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Jean-Michel Couve

Jean-Michel Couve, né le au Muy (Var), est un cardiologue et homme politique français. Membre du Rassemblement pour la République (RPR), puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), devenue Les Républicains (LR), il est maire de Saint-Tropez à deux reprises, de 1983 à 1989 et de 1993 à 2008, ainsi que député du Var de 1986 à 2017, élu à la proportionnelle départementale jusqu'en 1988, puis dans la 4e circonscription.

Jean-Michel Couve
Illustration.
Jean-Michel Couve en 2006, à la tribune de l'Assemblée nationale.
Fonctions
Député français
–
(31 ans, 2 mois et 18 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection




17 juin 2012
Circonscription Var (1986-1988)
4e du Var (1988-2017)
Législature VIIIe, IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique LR
Prédécesseur Scrutin proportionnel
Successeur Sereine Mauborgne
Maire de Saint-Tropez
–
(14 ans, 10 mois et 6 jours)
Prédécesseur Alain Spada
Successeur Jean-Pierre Tuvéri
–
(6 ans et 5 jours)
Prédécesseur Bernard Blua
Successeur Alain Spada
1er vice-président du conseil
général du Var
–
(2 ans, 11 mois et 17 jours)
Président Hubert Falco
Successeur
Conseiller général du Var
–
(8 ans, 11 mois et 17 jours)
Circonscription Canton de Saint-Tropez
Prédécesseur Louis Faucher
Successeur Alain Spada
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Le Muy (Var)
Parti politique RPR (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de Université d'Aix-Marseille
Profession Cardiologue

Jean-Michel Couve
Maires de Saint-Tropez

Durant son mandat de député, il préside le groupe d'études sur le tourisme à l'Assemblée nationale, ainsi que le groupe « Patrimoine-Tourisme » du conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée. Il est également président de l'association « Horizons Méditerranée », qu'il fonde en 2006 avec pour objectif de favoriser des échanges entre personnalités politiques, économiques, scientifiques, universitaires et d'avancer des propositions aux décideurs, français voire européens, sur les grands dossiers méditerranéens.

En , il est nommé, par Jean-François Copé, secrétaire national de l'UMP chargé de l'hôtellerie, de la restauration et des centres de loisirs. Il soutient la candidature de François Fillon à la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012. Il est maire honoraire de Saint-Tropez depuis 2008 et député honoraire depuis 2017.

Origines familiales

Jean-Michel Couve, fils d'un médecin généraliste, naît dans le Var durant la Seconde Guerre mondiale. Il aura été marqué dès son plus jeune âge par les événements dramatiques de cette période. En effet, sa mère, polonaise de confession juive, est la seule membre d'une famille de Varsovie à échapper aux nazis. Il passera, avec celle-ci et sa sœur, un an et demi en fuite dans le centre de la France, à la suite d'une dénonciation à la Gestapo et à la milice française.

D'une fratrie de trois enfants, il a une sœur aînée et un frère cadet.

Études et carrières professionnelles

Pensionnaire, durant sept ans, au lycée Carnot de Cannes où il passe son baccalauréat, Jean-Michel Couve poursuit sa formation à la faculté de médecine de Marseille où il obtient son diplôme d'études spécialisées en cardiologie en 1970.

Installé à Saint-Tropez dès 1971 pour y exercer son métier, il deviendra praticien hospitalier et dirigera un service de médecine générale à orientation cardio-vasculaire. Plus tard, président du conseil d'administration du centre hospitalier de Saint-Tropez, il sera l'un des principaux artisans de la fermeture de cet établissement vétuste ainsi que de la clinique chirurgicale privée au bénéfice d'un des tout premiers pôles de santé sur la base d'un partenariat public-privé. Président du Syndicat des médecins du Golfe et membre du Conseil de l'Ordre des médecins, il créera aussi un groupement de médecins pour la formation continue.

Carrière politique

Mandats municipaux

Conseiller municipal de Saint-Tropez de 1977 à 1983 sous la municipalité de Bernard Blua, il sera élu maire pour la première fois à cette même date. Battu avec 295 voix d'avance aux élections municipales de 1989, il est à nouveau conseiller municipal de l'opposition pendant la mandature d'Alain Spada de 1989 à 1993. Après la dissolution du conseil municipal de Saint-Tropez prononcée par le conseil des ministres en avril 1993, il est rappelé par les Tropéziens lors de l'élection partielle du 2 mai 1993. Reconduit en 1995 et 2001 puis considérant qu'après 21 ans de mandat il devait savoir s'effacer, il décide de ne pas renouveler sa candidature en 2008.

Après six années d'absence, il se représente aux élections municipales des 23 et 30 mars 2014 pour reconquérir la mairie de Saint-Tropez. Au second tour, il obtient 29,16 %.

Durant ses 21 ans de mandat, il sera particulièrement attaché à l'aménagement du territoire du golfe de Saint-Tropez et à la défense contre les incendies du massif forestier des Maures. Ainsi, en 1994, il crée le comité des élus pour l'aménagement du territoire des 12 communes constituant le golfe de Saint-Tropez, association loi de 1901 qu'il présidera jusqu'en 2008. De même, il présidera le syndicat intercommunal pour le schéma de cohérence territorial des cantons de Saint-Tropez et Grimaud, jusqu'à cette même date.

En 2000, il crée puis présidera l'Association de Préfiguration du Pays de Maures dont l'objet principal consiste à lier dans un même projet de développement durable, le littoral, le massif forestier et sa plaine agricole. Avec une trentaine de maires des communes de ce territoire, associés aux principaux représentants socio-professionnels, il propose un projet de valorisation économique et de protection des espaces forestiers par la réintroduction d'activités humaines sylvo-agro-pastorales et par la réalisation de grands aménagements de protection incendie.

Pour sa commune de Saint-Tropez, dotée d'une très forte notoriété nationale et internationale, il n'aura cessé tout au long de ses mandats d'œuvrer à une valorisation de son image, une annualisation de ses activités économiques, une protection des espaces marins, de sa nature, de ses sites, de ses monuments ainsi qu'à une amélioration de la qualité de vie. Se fondant sur le constat que le tourisme représentait 80 % de son économie, il cherche à en étendre les effets sur les quatre saisons de l'année, engageant la ville dans une politique de promotion événementielle et culturelle. Il aura, ainsi, contribué à une baisse très significative du chômage sur les douze mois de l'année, de 15,5 %, en moyenne, pour 1999, à 5,7 % pour l'année 2006.

Mandats législatifs

Élu pour la première fois en 1986 député au scrutin proportionnel en tant que tête de liste RPR pour le Var, il sera réélu sans discontinuer en 1988, 1993, 1997, 2002 et 2007 à l'Assemblée nationale. Il y est membre de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire.

Secrétaire national du tourisme au RPR de 1995 à 1997 puis délégué national chargé du tourisme et des transports en 1999, rapporteur pour avis des budgets du tourisme de 1993 à 1996 puis de 2002 à 2007 et enfin orateur de son groupe de 1997 à 2001, il se sera particulièrement consacré au domaine de l'économie touristique.

À la suite du projet de réforme de la politique nationale du tourisme qu'il avait proposée en conclusion des travaux de la commission nationale qu'il préside et anime de à , il rédige pour le Premier ministre, François Fillon, un rapport de mission parlementaire sur les thèmes de l'organisation territoriale, l'observation économique et les accords bilatéraux de la France dans le domaine du tourisme.

En , il est nommé secrétaire national de l'UMP chargé de l'Hôtellerie, de la Restauration et des Centres de Loisirs par Jean-François Copé. Il est réélu le avec 56,17 % des voix.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[1].

Mandats départementaux

Il devient conseiller général du Var en 1992 et assumera, de 1994 à 2001, la présidence du comité départemental du tourisme et de la commission tourisme du conseil général. Réélu en 1998, il exerce jusqu'en les fonctions de premier vice-président du conseil général.

Au lendemain des élections municipales de mars 2001, pour respecter son engagement envers les Tropéziens d'abandonner l'un de ses mandats s'il était réélu maire, Jean-Michel Couve décide de démissionner de son poste de conseiller général et ce sans faire valoir le délai dont il disposait dans l'attente du jugement final d'un recours déposé à son encontre par son concurrent aux municipales.

Mandats

Notes et références

Voir aussi

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