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Jacques Boyon

Jacques Boyon, né le à Nantes et mort le à Courbevoie[1], est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Jacques Boyon
Fonctions
Président du Conseil du Léman
–
(2 ans)
Prédécesseur Raymond Junod
Successeur Raymond Deferr
Secrétaire à la Défense
–
(1 an, 8 mois et 21 jours)
Gouvernement Chirac II
Président du Conseil général de l'Ain
–
(8 ans)
Prédécesseur Roland Ruet
Successeur Jean Pépin
Député français
–
(8 ans, 9 mois et 29 jours)
Élection 12 juin 1988
Réélection 28 mars 1993
Circonscription 1re de l'Ain
Législature IXe et Xe (Cinquième République)
Prédécesseur Proportionnelle
Successeur André Godin
–
(5 mois)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Ain
Législature VIIIe (Cinquième République)
–
(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 1re de l'Ain
Législature VIe (Cinquième République)
Prédécesseur Paul Barberot
Successeur Louis Robin
Maire de Pont-d'Ain
–
(30 ans)
Successeur André Ferry
Conseiller général de l'Ain
–
Circonscription Canton de Pont-d'Ain
Prédécesseur Lucien Favellet
Successeur Serge Fondraz
Biographie
Nom de naissance Jacques Marc Marius Boyon
Date de naissance
Lieu de naissance Nantes (France)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Courbevoie
Nationalité Française
Parti politique RPR

Jacques Boyon
Maires de Pont-d'Ain

Biographie

Plaque commémorative de l'inauguration du parc de la Pie à Loyes mentionnant la présence de Jacques Boyon, en tant que secrétaire d'état aux armées et président du conseil général de l'Ain (25 octobre 1987).

Jacques Boyon est le fils de Marc Boyon, normalien et agrégé de grammaire, et d'une enseignante en lettres, d'histoire et de géographie, et frère de Michel Boyon,

Jacques Boyon est par ailleurs membre du comité d'honneur du Mouvement initiative et liberté.

Ancien élève de l'ENA, il est nommé en 1960 auditeur à la Cour des comptes. Il y est promu conseiller maître en 1986. Il est député de l'Ain, maire de Pont-d'Ain, président du Conseil général de l'Ain ainsi que secrétaire d'état à la défense sous le gouvernement de cohabitation de Jacques Chirac de 1986 à 1988. Il est président du Conseil du Léman de 1989 à 1991.

Il est ensuite président du Conseil d'Administration de l'Institut de relations internationales et stratégiques[2] entre 2005 et 2012.

Affaire des emplois fictifs du RPR

Trésorier du RPR de 1990 à 1993, il est mis en examen dans l'Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris (RPR). Assisté par le pénaliste Olivier Baratelli[3], il sera condamné avec sursis[4].

Notes et références

Liens externes

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