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Union pour la Calédonie dans la France

L’Union pour la Calédonie dans la France (UCF) est une ancienne alliance politique de plusieurs partis de la droite anti-indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, formée en . Elle est constituée du Mouvement populaire calédonien (MPC, dissidence depuis du Rassemblement-UMP qui a longtemps été le principal parti historique défendant le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France jusqu'en 2004, associé à l'UMP en ) du premier adjoint au maire de Nouméa et ancien député Gaël Yanno, du Rassemblement pour la Calédonie (RPC, formé en 2006 par des dissidents du Rassemblement-UMP restés fidèles à son fondateur et ancien chef historique de la droite anti-indépendantiste, Jacques Lafleur, proche de Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan) d'Isabelle Lafleur et du Mouvement républicain calédonien (MRC, fondé en 2011 sur une base libérale par certains membres du Collectif pour un drapeau commun) du conseiller municipal de Nouméa Philippe Blaise.

Union pour la Calédonie dans la France
Image illustrative de l’article Union pour la Calédonie dans la France

Fondation
Disparition Juillet 2015
Élections concernées par l'alliance Municipales de 2014, provinciales de 2014
Organisations politiques concernées Mouvement populaire calédonien
Rassemblement pour la Calédonie (jusqu'en )
Mouvement républicain calédonien

Présidents au Congrès Aucun (plus de groupe depuis )
Représentation au Congrès
3 / 54
Représentation en Province Sud
5 / 40
Représentation en Province Nord
0 / 22
Représentation aux Îles Loyauté
0 / 14
Positionnement Droite anti-indépendantiste
Idéologie Anti-indépendantisme
Fédéralisme
Libéralisme économique
Libéralisme politique
Conservatisme fiscal
Gaullisme
Droite
Couleurs Bleu, Rouge

Site Web http://ucf.nc/

Elle vise Ă  former une union capable de faire front face aux indĂ©pendantistes et dĂ©fendre de manière plus ferme « un socle commun de valeurs » sur lesquels ils considèrent que les anti-indĂ©pendantistes ne doivent pas transiger, mais elle s'oppose au sein du camp anti-indĂ©pendantiste Ă  CalĂ©donie ensemble (dissidence de 2008 de l'Avenir ensemble) du dĂ©putĂ© UDI Philippe Gomès et Ă  l'« Engagement pour une CalĂ©donie dans la France » (ECF) ou « Front pour l'unitĂ© Â» (FPU) regroupant autour du Rassemblement-UMP du sĂ©nateur Pierre Frogier l'Avenir ensemble du prĂ©sident sortant du gouvernement Harold Martin, le Mouvement de la diversitĂ© (LMD, fondĂ© en 2008 par des dissidents du RPC) de l'ancien sĂ©nateur Simon Loueckhote, le reprĂ©sentant local du MoDem Didier Leroux (ancien de l'Avenir ensemble) et l'Union pour un destin calĂ©donien (UDC, limitĂ© depuis 2012 surtout Ă  une dissidente du RPC) de Nathalie Brizard. Elle s'appuie sur très peu d'Ă©lus au niveau territorial (1 membre du Congrès) et provincial (2 Ă©lus Ă  l'AssemblĂ©e de la Province Sud), issus uniquement du MPC, mais est fortement reprĂ©sentĂ©e au conseil municipal de NoumĂ©a (21 conseillers sur 53, dont 20 MPC et 1 MRC).

Ses candidatures pour les Ă©chĂ©ances Ă©lectorales de 2014 (municipales et provinciales) prennent le nom d'« Union pour la CalĂ©donie dans la France » pour les secondes et d'« Union pour Â» suivi du nom de la commune concernĂ©e pour les premières.

Initiative et formation

Au moment de la création du MPC le , Gaël Yanno affirme vouloir réunir autour d'un certain nombre de principes communs l'ensemble des partis anti-indépendantistes, dans le but de contrebalancer le FLNKS, un projet qu'il appelle dans un premier temps « l'Union pour la France » (UPF). Il se rapproche rapidement du MRC. Pour sa part, Isabelle Lafleur entre en contact tout au long de l'année 2013 avec l'ensemble des formations politiques non indépendantistes afin d'arriver au même résultat.

Finalement, le , et en vue des échéances électorales de 2014 (municipales et provinciales), le lancement de l'UCF est annoncée conjointement lors d'une conférence de presse par Gaël Yanno, Isabelle Lafleur et Philippe Blaise. Cette UCF apparaît alors comme l'une des trois forces anti-indépendantistes en présence pour les scrutins de 2014, avec le Front pour l'unité (nom pris pour la campagne par l'Engagement pour une Calédonie dans la France ou ECF) et Calédonie ensemble[1].

Principes et valeurs

Les trois chefs de partis signent le jour du lancement de l'union « un socle commun de valeurs » en huit points comprenant[2] :

Élus avant les échéances de 2014

L'essentiel des élus avant ces échéances électorales est apporté par le MPC, lui-même surtout représenté au conseil municipal de Nouméa.

Membre du gouvernement

Sur les deux membres élus en 2011 comme Rassemblement-UMP au sein du gouvernement local présidé par Harold Martin (Avenir ensemble), Sonia Backes est la seule à rejoindre le MPC. Porte-parole de l'exécutif néo-calédonien depuis 2011, elle y est chargée de l'animation et du contrôle des secteurs du Budget, des Finances, de la Fiscalité, de l'Économie numérique et de l'Énergie, ainsi que des Questions liées à la Communication audiovisuelle, à l'Enseignement supérieur et à la Recherche. Elle a également été chargée du Transfert de l'enseignement jusqu'au . Elle avait déjà été membre du précédent gouvernement présidé par Philippe Gomès (Calédonie ensemble) de 2009 à 2011, chargée à l'époque de l'Enseignement et des Questions relatives à l'Enseignement supérieur.

Élue du Congrès

À sa création, l'UCF ne dispose que d'une seule élue sur 54 au Congrès de la Nouvelle-Calédonie : Alexandra Malaval-Cheval (MPC), élue en 2009 dans cette institution et à l'Assemblée de la Province Sud sur la liste du Rassemblement-UMP menée par Pierre Frogier[3]. Jusqu'en , elle reste indiquée comme membre du groupe du Rassemblement-UMP puis siège comme non-inscrite au Congrès, dont elle est la benjamine. Elle est rapporteur de la commission des infrastructures publiques et de l'énergie depuis 2009, mais aussi membre de la commission de l’organisation administrative et de la fonction publique et de celle du travail et de la formation professionnelle depuis 2009 ainsi que de celle de la législation et de la règlementation générales depuis 2011 (elle en fut la vice-présidente de 2011 à 2012). Elle a également été membre du bureau du Congrès en tant que secrétaire de 2010 à 2011[4].

Le , à la fin de la mandature, un ralliement de poids s'opère en faveur du MPC et au détriment du Rassemblement-UMP : Pierre Bretegnier, signataire des accords de Matignon-Oudinot de 1988, élu au Congrès et à l'Assemblée de la Province Sud depuis 1989 sur les listes du RPCR puis Rassemblement-UMP, ancien vice-président de la Province Sud aux côtés de Jacques Lafleur de 1989 à 2004, président de la commission permanente du Congrès de 2009 à 2011 et de 2012 à 2013, président du groupe Rassemblement-UMP de cette institution de 2012 à 2013, président de la commission intérieure de la Législation et de la Réglementation économiques et fiscales depuis 2009. Il a également été membre du bureau du Congrès en tant que vice-président de 2011 à 2013.

En 2009, le RPC avait obtenu 2 élus au Congrès, tous deux élus dans la Province Sud : l'ancien député et ancien président de l'Assemblée provinciale Jacques Lafleur (qui a démissionné de ses mandats en 2010, alors remplacé par Jean-Luc Régent) et Nathalie Brizard. Cette dernière est exclue du parti en 2010, participe à la création de l'UDC en 2011 et rejoint en 2013 l'ECF. Pour sa part, Jean-Luc Régent quitte le RPC à la suite d'un différend sur les consignes de vote du parti au second tour des législatives en 2012, et a rejoint Calédonie ensemble en 2013.

Conseillers de la Province Sud

Outre Alexandra Malaval-Cheval (et Pierre Bretegnier qui rejoint l'UCF en ), l'UCF compte à sa fondation un deuxième conseiller à l'Assemblée de la Province Sud : Gil Brial (MPC). Élu lui aussi pour la première fois en 2009 sur la liste du Rassemblement-UMP menée par Pierre Frogier, il a dirigé le groupe de ce dernier parti au sein de cette assemblée jusqu'à sa dissidence en 2013, et est depuis le le 3e vice-président de l'Assemblée de la Province Sud chargé de l’économie, de la santé et du social, de la jeunesse, des transports et des infrastructures routières et publiques.

Au sein de cette assemblée, Alexandra Malaval-Cheval préside pour sa part la commission de la culture depuis 2011, et est membre de la commission de l'environnement, de celle de la jeunesse, des sports et des loisirs, de celle des équipements publics, de l'énergie et des transports et de celle chargée du suivi du plan provincial de développement durable. Pierre Bretegnier de son côté est depuis 2009 le président du conseil d'administration de la société d'investissement provincial PromoSud.

Conseillers municipaux

  • NoumĂ©a[5] - [6] : 21 Ă©lus sur 53 dont :
    • 20 Ă©lus sur les 42 du groupe Rassemblement-UMP et les 53 du conseil municipal ont rejoint le MPC et ont formĂ© un groupe Ă  part entière le . Ils font toujours partie de la majoritĂ© du maire Jean Lèques, tout en ayant votĂ© dans un sens contraire Ă  celui-ci Ă  plusieurs reprises. S'y retrouvent 11 des 15 adjoints au maire : GaĂ«l Yanno (1er adjoint depuis 2001, conseiller municipal depuis 1989, Coordination de l'action municipale, Finances, IntercommunalitĂ©), Isabelle Champmoreau (2e adjointe depuis 2008, conseillère municipale depuis 2001, Jeunesse, Écoles, Constructions publiques), Michel Vittori (3e adjoint depuis 2008, SĂ©curitĂ© civile, Budget, MarchĂ©s publics, Patrimoine municipal), Jean-Claude Doudoute (5e adjoint depuis 2008, SĂ©curitĂ© publique, Administration gĂ©nĂ©rale, Ressources humaines), Maryse Frarin La Michellaz (6e adjointe depuis 1996, conseillère municipale depuis 1995, Environnement, DĂ©veloppement durable et Éco-citoyennetĂ© depuis 2002), Francine Beyney (7e adjointe depuis 2001, Vie des quartiers et Insertion depuis 2008), Dominique Korfanty (8e adjointe depuis 2008, SolidaritĂ©, Action sociale, Personnes âgĂ©es et Logement social), Charles Éric (10e adjoint depuis 2008, ProximitĂ©, Cadre de vie, Commerce, Industrie, Artisanat, Relations avec les associations, Informatique), Malia Maugateau (12e adjointe depuis 2008, Relations avec les communautĂ©s), Jean Wasman (14e adjoint depuis 2008, État-civil, Relations avec les communautĂ©s et Sports) et Marie-JosĂ©e Barbier-Pontoni (15e adjointe depuis 2008, État-civil, Enfance, Famille). Les autres conseillers municipaux du MPC comptent : Bernadette Brizard DumĂ©ry (conseillère depuis 2001, dĂ©lĂ©guĂ©e pour le handicap et l'accessibilitĂ© Ă  la ville), Luc Devillers (conseiller depuis 2008, dĂ©lĂ©guĂ© pour la modernisation administrative), Éric Eschenbrenner (conseiller depuis 2008, dĂ©lĂ©guĂ© pour les relations avec les associations sportives), Nicole Furic (conseillère depuis 2001, mĂ©diateur de la ville de NoumĂ©a depuis 2010, dĂ©lĂ©guĂ©e pour le dĂ©veloppement de la lecture), Sylvie Grandjean (conseillère depuis 2008, dĂ©lĂ©guĂ©e pour les cultures Ă©mergentes et traditionnelles), Marie-Laure Lafleur (conseillère depuis 2008, Ă  l'origine membre du groupe d'opposition proche de CalĂ©donie ensemble « Changer, c'est capital » de 2008 Ă  2011), Mireille Levy (conseillère depuis 2001, dĂ©lĂ©guĂ©e pour les activitĂ©s festives et les grands rassemblements culturels), Lola Lomont (conseillère depuis 2008, dĂ©lĂ©guĂ©e pour les relations avec les communautĂ©s) et Gloria Outu (conseillère depuis 2008, ancienne membre du RPC de Jacques Lafleur de 2006 Ă  2008 puis du LMD de Simon Loueckhote de 2008 Ă  2011). Marc-Kanyan Case (conseiller depuis 1989, ancien adjoint de 1995 Ă  2008, dĂ©lĂ©guĂ© pour l’organisation des rencontres sportives internationales et pour la solidaritĂ©), proche malgrĂ© tout du camp « Yanniste », est restĂ© finalement fidèle au Rassemblement-UMP.
    • 1 Ă©lu depuis sa crĂ©ation en 2011 du Mouvement rĂ©publicain calĂ©donien (MRC), qui en est d'ailleurs son prĂ©sident : Philippe Blaise (Ă©lu en 2008 sur la liste de la majoritĂ© Rassemblement-UMP, il est d'ailleurs mĂ©diateur de la ville jusqu'Ă  sa dissidence entraĂ®nĂ©e par son refus de faire lever sur les institutions les deux drapeaux en 2010, conseiller municipal d'opposition siĂ©geant comme non-inscrit depuis lors, il vote avec le groupe du MPC depuis sa crĂ©ation en 2013).
  • DumbĂ©a[7] : 1 Ă©lu sur les 29 du groupe Rassemblement-UMP et les 35 du conseil municipal a rejoint le MPC en faisant toujours partie de la majoritĂ© du maire Jean Lèques, il est de plus l'un des 10 adjoints : LĂ©on Vaiagina (9e adjoint depuis 2008, DĂ©veloppement harmonieux des cultures).
  • SarramĂ©a[8] : 1 Ă©lu sur les 5 du groupe « Entente communale » et les 15 du conseil municipal a rejoint le MPC en faisant toujours partie de la majoritĂ© transpartisane du maire Prisca HolĂ©ro (FLNKS-UNI-Palika), il est de plus l'un des adjoints : Jean-Charles Moglia (1er adjoint depuis 2010, conseiller municipal depuis 1989, tĂŞte de la liste « Entente communale » arrivĂ©e en première position en 2008).
  • Moindou[9] : 3 Ă©lus sur les 15 du conseil municipal opposĂ©s au maire LĂ©on-Joseph Peyronnet (CalĂ©donie ensemble) : Marie-Françoise Forest (2e adjointe depuis 2008 mais dans l'opposition depuis 2012, Ă©lue en 2008 sur la liste « Ensemble pour l'avenir de Moindou » de LĂ©on-Joseph Peyronnet, proche de l'Avenir ensemble puis de CalĂ©donie ensemble), GĂ©rald Robelin (3e adjoint depuis 2008 mais dans l'opposition depuis 2012, Ă©lu en 2008 sur la liste « Entente communale de Moindou » de David Tournier, soutenue par le Rassemblement-UMP et la FCCI), Numa Huyard (conseiller depuis 2001, Ă©lu en 2008 sur la « liste d'entente citoyenne » de Ghislain Santacroce, proche de l'Avenir ensemble).

Élections depuis 2014

Municipales de 2014

Pour les élections municipales de , l'UCF présente les candidatures suivantes :

  • NoumĂ©a : GaĂ«l Yanno (prĂ©sident du MPC, 1er adjoint sortant, ancien dĂ©putĂ©) annonce sa candidature le Ă  la mairie de NoumĂ©a en vue des Ă©lections municipales de 2014[10]. Le 2 dĂ©cembre suivant, il obtient de plus l'investiture de l'UMP, celle-ci l'ayant finalement prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Jean-Claude Briault (candidat du Rassemblement-UMP et de l'ECF soutenu par le maire sortant Jean Lèques qui ne se reprĂ©sente pas) après avoir rĂ©alisĂ© un sondage Ă  NoumĂ©a pour les dĂ©partager[11]. Sa liste est intitulĂ©e « Union pour NoumĂ©a ». Elle arrive deuxième au premier tour avec 34,66 % et 11 875 voix (556 votes et 1,62 points de moins que la liste de CalĂ©donie ensemble menĂ©e par Sonia Lagarde) et fusionne avec la liste de Jean-Claude Briault. Au second tour, elle est battue par la formation de Sonia Lagarde, en rĂ©unissant 16 588 suffrages, 48,38 % des voix et 13 Ă©lus sur 53 dont 12 de l'UCF (7 puis 8 MPC, 3 puis 2 RPC, 1 MRC et 1 DVD) qui constitue ainsi la principale force d'opposition :
  • DumbĂ©a : Gil Brial (porte-parole du MPC, vice-prĂ©sident de l'AssemblĂ©e de la Province Sud, prĂ©sident du syndicat mixte des transports urbains SMTU) se prĂ©sente le comme tĂŞte de la liste « Union pour DumbĂ©a »[12]. Cette liste arrive en troisième position lors des deux tours de scrutin, derrière celle du maire sortant du Rassemblement-UMP Georges Naturel et celle de l'ancien maire CalĂ©donie ensemble Bernard Marant, avec successivement 1 559 voix (15,83 %) et 1 314 votes (13,23 %), gagnant 2 sièges sur 35 au conseil municipal, tous deux issus du MPC et siĂ©geant dans l'opposition :
    • Gil Brial (chef du groupe Union pour DumbĂ©a)
    • Virginie Barreau
  • Mont-Dore : Chantal Courtot (52 ans, nouvelle venue en politique, fonctionnaire de profession et militante associative) est investie le comme tĂŞte de la liste « Union pour le Mont-Dore »[13]. Elle arrive quatrième et dernière lors du premier tour de scrutin, avec 935 voix soit 8,42 % des suffrages exprimĂ©s, ne se qualifiant pas pour le second tour et n'obtenant donc aucun Ă©lu. Pour le second tour, elle appelle « Ă  voter contre la liste indĂ©pendantiste », sans donner de consigne en faveur de l'une ou l'autre liste non-indĂ©pendantiste encore en lice (celle du maire sortant Rassemblement-UMP Éric Gay ou celle CalĂ©donie ensemble de Monique Jandot).
  • PaĂŻta : Louisa BrĂ©hĂ© (sans Ă©tiquette divers droite, conseillère municipale d'opposition après avoir Ă©tĂ© dans la majoritĂ© de 1989 Ă  2008 et adjointe de Harold Martin de 1995 Ă  2008, ancienne membre du Rassemblement-UMP jusqu'en 2009 puis de CalĂ©donie ensemble de 2009 Ă  2012) est investie le comme tĂŞte de la liste « Union pour PaĂŻta ». Elle prĂ©sente certaines figures de sa liste, dont l'unique Ă©lue du MPC et de l'UCF au Congrès, Alexandra Malaval-Cheval[14]. Elle arrive cinquième parmi huit listes au premier tour, avec 571 voix et 7,56 % des suffrages exprimĂ©s, ne se qualifiant pas pour le second tour et n'obtenant ainsi aucun Ă©lu. Pour le second tour, elle appelle Ă  voter pour la liste du maire sortant Harold Martin (Avenir ensemble soutenu par l'ensemble du FPU) et contre celle de CalĂ©donie ensemble menĂ©e par FrĂ©dĂ©ric de Greslan.
  • Bourail : Carlo Bima (DVD, dĂ©jĂ  candidat sans Ă©tiquette aux municipales de 2008 oĂą sa liste Ă©tait arrivĂ©e dernière aux deux tours sans obtenir aucun Ă©lu), se prĂ©sente Ă  nouveau avec cette fois l'investiture de l'UCF, mais en constituant une liste d'ouverture baptisĂ©e « Bourail Ă  cĹ“ur ». Elle arrive cinquième et dernière au premier tour, avec 230 voix et 8,1 % des suffrages exprimĂ©s, ne se qualifiant pas pour le second tour et n'obtenant ainsi aucun Ă©lu.
  • Boulouparis : Philippe Bourgine (MPC, ingĂ©nieur forestier, ancien prĂ©sident de section locale du Rassemblement-UMP) prĂ©sente sa liste qu'il dit vouloir d'ouverture « Union pour Boulouparis » le [15]. Cette liste arrive cinquième et avant-dernière lors du premier tour, avec 129 voix et 6,32 % des suffrages exprimĂ©s, ne se qualifiant pas pour le second tour et n'obtenant ainsi aucun Ă©lu.
  • SarramĂ©a : Jean-Charles Moglia (MPC, 1er adjoint sortant) se reprĂ©sente le , appelant sa liste « Ensemble pour SarramĂ©a »[16]. Cette liste arrive troisième et avant-dernière du seul tour, avec 80 voix et 19,95 % des suffrages exprimĂ©s pour 3 Ă©lus sur 15. Ils soutiennent Alexandre NĂ©mĂ©breux qui est Ă©lu maire par 8 voix contre la maire sortante FLNKS Prisca HolĂ©ro, et font donc partie de la nouvelle majoritĂ© :
    • Jean-Charles Moglia (MPC, 1er adjoint)
    • Isidore Alain Tholo (MPC, 4e adjoint)
    • Kathleen Mediara (MPC)
  • Moindou : GĂ©rald Robelin (MPC, 3e adjoint sortant) est prĂ©sentĂ© le , et appelle sa liste « Union pour Moindou ». Sa liste arrive sixième et dernière du premier tour, avec 26 voix et 4,38 % des suffrages exprimĂ©s, ne se qualifiant pas pour le second tour et n'obtenant ainsi aucun Ă©lu.
  • KonĂ© : Karine LemaĂ®tre (RPC) est candidate en deuxième position sur la liste d'union des non-indĂ©pendantistes « KonĂ© pour tous » menĂ©e par GĂ©rard Poadja (CalĂ©donie ensemble). Cette liste arrive deuxième lors du premier et seul tour, avec 741 voix et 28,26 % des suffrages exprimĂ©s, devenant la principale force d'opposition avec 4 Ă©lus sur 29. Parmi ceux-ci, l'UCF-RPC dispose ainsi d'une Ă©lue :

Provinciales de 2014

Pour les Ă©lections provinciales du , l'UCF ne prĂ©sente qu'une liste autonome, en Province Sud, emmenĂ©e par Sonia Backès suivie de GaĂ«l Yanno et Isabelle Lafleur. Surtout composĂ©e de personnalitĂ©s de NoumĂ©a (31 des 50 candidats de la liste, et surtout huit des dix premiers) ou de sa banlieue (11 autres noms, majoritairement de DumbĂ©a), c'est lĂ  qu'elle rĂ©alise l'essentiel de ses scores. Elle se place troisième dans la province avec 12 539 voix et 18,38 % des suffrages pour huit des 40 conseillers provinciaux (et 6 des 32 siĂ©geant au Congrès, assez pour constituer un groupe), talonnant le FPU de Cynthia Ligeard (20 %, 9 Ă©lus dont 7 au Congrès) mais Ă©tant assez distancĂ© par la liste CalĂ©donie ensemble de Philippe Gomès (36,44 %, 16 Ă©lus dont 13 au Congrès).

Dans les deux autres provinces, l'UCF fait alliance avec d'autres forces non-indépendantistes :

  • dans le Nord, elle s'allie avec le FPU pour former la liste « Entente provinciale Nord Â» qui s'oppose alors, auprès de l'Ă©lectorat anti-indĂ©pendantiste, Ă  celle « Une Province pour tous Â» (CalĂ©donie ensemble) de l'ancien prĂ©sident du Congrès GĂ©rard Poadja. C'est Karine LemaĂ®tre, rĂ©cemment Ă©lue conseillère municipale de KonĂ©, qui reprĂ©sente l'UCF en Ă©tant deuxième sur cette liste, derrière le membre du FPU-Rassemble Francis Euriboa. Elle obtient 2 191 voix et 9,36 % des suffrages pour un seul siège Ă  l'AssemblĂ©e provinciale et au Congrès : l'UCF n'a donc pas d'Ă©lu.
  • aux ĂŽles LoyautĂ©, l'UCF s'unit avec l'ensemble des forces non-indĂ©pendantistes sous l'Ă©tiquette « L'Autre voix(e) Â» emmenĂ©e par Simon Loueckhote, du FPU-LMD. Elle ne totalise que 939 bulletins soit 6,89 des suffrages, pour n'avoir aucun Ă©lu.

Présidentielle de 2017

L'UCF, par ailleurs proche du parti Les Républicains, participe à la primaire ouverte de la droite et du centre de . Tous ces cadres (Gaël Yanno, Gil Brial, Philippe Blaise) font alors partie du comité de soutien à Alain Juppé, par ailleurs présidé par Gil Brial.

Références

  1. Y. MAINGUET, « La tierce de Yanno », Les Nouvelles Calédoniennes, 18/10/2013 « Copie archivée » (version du 10 novembre 2013 sur Internet Archive)
  2. Présentation de l'UCF sur son site officiel
  3. Présentation des élus à la Province Sud du MPC sur son site officiel
  4. « Fiche de présentation d'Alexandra Malaval-Cheval sur le site du Congrès de la Nouvelle-Calédonie »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  5. Élus à Nouméa du MPC sur son site officiel
  6. « Nouméa : le MPC se montre », Calédosphère, 30/07/2013 « Copie archivée » (version du 27 octobre 2013 sur Internet Archive)
  7. Élu à Dumbéa du MPC sur son site officiel
  8. Élu à Sarraméa du MPC sur son site officiel
  9. Élus à Moindou du MPC sur son site officiel
  10. G. RICHARD, « Gaël Yanno candidat officiel », Les Nouvelles calédoniennes, 27/09/2013
  11. G. RICHARD, « Yanno candidat UMP », Les Nouvelles calédoniennes, 04/12/2013
  12. A. BÉDU, « Le challenger », Les Nouvelles calédoniennes, 06/12/2013
  13. « Chantal Courtot candidate UCF aux municipales du Mont Dore "Un maire au service de tous" », DNC, 19/12/2013 « Copie archivée » (version du 30 décembre 2013 sur Internet Archive)
  14. Fr. TROMEUR, « La surprise Louisa Brehe », Les Nouvelles calédoniennes, 12/12/2013
  15. F. DUBEDOUT, « Une première campagne », Les Nouvelles calédoniennes, 17/09/2013
  16. F. DUBEDOUT, « La campagne est lancée », Les Nouvelles calédoniennes, 12/09/2013

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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