Jean-Jack Queyranne
Jean-Jack Queyranne, né le à Lyon 4e (Rhône)[1], est un homme politique français, président du conseil régional de Rhône-Alpes entre le et le . Il est réélu président du conseil régional de Rhône-Alpes, le mais perd les élections le .
Jean-Jack Queyranne | |
Jean-Jack Queyranne au Forum Libération de Grenoble, en janvier 2012. | |
Fonctions | |
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Président du conseil régional de Rhône-Alpes | |
– (11 ans, 8 mois et 29 jours) |
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Élection | 28 mars 2004 |
Réélection | 21 mars 2010 |
Prédécesseur | Anne-Marie Comparini |
Successeur | Laurent Wauquiez (fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes) |
Député français | |
– (9 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 16 juin 2002 |
Réélection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 7e du Rhône |
Législature | XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Jacky Darne |
Successeur | Hélène Geoffroy |
– (1 mois et 3 jours) |
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Élection | 1 juin 1997 |
Circonscription | 7e du Rhône |
Législature | XIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Jean-Pierre Calvel |
Successeur | Jacky Darne |
– (11 ans, 8 mois et 8 jours) |
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Élection | 21 juin 1981 |
Réélection | 23 mars 1986 12 juin 1988 |
Circonscription | 7e du Rhône |
Législature | VIIe, VIIIe et IXe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Charles Hernu |
Successeur | Jean-Pierre Calvel |
Ministre des Relations avec le Parlement | |
– (1 an, 8 mois et 7 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Jospin |
Prédécesseur | Daniel Vaillant |
Successeur | Jean-François Copé |
Secrétaire d'État à l'Outre-mer | |
– (3 ans, 2 mois et 25 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Jospin |
Prédécesseur | Jean-Jacques de Peretti |
Successeur | Christian Paul |
Maire de Bron | |
– (8 ans, 2 mois et 12 jours) |
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Élection | 19 mars 1989 |
Réélection | 18 juin 1995 |
Prédécesseur | Paul Ravel |
Successeur | Georges Bernain |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon 4e (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (depuis 1971) |
Diplômé de | IEP de Lyon |
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Maires de Bron | |
Il a été réélu député le , dans la 7e circonscription du Rhône. Il fait partie du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Il fut aussi ministre dans le gouvernement Lionel Jospin et fait partie du conseil politique de Ségolène Royal.
Diplômes
Licencié en droit et en lettres, Jean-Jack Queyranne est admis à Sciences Po Lyon, dont il est diplômé. Il obtient un DESS de droit public et de science politique. Il est docteur en droit public.
Synthèse du parcours politique
Il s'engage très tôt en politique. Il participe dès 1971 à la fondation du nouveau PS, et entame sa carrière politique aux côtés de Charles Hernu, dont il est collaborateur à la mairie de Villeurbanne puis suppléant à l'Assemblée nationale.
Lors des élections régionales en 2015, il s'incline au second tour face à Laurent Wauquiez avec 36,84 % des votes contre 40,61 %[2].
Député
Au conseil régional de Rhône-Alpes
- - : membre du conseil régional de Rhône-Alpes
- - : membre du Conseil régional de Rhône-Alpes
- - : membre du conseil général du Rhône
- - : membre du Conseil régional de Rhône-Alpes
- - : président du conseil régional de Rhône-Alpes, réélu le
Mandats communaux
Jean-Jack Queyranne commence ses mandats locaux dans la mairie de Villeurbanne, près de Lyon. Il se déplacera ensuite un peu plus loin, à Bron, où il exerce d'abord la charge de maire (entre 1989 et 1997) puis celle d'adjoint au maire (entre 1997 et 2004).
A Villeurbanne:
- - : adjoint au maire de Villeurbanne (Rhône)
- - : membre du conseil municipal de Villeurbanne (Rhône)
- - : adjoint au maire de Villeurbanne (Rhône)
A Bron:
Mandats auprès des ministères
M. Queyranne a été sollicité tout particulièrement pour la question de l'outre-mer:
- - : secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, chargé de l'outre-mer
- - : secrétaire d'État à l'outre-mer, délégué auprès du ministre de l'Intérieur, chargé de l'intérim du ministre de l'Intérieur
- - : secrétaire d'État à l'outre-mer, auprès du ministre de l'Intérieur
Autres
- - : ministre des Relations avec le Parlement
- depuis 2010 : président de la commission « développement durable et environnement » de l'association des régions de France[3]
mandat en cours
Depuis le : Conseiller régional - Auvergne-Rhône-Alpes
Fonctions politiques
À la communauté urbaine du Lyon
- Communauté urbaine du Lyon du au (Membre)
- Communauté urbaine du Lyon du au (Vice-président)
- Communauté urbaine du Lyon du au (Vice-président)
Dans la société civile
De 2009 à 2016, Jean-Jack Queyranne est président du Collectif Effinergie[4], organisation associative traitant de la qualité environnementale des bâtiments, dont les travaux ont grandement inspiré la mise au point des labels de performance énergétique de la réglementation thermique en France.
Il est également maître de conférences en droit public et en science politique à l'université Lyon-II.
Affaires judiciaires
1998 : accusations de Charles Millon
En 1998, une controverse opposa Jean-Jack Queyranne et Charles Millon (UDF) au sujet du conseiller régional Patrice Abeille, membre de la Ligue savoisienne (désannexionniste). Après les élections régionales de 1998, le Conseil Régional du Rhône-Alpes se trouva partagé en deux factions égales, l'une voulant élire M. Queyranne et l'autre M. Millon à la tête du Conseil. La voix de M. Abeille se trouva donc déterminante pour faire pencher la bascule vers l'un ou l'autre camp[5]. Pour finir M. Millon remporta la présidence grâce aux voix du FN, bien que M. Abeille ait voté pour M. Queyranne. Or, les conseillers de droite attaquèrent M. Queyranne, l'accusant d'avoir "porté clairement atteinte à l'intégrité [du] territoire"[6]. Les proches de Queyranne rétorquèrent qu'il s'agissait là d'une manœuvre pour faire oublier l'alliance de circonstance de M. Millon avec le FN.
2013 : accusations de Laurent Wauquiez
À la suite de la publication d'un rapport de la Chambre régionale des comptes de la région Rhône-Alpes Auvergne du sur la gestion de l'association Entreprise Rhône-Alpes International[7], contrôlée par la région du temps de la présidence de Jean-Jack Queyranne, son successeur Laurent Wauquiez a saisi le procureur de la République. Laurent Wauquiez accuse Jean-Jack Queyranne d'avoir favorisé l'embauche de sa belle-fille au sein du bureau de l'association à Shanghai. Il s'appuie notamment sur des éléments du rapport de la chambre des comptes faisant état de recrutements au sein de l'association de proches d'administrateurs et d'agents de la région. Le rapport précise que la chambre des comptes a constaté l'absence de documents pouvant justifier ces besoins de recrutements[8].
Décorations
- Officier de l'ordre national du Mérite Il est directement fait officier le [9].
- Chevalier de la Légion d'honneur Il est fait chevalier le [10].
Notes et références
- Archives municipales de Lyon, 4e arrondissement, tables décennales des naissances 1943-1952, cote 2E2797
- Le Point magazine, « Jean-Jack Queyranne : Biographie et articles – Le Point », sur Le Point.fr (consulté le )
- Jean-Jack Queyranne, « Intervention de Jean Jack Queyranne contre les gaz de schiste », sur www.arf.asso.fr, Association des régions de France, (consulté le ).
- « Collectif Effinergie : Identifcation », sur effinergie.org, Effinergie (consulté le ).
- Renaud Dély, « "Patrice Abeille, le bourdon de Millon" », Libération,‎ (lire en ligne)
- José Carron, « "Charles Millon essaie de faire diversion en agitant l'épouvantail savoisien" », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne)
- Cour des comptes, « Association Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI) (69) - rapport d'observations définitives 2016 / Publications / Publications / Accueil / Cour des Comptes - Cour des comptes », sur www.ccomptes.fr (consulté le )
- « Queyranne dans le viseur de Wauquiez | Valeurs actuelles », sur www.valeursactuelles.com (consulté le )
- Décret du 14 novembre 2016 portant promotion et nomination
- Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination