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Gaël Yanno

Gaël Yanno est un homme politique néo-calédonien, né le à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), membre du CongrÚs de la Nouvelle-Calédonie.

Gaël Yanno
Illustration.
Gaël Yanno en 2011.
Fonctions
Président du CongrÚs de la Nouvelle-Calédonie
–
(9 mois et 12 jours)
Prédécesseur Thierry Santa
Successeur Rock Wamytan
–
(1 an, 1 mois et 23 jours)
Prédécesseur Rock Wamytan
Successeur Thierry Santa
Membre du CongrÚs de la Nouvelle-Calédonie
–
(5 ans et 1 jour)
Élection 11 mai 2014
Député français
–
(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 1re de Nouvelle-Calédonie
LĂ©gislature XIIIe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Jacques Lafleur
Successeur Sonia Lagarde
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1981-2002)
RPCR puis R-UMP (1991-2013)
UMP (2002-2015)
MPC (depuis 2013)
LR (depuis 2015)
DiplÎmé de Université Paris II Panthéon-Assas
Université Paris-Dauphine
IEP Paris
Profession Expert-comptable

Il a Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ© UMP de la 1re circonscription (NoumĂ©a, Île des Pins, Îles LoyautĂ©), pour la XIIIe lĂ©gislature le . Il n'est pas rĂ©Ă©lu le . Il est ensuite, du au , vice-prĂ©sident et porte-parole du Rassemblement-UMP, parti anti-indĂ©pendantiste nĂ©o-calĂ©donien associĂ© Ă  l'UMP. Le , il crĂ©e son propre parti, le Mouvement populaire calĂ©donien (MPC).

Il est élu par une alliance de l'ensemble des non-indépendantistes président du CongrÚs de la Nouvelle-Calédonie le , restant en place jusqu'au . Mis en minorité au sein de son parti en sur le sujet des discussions à mener avec les indépendantistes avant la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté du , il en perd la présidence le au profit de son ancien second, Gil Brial.

Toujours militant du MPC, il siÚge toutefois désormais comme non-inscrit et retrouve la présidence du CongrÚs le grùce au soutien de Calédonie ensemble lors des deux premiers tours de scrutin face à Thierry Santa et l'indépendantiste Rock Wamytan, puis avec la totalité des voix non-indépendantistes au troisiÚme et dernier tour. Rock Wamytan lui succÚde le .

Formation

AprĂšs avoir effectuĂ© ses Ă©tudes primaires et secondaires Ă  NoumĂ©a, il poursuit en France mĂ©tropolitaine sa formation supĂ©rieure en intĂ©grant l'institut d’études politiques de Paris. Il obtient Ă©galement une maĂźtrise en Sciences Ă©conomiques de l'UniversitĂ© Paris II PanthĂ©on-Assas, un DESS de contrĂŽle de gestion de l'UniversitĂ© Paris-Dauphine ainsi qu'un DEA d'Ă©conomie appliquĂ©e de l’institut d’études politiques de Paris.

Lors de ses études dans la capitale, il sera président de l'Association des étudiants calédoniens de Paris de 1981 à 1984 et secrétaire général de la Fédération des Associations des étudiants calédoniens en Métropole de 1983 à 1985.

ParallÚlement à son activité professionnelle il a poursuivi une formation d'expert-comptable. Il obtient son diplÎme d'expertise comptable en 1998.

CarriĂšre professionnelle

Il commence sa carriĂšre professionnelle Ă  Paris en 1986 en tant qu'auditeur dans les cabinets Peat Marwick puis Arthur Andersen.

En 1991 il intÚgre en Nouvelle-Calédonie le cabinet Coopers & Lybrand devenu depuis PricewaterhouseCoopers. En 2000 il en devient associé gérant. Il démissionne de ses fonctions de gérant le aprÚs avoir été investi le 14 octobre candidat du Rassemblement-UMP aux élections législatives dans la 1re circonscription de la Nouvelle-Calédonie.

Il est commissaire aux comptes inscrit prÚs la cour d'appel de Nouméa. Il est élu par ses confrÚres président de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Nouméa en 2000, réélu en 2002 et 2004. Il est depuis le membre du conseil national de la compagnie nationale des commissaires aux comptes.

CarriĂšre politique

Les débuts

Il s'investit trÚs tÎt dans la politique. Ainsi, étudiant à Paris, il sera militant de la section RPR du 15e arrondissement de Paris. Revenu en Nouvelle-Calédonie, il rejoint alors le Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR) du député Jacques Lafleur, alors principale force politique du Territoire et mouvement historique de la droite anti-indépendantiste. Il est membre de l'Assemblée de la Province Sud (présidée par Lafleur) et du CongrÚs du Territoire sous cette étiquette de 1989 à 1999.

Il est Ă©galement Ă©lu en 1989 pour la premiĂšre fois au conseil municipal de NoumĂ©a, et est l'un des adjoints au maire Jean LĂšques Ă  partir de 1995, le 1er d'entre eux depuis 2001. Il y est chargĂ© des finances et du contrat d'agglomĂ©ration, ainsi que de la communication de 2001 Ă  2008 puis de la coordination de l'action municipale depuis 2008. Un temps pressenti pour prendre la succession de Jean LĂšques Ă  la tĂȘte de la liste Rassemblement-UMP aux Ă©lections municipales de mars 2008 au cas oĂč celui-ci ne se reprĂ©senterait pas, le maire sortant dĂ©cide pourtant, Ă  76 ans, de briguer un cinquiĂšme mandat et son adjoint ne se prĂ©sente pas contre lui lors des primaires organisĂ©es par le parti. En troisiĂšme position sur sa liste et dĂ©clarant dĂšs le dĂ©part souhaiter retrouver sa fonction de premier adjoint, le dĂ©putĂ© forme alors une sorte de « ticket » avec le premier magistrat du chef-lieu nĂ©o-calĂ©donien[1].

Député

Avant d'ĂȘtre Ă©lu dĂ©putĂ©, il avait Ă©tĂ©, de 1997 Ă  2007, le supplĂ©ant de Jacques Lafleur. ReprĂ©sentant la nouvelle gĂ©nĂ©ration des Ă©lus anti-indĂ©pendantistes calĂ©doniens, il est choisi comme candidat pour les Ă©lections lĂ©gislatives de 2007 dans la 1re circonscription (qui comprend NoumĂ©a, l'Ăźle des Pins et les Îles LoyautĂ©) par 1 573 militants sur 3 154 suffrages exprimĂ©s lors des primaires organisĂ©es par l'UMP le , devant le numĂ©ro 2 du parti qui Ă©tait pourtant donnĂ© favori Pierre Maresca. Il fait face aux candidatures dissidentes de Pierre Maresca et du dĂ©putĂ© sortant Jacques Lafleur, et aux divisions du camp des non-indĂ©pendantistes. Il arrive toutefois assez nettement en tĂȘte lors du premier tour le 10 juin, rĂ©unissant 11 445 voix et 30,89 % des suffrages exprimĂ©s. Il est opposĂ© au second tour au candidat unique du Front de libĂ©ration nationale kanak et socialiste (FLNKS), Charles Washetine. Au second tour du 17 juin, alors que tous les autres candidats anti-indĂ©pendantistes ont appelĂ© Ă  voter pour lui, il est Ă©lu sans surprise dĂ©putĂ© avec 26 732 suffrages et 69,21 % des voix.

À l'AssemblĂ©e nationale, il est membre de la commission des Finances, de l'Économie gĂ©nĂ©rale et du Plan et de la commission spĂ©ciale chargĂ©e d'examiner le projet de loi organique relatif Ă  la nomination des prĂ©sidents des sociĂ©tĂ©s de l'audiovisuel public et le projet de loi sur le service public de la tĂ©lĂ©vision. Il est Ă©galement membre des groupes d'Ă©tudes sur les Énergies, sur la Mer, la pĂȘche et la souverainetĂ© maritime, sur les Ressources miniĂšres, sur la Presse et sur les Prisons et conditions carcĂ©rales. S'intĂ©ressant tout particuliĂšrement Ă  la fiscalitĂ© et aux conditions Ă©conomiques des outre-mers, il s'attache notamment Ă  dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de ces derniers dans les diffĂ©rentes rĂ©formes touchant Ă  ces domaines. Ainsi, membre de la mission de la commission des finances sur les niches fiscales, il dĂ©fend les mesures de dĂ©fiscalisation pour l'incitation Ă  l'investissement dans les DOM-TOM prĂ©vues par la loi dite « Girardin » de 2003[2].

Il s'oppose Ă©galement aux arbitrages rendus sur la rĂ©forme des retraites indexĂ©es dans certains territoires d'Outre-mer, dont la Nouvelle-CalĂ©donie, telle qu'annoncĂ©e en septembre 2008, estimant alors que les annonces faites par le gouvernement allaient « au-delĂ  de l’esprit de la rĂ©forme telle qu’elle avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e par Nicolas Sarkozy. Le prĂ©sident de la RĂ©publique voulait limiter les abus mais tenait, et je cite ses propos, Ă  veiller Ă  la situation de ceux qui ont fait des choix de vie en fonction de ce systĂšme. À l’origine, il s’agissait d’empĂȘcher l’accĂšs Ă  cette majoration aux fonctionnaires n’ayant jamais servi en outre-mer mais qui venaient y prendre leur retraite. On va bien au-delĂ  »[3]. En effet, les propositions faites alors font Ă©tat d'un minimum de quinze ans de rĂ©sidence outre-mer avant le solde de sa retraite pour prĂ©tendre Ă  une pension majorĂ©e, tandis que celle-ci (indexĂ©e jusque-lĂ  Ă  hauteur de 75 %) devrait progressivement ĂȘtre amenĂ©e Ă  disparaĂźtre[4]. Il prĂ©sente ainsi une sĂ©rie d'amendements afin « d'adoucir » le texte, et plusieurs de ses propositions sont reprises lors du dĂ©bat Ă  l'AssemblĂ©e : crĂ©ation de plafonds diffĂ©renciĂ©s pour les fonctionnaires d’État prenant leur retraite Ă  compter du dans les ocĂ©ans Pacifique et Indien, ou encore que « toutes les pĂ©riodes d’activitĂ© professionnelle seront retenues quel que soit le rĂ©gime d’affiliation » et que les retraitĂ©s ne disposant pas du nombre de trimestres nĂ©cessaire « bĂ©nĂ©ficient de leur retraite majorĂ©e de l’ITR (IndemnitĂ© temporaire de retraite) dĂšs que leur retraite est liquidĂ©e sans dĂ©cote, par exemple Ă  la limite d’ñge de leur corps ou grade ». Toutefois, sa requĂȘte de rĂ©duire l’exigence d’exercice outre-mer de quinze Ă  dix ans pour pouvoir prĂ©tendre Ă  l’ITR Ă  partir de 2009 est rejetĂ©e[5].

Il est rapporteur Ă  l'AssemblĂ©e nationale du projet de loi pour le dĂ©veloppement Ă©conomique des Outre-mer (LODEOM), votĂ© par le Parlement en mai 2009, et est membre titulaire par la suite de la Commission nationale d'Ă©valuation des politiques de l'État outre-mer (CNEPEOM) crĂ©Ă©e par ce texte, en devenant le premier prĂ©sident le . Il est Ă©galement nommĂ© le corapporteur de l'application de cette loi, conjointement avec un socialiste chargĂ© de la fonction de rapporteur spĂ©cial des crĂ©dits de la mission Outre-mer, Ă  savoir tout d'abord le dĂ©putĂ© du Lot-et-Garonne JĂ©rĂŽme Cahuzac jusqu'Ă  son accession Ă  la prĂ©sidence de la commission des Finances le puis Claude Bartolone, dĂ©putĂ© de Seine-Saint-Denis. Ils prĂ©sentent leur rapport d'information le [6]. Le , il est nommĂ© secrĂ©taire national de l'UMP chargĂ© des politiques Ă©conomiques en Outre-mer[7].

Il a Ă©galement orientĂ© son travail de parlementaire vers les questions de sĂ©curitĂ© touchant tout particuliĂšrement sa circonscription et surtout la ville de NoumĂ©a. Le , il prĂ©sente avec Pierre Frogier une proposition de loi tendant Ă  harmoniser les prĂ©rogatives attribuĂ©es aux policiers municipaux en mĂ©tropole et en Nouvelle-CalĂ©donie en matiĂšre de dĂ©pistage de l’imprĂ©gnation alcoolique et de mise Ă  la fourriĂšre[8]. Mais, membre du groupe d'Ă©tudes sur les Prisons et conditions carcĂ©rales de l'AssemblĂ©e nationale, il milite surtout en faveur de la fermeture du centre pĂ©nitentiaire du Camp-Est (dont la vĂ©tustĂ© et plusieurs Ă©vasions ont Ă©tĂ© pointĂ©es du doigt par le dĂ©putĂ© et les syndicats de personnel carcĂ©ral) Ă  Nouville, et son dĂ©placement dans un nouveau site, auprĂšs des Gardes des sceaux successifs MichĂšle Alliot-Marie puis Michel Mercier[9]. Il obtient de ce dernier le l'engagement d'une fermeture et d'un dĂ©mĂ©nagement d'ici 2016[10]. Le 19 dĂ©cembre de cette mĂȘme annĂ©e, un plan de mesures transitoires de 700 millions de Francs CFP pour rĂ©nover le centre pĂ©nitentiaire est prĂ©sentĂ© par le Haut-commissaire Albert Dupuy en prĂ©sence de GaĂ«l Yanno, la construction d'une nouvelle prison devant finalement durer environ huit ans[11]. Et c'est finalement le site de Nakutakoin, dans la banlieue nord-ouest de NoumĂ©a, qui est retenu le . À cette occasion, GaĂ«l Yanno se montre favorable Ă  la construction d'un « centre de peines amĂ©nagĂ©es » en Province Nord[12]. Au cours de la campagne pour sa rĂ©Ă©lection en 2012, il propose notamment d'introduire des uniformes dans les Ă©tablissements scolaires et d'instaurer un couvre-feu pour les mineurs Ă  partir de 23 heures.

Lors du congrĂšs du Rassemblement-UMP du , il est investi une nouvelle fois comme candidat du parti dans la 1re circonscription pour les Ă©lections lĂ©gislatives de 2012. Il obtient Ă©galement l'investiture de l'UMP le . Il choisit pour supplĂ©ant, annoncĂ© le , un de ses collaborateurs Ă  la mairie de NoumĂ©a et jeune Kanak (31 ans) originaire de MarĂ© ayant grandi dans le quartier difficile de RiviĂšre-SalĂ©e, Shonu Wayaridri. Il base sa campagne sur son bilan et sur un discours rĂ©solument anti-indĂ©pendantiste, dĂ©clarant notamment vouloir remettre en cause le gel du corps Ă©lectoral et organisant le 16 mai une rĂ©union avec des exclus de la liste Ă©lectorale spĂ©ciale Ă  l'hippodrome Henri Milliard de l'Anse Vata Ă  NoumĂ©a[13] - [14]. Il met Ă©galement l'accent sur la jeunesse et sur la lutte contre la dĂ©linquance, proposant notamment de dĂ©fendre le retour Ă  l'uniforme dans les Ă©tablissements scolaires publics ou encore la mise en place d'un couvre-feu de 23 heures Ă  6 heures pour les mineurs de moins de 13 ans. Il arrive en tĂȘte du premier tour, avec 10 879 voix et 30,96 % des suffrages exprimĂ©s, devançant de relativement peu la candidate de CalĂ©donie ensemble Sonia Lagarde, avec 1 475 votes et 4,2 points d'Ă©cart. Au second tour le , il s'incline avec 14 811 voix et 46,33 % des suffrages exprimĂ©s.

Porte-parole du Rassemblement-UMP

Bien que dĂ©fait aux Ă©lections lĂ©gislatives, GaĂ«l Yanno obtient une position de force au sein de l'appareil du parti dont il est le seul candidat Ă  avoir accĂ©dĂ© au second tour et Ă  ĂȘtre arrivĂ© en tĂȘte au premier. Il devient alors rapidement le principal dĂ©fenseur d'un retour du Rassemblement-UMP Ă  un discours plus nettement anti-indĂ©pendantiste, et donc d'abandon de la coopĂ©ration institutionnelle avec le FLNKS initiĂ©e l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente avec l'Ă©lection de Rock Wamytan Ă  la prĂ©sidence du CongrĂšs. Il appelle ainsi Ă  rassurer la base Ă©lectorale du parti. C'est alors lui qui, le , dirige la confĂ©rence de presse visant Ă  condamner l'emploi par le ministre des Outre-mer Victorin Lurel des termes « Kanaky » et « Nouvelle-CalĂ©donie-Kanaky », dĂ©clarant que « le Rassemblement-UMP, son prĂ©sident, ses dirigeants, ses Ă©lus, ses militants, comme l’immense majoritĂ© de nos concitoyens, ont Ă©tĂ© profondĂ©ment choquĂ©s » par ces propos[15]. Le , lors d'un comitĂ© directeur du Rassemblement rĂ©uni Ă  Boulouparis, qui voit une rĂ©organisation et un rajeunissement de l'Ă©quipe dirigeante (mĂȘme si Pierre Frogier reste prĂ©sident), il obtient le poste de vice-prĂ©sident et de porte-parole.

Les mĂ©dias locaux font Ă©tat par la suite d'une lutte interne de plus en plus prononcĂ©e entre Pierre Frogier et ses partisans (surnommĂ©s le « clan du Mont-Dore », la « tendance Frogier », les « Frogieristes » ou les « Mont-Doriens », dont surtout Éric Gay ou Cynthia Ligeard) d'une part, et GaĂ«l Yanno derriĂšre lequel se retrouve certaines figures historiques dont Pierre Bretegnier ou de la jeune garde tels Sonia Backes ou Gil Brial (appelĂ©s le « clan noumĂ©en », la « tendance Yanno » ou les « Yannistes »)[16] - [17]. Ils affirment que la dĂ©faite est bien un vote sanction Ă  l'Ă©gard de la ligne choisie Ă  partir de 2009 et, tout en reconnaissent que les gestes de Pierre Frogier Ă©taient « forts et symboliques », que ceux-ci n'ont Ă©tĂ© finalement que des « concessions unilatĂ©rales » sans contrepartie ni geste rĂ©ciproque du cĂŽtĂ© indĂ©pendantiste. Pour eux, le Rassemblement-UMP doit se concentrer sur une nouvelle « entente rĂ©publicaine », incluant mĂȘme CalĂ©donie ensemble (que des membres de l'entourage de GaĂ«l Yanno critiquent toutefois tout aussi durement que les proches de Pierre Frogier)[18]. Les tensions sont de plus en plus vives, GaĂ«l Yanno appelant Ă  un vote des militants sur la direction et la ligne Ă  tenir pour les prochaines Ă©lections provinciales, ainsi que pour la reconnaissance de courants internes au parti sur le modĂšle de l'UMP.

Le MPC

La dissidence

La division interne nĂ©e au lendemain des lĂ©gislatives aboutit finalement Ă  une rupture. GaĂ«l Yanno est dĂ©mis par Pierre Frogier de sa position de vice-prĂ©sident le . La scission est consommĂ©e le , lorsque GaĂ«l Yanno et ses partisans font dissidence pour crĂ©er le Mouvement populaire calĂ©donien (MPC), avec le soutien sur le plan national de Jean-François CopĂ©. Dans le mĂȘme temps, le nouveau parti lance un appel Ă  l'ensemble des forces opposĂ©es Ă  l'indĂ©pendance Ă  se regrouper dans une « Union pour la France »[19]. GaĂ«l Yanno est Ă©lu prĂ©sident du parti lors de son congrĂšs fondateur le , Ă©tant le seul candidat. Il nomme le Sonia Backes comme secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale, et Gil Brial comme porte-parole.

Candidat à la mairie de Nouméa

Il annonce trĂšs vite ses ambitions pour la mairie de NoumĂ©a, Ă  laquelle il avait dĂ©jĂ  envisagĂ© succĂ©der Ă  Jean LĂšques au cas oĂč celui-ci ne se serait pas reprĂ©sentĂ© en 2008. En , il affirme vouloir en dĂ©battre avec le maire sortant, estimant que : « Ça fait trop longtemps que nous gĂ©rons ensemble la ville pour ne pas trouver une solution tous les deux »[20]. Mais il multiplie par la suite les actions visant Ă  le prĂ©senter comme le chef de majoritĂ© municipale et l'Ă©loignant de Jean LĂšques. La rupture est consommĂ©e lorsqu'il dĂ©pose un amendement visant Ă  diminuer la subvention versĂ©e par la mairie Ă  la radio RRB (proche du Rassemblement-UMP) de 40 millions Ă  20 millions de Francs CFP (de 335 200 Ă  167 600 euros), contre l'avis du maire qui souhaite alors maintenir le niveau de cette aide. L'amendement de GaĂ«l Yanno est votĂ© par le conseil municipal le par 23 votes pour (les partisans de Yanno au sein de la majoritĂ© municipale), 22 contre (ceux restĂ©s fidĂšles au maire mais aussi Ă  la ligne de Pierre Frogier, de mĂȘme que les Ă©lus du Mouvement de la diversitĂ©) et 7 votes blancs (ceux de « Changer, c'est capital » de Sonia Lagarde)[21]. La division de la majoritĂ© municipale entraĂźne la crĂ©ation le d'un groupe MPC Ă  part entiĂšre comprenant 20 Ă©lus sur les 42 de l'ancien groupe Rassemblement-UMP et les 53 du conseil municipal, dont 11 des 15 adjoints au maire (Ă  commencer par GaĂ«l Yanno)[22]. En rĂ©action, 19 conseillers restĂ©s fidĂšles Ă  la direction du Rassemblement-UMP (dont 3 adjoints), emmenĂ©s par l'adjoint Jean-Claude Briault et la conseillĂšre Virginie Ruffenach, s'unissent le aux 3 Ă©lus du Mouvement de la diversitĂ© (LMD, parti de Simon Loueckhote) pour former le groupe Engagement pour une CalĂ©donie dans la France (ECF, du nom d'un groupe formĂ© la veille au CongrĂšs de la Nouvelle-CalĂ©donie en associant le Rassemblement-UMP, le LMD, l'Avenir ensemble et l'Ă©lu MoDem Didier Leroux)[23]. Le , GaĂ«l Yanno annonce sa candidature Ă  la mairie de NoumĂ©a en vue des Ă©lections municipales de 2014[24]. Le 2 dĂ©cembre suivant, il obtient de plus l'investiture de l'UMP, celle-ci l'ayant finalement prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Jean-Claude Briault (candidat du Rassemblement-UMP et de l'ECF soutenu par le maire sortant Jean LĂšques qui ne se reprĂ©sente pas) aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© un sondage Ă  NoumĂ©a pour les dĂ©partager[25]. Finalement, le , l'association entre l'UMP et le MPC est adoptĂ©e et officialisĂ©e par le conseil national du parti mĂ©tropolitain, auquel participait GaĂ«l Yanno[26].

Entretemps, le , et en vue des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales de 2014 (municipales et provinciales), il participe Ă  la formation de l'Union pour la CalĂ©donie dans la France (UCF) unissant le MPC au Rassemblement pour la CalĂ©donie (RPC, regroupant depuis 2006 les plus fidĂšles partisans de Jacques Lafleur) d'Isabelle Lafleur et au Mouvement rĂ©publicain calĂ©donien (MRC, fondĂ© en 2010 par des opposants Ă  la proposition des deux drapeaux) du conseiller municipal de NoumĂ©a Philippe Blaise. Ils signent « un socle commun de valeurs » en huit points, dont surtout « le maintien de maniĂšre durable, dans une large autonomie, de la CalĂ©donie dans la RĂ©publique française », « le retour d’une citoyennetĂ© calĂ©donienne ouverte, avec une condition d’accĂšs de dix ans glissants et l’intĂ©gration des conjoints, au terme de l’Accord de NoumĂ©a », « le non-transfert des compĂ©tences de l’article 27 de la loi organique », « la garantie du droit de propriĂ©tĂ© de tous les habitants de la Nouvelle-CalĂ©donie », « la rĂ©vision de la clĂ© de rĂ©partition » entre les provinces, « la mise en place de pratiques de bonne gouvernance, pour garantir l’intĂ©gritĂ© des Ă©lus calĂ©doniens » ou encore « la recherche d’un drapeau » et « le maintien du nom du pays »[27]. Cette UCF apparaĂźt alors comme l'une des trois forces anti-indĂ©pendantistes en prĂ©sence pour les scrutins de 2014, avec le Front pour l'unitĂ© (nom pris pour la campagne par l'ECF et regroupant autour du Rassemblement-UMP de Pierre Frogier le LMD de Simon Loueckhote, l'Avenir ensemble d'Harold Martin et Didier Leroux) et CalĂ©donie ensemble[28].

Voulant se montrer sur le terrain de la lutte contre une insĂ©curitĂ© ressentie comme de plus en plus forte dans le Grand NoumĂ©a, GaĂ«l Yanno et son parti multiplient les annonces ou actions sur ce sujet. Ainsi, le MPC dĂ©pose au CongrĂšs le une proposition de dĂ©libĂ©ration pour permettre aux forces de l’ordre de saisir immĂ©diatement l’alcool consommĂ© dans les lieux publics, sans avoir Ă  attendre que les personnes soient en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©[29]. De mĂȘme, aprĂšs l'incendie volontaire d'un mur d'escalade dans le quartier de Magenta en , GaĂ«l Yanno reçoit le comitĂ© calĂ©donien d’escalade et leur promet l’intervention de la municipalitĂ© dans la reconstruction de l'Ă©quipement sportif, au risque de provoquer une vive rĂ©action Ă  son encontre du groupe rival de la majoritĂ© municipale sortante, l'ECF, qui dĂ©clare dans un communiquĂ© que : « GaĂ«l Yanno s’est Ă  nouveau exprimĂ© seul au nom de la ville de NoumĂ©a, cette fois sur l’incendie du mur d’escalade de Magenta, dans le plus grand mĂ©pris du maire, Jean LĂšques. Cette marque de mĂ©pris n’est Ă  l’évidence dictĂ©e que par le seul souci d’une rĂ©cupĂ©ration politique indĂ©cente face Ă  ce dramatique accident »[30].

Sa campagne est marquĂ©e de plus par l'annonce d'un projet d'amĂ©nagement urbain qui crĂ©e une certaine polĂ©mique au sein de la classe politique, des mĂ©dias (notamment en ligne) et du milieu aĂ©ronautique nĂ©o-calĂ©donien. En effet, en , il rend public, avec un de ses colistiers, Jacques LeguerĂ© (RPC, ingĂ©nieur-gĂ©ologue), une proposition de dĂ©mĂ©nagement de l'aĂ©roport de Magenta vers un nouveau site, un Ăźlot artificiel qui pourrait ĂȘtre construit avec les scories rejetĂ©es par l'usine SLN de Doniambo au milieu de la baie de Koutio-KoutĂ©a, soit hors des limites de la commune de NoumĂ©a. Cette idĂ©e vient alors concurrencer celle, alors envisagĂ©e par le gouvernement de la Nouvelle-CalĂ©donie, d'un regroupement de l'ensemble des services aĂ©roportuaires, domestiques et internationaux, desservant le Grand NoumĂ©a sur le seul aĂ©roport international de NoumĂ©a - La Tontouta. Au-delĂ  de ce chantier de nouvel aĂ©roport, estimĂ© par GaĂ«l Yanno Ă  9 milliards de Francs CFP (75,42 millions d'euros), la liste prĂ©voit de rĂ©amĂ©nager le site de l'ancien aĂ©rodrome ainsi libĂ©rĂ© Ă  Magenta pour l'inclure dans une « vraie belle plage pour les quartiers nord et est », un « poumon vert et bleu » de 2 kilomĂštres de long allant de OuĂ©mo au centre culturel Tjibaou, bordĂ© de « commerces et de terrasses » et « dĂ©diĂ© aux loisirs et aux sports nautiques ». Ce projet est critiquĂ© par Éric Kuter, le prĂ©sident de l'AĂ©roclub calĂ©donien, basĂ© Ă  Magenta, qui dĂ©clare au sujet d'un aĂ©roport dans la baie de Koutio-KoutĂ©a : « C’est du grand n’importe quoi. Il n’y a pas encore eu d’études poussĂ©es, mais une piste dans la baie de Koutio est peu probable pour des raisons de sĂ©curitĂ© aĂ©rienne ». Pour le directeur de l’exploitation des aĂ©roports de la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-CalĂ©donie (CCI-NC), gestionnaire de l'aĂ©roport de Magenta, il y a bien urgence Ă  le fermer car « le trafic est en augmentation, et l’aĂ©rodrome de Magenta atteindra Ă  terme ses limites de capacitĂ© », affirmant par ailleurs Ă©tudier « toutes les possibilitĂ©s », ne pas avoir « connaissance du projet de Koutio » et que « un transfert de trafic vers La Tontouta prĂ©sente entre autres des avantages de coĂ»t et de rentabilitĂ© des infrastructures »[31] - [32] - [33].

Le , GaĂ«l Yanno prĂ©sente, lors d'une confĂ©rence de presse organisĂ©e sur la place des Cocotiers, le programme de sa liste baptisĂ©e « Union pour NoumĂ©a », avec pour slogan « Un nouvel Ă©lan pour la ville », sous la forme d'un document de trente-deux pages intitulĂ© « Un vrai projet pour NoumĂ©a ». Il comprend, outre la prĂ©sentation de la tĂȘte de liste, cinq « prioritĂ©s » Ă  savoir : une « tolĂ©rance "0" envers les dĂ©linquants », confirmant l'accent mis, comme d'autres listes, sur la sĂ©curitĂ© ; « favoriser l'accĂšs au logement pour les classes moyennes », critiquant fortement une politique qui serait trop basĂ©e selon lui sur la construction de logements sociaux ; « la solidaritĂ© pour rĂ©pondre aux besoins de chacun » ; « une ville tournĂ©e vers la mer dans un environnement protĂ©gĂ© » ; « le sport et la culture partout et pour tous ». Puis, afin de les atteindre, il regroupe ses propositions Ă  travers quatre grands chapitres subdivisĂ©s en onze thĂ©matiques[34]. Il prend sur sa liste en deuxiĂšme et troisiĂšme positions les deux prĂ©sidents des partis associĂ©s au MPC au sein de l'UCF, Ă  savoir respectivement Isabelle Lafleur et Philippe Blaise. Ils arrivent en deuxiĂšme place avec 11 875 voix et 34,66 % des suffrages exprimĂ©s au premier tour, talonnant la liste de CalĂ©donie ensemble tirĂ©e par Sonia Lagarde (536 votes et 1,62 points d'Ă©carts) et fusionnant entre les deux tours avec la liste de l'ECF de Jean-Claude Briault qui a recueilli pour sa part 5 284 votes et 15,42 % des voix. Il appelle Ă  faire « barrage Ă  Sonia Lagarde », concentrant ses attaques sur l'appel Ă  voter pour cette derniĂšre de Marie-Claude Tjibaou, candidate du Parti socialiste local et du Palika. Il est toutefois battu au second tour, avec 16 588 bulletins et 48,38 % pour 13 siĂšges sur 53. GaĂ«l Yanno prend alors la tĂȘte de l'opposition municipale au nouveau maire, Sonia Lagarde.

En deuxiĂšme position aux provinciales

Pour les Ă©lections provinciales du , qui suivent son Ă©chec Ă  prendre la mairie du chef-lieu, il dĂ©cide de ne pas prendre la tĂȘte de la liste de l'UCF dans le Sud, qui revient finalement Ă  la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du MPC, Sonia BackĂšs. NĂ©anmoins, GaĂ«l Yanno prend la deuxiĂšme place de cette liste[35]. Faisant campagne pour leur « socle commun de valeurs » et le dĂ©clenchement du premier rĂ©fĂ©rendum d'autodĂ©termination dĂšs 2015 si les nĂ©gociations pour une autre solution n'ont rien donnĂ© d'ici lĂ , afin de ne pas inquiĂ©ter les milieux Ă©conomiques et les investisseurs par une situation institutionnelle trop incertaine, ils arrivent troisiĂšme du scrutin, au coude Ă  coude avec les listes du FPU de Cynthia Ligeard (qui a rĂ©uni 1 040 votes et 1,53 points de plus) et celle d'union des indĂ©pendantistes de Rock Wamytan (qui a fait 154 voix et 0,22 points de moins), en obtenant 12 517 bulletins soit 18,35 % des suffrages exprimĂ©s et 8 siĂšges sur 40 Ă  l'assemblĂ©e provinciale, dont 6 Ă©galement au CongrĂšs[36]. GaĂ«l Yanno retourne donc dans ces deux institutions, quinze ans aprĂšs les avoir quittĂ©.

Président du CongrÚs

Il est le signataire pour l'UCF du « contrat de gouvernance solidaire », prĂ©sentĂ© lors d'une confĂ©rence de presse le , l'unissant Ă  ses deux adversaires de la campagne, Ă  savoir CalĂ©donie ensemble et le FPU, qui totalisent 33 Ă©lus Ă  l'assemblĂ©e de la Province Sud et 29 sur 54 au CongrĂšs. Il comprend une rĂ©partition des postes clĂ©s dans les institutions comme en 2009, Ă  savoir la prĂ©sidence de l'assemblĂ©e provinciale Ă  Philippe Michel de CalĂ©donie ensemble (Ă©lu ce mĂȘme jour), celle du CongrĂšs Ă  l'UCF et devant revenir normalement Ă  GaĂ«l Yanno, et celle du gouvernement pour le FPU et plus prĂ©cisĂ©ment pour Cynthia Ligeard. Ce « contrat » prĂ©voit Ă©galement un certain nombre de prioritĂ©s politiques Ă  mettre en Ɠuvre en commun dont la recherche d'un Ă©quilibre budgĂ©taire pour la Province Sud (en souhaitant notamment nĂ©gocier une rĂ©vision de la clĂ© de rĂ©partition) et le financement des communes, l'organisation d'une confĂ©rence Ă©conomique et sociale des « forces vives du pays », et l'engagement voulu le plus rapidement possible des discussions avec les indĂ©pendantistes et l'État sur la sortie de l'accord de NoumĂ©a et la consultation d'autodĂ©termination[37].

Ainsi, lors de la premiĂšre sĂ©ance du CongrĂšs de cette nouvelle mandature le , GaĂ«l Yanno est Ă©lu Ă  la prĂ©sidence avec l'ensemble des 29 voix non-indĂ©pendantistes, contre 15 Ă  la candidate du groupe Union calĂ©donienne-FLNKS et Nationaliste Caroline Machoro-Reignier, 9 Ă  celui du groupe de l'Union nationale pour l'indĂ©pendance (UNI) Émile NĂ©chĂ©ro et 1 bulletin blanc (l'unique Ă©lu du mouvement LibĂ©ration kanak socialiste, ou LKS, Basile CitrĂ©)[38]. Dans son discours faisant suite Ă  son Ă©lection, il insiste sur le fait que les Ă©lus ont « l’ardente obligation [...] de rĂ©ussir une sortie de l’Accord de NoumĂ©a Ă  la hauteur de la poignĂ©e de mains de Jacques Lafleur et de Jean-Marie Tjibaou du », tout en dĂ©clarant vouloir ĂȘtre « Ă  [la] suite [de ses prĂ©dĂ©cesseurs], [...] un prĂ©sident du CongrĂšs impartial et ouvert au dialogue » tout en ne transigeant « pas sur ce qui fonde le dĂ©bat dĂ©mocratique : le pluralisme, l’écoute de l’autre et le respect des opinions et des personnes ». Il affirme Ă©galement souhaiter « poursuivre la modernisation de [l']institution Ă  laquelle chacun de [ses] prĂ©dĂ©cesseurs a apportĂ© sa prĂ©cieuse contribution », et surtout sur le fait « de rendre plus accessibles [ses] travaux Ă  la sociĂ©tĂ© calĂ©donienne »[39].

DĂ©tail des mandats et fonctions

Références

  1. « Gaël Yanno ne briguera pas la mairie de Nouméa », Les Nouvelles Calédoniennes, 07/09/2007
  2. RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145 du RĂšglement PAR LA COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN sur les niches fiscales ET PRÉSENTÉ PAR MM. Didier MIGAUD, PrÉsident, GILLES CARREZ, Rapporteur gÉnÉral, Jean-Pierre BRARD, JÉrÔme CAHUZAC, Charles de COURSON et GaĂ«l YANNO, site de l'AssemblĂ©e nationale
  3. « Gaël Yanno : "Certains fonctionnaires vont perdre plus de la moitié de leur rémunération !" », Les Nouvelles Calédoniennes, 17/09/2008
  4. P. Ch.et D. M., « La fin annoncée des retraites indexées », Les Nouvelles Calédoniennes, 17/09/2008
  5. D. MARTIN, « L’AssemblĂ©e rĂ©forme les retraites indexĂ©es », Les Nouvelles CalĂ©doniennes, 03/11/2008
  6. RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145-7, alinĂ©a 1, du RĂšglement PAR LA COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU CONTRÔLE BUDGÉTAIRE sur la mise en application de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le dĂ©veloppement Ă©conomique des outre-mer ET PRÉSENTÉ PAR MM. Claude BARTOLONE ET GaĂ«l YANNO, site de l'AssemblĂ©e nationale
  7. GHM, « Neuf ultramarins dans l’"armĂ©e mexicaine" de l’UMP », France-Antilles, 16/02/2011
  8. PROPOSITION DE LOI tendant Ă  harmoniser les prĂ©rogatives attribuĂ©es aux policiers municipaux en mĂ©tropole et en Nouvelle-CalĂ©donie en matiĂšre de dĂ©pistage de l’imprĂ©gnation alcoolique et de mise Ă  la fourriĂšre, prĂ©sentĂ©e par Messieurs GaĂ«l YANNO et Pierre FROGIER, site de l'AssemblĂ©e nationale
  9. « Le Camp-Est va-t-il déménager? », Les Nouvelles Calédoniennes, 01/02/2011
  10. D. MARTIN, « Fin du Camp-Est annoncée dans 5 ans », Les Nouvelles Calédoniennes, in http://prison.over-blog.com
  11. « 700 millions pour rénover le Camp-Est », Les Nouvelles Calédoniennes, 20/12/2011
  12. « La prison déménagera à Nakutakoin », Les Nouvelles Calédoniennes, 06/03/2012
  13. Actualités de la campagne de Gaël Yanno aux élections législatives de 2012 sur son site officiel, consulté le 22 août 2012
  14. [PDF] Brochure de campagne de Gaël Yanno aux élections législatives de 2012, consulté sur son site officiel le 22 août 2012
  15. « Gael Yanno : "Kanaky c'est non! Et ce sera toujours non." », Nc Presse, 01/08/2012
  16. Ph. FRÉDIÈRE, « Fracture au Rassemblement », Les Nouvelles CalĂ©doniennes, 09/11/2012
  17. F. THÉRIAUX, « L’implosion du Rassemblement UMP est-elle proche ? », CalĂ©dosphĂšre, 09/11/2012
  18. G. YANNO, entretien avec Ph. FRÉDIÈRE, « "Les dĂ©cisions ne peuvent plus ĂȘtre prises par un seul homme" », Les Nouvelles CalĂ©doniennes, 16/11/2012
  19. « Le Mouvement populaire calédonien est né », Les Nouvelles calédoniennes, 28/03/2013
  20. C. COCHIN, « Candidatures frileuses », Les Nouvelles Calédoniennes, 11/03/2013
  21. C. COCHIN et V. GRIZON, « 20 millions de moins pour RRB », Les Nouvelles Calédoniennes, 26/06/2013
  22. « Nouméa : le MPC se montre », CalédosphÚre, 30/07/2013
  23. V. GRIZON, St. CHENAIS, « En ordre de marche », Les Nouvelles Calédoniennes, 07/08/2013
  24. G. RICHARD, « Gaël Yanno candidat officiel », Les Nouvelles calédoniennes, 27/09/2013
  25. G. RICHARD, « Yanno candidat UMP », Les Nouvelles calédoniennes, 04/12/2013
  26. P. CHATEL, « Le MPC adoubĂ© par l’UMP », Les Nouvelles calĂ©doniennes, 28/01/2013
  27. Présentation de l'UCF sur son site officiel
  28. Y. MAINGUET, « La tierce de Yanno », Les Nouvelles Calédoniennes, 18/10/2013
  29. mpcadmin, « Donner aux forces de l’ordre les moyens de sortir l’alcool de la rue », site officiel du MPC, 20/11/2013
  30. « Incendie du mur : l’escalade », CalĂ©dosphĂšre, 27/12/2013
  31. Ch. RÉNÉ, « Vol direct pour Koutio », Les Nouvelles calĂ©doniennes, 13/12/2013
  32. « GaĂ«l Yanno veut dĂ©mĂ©nager l’aĂ©rodrome ! », CalĂ©dosphĂšre, 13/12/2013
  33. « Les perles de la campagne », radiococotier.nc, 13/12/2013
  34. G. RICHARD, « Un projet en cinq axes », Les Nouvelles calédoniennes, 14/02/2014
  35. « L'union en ordre de marche », site officiel de l'UCF, 11/04/2014
  36. « Provinciales : analyse des résultats », CalédosphÚre, 12/05/2014
  37. G. GRÈS, « Accord conclu entre les loyalistes [+VIDEO », Les Nouvelles calédoniennes, 16/05/2014]
  38. Y. MAINGUET, « Plan loyaliste, acte II », Les Nouvelles calédoniennes, 24/05/2014
  39. Propos du PrĂ©sident du CongrĂšs, discours prononcĂ© le vendredi 23 mai, « L’ardente obligation de rĂ©ussir une sortie de l’Accord de NoumĂ©a Ă  la hauteur de la poignĂ©e de mains de Jacques Lafleur et de Jean-Marie Tjibaou », L'Éveil calĂ©donien, 23/05/2014

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