RĂ©my Rebeyrotte
Rémy Rebeyrotte, né le à Autun (Saône-et-Loire), est un homme politique français.
RĂ©my Rebeyrotte | |
Fonctions | |
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Président de la Fédération européenne des sites clunisiens | |
En fonction depuis le (6 ans et 8 jours) |
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Prédécesseur | Armand Genoux |
Député français | |
En fonction depuis le (6 ans et 11 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
RĂ©Ă©lection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 3e de SaĂ´ne-et-Loire |
Législature | XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM puis RE |
Prédécesseur | Philippe Baumel |
Maire d'Autun | |
– (16 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Élection | 25 mars 2001 |
RĂ©Ă©lection | 21 mars 2008 30 mars 2014 |
Prédécesseur | Didier Martinet |
Successeur | Vincent Chauvet |
Président de la communauté de communes de l'Autunois puis du Grand Autunois Morvan | |
– | |
RĂ©Ă©lection | |
Successeur | Marie-Claude Barnay |
Conseiller général de Saône-et-Loire | |
– (20 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Élection | 27 mars 1994 |
RĂ©Ă©lection | 18 mars 2001 16 mars 2008 |
Circonscription | Canton d'Autun-Sud |
Président | René Beaumont Christophe Sirugue Arnaud Montebourg Rémi Chaintron |
Groupe politique | PS (1994-2012) DVG (2012-2015) |
Prédécesseur | Patrick Lucotte |
Successeur | Canton supprimé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Autun (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1989- 2001. Puis 2004-2012) Cap21 (2014-2017) LREM (depuis 2017) TdP (depuis 2020)[1] |
Diplômé de | IEP de Paris Université Panthéon-Sorbonne |
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Conseillers généraux de Saône-et-Loire Députés de Saône-et-Loire Maires d'Autun |
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Adhérent du PS en 1989 jusqu'à 2001 puis réintégré aux rangs du PS en 2004. jusqu'à 2012 , il occupe plusieurs mandats locaux en Saône-et-Loire : il est conseiller général de 1994 à 2015, maire d'Autun de 2001 à 2017, et président de la communauté de communes de l'Autunois puis de la communauté de communes du Grand Autunois Morvan de 2008 à 2017.
Après avoir rejoint La République en marche, il est élu député dans la troisième circonscription de Saône-et-Loire lors des élections législatives de 2017 et réélu lors des élections législatives de 2022.
Études et parcours professionnel
Rémy Rebeyrotte, père de deux enfants, est professeur d'économie en lycée général jusqu'en 2015, après des études à Institut d'études politiques de Paris et l'obtention d'une maîtrise d’économie politique à l'université Panthéon-Sorbonne[2].
Il est président de la Fédération européenne des sites clunisiens depuis 2017, succédant à Armand Genoux.
Carrière politique
Élu local à Autun
Il commence son activité politique en 1989 comme attaché parlementaire d'André Billardon. Il quitte ce poste en 1992 et devient deux ans plus tard conseiller général de Saône-et-Loire pour le canton d'Autun-Sud, une fonction qu'il conserve jusqu'à la suppression du canton lors des élections de 2015[2]. .En 2001, il présente une liste aux municipales à Autun contre le candidat officiel du PS, Didier Martinet. Lequel Martinet avait présenté une liste dissidente en 1995 face au candidat officiel C’est finalement Remy Rebeyrotte qui avait remporté la mairie d’Autun en 2001 puis réintégré aux rangs du PS en 2004 sous l'étiquette du Parti socialiste[3]. Il est réélu en 2008 puis 2014[4]. Élu président de la communauté de communes de l'Autunois en 2008, cette dernière devient la communauté de communes du Grand Autunois Morvan en 2013. Il doit céder sa présidence à Marie-Claude Barnay en 2017 en raison de cumul des mandats.
En 2012, il est exclu du Parti socialiste[5] - [6] et se présente aux élections législatives en dissidence de Philippe Baumel sous l'étiquette divers gauche mais n'est pas élu, avec 7,38 % des voix au premier tour[3].
Député de Saône-et-Loire
En 2017, il se porte de nouveau candidat aux élections législatives avec l'investiture de La République en marche, dans la troisième circonscription de Saône-et-Loire. Il est élu député[7]. Dans le cadre de sa campagne, selon Le Lanceur, Rémy Rebeyrotte aurait attribué à son neveu Laurent Rebeyrotte, dirigeant de la société LR Communicability un contrat pour assurer des prestations de communication. Contacté par le journal, Rémy Rebeyrotte nie tout favoritisme dans le choix du prestataire[8].
Par la suite, il devient membre de la commission des Lois à l'Assemblée nationale.
En , après l'élection de Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale, il se porte candidat pour lui succéder à la présidence du groupe LREM[9]. Il est éliminé au premier tour de scrutin, arrivant dernier des 7 candidats, avec 8 voix[10]. En , il est élu par les députés pour entrer au Bureau de l'Assemblée nationale. En , il prend ses fonctions de secrétaire du Bureau de l'Assemblée nationale.
Francophonie
Lors de l'examen de la proposition de loi visant à promouvoir la « France des accents » le à l’Assemblée, il fait l’éloge d’Aya Nakamura en commission des lois en affirmant que les néologismes de la chanteuse « réinventent la langue française »[11]. Cette prise de position a notamment fait réagir les réseaux sociaux car la chanteuse est régulièrement critiquée sur les paroles de ses chansons composées d'expressions inspirées de l’argot de son pays d’origine, le Mali[12]. Face à la polémique, il poste un message sur son compte Facebook valorisant le classement international des ventes de la chanteuse en concluant que « cela m'a rappelé ce que me disaient mes parents, de l'accueil réservé au départ par un certain public des textes de Georges Brassens ou de Pierre Perret... Quelle horreur! Mais quel vocabulaire! »[13].
Affaire du salut nazi
Le , Rémy Rebeyrotte est accusé par Marine Le Pen d'avoir imité un salut nazi publiquement le au cours d'une session parlementaire au sein de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Il est par la suite convoqué par la présidente de l'Assemblée nationale[14]. Face à la polémique, il publie un message sur Facebook dans lequel il dit « s’excuser » si le geste qu’il a commis « a pu heurter des consciences »[4]. Le , Yaël Braun-Pivet inflige un rappel à l'ordre, qui constitue le premier niveau de sanction prévu par le règlement de l'Assemblée nationale tandis qu'Aurore Bergé lui a demandé « des excuses publiques inconditionnelles »[15]. Pour sa part, il estime que sa sanction est « équilibrée »[5].
Bibliographie
- Entretien avec Laurence Priet et Alain Bollery, Autun, passionnément !, Messigny-et-Vantoux, Éditions de Bourgogne, coll. « Libre parole », , 108 p. (ISBN 978-2-902650-33-0)
Notes et références
- « Parlementaires adhérents de Territoires de Progrès », sur Territoires de Progrès (consulté le ).
- « Qui est mon député ? Notre moteur de recherche pour mieux connaître votre représentant à l'Assemblée nationale », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Saône-et-Loire : qui est Rémy Rebeyrotte, nouveau député de la 3e circonscription ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
- « Autun : Rémy Rebeyrotte est élu maire pour la troisième fois », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, .
- « Edith Gueugneau et Rémy Rebeyrotte exclus du PS », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le )
- Florence Poli, « Deux élus exclus du PS », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
- « Saône-et-Loire (71) - 3ème circonscription », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Mathilde Régis, « Saône-et-Loire : le candidat En marche favorise-t-il son neveu ? », sur Le Lanceur, (consulté le )
- Alexandre Lemarié, « Quatre candidats pour la tête du groupe LRM à l’Assemblée nationale », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Alexandre Lemarié, « Assemblée nationale : Gilles Le Gendre élu à la tête du groupe LRM », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Aya Nakamura et ses chansons saluées par ce député LREM à l'Assemblée », sur Le HuffPost, (consulté le )
- C. Saulnier, « Politique. Quand Rémy Rebeyrotte fait le buzz en prenant en exemple Aya Nakamura pour la défense de la langue », sur lejsl.com (consulté le )
- « Aya Nakamura saluée par un député pour sa réinvention de la langue française », sur parismatch.com (consulté le )
- AFP, « Assemblée nationale : un député de la majorité fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un "facho" », sur Franceinfo, (consulté le )
- Sacha Nelken, « Salut nazi à l’Assemblée: simple rappel à l’ordre et «excuses publiques» pour le député LREM Rémy Rebeyrotte », sur Libération (consulté le )