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NĂ©odyme

Le nĂ©odyme est un Ă©lĂ©ment chimique, de symbole Nd et de numĂ©ro atomique 60. C'est un mĂ©tal gris argent du groupe des terres rares. Il fait partie de la famille des lanthanides. À tempĂ©rature ambiante, il est ductile, mallĂ©able et s'oxyde rapidement Ă  l'air.

NĂ©odyme
Image illustrative de l’article NĂ©odyme
Échantillon de nĂ©odyme.
Position dans le tableau périodique
Symbole Nd
Nom NĂ©odyme
Numéro atomique 60
Groupe –
Période 6e période
Bloc Bloc f
Famille d'éléments Lanthanide
Configuration Ă©lectronique [Xe] 4f4 6s2
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 22, 8, 2
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique 144,242 ± 0,003 u[1]
Rayon atomique (calc) 185 pm (206 pm)
Rayon de covalence 201 ± 6 pm[2]
État d’oxydation 3
ÉlectronĂ©gativitĂ© (Pauling) 1,14
Oxyde Base
Énergies d’ionisation[3]
1re : 5,525 0 eV 2e : 10,72 eV
3e : 22,1 eV 4e : 40,4 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN PĂ©riode MD Ed PD
MeV
142Nd27,13 %stable avec 82 neutrons
143Nd12,18 %stable avec 83 neutrons
144Nd23,8 %2,29×1015 aα1.905140Ce
145Nd8,3 %stable avec 85 neutrons
146Nd17,19 %stable avec 86 neutrons
148Nd5,76 %stable avec 88 neutrons
150Nd5,64 %1,1×1019 aDouble ÎČ-3.367150Sm
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire solide
Masse volumique 7,008 g·cm-3 (25 °C)[1]
SystĂšme cristallin Hexagonal compact
Couleur blanc argenté
Point de fusion 1 016 °C[1]
Point d’ébullition 3 074 °C[1]
Énergie de fusion 7,14 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 273 kJ·mol-1
Volume molaire 20,59×10-6 m3·mol-1
Pression de vapeur 535 mbar (2 870 °C)[4]
Vitesse du son 2 330 m·s-1 Ă  20 °C
Chaleur massique 190 J·kg-1·K-1
ConductivitĂ© Ă©lectrique 1,57×106 S·m-1
Conductivité thermique 16,5 W·m-1·K-1
Divers
No CAS 7440-00-8
No ECHA 100.028.281
Précautions
Transport[4]


Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Son nom vient des mots grecs ΜΔός (neĂłs) et ÎŽÎŻÎŽÏ…ÎŒÎżÏ‚ (dĂ­dymos) signifiant respectivement « nouveau » et « jumeau »[5] - [6] - [7]. En effet, les chimistes ont longtemps cru que le mĂ©lange d'oxyde de prasĂ©odyme-nĂ©odyme Ă©tait un corps simple jusqu'Ă  ce que Carl Auer von Welsbach les sĂ©pare en 1886[8].

Histoire

DĂ©couvertes des terres rares.
Yttrium (1794)

Yttrium



Terbium (1843)



Erbium (1843)
Erbium

Erbium



Thulium (1879)



Holmium (1879)

Holmium



Dysprosium (1886)






Ytterbium (1878)

Ytterbium

Ytterbium



Lutécium (1907)




Scandium (1879)








CĂ©rium (1803)

CĂ©rium


Lanthane (1839)

Lanthane


Didyme (1839)
Didyme

NĂ©odyme (1885)



Praséodyme (1885)



Samarium (1879)

Samarium

Samarium



Europium (1901)





Gadolinium (1880)







Prométhium (1947)


Diagrammes des découvertes des terres rares. Les dates entre parenthÚses sont les dates d'annonces des découvertes[9]. Les branches représentent les séparations des éléments à partir d'un ancien (l'un des nouveaux éléments conservant le nom de l'ancien, sauf pour le didyme).

Le nĂ©odyme a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  Vienne par Carl Auer von Welsbach, un chimiste autrichien en 1885[10] - [11]. Il a sĂ©parĂ© le nĂ©odyme, en mĂȘme temps que le prasĂ©odyme, du didyme par cristallisation fractionnĂ©e du nitrate d'ammonium et de didyme puis analyses spectroscopiques. Il n'a cependant pas Ă©tĂ© isolĂ© sous forme relativement pure avant 1925.

Utilisations

NĂ©odyme dans une ampoule.
Aimant
Aimant au néodyme

Autres utilisations :

Notes et références

  1. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)
  2. (en) Beatriz Cordero, VerĂłnica GĂłmez, Ana E. Platero-Prats, Marc RevĂ©s, Jorge EcheverrĂ­a, Eduard Cremades, Flavia BarragĂĄn et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)
  3. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e Ă©d., p. 10-203
  4. EntrĂ©e « Neodymium Â» dans la base de donnĂ©es de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© au travail) (allemand, anglais), accĂšs le 13 fĂ©vrier 2010 (JavaScript nĂ©cessaire)
  5. (en) John Emsley, Nature's building blocks : an A–Z guide to the elements, Oxford University Press, , 268–270 p. (ISBN 0-19-850340-7, lire en ligne).
  6. (en) Mary Elvira Weeks, « The discovery of the elements. XVI. The rare earth elements », Journal of Chemical Education, vol. 9, no 10,‎ , p. 1751 (ISSN 0021-9584, DOI 10.1021/ed009p1751).
  7. (en) William M. Haynes, CRC Handbook of Chemistry and Physics, vol. 97, CRC Press/Taylor and Francis, , 2652 p. (ISBN 978-1-4987-5428-6 et 1-4987-5428-7), « The Elements », p. 742 (4-23).
  8. Krishnamurthy, N., & Gupta, C. K. (2004). Extractive Metallurgy of Rare Earths. CRC Press
  9. (en) Episodes from the History of the Rare Earth Elements, Springer Netherlands, coll. « Chemists and Chemistry », (ISBN 9789401066143 et 9789400902879, DOI 10.1007/978-94-009-0287-9), xxi.
  10. (de) Carl Auer v. Welsbach, « Die Zerlegung des Didyms in seine Elemente », Monatshefte fĂŒr Chemie und verwandte Teile anderer Wissenschaften, vol. 6, no 1,‎ , p. 477–491 (ISSN 0343-7329, DOI 10.1007/BF01554643).
  11. (en) N. Krishnamurthy et C. K. Gupta, Extractive Metallurgy of Rare Earths, CRC Press, , 6 p. (ISBN 978-0-203-41302-9, lire en ligne).
  12. Lefebvre, T. and C. Raynal (2013). Les mĂ©tamorphoses de Tho-Radia Paris-Vichy. Paris, Éd. Glyphe.
  13. Ils sont dix fois plus puissants que ceux fabriqués avec de la ferrite
  14. « La raretĂ© de certains mĂ©taux peut-elle freiner le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables ? », DĂ©crypter l'Ă©nergie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  15. ArrĂȘtĂ© du 2 octobre 2008 portant approbation du systĂšme d'inventaire et d'expĂ©dition des dĂ©chets aprĂšs traitement des combustibles usĂ©s en provenance de l'Ă©tranger dans les INB de La Hague
  16. Magie Moderne Mayette, « Gobelets Duvivier 3.0 Luxe », (consulté le )

Voir aussi

Liens externes



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