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Place des Cocotiers

La place des Cocotiers est une importance place publique de NoumĂ©a, situĂ©e en plein cĹ“ur de son centre-ville, Ă  l'ouest de la presqu'Ă®le. C'est le vĂ©ritable Ă©picentre de la ville, lieu de rencontre pour de nombreux NoumĂ©ens et bordĂ© de commerces ou d'administrations, Ă  commencer par l'hĂ´tel de ville. Son centre, incarnĂ© par la fontaine CĂ©leste, sert de point 0 au kilomĂ©trage des routes de Nouvelle-CalĂ©donie. Il s'agit d'une assez vaste esplanade de 4 ha environ, de forme rectangulaire mesurant quelque 100 m de largeur (du nord au sud) pour 400 m de long (d'est en ouest), entièrement piĂ©tonne mais dĂ©limitĂ©e par plusieurs grandes artères, essentiellement Ă  sens unique.

Place des Cocotiers
Image illustrative de l’article Place des Cocotiers
Perspective de la place des Cocotiers,
vue vers l'ouest depuis la place Feillet
jusqu'Ă  la fontaine CĂ©leste, 2013
Situation
CoordonnĂ©es 22° 16′ 15″ sud, 166° 26′ 30″ est
Pays Drapeau de la France France
Collectivité Nouvelle-Calédonie
Province Province Sud
Ville Nouméa
Quartier(s) Centre-ville
Morphologie
Type Place
Forme Rectangulaire
Longueur 400 m
Largeur 100 m
Superficie 40 000 m2
Histoire
Création 1861-1897
Anciens noms Jardin de la Troupe
Monuments Fontaine CĂ©leste
Géolocalisation sur la carte : Nouméa
(Voir situation sur carte : Nouméa)
Place des Cocotiers
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Calédonie)
Place des Cocotiers

Les automobiles circulaient, à partir de 1977, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour de la place. Toutefois, un nouveau plan de circulation dans le centre-ville a été mis en place entre septembre et novembre 2008 : les deux rues bordant la place au sud (rue Anatole-France, dont la circulation se faisait avant dans le sens ouest-est) et au nord (la rue Jean-Jaurès, qui reste dans le sens est-ouest) orientent désormais toutes deux les véhicules vers le port à l'ouest, avec une petite portion en double sens sur la rue Anatole-France le long du coin sud-est de la place. De même les portions des rues du Général-Mangin (à l'ouest, le long de la mairie, inchangée) et de Sébastopol (à l'est, dont le sens a été inversé) circulent désormais toutes deux du nord vers le sud. Il n'est donc plus désormais possible pour un automobiliste de faire le tour complet de la place[1].

Historique

La place des cocotiers, avec le kiosque Ă  musique, gravure, Charles Lemire, 1884.

En 1855, un an après la création de Port-de-France qui n'est encore qu'un petit centre militaire devant servir de chef-lieu pour la nouvelle colonie, l'ingénieur du Génie Paul Coffyn se voit confier la mission de dessiner le premier plan d'urbanisme de la future ville. Celui-ci prévoit alors la création d'une place à l'emplacement de l'esplanade actuelle, et qui est alors occupé par la mer, sous le nom de « Place Napoléon III »[2]. Mais il faudra attendre de nombreuses années pour voir ce projet réaliser.

Les premiers remblais réalisés, la première place est créée sous le nom de Jardin de la Troupe ou Jardin de l'Infanterie de Marine, aujourd'hui appelée place Feillet située à l'extrémité est de l'actuelle place des Cocotiers, en 1861. Elle est alors bordée par la mer et par des marécages. Les militaires qui furent donc les premiers propriétaires de cette place y plantèrent de nombreux arbres, dont des cocotiers, ce qui la fait très vite appelée par les habitants « place des Cocotiers ». Ainsi, ce nom est mentionné dès un arrêté du maire de l'époque approuvé par le gouverneur le , traitant des « plaintes qui ont été faites au sujet des émanations qui s'élèvent de la place dite des Cocotiers » et interdisant alors d'y « jeter des immondices, de quelque nature qu'elles soient »[3]. Cette première partie de l'actuelle place des Cocotiers n'est entièrement remblayée qu'en 1878, date à laquelle le conseil municipal décide d'y construire un kiosque à musique inauguré en 1883. Celui-ci, en mauvais état, fut entièrement reconstruit à l'identique mais en houp imputrescible en 1986, seule la lyre en métal le surmontant étant d'origine, et reste aujourd'hui l'un des principaux symboles de l'architecture coloniale du XIXe siècle et l'un des lieux symboliques de la place. En 1903, à la suite du décès du gouverneur Paul Feillet qui a alors particulièrement marqué la colonie pour avoir notamment mis fin à la transportation au bagne, cet espace prend son nom actuel de « place Feillet ».

La fontaine CĂ©leste sur la place des Cocotiers, en 2006.

La continuation des remblais permit également d'aménager à côté de ce Jardin de la Troupe et future place Feillet un autre espace, baptisé tout d'abord place des Jeux puis, à partir de 1885, place Courbet là encore en l'honneur d'un ancien gouverneur récemment décédé, à savoir Amédée Anatole Courbet (1827-1885) qui dirigea la colonie de 1880 à 1882[4]. En 1892, il est décidé que cette place soit traversée par une voie de circulation, la rue de Rivoli (qui porte aujourd'hui le nom de rue Georges-Clemenceau), qui prend la forme alors d'un carrefour giratoire. En son centre est hissée le et inaugurée lors du 40e anniversaire de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France le 24 septembre suivant une fontaine monumentale haute de m. Elle fut sculptée en pierres provenant d'une carrière voisine par un artiste local, Paul Mahoux, et hissée et élevée grâce à l'emploi de la main d'œuvre pénale. Cette fontaine fit scandale à l'époque, représentant alors une femme à demi nue dont le modèle, Céleste Benyamina, était d'origine franco-algérienne[5]. Cette dernière a depuis donné son nom à la sculpture, la fontaine Céleste étant devenue aujourd'hui, avec le kiosque à musique, l'autre symbole de la place des Cocotiers (classé comme monument historique) ainsi que le point 0 du kilométrage routier en Nouvelle-Calédonie[6]. Quoi qu'il en soit, ce rond-point divise alors l'ancienne place Courbet : la moitié est, comprise entre la fontaine et la place Feillet, conserve le nom de place Courbet, tandis que la partie ouest devient en 1933 la place de la Marne, en référence à la bataille de 1914[7].

L'ancien square Olry (actuelle place de la Paix), en 2013.

Enfin, le centre-ville est totalement remblayé à la suite des travaux de l'ingénieur-voyer Edouard Pouillet, ce qui permet en 1892 d'aménager la dernière partie de la place des Cocotiers, à son extrémité ouest. Il s'agit alors d'un jardin botanique recouvert d'une végétation tropicale dense et diversifiée qui prend le nom du maire de l'époque, Pierre Sauvan. Mais il va rapidement changer de nom, car dès 1893 il est question d'y ériger une statue représentant Jean-Baptiste Léon Olry (1832-1890) qui fut gouverneur de 1878 à 1880 et considéré alors par la population nouméenne comme le sauveur de la colonie pour avoir été l'organisateur de la répression de la grande révolte kanak du grand-chef Ataï de 1878. Ce projet n'est pourtant repris qu'en 1895 lorsqu'il est révélé qu'une statue de l'ancien gouverneur, réalisée par Denys Puech sur des dessins de Paul Mahoux, avait été envoyée par sa famille et était restée oubliée sur les quais : la statue est alors inaugurée le , et l'ancien jardin Sauvan devient le square Olry[8]. Son socle, exécuté à nouveau par Mahoux, était orné à l'origine d'un bas-relief en bronze représentant les Kanaks de la révolte jetant leurs armes au pied du gouverneur Olry en signe de soumission. Celui-ci a finalement été enlevé le , après plusieurs manifestations des Jeunesses calédoniennes et des Foulards rouges pour critiquer le caractère « colonialiste » et « provocant » de ce bas-relief[9].

L'image de ce gouverneur Ă©tant devenue controversĂ©e dans un contexte de dĂ©colonisation pacifique dĂ©cidĂ©e par les accords de Matignon de 1988 puis de NoumĂ©a en 1998, le conseil municipal dĂ©cide le , en prĂ©sence du ministre des Outre-mer SĂ©bastien Lecornu, de rebaptiser le square Olry « place de la Paix » en mĂ©moire de la poignĂ©e de main historique du entre le meneur indĂ©pendantiste Jean-Marie Tjibaou et le dirigeant non-indĂ©pendantiste Jacques Lafleur. Dans la continuitĂ© de cette dĂ©cision, la statue du gouverneur Olry est enlevĂ©e de la place le pour ĂŞtre conservĂ©e dans les jardins du musĂ©e de la Ville[10]. Elle est remplacĂ©e par une autre reprĂ©sentant cette poignĂ©e de main de 1988 qui a ouvert les discussions ramenant la paix civile en Nouvelle-CalĂ©donie et la signature des accords. Cette sculpture en bronze de 2,5 m rĂ©alisĂ©e par Fred Fichet est inaugurĂ©e le [11] - [12].

Organisation de la place

La fontaine Céleste illuminée et la place Courbet, en 2018.

Même si, depuis la politique de restructuration et de rénovation de la place qui a eu lieu dans les années 1980 et 1990, les voies de circulation transversales qui la traversaient autrefois et délimitaient ainsi quatre esplanades ont été aujourd'hui supprimées et totalement fermées, à l'exception d'une voie réservée aux bus et aux taxis qui y stationnent, les noms des différentes parties qui composent la place des Cocotiers ont été officiellement conservées. La place des Cocotiers forme donc bien aujourd'hui un ensemble homogène entièrement piéton, encore trop peu utilisé :

  • place Feillet : Ă  l'extrĂ©mitĂ© est, centrĂ©e sur le kiosque Ă  musique autour duquel ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s des gradins en amphithéâtre, il s'agit surtout d'une grande esplanade dĂ©couverte, Ă  l'exception des grands cocotiers qui la borde, et sert notamment de terrain de jeux aux adolescents Ă  vĂ©lo, Ă  rollers ou Ă  skateboards.
  • place Courbet : entre la place Feillet et la fontaine CĂ©leste, elle est agrĂ©mentĂ©e de plusieurs bosquets, de jeux d'eau et, sur ses cĂ´tĂ©s, de terrains de pĂ©tanque.
  • place de la Marne : vĂ©ritable cĹ“ur dĂ©sormais de la place, entre la fontaine CĂ©leste et la place de la Paix. C'est lĂ  que se montent les stands ou les scènes de concert dans le cadre des Jeudis du Centre-ville, soirĂ©es Ă  thèmes organisĂ©es de manières hebdomadaires afin de revitaliser le centre et ses commerces. S'y montent aussi rĂ©gulièrement des manèges. Enfin, l'office du Tourisme de la ville y est localisĂ©, ainsi que la voie de circulation rĂ©servĂ©e aux bus et aux taxis.
  • place de la Paix : Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest, appelĂ©e jusqu'en 2020 « square Olry », elle Ă©tait, jusqu'en , centrĂ©e sur la statue de l'ancien gouverneur Olry, et le sera Ă  partir de sur celle de la poignĂ©e de main entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou. EntourĂ© d'une assez importante vĂ©gĂ©tation, l'ancien square Olry a pendant longtemps, et depuis sa crĂ©ation, eu mauvaise rĂ©putation. Une pièce en vers publiĂ©e par un certain Cagou dans le journal La France Australe du fut ainsi intitulĂ©e Le Square Olry ou le Paradis des poivrots[13]. Si ce cĂ´tĂ© sulfureux est lĂ©gèrement moindre aujourd'hui, ses bancs et ses allĂ©es servent encore aujourd'hui de refuge Ă  certains sans domiciles fixes.

Outre les cocotiers, la place est également plantée de plusieurs Albizia saman (bois noir).

Un carrefour

Vue du centre-ville de Nouméa depuis l'est, en 2010. La place des Cocotiers, et la rue Anatole-France qui la longe sur son côté sud, sont visibles à droite.

La place des Cocotiers est au carrefour de plusieurs axes importants.

  • Elle est bordĂ©e Ă  l'est par la rue de SĂ©bastopol, l'une des principales rues commerçantes du centre. Avant le changement de 2008, elle offrait deux directions possibles Ă  partir du coin sud-est de la place : soit vers le nord et l'hĂ´tel du Haut-Commissariat, soit vers le sud. DĂ©sormais, son sens de circulation se fait entièrement du nord au sud. Après avoir quittĂ© la place, elle passe ensuite derrière la Bibliothèque Bernheim, devant le commissariat et la poste centrale. Puis, en se transformant ensuite en Avenue Charles-de-Gaulle, elle continue vers la baie de l'Orphelinat et donc vers les quartiers sud du chef-lieu.
  • Ă€ l'ouest, elle est longĂ©e par la rue du GĂ©nĂ©ral-Mangin qui part de l'ancienne entrĂ©e principale du Centre hospitalier territorial (CHT) Gaston Bourret, puis longe l'actuelle mairie de NoumĂ©a (construite en 1972) qui fait face Ă  la place de la Paix et aboutit sur le port au niveau du complexe de salles de cinĂ©ma CinĂ©City. Elle comporte une portion en sens unique, de l'hĂ´pital jusqu'au coin sud-ouest de la place, puis est Ă  double-sens jusqu'au port. Son sens de circulation est inchangĂ©.
  • Au sud, la place est bordĂ©e par la rue Anatole-France, qui part du pied de la colline du sĂ©maphore Ă  l'est pour aller jusqu'au port Ă  l'ouest (son sens Ă©tant ainsi inversĂ© entre le port et son intersection avec l'avenue du MarĂ©chal-Foch, et un double-sens a Ă©tĂ© rajoutĂ© entre ce carrefour et celui avec la rue de SĂ©bastopol, au coin sud-est de la place). Une bonne partie du quartier situĂ©e de l'autre cĂ´tĂ© de cette rue par rapport Ă  la place des Cocotiers constitue ce que les habitants appellent « Chinatown » du fait de la prĂ©sence de nombreux commerces et restaurants asiatiques.
  • Au nord, la rue Jean-Jaurès qui part elle aussi du pied de la colline du SĂ©maphore, Ă  l'est, pour se rendre jusqu'au quai Jules-Ferry Ă  l'ouest. Son sens ne change que dans sa partie occidentale, entre la colline et le coin nord-est de la place. Elle longe notamment l'ancienne mairie de NoumĂ©a, initialement siège de la banque Marchand, et qui abrite aujourd'hui le musĂ©e de la Ville, mais aussi plusieurs commerces.
Un bus urbain de l'ancienne compagnie KaruĂŻa, sur la place des Cocotiers (rue d'Austerlitz), en 2012.

Enfin, il faut noter les différentes rues transversales qui la traversaient autrefois (avant 1977) dans le sens nord-sud en coupant de manière perpendiculaire les rues Anatole France et Jean Jaurès. Il s'agit, en allant de l'est vers l'ouest (et donc de la rue de Sébastopol à la rue du Général-Mangin) de :

  • L'avenue du MarĂ©chal-Foch qui est une des principales artères de la ville, gĂ©nĂ©ralement Ă  deux voire Ă  trois voies et totalement en sens unique (convergeant vers la place de part et d'autre de celle-ci). Elle part de l'entrĂ©e du Haut-commissariat et du Siège principal du Vice-rectorat de la Nouvelle-CalĂ©donie, puis devient une rue essentiellement commerçante ou abritant des sièges de sociĂ©tĂ©s locales, elle coupe alors notamment la rue de l'Alma, la principale rue marchande de la ville. De l'autre cĂ´tĂ© de la place, elle longe notamment l'ancien Palais de Justice devenu une galerie marchande (Le Village) ou encore la Bibliothèque Bernheim, puis constitue l'axe routier principal reliant les quartiers sud au centre-ville (dans ce sens uniquement) en passant devant le Commissariat et la poste centrale mais aussi le MusĂ©e territorial. Le nouveau plan de circulation de 2008 n'a pas modifiĂ© son sens.
  • La rue Georges-Clemenceau
  • La rue d'Austerlitz : bien que moins importante que la rue Clemenceau ou l'Avenue Foch, il s'agit toutefois d'un axe important, qui part du rond-point du Pacifique, passe par le centre en coupant la rue de l'Alma puis, de l'autre cĂ´tĂ© de la place des Cocotiers, le « Chinatown » (en double sens Ă  partir de la place) pour terminer sa course sur le port. Depuis 1977, elle constituait la dernière voie circulable sur la place, ce passage Ă©tant sur cette portion rĂ©servĂ©e aux transports en commun (bus et taxis). Ă€ partir de 2008, elle devient la première rĂ©elle voie de circulation en site propre pour ces derniers, puisqu'elle leur est dĂ©sormais rĂ©servĂ©e entre la place et le port, soit dans toute sa section traversant « Chinatown ».

La concentration des commerces mais aussi sa situation centrale posent de graves problèmes de stationnement aux alentours de la place mais aussi de circulation, les grandes artères qui bordent l'esplanade ou qui en partent étant généralement congestionnées aux heures de pointe.

Sources

  1. Nouveau plan de circulation du centre-ville de Nouméa sur le site www.lelagon.org
  2. M. T. Faure-Bourdoncle, G. Kling, Les Rues de Nouméa, p. 92
  3. Ibid., p. 125
  4. Ibid., p. 99
  5. Ibid., p. 92
  6. Fiche de présentation de la Fontaine Céleste sur le site officiel de la ville de Nouméa
  7. M. T. Faure-Bourdoncle, G. Kling, Op. cit., p. 200
  8. Loreleï Aubry et Coralie Cochin, « Le square Olry sera rebaptisé Place de la Paix », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  9. Ibid., p. 226-227
  10. Caroline Moureaux, « La statue du gouverneur Olry quitte la place des Cocotiers », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  11. « En Nouvelle-Calédonie, une place de la Paix, entre devoir de mémoire et chemin vers l’avenir », sur Nouvelle-Calédonie la 1ère (consulté le )
  12. « Une statue de la célèbre poignée de main entre Tjibaou et Lafleur, symbole de paix, inaugurée à Nouméa », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Ibid., p. 226

Bibliographie

  • M. T. Faure-Bourdoncle, G. Kling, Les Rues de NoumĂ©a, Ă©d. SociĂ©tĂ© d'Ă©tudes historiques de Nouvelle-CalĂ©donie, n°40, NoumĂ©a, 1988, 323 p.

Voir aussi

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