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Conches-en-Ouche

Conches-en-Ouche est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Conches-en-Ouche
Conches-en-Ouche
Le donjon au centre du bourg Logo monument historique Classé MH (1886).
Blason de Conches-en-Ouche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Conches
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Pasco
2020-2026
Code postal 27190
Code commune 27165
Démographie
Gentilé Conchois
Population
municipale
4 950 hab. (2020 en diminution de 2,48 % par rapport à 2014)
Densité 296 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 41″ nord, 0° 56′ 36″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 173 m
Superficie 16,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Conches-en-Ouche
(bureau centralisateur)
Localisation
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Conches-en-Ouche
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Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Ville du département de l’Eure en Normandie, Conches se situe entre plaines et forêts, à mi-chemin entre Paris et la mer. Son site est un éperon dominant la vallée du Rouloir. Les guides touristiques considèrent Conches comme la capitale du pays d'Ouche[1] si tant est qu'on puisse attribuer une capitale à cette contrée. Elle est en tout cas la 2e ville la plus peuplée du pays d'Ouche après L'Aigle et bénéficie d'une forte croissance démographique pendant environ cinquante ans (1954-2006). Elle atteint aujourd'hui 5 000 habitants. En effet la gare de Conches-en-Ouche est à une heure et demie environ de celle de Paris Saint-Lazare.

    Cette commune est bordée par la grande forêt de Conches. Ses vieilles maisons et ses vestiges du passé qui en font un centre touristique ne l’empêchent pas d’être dynamique. Conches abrite notamment le premier collège et lycée équestre de France, agréé par l’Éducation nationale. Conches accueille aussi de nombreuses entreprises et commerçants et dispose d’équipements publics modernes et de capacités d’hébergement et de restauration.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 682 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Breteuil », sur la commune de Breteuil, mise en service en 1957[10] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 668,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 21 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Conches-en-Ouche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Conches-en-Ouche, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[20] et 6 310 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), terres arables (18,6 %), zones urbanisées (15,6 %), prairies (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Conchis en 1035; Conchæ en 1119 (Orderic Vital)[27]; Versus Conches, Conchia en 1200; Apud Conchas en 1207[28]; Conche en 1248 (cartulaire d’Artois); Conchiæ en 1263 (coutumier des forêts de Hector de Chartres)[27].

    La commune était simplement désignée sous le nom de Conches, appellation encore fréquemment utilisée dans le langage courant. Nom ancien pour des petits mollusques des marais aux coquilles en forme de conques, il a sans doute été interprété comme une forme normano-picarde, d'où cet hypercorrectisme en conche.

    D'après les registres d'état civil, le déterminant complémentaire -en-Ouche a été officialisé à une date inconnue, estimée entre 1913 et 1943.
    Ouche est un pays normand qui comprend le nord-est du département de l'Orne et le sud-ouest de celui de l'Eure.

    La commune était autrefois l'exact homonyme de l’actuelle Conches-sur-Gondoire (Seine-et-Marne) qui n’a, quant à elle, reçu un déterminant complémentaire qu’en 1993.

    Histoire

    L’histoire de Conches commence vers 1034, lorsque les seigneurs de Tosny, dont l'origine reste obscure[29], héritèrent de ce fief alors appelé Castellio en latin médiéval (Castillon en normand septentrional et occitan, Chastillon en normand méridional et en ancien français, d'où Châtillon).

    En ces temps de pèlerinages, les seigneurs de Tosny participèrent à l'un des plus grands : celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. C’est sur le chemin d'un de ces voyages que Roger Ier de Tosny s’arrêta à Conques-en-Rouergue, ville située à la croisée de deux itinéraires vers Saint-Jacques de Compostelle. On y célébrait ardemment le culte de sainte Foy, martyre d’Agen. Roger y aurait obtenu la guérison de sa femme, en aurait rapporté des reliques de la sainte et, en action de grâce, aurait fait construire une église lui étant dédiée à Castellio qui prit alors le nom de « Conches ». Conque est un nom ancien pour coquille et, dans le cas présent, pour coquille Saint-Jacques (saint Jacques le Majeur), la ville de Conques-en-Rouergue étant située sur les routes de Saint Jacques-de-Compostelle. Conque a sans doute été interprété comme une forme normano-picarde, d'où cet hypercorrectisme en conche. Par la suite, elle devint également une étape régionale importante du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Les Tosny construisent la forteresse et son donjon, entourent la ville de murailles et construisent une abbaye bénédictine, Saint-Pierre de Castillon, au modeste rayonnement.

    Les armes de la ville seraient celles des seigneurs de Conches : « une bande d’azur chargée de trois coquilles d’argent sur fond or », les coquilles témoignant de leur passage à Compostelle.

    Après la conquête de la Normandie par Philippe Auguste en 1204, ce dernier dépouilla les Tosny au profit de son cousin Robert de Courtenay, à qui il donna la forteresse de Conches en récompense, avec celle de Nonancourt[30]. Elle resta un fief important de la Maison de Courtenay, passant ensuite à son fils aîné Pierre. Après la mort de ce dernier à la croisade d'Égypte, les fiefs normands de la famille passèrent à sa fille Amicie, qui les apporta en dot à Robert II d'Artois. Conches passa alors dans le giron de la Maison d'Artois.

    Conches-en-Ouche fut un fief de Robert III d'Artois, l’homme qui participa avec les Anglais à la guerre de Cent Ans, dont Maurice Druon, dans sa saga historique Les Rois maudits, fait le déclencheur du conflit. La ville subit la chevauchée d'Henri de Lancastre en 1356[31].

    En 1354 au traité de Mantes, la ville et sa forteresse furent données par le roi de France Jean II au roi Charles II de Navarre, dit le Mauvais, avec le comté de Beaumont-le-Roger, la vicomté de Pont-Audemer et le Clos du Cotentin[32]. Charles II confia la ville au captal de Buch Jean de Grailly, qui la confia à son tour à son oncle Archambaud. Prétextant du fait que le captal était passé aux Anglais, Bertrand du Guesclin fit le siège de Conches en 1371. Un accord fut signé le et les Navarrais évacuèrent la ville. Cette reddition sept ans avant la conquête des biens du roi de Navarre par Charles V valut à Conches de ne pas être détruite comme les autres forteresses de Charles II de Navarre[33].

    Occupée par les Anglais comme le reste de la Normandie, Conches est reprise par les troupes française du roi Charles VII en [34].

    Sous l'Ancien Régime, Conches est un petit centre administratif de Normandie puisqu'il est chef-lieu de sous-bailliage, d'élection et accueille un subdélégué et un grenier à sel[31]. Elle dépend du comté et du bailliage d'Évreux. C'est aussi un centre économique grâce notamment à la présence de grosses forges. Un temple protestant est installé à Conches vers 1560[31]. Les Ligueurs s'emparent de la ville.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de La Montagne-de-Conches[35]. En 1793, les officiers municipaux de la commune sont envoyés devant le tribunal révolutionnaire pour complicité avec les fédéralistes[31].

    Le , le train Caen-Paris déraille à Conches-en-Ouche sur le viaduc de Saint-Élier. Des voitures se décrochent et tombent dans la rivière. L'accident fait trente-six morts, dont l'universitaire caennais Pierre Villey, et de nombreux blessés.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands disposent d'un terrain d'aviation à proximité de la ville[31].

    C'est notamment à Conches-en-Ouche que furent tournés en 1950 le film Le Rosier de Madame Husson et, du au , le film Le Trou normand, avec Bourvil et Brigitte Bardot.

    Héraldique

    Armes de Conches.

    Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Conches :

    « Une main tenant un gonfanon et une bride. »

    — tel que rapporté par Malte-Brun, dans Ma France illustrée (1882), qui se garde de remarquer que les usages de l’héraldique sont très « malmenés » dans ce « blasonnement ». Il donnait comme source un abbé de La Porte, qui aurait indiqué deux origines possibles : soit en souvenir de Raoul de Conches, porte-étendard de Normandie et fondateur de la ville, soit en souvenir de Roger de Tosny qui aurait été porte-étendard de Godefroy de Bouillon.

    Malte-Brun signalait par ailleurs un autre blasonnement, dont l’énoncé est un peu plus « orthodoxe » :

    « D’or, à la bande d’azur, chargée de trois coquilles d’argent. »

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1791 Charles Le Sage
    1791 1793 Hyacinthe Nouvel
    1793 1794 Pierre Chartrier
    1794 1795 Louis Brétignières
    1795 Mars-novembre Pierre Dugat
    1795 1796 Pierre Échard
    1796 1797 Jean-Baptiste Saché
    1797 Sept. - octobre Jean-Baptiste Hanquette
    1797 1798 Pierre Collet
    1798 1799 Charles Prévost
    1799 Avril - août Michel Chéron
    1799 1800 Charles Prévost
    1800 1801 Pierre Legendre
    1801 1829 Alexandre Du Fougy
    1829 1833 Pierre Lemenu
    1833 1840 Hyppolite Huet
    1840 1841 Louis Guérin
    1841 1842 Michel Leroux
    1842 1848 Fulgence Lefort
    1848 Mars - août Claude Broutin-Dumanoir
    1848 1850 Christophe Prévost
    1850 1852 Michel Leroux
    1852 Mars Jean-Edmond Laumonier
    1852 1853 Joseph Bucaille
    1853 1855 Joseph Rougedemontant
    1855 1862 Christophe Prévost
    1862 1863 Simon Préaux
    1863 Mai - oct. Jean-Edmond Laumonier
    1863 1868 Émile Réaume
    1868 Mai - août Jean-Edmond Laumonier
    1868 1870 Edme Coin
    1870 1872 Louis Guillot-Raffy
    1872 1873 Edme Coin
    1873 1874 Alfred Payet
    1874 1878 Louis Caille de Saint-Pierre
    1878 1884 George Chignon
    1884 1888 Pierre De Tourlaville
    1888 1891 Paul Létaud
    1891 1894 Pierre Lalonde
    1894 1896 Honoré Dechervois
    1896 1899 Pierre de Tourlaville
    1899 1902 Paul Létaud
    1902 1903 François Leveau
    1903 1908 Paul Létaud
    1908 1914 Léon Robin
    1914 1919 Gustave Anceaume
    1919 1925 Alfred Lepaul
    1925 1944 Pierre Guérin
    1944 Juin - oct. Francis Bigot
    1944 1945 Victor Bellavoine
    1945 Mai - nov. Francis Bigot
    1945 1953 Gaston Leperlier
    1953 1971 Paul Guilbaud Radical Médecin - Conseiller général (1949-1985)
    1971 1977 Alain Barrère
    1977 1984 Paul Guilbaud MRG Conseiller général (1949-1985)
    Président du Conseil Général (1979-1982)
    1984 2020 Alfred Recours PS puis LREM Président de la communauté de communes du Pays de Conches
    Conseiller général (1992-2001 et 2012-2015)
    Député (1988-1993 et 1997-2002)
    2020 En cours Jérôme Pasco PS puis LREM, puis SE Fonctionnaire territorial

    Député suppléant (2017-...)

    Jumelages

    Au 17 septembre 2018, Conches-en-Ouche est jumelée avec[37] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39]. En 2020, la commune comptait 4 950 habitants[Note 8], en diminution de 2,48 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1181 9181 9521 7252 0562 0742 0942 1352 075
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9241 9452 4822 0352 1052 0942 2492 2072 157
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2042 2922 3962 5772 3752 4322 4222 7262 760
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 0283 5343 7853 8544 0094 2804 9824 9785 033
    2020 - - - - - - - -
    4 950--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lors du recensement de 1999, la population totale, incluant les doubles comptes, était de 4 344 habitants. En 2005, la population s'élève à près de 5 000 habitants.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Sainte-Foy.
    • L'église Sainte-Foy (XIIIe, XIVe et XVIe siècles) Logo monument historique Classée MH (1840)[41]. Le chÅ“ur de l’église de style gothique flamboyant (voûtes divisées par des liernes et des tiercerons dont les moulures prismatiques retombent le long des piles qui séparent les fenêtres) au chevet à sept pans date de la fin du XVe – XVIe siècle. La tour méridionale est coiffée d’une flèche de cinquante-six mètres de hauteur qui est la copie exacte de celle qui s’écrasa, un soir de tempête en 1842. Les vitraux de Sainte-Foy de Conches, réalisés entre 1535 et 1550 par le maître-verrier Romain Buron, constituent un des exemples les plus remarquables de l’art verrier du milieu du XVIe siècle en Normandie. On y trouve également la pierre tombale de Guillaume de Conches datant du XIIe siècle.
    • Le château fort dont subsiste principalement le donjon et sa chemise (XIe siècle) Logo monument historique Classé MH (1886)[42]. Ce château fut construit à la fin du XIe siècle par la famille de Tosny, seigneur de Conches. Il fut l'objet de plusieurs sièges, notamment, lors de la guerre de Cent Ans pendant laquelle il fut occupé plusieurs fois par les Anglais.
    • L'ancienne abbaye (XIe, XVe et XVIIe siècles) Logo monument historique Inscrite MH (2002)[43]. Il en reste quelques vestiges, notamment un bâtiment du XVIIIe siècle auquel sont accolés quatre arcs-boutants et les piliers de l'aile sud de l'ancien cloître, le pressoir et sa cave en colombages XVIe et une galerie souterraine qui servait de cellier XIIIe.
    • Le Saint-Jacques. Face à l'église, un ensemble de maisons à colombages du XVe siècle correspond à l'ancienne prévôté. On peut y voir des caves à étages. La grande salle des gardes est voûtée avec de petits cachots creusés dans un épais mur. La salle romane, XIIe siècle, donne sur un très long couloir qui aboutit aux anciennes oubliettes datant du XIe siècle.
    • L'arboretum. Le parc du Rouloir comprend 122 arbres européens, asiatiques et américains. Le « Conservatoire de pommiers » regroupe 92 variétés de pommiers. Le parc, situé en bas du centre-ville accueille tous les ans le festival de la « Fête de la Pomme ».
    • Le musée du Terroir, situé au centre de l'arboretum, retrace tout ce qui a trait à la vie domestique et artisanale en milieu rural à la fin du XIXe et début du XXe siècle. Il comporte, notamment, des milliers d'objets se reportant aux métiers d'autrefois dans le pays d'Ouche, un bâtiment consacré à la pomme (pressoir, cidre), un four à pain, etc..
    • Le musée du verre, de la pierre et du livre présente, depuis 1996, une collection d'art verrier, constituée de vitraux réalisés par François Décorchemont, d'objets d'arts décoratifs et de sculptures en verre. Depuis juin 2022, il occupe le site de l'ancienne abbaye.
    • La maison des arts et du tourisme : cette maison à pans de bois accueille l'office de tourisme.
    • La statue de Maurice Quentin de La Tour, située dans le parc, réalisée par Firmin Michelet.

    Natura 2000

    Étangs du Vieux-Conches
    - Logo des sites naturels français Site inscrit (1934) -

    ZNIEFF de type 1

    • La mare du chemin du marteau[45].
    • Les bords de la RD 830[46].
    • Le pré bourbeux[47].
    • La vallée du Rouloir à Conches-en-Ouche[48].
    • La vallée du Lême[49].

    Site classé

    Sites inscrits

    Personnalités liées à la commune

    Cinéma

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    1. « Le pays d'Ouche », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Breteuil - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Conches-en-Ouche et Breteuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Breteuil - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Conches-en-Ouche et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Conches-en-Ouche », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Ernest de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, vol. 1, , p. 59.
    28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1727.
    29. Venue d'Île de France, selon les uns, elle s'installe en Normandie au Xe siècle, pour collaborer avec les descendants des anglo-danois et des norvégiens. Peut-être descendants de Malahule (Haldrick) (Malahulc) (Tresney) Eysteinsson, (oncle de Rollon ?) Ce Malahulc (Malahulce) est paraît-il inconnu des historiens. Pourtant, on le retrouve dans les Gesta Normannorum Ducum de Guillaume de Jumièges : « Roger du Ternois, de la mauvaise race de Hulce… oncle du duc Rollon, et se battant avec lui contre les Francs avait jadis concouru par sa valeur à la conquête de la Normandie ». Plus tard, Orderic Vitalis se rapporte à lui en tant qu'oncle de Rollo et ancêtre de la famille de Tosny. Né vers 845 dans le comté de Sør-Trøndelag (Sør-Trøndelag fylke en norvégien) au centre de la Norvège, de Eystein "Glumra" Ivarsson et de la comtesse d'Ascrida (Aseda) Rognvaldsdatter, pour les autres, il aurait eu pour enfants Hugh de Cavalcamp (toujours désigné dans les généalogies comme l'ancêtre de l'importante lignée aristocratique des Tosny), né près de Dieppe vers 890, Richard, né en Norvège vers 893 et le comte Ralph de Bayeux, né également en Norvège vers 895.
    30. Alexandre Teulet, Layettes du Trésor des chartes, t. I n°747.
    31. Bernard Bodinier (dir.), L'Eure, de la Préhistoire à nos jours, éditions Jean-Michel Bordessoules, 2001.
    32. Bruno Ramirez de Palacios, Charles dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France, 2015, p. 87.
    33. Bruno Ramirez de Palacios, Charles dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France, 2015, p. 311.
    34. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 141.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. CONCHES-EN-OUCHES L'accomplissement d'une Destinée.
    37. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. « Église Sainte-Foy », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. « Ruines du donjon », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « Ancienne abbaye », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Les étangs et mares des forêts de Breteuil et Conches », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    50. « Le parc du château de Conches-en-Ouche », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
    51. « Les terrains autour du donjon et de l'église », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
    52. « Les étangs du Vieux-Conches », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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