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André Billardon

André Billardon, né le à Monceaux-le-Comte (Nièvre), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

André Billardon
Fonctions
Maire du Creusot
–
(21 ans)
Prédécesseur Camille Dufour
Successeur David Marti
Député français
–
(5 ans, 1 mois et 28 jours)
Circonscription 3e de Saône-et-Loire
Législature XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Paul Anciaux
Successeur Jean-Paul Anciaux
–
(4 ans, 3 mois et 9 jours)
Circonscription 3e de Saône-et-Loire
Législature IXe (Cinquième République)
Successeur Bernard Loiseau
–
(5 mois)
Circonscription Saône-et-Loire
Législature VIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Paul Barberot
Successeur Louis Robin
–
(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Circonscription 3e de Saône-et-Loire
Législature VIIe et VIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Henri Lacagne
Ministre délégué à l'Énergie
–
(5 mois et 27 jours)
Gouvernement Bérégovoy
Président du Conseil régional de Bourgogne
–
(6 mois et 25 jours)
Prédécesseur Pierre Joxe
Successeur Frédéric Lescure
Président du Conseil général de Saône-et-Loire
–
(3 ans)
Prédécesseur Philippe Malaud
Successeur Charles Pleindoux
Conseiller général de Saône-et-Loire
–
Circonscription Canton d'Autun-Nord
Prédécesseur Bernard Jéault
Successeur Didier Martinet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Monceaux-le-Comte (France)
Nationalité Française
Parti politique PS

André Billardon
Maires du Creusot

Ancien ministre, il fut maire du Creusot de 1995 à 2016.

Les débuts

Diplômé d'Études Supérieures de Mathématiques, André Billardon exerce tout d'abord le métier de professeur au lycée Bonaparte à Autun.

Il débute en politique dans la troisième circonscription de Saône-et-Loire (Le Creusot-Autun) où, membre du Parti Socialiste et alors conseiller municipal d'Autun et conseiller général d’Autun nord, il est élu pour la première fois comme député le .

Du local au national

Un an plus tard, en 1979, André Billardon prend la tête du conseil général de Saône-et-Loire qu'il préside jusqu'en 1982, année de son accession à la présidence du conseil régional de Bourgogne.

Réélu député en 1981, à la suite de la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle, il devient au fil des ans une personnalité de premier plan au sein du parti socialiste. Il est ainsi élu président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale du au . En 1988, à la suite de sa réélection comme député, André Billardon devient premier vice-président de l'Assemblée nationale jusqu'en 1992. Cette année-là, alors qu'il est numéro 2 du PS depuis 1989, il est nommé ministre délégué à l'Énergie auprès du ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur dans le gouvernement Pierre Bérégovoy pendant moins de 7 mois (du au ), dernier ministre à ce jour titulaire de ce portefeuille[1].

Il est en particulier l'auteur de la loi du portant réforme du régime pétrolier, qui a instauré la création d'une réserve stratégique de pétrole gérée par un comité professionnel des stocks stratégiques pétroliers[2]. Il est aussi l'auteur de la circulaire du relative aux lignes à haute tension, première expérimentation en France de démocratie participative sur des grands projets nationaux d'infrastructures, et qui préfigure la création en 1995 de la Commission nationale du débat public[3].

André Billardon perdra les législatives de 1993 mais reprendra son siège lors de la dissolution par Jacques Chirac en 1997. Ces deux législatives ont été un duel entre André Billardon et Jean-Paul Anciaux (RPR puis UMP).

Plusieurs anciens parlementaires socialistes bourguignons ont travaillé à ses côtés avant de devenir eux-mêmes des élus : François Rebsamen, Philippe Baumel, Rémy Rebeyrotte, Christophe Sirugue, Thomas Thévenoud.

André Billardon et l'industrie

La nomination d'André Billardon au sein du ministère de l'Industrie est la suite logique d'un parcours politique tourné vers le monde industriel. Cet engagement débute dès 1981 quand le député de la troisième circonscription de Saône-et-Loire, très industrielle, devient président de la commission Production et échanges de l'Assemblée nationale. Il est également un défenseur de l'industrie nucléaire Made in France[4].

L'engagement au service du Creusot

André Billardon est déjà député de la troisième circonscription de Saône-et-Loire (Autun-Le Creusot) lorsque survient le dépôt de bilan de Creusot-Loire, principal employeur de la ville, en 1984. Il le sera pour la dernière fois lors de la législature courant de 1997 à 2002, date à laquelle il fait le choix de ne pas se représenter.

Il a aussi été président de la communauté urbaine Creusot-Montceau pendant 12 ans, de 1989 à 2001. Et surtout maire du Creusot pendant 21 ans, de 1995 à 2016, date à laquelle il présente sa démission en cours de mandat au profit de son premier adjoint, David Marti.

Notes et références

Liens externes

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