Jandot, gérante de station-service et jusque-là présidente de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) qui est choisie pour mener la liste Calédonie ensemble, avec derrière elle, entre autres, les élus du Congrès Léonard Sam en deuxième position et Sutita Sio-Lagadec en vingt-cinquième, mais aussi l'ancienne conseillère municipale Solange Wamytan-Poli en septième place et le conseiller sortant André Martin en huitième place. Elle gagne six sièges. Mais cet électorat se retrouve éclaté entre trois listes au premier tour des municipales suivantes en : celle de Générations NC (parti créé par des dissidents de Calédonie ensemble après la défaite de ce parti aux provinciales en 2019) menée par Nina Julié (qui arrive seconde des deux tours de scrutin et obtient cinq sièges sur 35), L'Éveil océanien (parti communautaire représentant les intérêts des Wallisiens et Futuniens, assez nombreux dans la commune et qui avaient constitué dans le passé une base électorale importante pour Calédonie ensemble) de l'élu provincial Petelo Sao (arrivée quatrième pour un seul siège) et celle Calédonie ensemble de Patrick Laubreaux (arrivée cinquième et dernière du premier tour, elle est la seule liste à ne pas s'être qualifiée pour le second tour et n'a donc pas eu de siège).

    L'Union calédonienne (UC) est aussi historiquement bien implantée et, avant sa transformation en parti indépendantiste en 1977, en était même la force politique dominante. Rock Pidjot, ancien député (de 1984 à 1986) et premier président de ce mouvement (entre 1956 et 1985), était le chef de la tribu de La Conception. Le Mont-Dore continue à fournir régulièrement des cadres dirigeants à l'UC, tout particulièrement la famille de Rock Pidjot : son petit-fils Rock Wamytan, chef de Saint-Louis et grand-chef du district du Pont-des-Français, fut le président unitaire du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) de 1995 à 2001, le chef de la délégation indépendantiste pour la négociation et la signature de l'accord de Nouméa en 1998 et le président de l'UC de 1999 à 2001, et est le président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie de 2011 à 2012, de 2013 à 2014 et depuis 2019 ; son neveu Charles Pidjot est, de 2007 à son décès en 2012, le président de l'Union calédonienne. Gérard Reignier, chef du groupe FLNKS au conseil municipal du Mont-Dore de 2001 à 2011, est également le secrétaire général de l'UC de 2007 à 2017. Comme promis lors de la campagne, ce dernier a démissionné du conseil municipal à mi-mandat, en , pour laisser sa place à Jean-Iréné Boano, lui aussi membre de l'UC. En , c'est au tour de la seconde élue de 2008, Angélique Méro, du Parti de libération kanak (Palika), d'abandonner son mandat. La quatrième de la liste, Françoise Faua du Rassemblement démocratique océanien (RDO), refuse de prendre ce siège qui revient ainsi au cinquième, Jean-Rock Pidjot, de l'UC toujours, chef de la tribu de La Conception à partir de 2012 et petit-fils de l'ancien député Rock Pidjot (et donc cousin de Charles Pidjot et neveu de Rock Wamytan). Jean-Iréné Boano mène en 2014 une liste ouverte à l'ensemble du camp indépendantiste, seul le Palika refusant d'y participer, qui obtient à nouveau deux élus au conseil municipal : Jean-Iréné Boano pour l'UC et la militante féministe Françoise Caillard de la Dynamik unitaire Sud (elle démissionne en 2018 pour être remplacée par Romuald Pidjot de l'UC, petit-neveu de Rock Pidjot, neveu de Charles Pidjot et cousin de Jean-Rock Pidjot et de Rock Wamytan). Une unité reconduite et cette fois complétée du Palika (avec Boris Ajapuhnya en cinquième place) mais aussi par des représentants d'association ou des personnalités de la société civile, sous la conduite de l'élu sortant Romuald Pidjot qui permet à cette famille politique d'obtenir un siège de plus avec trois éus : Romuald Pidjot, Emiliana Ikée Toutikian-Blondeel et à nouveau Jean-Iréné Boano, tous trois de l'UC.

    Ainsi, les postes exécutifs les plus importants (ceux de président et de secrétaire général) des deux principales forces politiques de 2009 à 2012 (le Rassemblement-UMP et l'UC) sont occupés par des Mont-Doriens.

    Les résultats des derniers scrutins électoraux dans la commune ont été les suivants :

    • Ă©lections municipales de 2008 : la liste Rassemblement-UMP menĂ©e par le maire sortant Éric Gay a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lue au 1er tour, avec 4 700 voix et 55,96 % des suffrages. La liste « Ensemble pour l'Avenir du Mont-Dore », de l'Avenir ensemble (parti anti-indĂ©pendantiste opposĂ© au Rassemblement) et menĂ©e par Jean-Yves MalĂ©jac, arrive en deuxième position, avec 2 069 votes (24,63 %), suivie par les 1 050 scrutins (12,5 %) du FLNKS de GĂ©rard Reignier et les 580 bulletins (6,91 %) du FN de Guy GuĂ©py. Le Rassemblement-UMP a obtenu ses meilleurs scores dans la partie urbaine de la commune, tout particulièrement dans son « centre-ville » de Boulari (71,5 % Ă  l'Ă©cole primaire de Boulari 2, 68,8 % Ă  la mairie). Ce parti a obtenu une majoritĂ© absolue des voix dans 12 des 15 bureaux de vote, et est arrivĂ© en tĂŞte dans 13. Le FLNKS a obtenu le meilleur score dans les deux derniers, soit Ă  l'Ă®le Ouen (62,1 %) et Ă  Saint-Louis (56,5 % Ă  l'Ă©cole de La CoulĂ©e 1). La participation Ă©tait relativement faible (57,6 % des inscrits)[M 12].
    • Ă©lections provinciales de 2009 : la participation est alors plus Ă©levĂ©e, Ă  74,15 % des inscrits. La liste du Rassemblement-UMP menĂ©e pour la Province Sud par Pierre Frogier arrive en tĂŞte, mais avec un score moins important que ce que le parti avait emportĂ© aux municipales de 2008, avec 3 106 suffrages (32,4 %). Vient ensuite CalĂ©donie ensemble (dissidence de l'Avenir ensemble en 2008, soutenue au Mont-Dore par deux conseillers municipaux sur les 4 Ă©lus de ce parti aux municipales qui ont crĂ©Ă© l'association « Droit de citĂ© ») du prĂ©sident sortant de l'AssemblĂ©e de la Province Sud Philippe Gomès, avec 2 213 voix (23,08 %) ; l'Avenir ensemble du prĂ©sident du gouvernement local sortant Harold Martin alliĂ© au Mouvement de la diversitĂ© (LMD) du sĂ©nateur Simon Loueckhote (dissident du Rassemblement-UMP depuis 2006) et ses 1 258 votes (13,12 %) ; le FLNKS de Rock Wamytan avec 1 146 scrutins (11,95 %, et un cinquième, ou 21,45 %, du rĂ©sultat total du Front indĂ©pendantiste dans le Sud dans une commune qui ne reprĂ©sente que 16 % de l'Ă©lectorat de cette province) ; le Rassemblement pour la CalĂ©donie (RPC) de l'ancien homme fort de la vie politique locale et du camp non-indĂ©pendantiste Jacques Lafleur avec 647 bulletins (6,75 %) ; la liste « Ouverture citoyenne » montĂ©e par une coalition dite progressiste, pluraliste et se voulant neutre sur la question de l'indĂ©pendance (des dissidents du FLNKS, comme les Palika Louis Mapou, qui tire la liste, ou Élie Poigoune ainsi que les UC Marie-Claude Tjibaou et Octave Togna, mais aussi des loyalistes comme Laurent Chatenay, et la section nĂ©o-calĂ©donienne du Parti socialiste)[7] avec 377 suffrages (3,93 %) ; le FN menĂ©e par Bianca HĂ©nin retombĂ© Ă  368 voix (3,84 %) ; le Parti travailliste (parti d'extrĂŞme gauche indĂ©pendantiste liĂ© au syndicat USTKE) de Marie-Pierre Goyetche et 281 votes (2,93 %) ; « GĂ©nĂ©ration Destin Commun » (mouvement dĂ©clarĂ© « accordiste », c'est-Ă -dire en faveur de la rĂ©ussite des concepts de l'accord de NoumĂ©a avant de parler de l'avenir institutionnel) de Jean-Raymond Postic avec 128 scrutins (1,34 %) ; et enfin le Rassemblement ocĂ©anien dans la CalĂ©donie plurielle (ROC plurielle, crĂ©Ă© pour dĂ©fendre spĂ©cifiquement les intĂ©rĂŞts de la communautĂ© wallisienne et futunienne au sein de la citoyennetĂ© nĂ©o-calĂ©donienne) avec 65 bulletins (0,68 %). Le Rassemblement-UMP garde ses avantages, quoique moins importants qu'aux municipales, Ă  Boulari (47,91 % Ă  l'Ă©cole primaire 2 et 46,46 % Ă  la mairie), et le FLNKS Ă  l'Ă®le Ouen (62,3 %) et Ă  Saint-Louis (65,35 %), et arrive Ă©galement en tĂŞte (grâce Ă  la prĂ©sence de la tribu de La Conception et de la division du camp anti-indĂ©pendantiste) au bureau de vote de l'Ă©cole maternelle de Pont-des-Français (24,08 %). CalĂ©donie ensemble pour sa part perce dans les banlieues proches de NoumĂ©a (32,74 %, et le meilleur score, Ă  Robinson, 22,16 % et le 2e rĂ©sultat au Pont-des-Français - La Conception) et dans les zones plus pĂ©riurbaines (28,31 % Ă  Saint-Michel, 27,4 % Ă  La CoulĂ©e, 26,83 % au Mont-Dore Sud et 25,41 % Ă  Plum)[8].
    • Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012 : au 1er tour, le prĂ©sident sortant Nicolas Sarkozy l'emporte assez largement dans la commune avec 5 988 voix (58,32 %), suivi par François Hollande (1 579 votes, 15,38 %), Marine Le Pen (1 307 suffrages, 12,73 %), François Bayrou (518 bulletins, 5,04 %), Jean-Luc MĂ©lenchon (316, 3,08 %), Eva Joly (281, 2,74 %), Philippe Poutou (108, 1,05 %), Nicolas Dupont-Aignan (89, 0,87 %), Nathalie Arthaud (57, 0,56 %) et Jacques Cheminade (25, 0,24 %). La participation Ă©tait assez supĂ©rieure Ă  la moyenne nĂ©o-calĂ©donienne, mais très en dessous du score national, avec 64,49 % des inscrits s'Ă©tant dĂ©placĂ© pour voter[9]. Nicolas Sarkozy arrive en tĂŞte (avec une majoritĂ© absolue des suffrages Ă  chaque fois) dans 13 des 15 bureaux de vote (dont 7 au-dessus de 60 %), et François Hollande n'obtient la première place que dans les deux fiefs traditionnels indĂ©pendantistes : l'Ă®le Ouen (46,43 % contre 39,29 %, et la plus faible participation de la commune, Ă  32,18 %) et Ă  Saint-Louis (61,73 % contre 24,3 %, participation de 40,04 %)[10].
    • Ă©lections lĂ©gislatives de 2012 : au 1er tour, le candidat de CalĂ©donie ensemble, Philippe Gomès, arrive en tĂŞte avec 3 414 voix (40,75 %), devançant ainsi le maire et candidat du Rassemblement-UMP Éric Gay qui totalise pour sa part 2 936 votes (35,04 %). Viennent ensuite le candidat commun des indĂ©pendantistes Jean-Pierre DjaĂŻwĂ© (943 votes, 11,26 %), la prĂ©sidente de la fĂ©dĂ©ration locale du FN Bianca HĂ©nin (617, 7,36 %, soit moins de la moitiĂ© de l'Ă©lectorat de Marine Le Pen Ă  la prĂ©sidentielle) et le candidat du RPC CĂ©drik SangarnĂ© (468, 5,59 %, soit lĂ©gèrement moins que le score obtenu par la liste de Jacques Lafleur aux provinciales de 2009). La participation est plus faible qu'Ă  la prĂ©sidentielle du mois prĂ©cĂ©dent, avec seulement 51,86 % des inscrits s'Ă©tant dĂ©placĂ© pour voter. Philippe Gomès arrive en tĂŞte dans 11 des 15 bureaux de vote, rĂ©alisant ses meilleurs scores Ă  Robinson (389 voix et 47,15 % Ă  l'Ă©cole primaire de Robinson et 313 votes pour 45,3 % Ă  l'Ă©cole maternelle de Boulari), au Vallon-Dore et au Mont-Dore Sud (329 suffrages et 42,67 % Ă  l'Ă©cole primaire du Mont-Dore 2 et 279 voix pour 40,2 % Ă  l'Ă©cole du Mont-Dore 1), Ă  La CoulĂ©e (481 votes dans les deux bureaux de vote principaux de La CoulĂ©e 2 et des Coccinelles pour 46,07 %), Ă  YahouĂ© (462 voix cumulĂ©s dans les deux bureaux de vote pour 41,7 % des suffrages exprimĂ©s), Ă  Plum (289, 44,39 %), Ă  Saint-Michel (241, 43,35 %) et au Pont-des-Français - La Conception (205 voix et 35,47 %). Éric Gay conserve uniquement l'avantage dans son fief de Boulari (235 voix et 49,37 % Ă  la mairie, 269 votes pour 43,6 % Ă  l'Ă©cole primaire). Enfin, sans surprise, Jean-Pierre DjaĂŻwĂ© l'emporte dans les deux bastions indĂ©pendantistes de Saint-Louis (233 voix et 73,04 % Ă  la CoulĂ©e 1) et de l'Ă®le Ouen (29 votes et 59,18 %), et fait un bon score au Pont-des-Français - La Conception, siège de la tribu des Pidjot (129 voix et 22,32 %)[11]. Au deuxième tour, Philippe Gomès (Ă©lu dĂ©putĂ© pour la 2e circonscription) rassemble l'Ă©lectorat anti-indĂ©pendantiste et gagne ainsi 7 366 Ă©lecteurs mont-doriens et 79,23 % des suffrages exprimĂ©s (44,21 % des inscrits), contre 1 931 et 20,77 % (11,59 % des inscrits) Ă  Jean-Pierre DjaĂŻwĂ©, pour une participation Ă  peine plus Ă©levĂ©e qu'au premier tour (58,81 %)[12]. Il l'emporte avec plus de 66 % des suffrages dans l'ensemble des 13 bureaux de vote traditionnellement non-indĂ©pendantistes (et avec plus de 78 % dans tous Ă  l'exception de celui du Pont-des-Français - La Conception, allant jusqu'Ă  88 % et 90 % dans les deux bureaux de vote de Robinson)[13].
    • Les Ă©lections municipales de 2014 : la liste Front pour l'unitĂ© - Le Rassemblement-UMP (unissant, outre ce parti, l'Avenir ensemble, le Mouvement de la diversitĂ© dit LMD mais aussi l'unique Ă©lu sortant du Front national local Guy GuĂ©py en 11e position) menĂ©e par Éric Gay (qui s'est concentrĂ© sur son mandat de maire après sa dĂ©faite aux lĂ©gislatives et qui a promis de ne briguer aucun autre mandat, notamment provincial) est mise en ballotage au premier tour. Elle arrive toutefois largement en tĂŞte, avec 4 815 voix soit 43,34 % des suffrages, dĂ©montrant ainsi que le maire a su conserver un fort ancrage local. Arrive en seconde position la liste CalĂ©donie ensemble de Monique Jandot qui, malgrĂ© l'entrĂ©e rĂ©cente de cette dernière sur la scène politique, prouve une assise croissante de ce parti dans l'Ă©lectorat mont-dorien, avec 3 600 votes (32,4 %), soit un rĂ©sultat en nombre de voix lĂ©gèrement meilleur que celui de Philippe Gomès au premier tour des lĂ©gislatives de 2012 (+186) et largement plus important que celui de la liste Avenir ensemble de 2008 (+1531 votes et +7,77 points). La liste d'union indĂ©pendantiste du conseil municipal UC sortant Jean-IrĂ©nĂ© Boano fait le plein des voix de son camp, notamment Ă  La Conception, Saint-Louis et l'Ă®le Ouen, totalisant 1 761 suffrages (15,85 %), soit une certaine progression par rapport aux scrutins prĂ©cĂ©dents (+711 votes et +3,35 points par rapport Ă  2008). Arrive en dernière position la liste de l'Union pour la CalĂ©donie dans la France (UCF), coalition anti-indĂ©pendantiste formĂ©e en 2013 par le Mouvement populaire calĂ©donien (MPC, nĂ© en 2013 d'une dissidence du Rassemblement-UMP menĂ©e essentiellement par des Ă©lus noumĂ©ens dont en premier lieu l'ancien dĂ©putĂ© GaĂ«l Yanno, et qui s'est associĂ© Ă  l'UMP en 2014), le RPC et le Mouvement rĂ©publicain calĂ©donien (MRC, crĂ©Ă© en 2011 par des opposants Ă  la levĂ©e des deux drapeaux sur les Ă©difices publics). MenĂ©e par une nouvelle venue en politique, Chantal Courtot, elle ne totalise que 935 votes (8,42 %), ne fusionne pas et laisse libre choix Ă  ses Ă©lecteurs pour le second tour. Celui-ci est remportĂ© par la majoritĂ© sortante, avec 5 636 voix (+ 821 votes par rapport au premier tour) et 48,64 % des suffrages (+ 5,3 points) pour 27 Ă©lus sur 35, contre 4 120 votes (+ 520) et 35,56 % (+ 3,16 points) ainsi que 6 sièges pour la liste CalĂ©donie ensemble de Monique Jandot, et contre 1 831 suffrages (+ 70) et 15,8 % (- 0,05 points) pour 2 conseillers municipaux Ă  celle indĂ©pendantiste de Jean-IrĂ©nĂ© Boano.

    Jumelages

    Le Mont-Dore est jumelée à Arue, en Polynésie française, depuis 2006, et a signé des protocoles d'amitié avec Nuku Hiva aux îles Marquises en Polynésie française en 2004, Maroochydore sur la Sunshine Coast dans le Queensland en Australie, Luganville sur Espiritu Santo au Vanuatu et Pouébo en Province Nord en 2006.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[14]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956.

    En 2019, la commune comptait 27 620 habitants[Note 1], en augmentation de 1,71 % par rapport Ă  2014 (Nouvelle-CalĂ©donie : +0,98 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1956 1963 1969 1976 1983 1989 1996 2004 2009
    1 2882 6404 80910 65914 61416 37020 78024 19525 683
    2014 2019 - - - - - - -
    27 15527 620-------
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes jusqu'en 1999[16] puis population municipale Ă  partir de 2006[17]. Isee)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Tribus

    • Aire coutumière DjubĂ©a-KaponĂ©, environ 1600 rĂ©sidents en tribu + 300 rĂ©sidant dans d'autres communes,
      • District Ă®le Ouen : Ouara
      • District Pont des Français : Conception, St Louis

    Sports

    Cultes

    L'Ă©glise de La Conception.

    Économie et emploi

    Le Mont-Dore est avant tout une ville-dortoir dĂ©pendant de la ville centre, NoumĂ©a. Le ratio emplois/actifs occupĂ©s rĂ©sidents Ă©tait de 0,41 dans cette commune en 2002, contre 1,26 Ă  NoumĂ©a, 0,7 Ă  PaĂŻta et lĂ©gèrement moins Ă  DumbĂ©a (0,35). Ainsi, en 2009, sur les 11 274 actifs occupĂ©s rĂ©sidant dans la commune, 6 716 (59,57 %) travaillaient dans une autre commune, essentiellement NoumĂ©a (6 013, soit 53,34 %), contre 4 558 (40,43 %) au Mont-Dore[I 1]. C'est particulièrement vrai pour les quartiers inclus dans le tissu urbain continu du chef-lieu : ils sont 80,27 % au Pont-des-Français, 78,89 % Ă  La Conception, 77,24 % Ă  YahouĂ©, 67,4 % Ă  Robinson, 69,58 % Ă  Boulari et 72,57 % Ă  Saint-Michel Ă  travailler dans la commune voisine. C'est aussi vrai dans les zones rurbaines du Vallon-Dore (63,73 %) et du Mont-Dore Sud (60,83 %). Les seuls quartiers oĂą les actifs occupĂ©s travaillent majoritairement au Mont-Dore sont Plum (c'est le cas de 59,96 % des rĂ©sidents, en raison de la prĂ©sence du centre militaire essentiellement mais aussi la proximitĂ© de l'usine du Sud) et la zone de Lembi - Mouirange, Grand Sud et Ă®le Ouen, dominĂ©es par les activitĂ©s agricoles (notamment maraĂ®chères) et l'usine du Sud (94,58 % des actifs occupĂ©s rĂ©sidant dans ces quartiers travaillent ainsi au Mont-Dore)[I 1]. En sens inverse, il y avait en 2009 2 483 actifs occupĂ©s d'autres communes qui venaient travailler au Mont-Dore (1 493 NoumĂ©ens, soit 36,64 % des 4 075 habitants du chef-lieu qui ne travaillent pas dans leur commune de rĂ©sidence)[I 1].

    L'essentiel des actifs occupĂ©s mont-doriens travaillent dans le tertiaire (7 378, soit 65,44 %). Il s'agit de la catĂ©gorie socio-professionnelle qui travaille le plus Ă  NoumĂ©a : c'est le cas pour 4 687 d'entre eux (soit 63,53 % des actifs mont-doriens travaillant dans ce secteur, et 69,79 % de l'ensemble des actifs de la commune qui partent travailler dans une autre commune). Viennent ensuite les travailleurs du secondaire (3 574 personnes, soit 31,7 %), dont 54,2 % (1 937) travaillent dans une autre commune et 45,8 % (1 637) au Mont-Dore grâce Ă  l'usine du Sud (546 des rĂ©sidant travaillant sur place dans ce secteur pour la zone Lembi - Mouirange - Grand Sud - Ă®le Ouen, 102 Ă  Plum) mais aussi grâce Ă  la petite zone d'activitĂ© de La CoulĂ©e qui emploie des habitants de ce mĂŞme quartier (155) mais aussi de ceux voisins du Vallon-Dore (93), du Mont-Dore Sud (100) voire de Plum, entre autres. Enfin, l'agriculture fait travailler 322 actifs occupĂ©s habitant la commune (2,86 %), dont 230 (71,43 %) travaillant dans cette commune. Ils sont regroupĂ©s surtout dans la zone Lembi - Mouirange - Grand Sud - Ă®le Ouen (57 actifs travaillant sur place) et Ă  La CoulĂ©e (52), mais aussi Ă  Plum (22), au Mont-Dore Sud (17) ou au Vallon-Dore (16)[I 1].

    Il y avait au 3 653 Ă©tablissements inscrits au RĂ©pertoire d'identification des entreprises et des Ă©tablissements (RIDET) pour le Mont-Dore, soit 11,55 % des entreprises enregistrĂ©es dans le Grand NoumĂ©a (contre 73,6 % Ă  NoumĂ©a mais 8,09 % Ă  DumbĂ©a et 6,77 % Ă  PaĂŻta). 933 d'entre elles (25,54 %) touchaient alors au secteur de la construction, suivi par 708 (19,38) dans les services collectifs, sociaux et personnels, 630 (17,25 %) dans l'immobilier, la location et les services aux entreprises, 322 (8,81 %) dans l'agriculture, la chasse et la sylviculture, 264 (7,23 %) dans l'industrie manufacturière (eau en bouteille du Mont-Dore au col de Plum, ferronnerie, agroalimentaire, menuiserie, charpente Ă  la zone industrielle de La CoulĂ©e, Ă©nergie avec les cinq fermes Ă©oliennes du Mont NĂ©gandi, d'Éole Prony I, II et III et du Mont Mau ou encore la centrale Ă©lectrique Ă  charbon de Prony-Énergies, sous-traitance de l'usine mĂ©tallurgique du Sud) et 235 (6,43 %) dans le commerce et les rĂ©parations automobiles ou d'articles domestiques[I 2]. Le parc d'entreprises a augmentĂ© de 36,8 % au Mont-Dore, soit Ă  peine plus que les 36,5 % de croissance pour la mĂŞme pĂ©riode Ă  NoumĂ©a, et moins que les 45,5 % Ă  DumbĂ©a et surtout les 53,9 % Ă  PaĂŻta.

    Il y avait au Mont-Dore en 2009 1 068 chĂ´meurs, soit un taux de chĂ´mage pour la commune de 8,65 % (soit nettement moins que le taux de 13,85 % de l'ensemble de l'archipel, et le deuxième taux le plus faible du Grand NoumĂ©a, derrière les 8 % de NoumĂ©a)[I 1].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments

    • L’église de la Conception, elle fut construite en 1874 par les Pères maristes qui avaient fondĂ© la mission de la Conception en 1855. C’est un lieu de pèlerinage très frĂ©quentĂ©, connu pour les nombreux miracles allĂ©guĂ©s, dont tĂ©moignent la prĂ©sence des nombreux ex-voto dans l’église.
    • L’église Sainte ThĂ©rèse (Robinson)
    • L’église de la Mission de Saint-Louis, elle est situĂ©e peu avant la tribu de Saint-Louis et construite en 1860 et son clocher en 1878, elle a Ă©tĂ© fonder par les Pères maristes. Elle doit son nom Ă  NapolĂ©on III, dont Louis Ă©tait le prĂ©nom. Cette Ă©glise est classĂ©e par la Province Sud depuis 2008.
    • La chapelle du Vallon-Dore
    • La chapelle amĂ©ricaine de Plum, cette chapelle fut construite par les AmĂ©ricains durant la seconde guerre mondiale au sein de leur camp militaire. Elle est classĂ©e par la Province Sud depuis 2006.
    • Église d’Ouara, elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur l’île Ouen en 1864, sur le site de la tribu du mĂŞme nom. Elle est la seconde Ă©glise de Nouvelle-CalĂ©donie construite en dur après celle de Vao Ă  l’île des Pins. Cette Ă©glise est classĂ©e par la Province Sud depuis 1993.
    • La briqueterie, les briqueteries ont longtemps constituĂ© un secteur Ă©conomique important du Mont-Dore. LancĂ©e vers 1870, stoppĂ©e par la grande crise des annĂ©es 30 puis ressuscitĂ©e dans les annĂ©es 1950, la fabrication de la brique en argile a marquĂ© l’histoire de la commune. Plusieurs vestiges de briqueteries sont aujourd’hui encore visibles au Vallon-Dore. La briqueterie est classĂ©e par la Province Sud.
    • La forestière (rivière des Pirogues), la baie des Pirogues recèle encore aujourd’hui de bâtiments d’époque que l’on nomme aussi Maison PĂ©rignon ou bâtiments de la Forestière, construits dans un style architectural typique des maisons rurales du dĂ©but du siècle. Elle est inscrite au patrimoine de la Province Sud depuis 1999.
    • Les ruines du village de Prony, fondĂ© Ă  l’origine, en 1867, pour ravitailler NoumĂ©a en bois, il fut transformĂ© en pĂ©nitencier en 1873. Ces ruines sont inscrites dans le patrimoine de la Province Sud depuis 2008.
    • Exploitation forestière de Port-BoisĂ© (vestiges)
    • La Fontaine de Plum (de son vrai nom « la fontaine Joseph Bourgeois ») a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e au col du mĂŞme nom. C’est un lieu idĂ©al oĂą se rafraĂ®chir avec une eau de source pure et limpide. Une usine d’embouteillage, celle des Eaux du Mont-Dore est installĂ©e Ă  quelques encablures de cette fontaine.
    • La plage de Carcassonne, lieux de dĂ©tente et de loisirs amĂ©nagĂ© avec table pique-nique et aussi une activitĂ© de stand-up paddle est proposĂ©e sur cette mĂŞme plage sur demande.
    • Centre culturel du Mont-Dore

    Sites naturels

    • Aiguille de Prony, reserve naturelle situĂ©e dans la baie de Prony, elle s’étend sur un diamètre de 200 mètres autour du centre de l’Aiguille. PossibilitĂ© de plongĂ©e avec des prestataires sur demande.
    • Banc Gail, visitĂ©e que par les plongeurs de l’Aquarium des Lagons de NoumĂ©a. Le Banc Gail est le plus grand gisement au monde de coraux fluorescents et font depuis cinquante ans la rĂ©putation de l’Aquarium.
    • Les chutes de la Madeleine, elles se trouvent au cĹ“ur de la rĂ©serve provinciale du mĂŞme nom, dans la Plaine des Lacs et Ă  proximitĂ© du Parc de la Rivière Bleue. La rĂ©serve, d'une superficie de 400 hectares, regroupe 168 espèces vĂ©gĂ©tales (issues de 53 familles botaniques) dont 95 % sont endĂ©miques Ă  la Nouvelle-CalĂ©donie.
    • Les Ă®lots : Casy, Bailly et Porc-Epic. L’îlot Casy est situĂ© au cĹ“ur de la baie de Prony, ce magnifique Ă®lot concentre tous les aspects du sud de la Grande Terre : forĂŞt tropicale, maquis miniers et plage de sable blanc. L’îlot Bailly est situĂ© face au Vallon-Dore, l’îlot Bailly fait partie du Parc territorial du Lagon sud. DotĂ© de belles plages, il est un endroit d’accostage idĂ©al pour les pique-niques. L’îlot Porc-Epic est dotĂ© d’un phare, le « phare porc-Ă©pic », qui compte parmi les six phares du territoire du Mont-Dore. Cet Ă®lot abrite une vĂ©gĂ©tation de pins colonnaires.
    • LA THY – Saint-Louis
    • Le Parc Provincial de la Rivière Bleue, s’étend sur 22 000 hectares oĂą l’on peut dĂ©couvrir la faune et la flore calĂ©doniennes. C’est un lieu privilĂ©giĂ© de loisirs tels que randonnĂ©e, pique-nique, baignade et VTT.
    • CAP’DUA, c’est la pointe la plus au sud de la Grande Terre. La vue panoramique sur tout le lagon sud permet, entre juillet et septembre, d'apercevoir les baleines qui viennent sillonner le lagon. Elle est inscrite depuis 2013.
    • Le sommet du Mont Dore, du haut de ses 810 mètres, le mont Dore domine le lagon et la ville de NoumĂ©a. Ses couleurs changeantes selon le moment de la journĂ©e ou la saison, sa prĂ©sence majestueuse ont fait de lui un Ă©lĂ©ment fondamental du paysage du sud calĂ©donien. Deux sentiers permettent d’y accĂ©der, vous avez l’entrĂ©e par Plum ou bien celle par la Route de la Corniche.
    • Anciennes sources thermales de Prony, situĂ©es Ă  l’embouchure de la Rivière Bleue dans la baie du CarĂ©nage, et signalĂ©es par des murettes visibles dans la mer, les sources thermales gĂ©nèrent une eau lĂ©gèrement sulfureuse Ă  43 °C. Elles sont inscrites dans le patrimoine de la Province Sud depuis 2013.
    • Bois du Sud, aire de gestion durable de 15 ha crĂ©Ă©e en 2009. Les Bois du Sud sont une aire protĂ©gĂ©e au titre du code de l'Environnement. Cette aire a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour garantir la protection et la conservation du patrimoine naturel, ainsi que pour le loisir et la sensibilisation Ă  l'environnement. Des activitĂ©s Ă  l'intĂ©rieur sont disponibles.

    Festivités

    • Le Festival International des Très-Courts
    • Le Blues-Up Festival
    • La fĂŞte des sports de Boulari (14 juillet)
    • La semaine de l’environnement'
    • JournĂ©e du patrimoine
    • La fĂŞte des CommunautĂ©s
    • MarchĂ© de noĂ«l
    • SoirĂ©e de noĂ«l

    Personnalités liées à la commune

    • Grands-chefs anciens : Wattom

    HĂ©raldique

    Blason de Le Mont-Dore Blason
    Coupé : au 1er d'azur à un mont d'or, mouvant du bord de l'écu, cantonné des étoiles de la Croix du sud du même, posé sur une mer fascée ondée d'azur et d'argent de quatre pièces ; au 2d parti au I de sable à un wagonnet de mine d'or et au II de gueules à une hache ostensoir d'or[18].
    DĂ©tails
    La partie supérieure de l'écu représente le Mont Dore posé sur le bleu de l'océan Pacifique. La constellation de la croix du Sud rappelle la commune est située à l'extrême sud de la Grande Terre. Le wagonnet de mine rappelle l'exploitation de la première mine de nickel du Territoire vers 1873, au « Mont d'Or ». Le dernier quartier représente la hache ostensoir, dont la partie supérieure est en jade de l'Île Ouen.

    Création Marcel Laffont, adoptée le .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .

    Site de la mairie

    Site de l'Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie

    Autres sources

    1. Présentation du Mont-Dore, www.annuaire-mairie.fr
    2. Présentation du quartier de Boulari
    3. Présentation du quartier de Saint-Michel
    4. Présentation de Saint-Louis
    5. « Nouvelle-Calédonie 98-8 », sur le Code officiel géographique sur le site de l'Insee (consulté le ).
    6. [PDF] « Provinciales 2009, Droit de cité se positionne », site de l'Association Droit de cité
    7. Profession de foi d'Ouverture citoyenne sur son site officiel, 24/04/2009
    8. [PDF] « Provinciales 2009, résultats du Mont-Dore en détails, site de droit de cité »
    9. Résultats officiels du 1er tour de l'élection présidentielle du 22 avril 2012 dans la commune du Mont-Dore, ministère de l'intérieur
    10. [PDF] Résultats détaillés de l'élection présidentielle du 22 avril 2012 dans la commune du Mont-Dore, site du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie
    11. [PDF] Résultats du premier tour des élections législatives de 2012 par commune et bureau de vote de Nouvelle-Calédonie, site du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie
    12. [PDF] Résultats du second tour des élections législatives de 2012 par commune de Nouvelle-Calédonie, site du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie
    13. [PDF] Résultats du second tour des élections législatives de 2012 par bureau de vote de Nouvelle-Calédonie, site du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie
    14. Titre V de la loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité
    15. Décret no 2004-724 du fixant la date et les conditions dans lesquelles sera exécuté le recensement général de la population de Nouvelle Calédonie en 2004, publié au JORF no 169 du .
    16. http://www.isee.nc
    17. pour les années 1956, 1963, 1969, 1976, 1983, 1989, 1996, 2004, 2009, 2014 et 2019
    18. « 98817 Le Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )
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