Yves Magnier
Yves Magnier est un océanographe et homme politique français de Nouvelle-Calédonie, né le à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
Yves Magnier
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Carrière professionnelle
- 1961 : docteur ès sciences (spécialisé en océanographie), il intègre l'Office de la recherche scientifique et technique outre-mer (ORSTOM), à Nouméa,
- 1969 - 1974 : chercheur de l'ORSTOM Ă Madagascar,
- 1974 : il revient définitivement en Nouvelle-Calédonie,
- - : directeur de l'aquarium de Nouméa[1]. Durant cette période, il se fait notamment remarquer dans le domaine scientifique pour ses recherches sur les nautiles[2] ou pour sa découverte en 1979 que le récif aiguille de la baie de Prony n’est pas un récif corallien, mais la conséquence du jaillissement d’une source d’eaux thermales dans la mer[3] - [4].
Carrière politique
Opposant à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, il est membre depuis sa création en 1977 du parti historique représentant cette tendance, le Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR). Celui-ci fut longtemps dominant sur la scène politique locale, avec son ancien président et ancien député Jacques Lafleur. Yves Magnier a longtemps fait figure, en raison de sa carrière professionnelle et à travers ses différentes fonctions, de spécialiste des questions environnementales et de recherche au sein de ce parti.
Mandats régionaux, provinciaux et territoriaux
- - : vice-président et porte-parole du gouvernement du Territoire présidé par Dick Ukeiwé, ministre des Ressources naturelles, de la Recherche scientifique et de l'Environnement,
- : il est élu pour la première fois au Conseil de la Région Sud (5e sur la liste RPCR menée par le député Jacques Lafleur qui a obtenu 70,62 % des suffrages et 17 sièges sur 21) et au Congrès du Territoire,
- : il retrouve son siège au Conseil de la Région Sud et au Congrès du Territoire, à la suite de l'entrée de Pierre Frogier au Conseil exécutif le jour même (il était en 14e position sur la liste RPCR menée par le député Jacques Lafleur qui a obtenu 13 sièges sur 21),
- : il est réélu au sein de la nouvelle Assemblée de la Province Sud (en 4e place sur la liste RPCR menée par le député Jacques Lafleur qui a obtenu 53,2 % des suffrages et 21 sièges sur 32) et au Congrès du Territoire,
- : il n'est pas réélu à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès du Territoire, n'étant présent qu'en 21e position sur la liste RPCR du député et président de province sortant Jacques Lafleur qui n'a obtenu que 47,12 % des suffrages et 18 élus sur 32 dans le Sud[5].
- : retrouve son siège à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès de la Nouvelle-Calédonie (en 13e position sur la liste RPCR du député et président de province sortant Jacques Lafleur qui a gagné 25 sièges sur 40 dont 20 des 32 envoyés au Congrès),
- - : membre du gouvernement local présidé par Jean Lèques, chargé (à partir du ) d'animer et de contrôler les secteurs des finances et du budget, également chargé du suivi des questions relatives à la Recherche ainsi que des questions de Politique monétaire et de crédit,
- - : à sa sortie du gouvernement, réintègre l'Assemblée de la Province Sud et le Congrès où il avait été élu en 1999 :
- président de la commission de l'environnement de l'Assemblée de la Province Sud, il est à ce titre très impliqué dans l'octroi de l'exploitation de la latérite dans le gisement de Prony ouest au géant canadien Inco et le lancement du projet d'usine du Sud,
- membre de la Commission permanente du Congrès, il en devient le vice-président le [6],
- membre de la Commission des Finances et du Budget du Congrès, il en devient le vice-président le [7],
- : il n'est pas candidat aux Ă©lections provinciales.
Mandat communal
- mars 1989 - mars 2001 : conseiller municipal du Mont-Dore, siégeant au sein de la majorité RPCR du maire Pierre Frogier,
- mars 2001 - octobre 2003 : 1er adjoint au maire du Mont-Dore, Réginald Bernut, chargé des finances, du développement économique, de l’urbanisme, des travaux et des relations avec les organismes extérieurs[8] - [9],
- 2003-2014 : toujours conseiller municipal du Mont-Dore sous l'étiquette du RPCR (rebaptisé Rassemblement-UMP en 2004, il s'agit de la majorité dans cette commune, derrière le maire Éric Gay), il est de 2008 à 2014 également délégué au projet Goro Nickel et à l'expertise environnementale[10].
Références
- « Un nouvel aquarium dans deux ans », Les Nouvelles Calédoniennes, 12/03/2002
- « Nautile : l’ancêtre garde ses secrets », Les Nouvelles Calédoniennes, 25/07/2002
- « Deux jours pour comprendre les enjeux de la biodiversité », Les Nouvelles Calédoniennes, 25/11/2005
- Y. MAGNIER, « Une source thermale sous-marine à Prony : le récif de l'Aiguille - An under water thermal spring in Prony Bay », Rossiniana (3), 1979, p. 16-17.
- [PDF] Liste RPCR en Province Sud, Ă©lections provinciales de 1995, JONC
- [PDF] ARCHIVES DES MANDATURES : Première mandature - Compositions du Bureau et des commissions - Elections du 20 juin 2003, site du Congrès de la Nouvelle-Calédonie
- « ARCHIVES DES MANDATURES : Première mandature - Compositions du Bureau et des commissions - Elections du 4 juillet 2002, site du Congrès de la Nouvelle-Calédonie »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Modification des délégations de signature au conseil municipal », Les Nouvelles Calédoniennes, 14/10/2003
- « Conseil municipal : création d’un corps de sapeurs-pompiers », Les Nouvelles Calédoniennes, 24/10/2003
- [PDF] « Le conseil municipal », Mont-Dore infos, n°54, 05/2008, p. 8
Voir aussi
Articles connexes
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