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ExtrĂȘme droite par pays

L'extrĂȘme droite est une famille politique aux contours relativement flous[1]. Ainsi, ce terme[2] peut qualifier les courants fascistes (nĂ©o-fascistes) ou nazis (nĂ©o-nazis), des groupes traditionalistes, intĂ©gristes ou fondamentalistes, des attitudes racistes[3] ou diffĂ©rencialistes, jusqu'Ă  certains partis nationalistes ou populistes[4].

Selon les pays et les contextes, le terme « extrĂȘme droite » est, de fait, utilisĂ© pour trois types de visions ou de mouvances :

La prĂ©sence de ces mouvements par pays est aussi trĂšs variable. La situation des États-Unis, avec des mouvements d'extrĂȘme droite Ă  l'influence marginale s'oppose ainsi Ă  celles de plusieurs pays europĂ©ens (Danemark, Autriche, NorvĂšge, SuĂšde, Suisse, par exemple), oĂč la prĂ©sence parlementaire est de plus en plus marquĂ©e. De façon intermĂ©diaire, des pays tels que le Japon disposent de mouvements d'extrĂȘme droite non parlementaire, mais ayant une forte capacitĂ© d'influence sur le principal parti au pouvoir.

Afrique

Afrique du Sud

Le logo officiel du Mouvement de résistance afrikaner.

En Afrique du Sud, le nationalisme afrikaner a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ© pendant prĂšs de 80 ans par le Parti national qui, en 1948, instaura le systĂšme d'apartheid. L'extrĂȘme droite s'est parfois exprimĂ©e au sein du Parti National mais le plus souvent par le biais de dissidences fondamentalistes (« Nouvel Ordre » avec Oswald Pirow, la « Sentinelle des chars Ă  bƓufs » (Ossewa Brandwag) dans les annĂ©es 1940, le Parti national reconstituĂ© Ă  partir de 1969) ou conservatrices (Parti conservateur d'Afrique du Sud en 1982). À partir des annĂ©es 1970, des groupes paramilitaires d'inspiration nĂ©o-nazie se formĂšrent. Le plus symbolique et reprĂ©sentatif d'entre eux fut le Mouvement de rĂ©sistance afrikaner (AWB) d'EugĂšne Terre'Blanche fondĂ© en 1973.

En 1994, le Front de la libertĂ© est un nouveau parti issu de la droite et de l'extrĂȘme droite sud-africaine qui refuse le recours Ă  la violence et participe aux premiĂšres Ă©lections multiraciales du pays. Avec encore quatre dĂ©putĂ©s en 2005, il a vampirisĂ© son espace politique et est devenu un parti respectable et respectĂ© alors que l'ancien Parti national finit sa carriĂšre en fusionnant avec l'ANC en 2004.

Amérique

Amérique latine

L'AmĂ©rique latine a connu plusieurs dictatures et des groupes paramilitaires d'extrĂȘme droite (AutodĂ©fenses unies de Colombie, Contras, groupes paramilitaires pro-gouvernementaux au Guatemala et au Salvador)[5]. Le terme de « populisme » y Ă©tait utilisĂ© de prĂ©fĂ©rence pour qualifier des rĂ©gimes, comme celui de Juan PerĂłn en Argentine de 1946 Ă  1955, de GetĂșlio Vargas au BrĂ©sil de 1930 Ă  1945. Mais dans les annĂ©es 1970, le terme de dictature militaire a prĂ©valu pour l'ensemble des pays victimes de dictatures militaires regroupĂ©es sous le nom d'opĂ©ration Condor[6], dĂ©clenchĂ©e en 1975 dans toute l'AmĂ©rique du Sud[7] et qui a abouti a des massacres, des enlĂšvements, et des tortures, par dizaines de milliers de personnes[8]. Le Plan condor englobait, entre autres : la dictature militaire au BrĂ©sil (1964-1985), la dictature militaire d'Augusto Pinochet au Chili[9], la dictature militaire en Argentine (1976-1983), la dictature militaire de l'Uruguay (1973-1985) et la dictature militaire Alfredo Stroessner au Paraguay (1954-1989).

« Avec la crise de 1930, on voit apparaĂźtre toute une sĂ©rie de dictatures militaires liĂ©es Ă  la « grande dĂ©pression », Ă  la rĂ©duction du revenu national et au fait que les Ă©lites craignaient que, dans un cadre dĂ©mocratique ne remette en question les relations de (leur) domination... au Guatemala on a vu par exemple des chefs de la guĂ©rilla qui sortaient des Ă©coles militaires[5] ». Actuellement, l'extrĂȘme droite sud-amĂ©ricaine a presque disparu, il reste quand mĂȘme certains mouvements comme le Front nationaliste du Mexique, les Carecas do ABC et d'autres petits partis.

Argentine

Frente Patriota

En Argentine, il exista entre 1955 et 1965 un mouvement extrĂȘmement radical, le Mouvement nationaliste Tacuara, un mouvement nationaliste rĂ©volutionnaire, fasciste et fortement antisĂ©mite. Il avait Ă©tĂ© en contact avec des exilĂ©s allemands nazis ayant fui la justice en Allemagne pour s'installer en Argentine. Ce mouvement avait des liens avec la Ligue arabe.

Le Partido Nuevo Triunfo, une formation dissidente d'extrĂȘme droite du Parti justicialiste qui exista de 1990 Ă  2009, dirigĂ©e par Alejandro Biondini.

En 2019, Alejandro Biondini, politicien ultranationaliste, néo-nazi et antisémite[10] - [11] - [12]. du Partido Bandera Vecinal se présente à l'élection présidentielle argentine de 2019 sous la coalition du Frente Patriota.

Brésil

Au BrĂ©sil, depuis l'entrĂ©e de Jair Bolsonaro en son sein, le Parti social-libĂ©ral (PSL) a changĂ© une grande partie de son idĂ©ologie, abandonnant ses anciennes positions social-libĂ©rales en conservant une politique Ă©conomique libĂ©rale, soutenant la privatisation et la dĂ©centralisation tout en adoptant comme premier point de son programme la lutte contre l’insĂ©curitĂ©[13].

En janvier 2019, le prĂ©sident « populiste, antisystĂšme et sĂ©curitaire » « considĂ©rĂ© d'extrĂȘme droite »[13] Jair Bolsonaro entre en fonction[14].

Canada

Le Ku Klux Klan est implantĂ© au Canada depuis les annĂ©es 1920. Il fut un mouvement marginal, sauf en Saskatchewan, oĂč il contribua Ă  faire Ă©lire le Premier ministre James Thomas Milton Anderson aux Ă©lections provinciales de 1929[15].

Adrien Arcand (Parti national social chrĂ©tien) et Paul Bouchard (fondateur du journal La Nation) reprĂ©sentĂšrent des groupuscules d'extrĂȘme droite fascisants au QuĂ©bec durant les annĂ©es 1930 inspirĂ© par les idĂ©es de Hitler pour Arcand et celles de Salazar et Mussolini pour Bouchard[16] - [17].

L'extrĂȘme droite rĂ©actionnaire au QuĂ©bec s'est dĂ©veloppĂ© en rĂ©action Ă  la rĂ©volution tranquille. En 1968, le Parti nationaliste chrĂ©tien a obtenu un siĂšge Ă  l'AssemblĂ©e nationale. Ce parti clĂ©rico-nationaliste et antisĂ©mite voulait d'abord « ressouder le christ et la nation », puis dĂ©clarer l'indĂ©pendance du QuĂ©bec[18]. Leur idĂ©ologie thĂ©ocratique Ă©tait aussi reprĂ©sentĂ©s par les BĂ©rets blanc, qui sont toujours actifs aujourd'hui[19].

Aujourd'hui, l'extrĂȘme droite religieuse est reprĂ©sentĂ© par le Parti de l'HĂ©ritage chrĂ©tien du Canada (en anglais le Christian Heritage Party of Canada), qui demeure marginal. Aucunement liĂ© avec le Parti conservateur du Canada, il revendique de maniĂšre plus catĂ©gorique des valeurs conservatrices partagĂ©es par plusieurs mouvances politiques nord-amĂ©ricaines, entre autres en militant contre les droits accordĂ©s ou reconnus Ă  quelques minoritĂ©s sexuelles et religieuses[20].

Le Canada abrite plusieurs mouvements nationalistes blanc et racistes. Le nĂ©gationniste Ernst ZĂŒndel qui a longtemps vĂ©cu au Canada a encore plusieurs disciples dans la rĂ©gion de Toronto qui perpĂ©tuent son activitĂ© Ă©ditoriale et nĂ©gationniste. Par exemple, le groupe nĂ©onazi Heritage Front (en) Ă©tait actif en Ontario et dans l'Ouest canadien entre 1989 et 2005. Il y a aussi le Parti nationaliste of Canada (en), un parti suprĂ©maciste blanc fondĂ© par Don Andrews en 1977[21]. Le Ku Klux Klan et Aryan Nations sont implantĂ©s surtout au Canada anglais, mais leur influence est trĂšs restreinte. La section canadienne de l'Église du CrĂ©ateur fut fondĂ© par George Burdi[22].

Le Canada a connu une montĂ©e de l'extrĂȘme-droite dans les annĂ©es 2010, avec la fondation de groupes comme les Soldiers of Odin et La Meute. Ces groupes se distinguent par leur opposition Ă  l'immigration et Ă  l'Islam[23]. Un autre enjeux important pour la droite et extrĂȘme-droite au Canada est le soutien inconditionnel Ă  l'industrie pĂ©troliĂšre au Canada (en), alors que cette derniĂšre est remise en question par les environnementalistes. Ces enjeux ont Ă©tĂ© au cƓur des revendications des Gilets jaunes canadiens, un mouvement d'extrĂȘme-droite actif en hivers 2018-19[24]. Des partis politiques d'extrĂȘme-droite comme le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier et le Parti nationaliste canadien (en) se sont prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois aux Ă©lections fĂ©dĂ©rales canadiennes de 2019 en se concentrant principalement sur ces enjeux, mais ils n'ont remportĂ©s aucun siĂšge. Le Parti conservateur du Canada de Andrew Scheer a lui aussi courtisĂ© l'Ă©lĂ©ctorat d'extrĂȘme-droite lors de cette Ă©lĂ©ction[25] - [26] - [27]

États-Unis

Le blason du National Socialist Movement.

L'un des partis les plus importants est le Parti de la Constitution (Constitution Party), nationaliste et populiste, qui accorde une trÚs grande importance à la défense de l'identité nationale et à la lutte contre l'immigration. D'autres formations viennent concurrencer le Constitution Party : le chrétien et ultra-conservateur American Heritage Party (en) (Parti de l'héritage américain) ainsi que le trÚs nationaliste American Patriot Party.

De nombreux groupes racistes et néofascistes existent également, la Constitution leur garantissant une liberté d'expression trÚs large. C'est le cas du célÚbre Ku Klux Klan, du Parti nazi américain, du Mouvement national-socialiste, ainsi que de l'Alliance nationale, mais aussi de toute une série de groupuscules dont l'influence n'est souvent que locale. Lors de l'élection présidentielle de 2008, le National Socialist Movement présenta un candidat, John Taylor Bowles[28], lequel se réclame du White Power.

Aryan Nations et The Order sont deux partis ouvertement nĂ©o-nazis qui pratiquent un « terrorisme brun » Ă  l'instar de groupes allemands[29]. Ils inspirent Ă  leur tour l'extrĂȘme droite allemande selon Le Monde diplomatique[30]. Dans les annĂ©es 1990, la Michigan Militia, la plus grande milice amĂ©ricaine, compte autour de 10 000 membres[31]. En 1995, Timothy McVeigh, proche des milices, tue 168 personnes lors de l'attentat d'Oklahoma City.

Dans les années 1970-1980, de nombreux mouvements ont vu le jour comme le Front de libération national-socialiste de Joseph Tommasi et l'Armée républicaine aryenne, un mouvement se voulant révolutionnaire, néanmoins, la plupart de ces mouvements sont dissous.

Depuis les annĂ©es 2000, le nombre d'organisations et de groupuscules de l’extrĂȘme droite radicale est en augmentation constante. En 2017, les groupes suprĂ©macistes blancs rĂ©uniraient 100 000 personnes[32]. Depuis la fin des annĂ©es 2000, le mouvement « alt-right », qui manifeste une orientation pro-AmĂ©rique blanche, anti-homosexuels, anti-fĂ©ministe, anti-rĂ©fugiĂ©s et pro-armes, se dĂ©veloppe Ă©galement[33] Selon les Ă©tudes de l'Anti-Defamation League, les mouvements d’extrĂȘme droite amĂ©ricains sont responsables de 71 % des meurtres Ă  motivations politiques perpĂ©trĂ©s aux États-Unis entre 2008 et 2017, les groupes islamistes de 26 % et les mouvements d’extrĂȘme gauche (anarchistes ou nationalistes noirs) de 3 %[34].

Lors de sa campagne Ă©lectorale en vue de la prĂ©sidentielle de 2016, le candidat rĂ©publicain Donald Trump a Ă©tĂ© soutenu par de nombreux militants et mouvements d'extrĂȘme droite, agrĂ©geant aussi bien des membres du Ku Klux Klan que des nĂ©o-nazis[35]. Dans l'exercice de ses fonctions de chef d’État, il lui est parfois reprochĂ© de tenir une attitude complaisante vis-Ă -vis de ces groupes, en refusant de condamner leurs actes de violence Ă  l'encontre des populations afro-amĂ©ricaines et d'autres minoritĂ©s ethniques[36] - [37] - [38].

En 2012, un suprĂ©maciste blanc abat sept personnes dans une attaque contre un temple sikh Ă  Oak Creek. En 2015, un autre suprĂ©maciste tue neuf Afro-AmĂ©ricains dans une Ă©glise de Charleston. En , un militant d’extrĂȘme droite abat onze Juifs dans une synagogue de Pittsburgh[39].

Il existe un mouvement nommé Ligue du Sud (à ne pas confondre avec la Ligue du Sud française) prÎnant un nationalisme sudiste américain. C'est un mouvement séparatiste néo-confédéré.

La White Aryan Resistance est un mouvement ouvertement raciste, antisémite, néonazi, prÎnant un protestantisme extrémiste.

Le Mouvement des miliciens est un mouvement milicien anarchiste de droite, prÎnant le libéralisme économique et le conservatisme adepte des théories du complot.

Il existe aussi un groupe armĂ© aux États-Unis, la Division Atomwaffen, groupe prĂŽnant le national-socialisme. Certains membres sont religieusement diffĂ©rents, il y a des membres de l'IdentitĂ© chrĂ©tienne, d'autres prĂŽnent le nationalisme islamique. La Division Atomwaffen aurait Ă  son actif 5 meurtres dont le plus cĂ©lĂšbre est le meurtre de Blaze Bernstein.

Asie

Bangladesh

Le Bangladesh Jamaat-e-Islami, parti politique islamiste, est le principal parti d'extrĂȘme droite du pays[40] - [41]. Ce parti, qui milite pour le rattachement du Bangladesh au Pakistan et qui avait collaborĂ© avec les troupes pakistanaises lors de la Guerre de LibĂ©ration de 1971, a Ă©tĂ© interdit Ă  deux reprises par les autoritĂ©s, la premiĂšre fois Ă  la suite de l'indĂ©pendance du Bangladesh en raison de sa collaboration avec le Pakistan. LĂ©galisĂ© en 1978, il est dĂ©clarĂ© illĂ©gal une seconde fois le par la Cour suprĂȘme du Bangladesh[42] - [43] - [44] - [45]. Plusieurs de ses membres ont par ailleurs Ă©tĂ© jugĂ©s et condamnĂ©s pour des crimes commis durant la Guerre de LibĂ©ration[46].

Chine (république de Chine (1927-1949) à Taïwan)

En rĂ©publique de Chine (TaĂŻwan), le Kuomintang et les autres partis de la coalition pan-bleue sont principalement des partis ayant un spectre politique couvert du centre Ă  l'extrĂȘme droite. La faction de droite de Tchang KaĂŻ-chek, de la pĂ©riode du gouvernement nationaliste en Chine continentale, avait vaincu la faction gauchiste de Wang Jingwei (gouvernement de Wuhan Ă  ne pas confondre avec le gouvernement collaborationniste pro-japonais dirigĂ© par Wang Jingwei qui Ă  ce moment-lĂ  (durant la Seconde Guerre mondiale) s'Ă©tait converti Ă  l'extrĂȘme droite). De plus, durant le gouvernement de Tchang KaĂŻ-chek, les Chemises bleues Ă©taient la milice fasciste du Kuomintang.

Inde

Les partis d'extrĂȘme droite indiens sont surtout des nationalistes hindous. Les principaux mouvements d'extrĂȘme droite sont le Shiv Sena, le Rashtriya Swayamsevak Sangh, dont l'aile politique est le Bharatiya Janata Party, qui est un des deux principaux partis en Inde.

Iran

Le 13 avril 2010, Seyed Mehdi Miraboutalebi, alors ambassadeur extraordinaire et plĂ©nipotentiaire de la RĂ©publique islamique d'Iran en France rencontre Ă  Paris divers membres de l'extrĂȘme droite radicale française[47] - [48].

Des groupes et partis nationalistes en Europe soutiennent le rĂ©gime khomeiniste iranien[49], ainsi le groupuscule L'ƒuvre française qui semble avoir « une certaine proximitĂ© » avec l'Iran[50].

Le Front de la stabilitĂ© de la rĂ©volution islamique dĂ©crit comme « extrĂȘme fin du fondamentalisme et parti le plus Ă  droite de l'Iran » est un parti ultraconservateur et islamo-nationaliste iranien[51].

Japon

Manifestation du mouvemment d'extrĂȘme droite japonais, Minzoku no Ishi Domei

La mouvance d'extrĂȘme droite nippone est essentiellement liĂ©e au militarisme et aux nostalgiques de l'expansionnisme shĂŽwa. Ces nostalgiques, reprĂ©sentĂ©s notamment par les Uyoku dantai, contestent la validitĂ© des tribunaux de guerre internationaux comme le Tribunal de Tokyo et constituent la partie visible des nombreux groupes orientant l'idĂ©ologie de certains courant de la principale organisation de droite du pays, le Parti libĂ©ral dĂ©mocrate (PLD), notamment quant au rĂ©visionnisme des manuels scolaires. La lutte antisyndicale de ces organisations est aussi parfois liĂ©e Ă  la branche la plus conservatrice du patronat nippon. DĂ©sireux de ne pas s'aliĂ©ner une bonne part de leur base, les politiciens de ce parti Ă©mettent frĂ©quemment des dĂ©clarations Ă  teneur nĂ©gationniste sur les crimes de guerre japonais ; les dĂ©clarations de l'ancien Premier ministre PLD Shinzƍ Abe rĂ©futant l'implication de l'armĂ©e impĂ©riale japonaise et de la marine impĂ©riale japonaise dans le dossier des femmes de rĂ©confort en constituant l'exemple le plus probant.

Le sanctuaire de Yasukuni oĂč sont honorĂ©s des criminels de guerre du rĂ©gime shĂŽwa constitue l'un des principaux points de ralliement des extrĂ©mistes. L'ex premier ministre (PLD) Koizumi a soulevĂ© l'ire de ses voisins asiatiques par ses nombreux pĂšlerinages Ă  cet endroit. Le 26 dĂ©cembre 2013, un an jour pour jour aprĂšs son retour au pouvoir, Shinzƍ Abe s'est Ă  nouveau rendu au sanctuaire - oĂč la derniĂšre visite d'un chef de gouvernement remonte Ă  2006 - oĂč il a passĂ© une dizaine de minutes Ă  prier, ce qui a ravivĂ© les tensions avec la Chine et la CorĂ©e du Sud[52]. Plusieurs politiciens nippons impliquĂ©s au sein de la dictature shĂŽwa, suspectĂ©s de crimes de guerre et emprisonnĂ©s par les forces d'occupation ont par la suite occupĂ© des fonctions politiques importantes, le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant Nobusuke Kishi, premier ministre en 1957. Pour l'historien John W. Dower, « MĂȘme les pacifistes japonais qui ont endossĂ© les idĂ©aux de Nuremberg et de Tokyo et qui ont travaillĂ© Ă  documenter et Ă  publiciser les atrocitĂ©s du rĂ©gime shĂŽwa, ne peuvent justifier la dĂ©cision amĂ©ricaine d'exonĂ©rer l'empereur (Hirohito) de sa responsabilitĂ© pour la guerre et ensuite, au sommet de la guerre froide, de libĂ©rer et peu aprĂšs de se lier Ă  des criminels de guerre d'extrĂȘme droite accusĂ©s comme le futur premier ministre Nobusuke Kishi[53]. ».

L'ancien gouverneur de Tokyo, Shintarƍ Ishihara est souvent classĂ© Ă  l'extrĂȘme droite de l'Ă©chiquier politique japonais.

La principale organisation d'extrĂȘme droite au Japon est le Nippon Kaigi, un mouvement ouvertement rĂ©visionniste qui compte parmi ses membres de nombreux ministres et quelques premiers ministres[54].

Moyen-Orient et monde arabe

Les nationalistes arabes (les baathistes ou les nassĂ©ristes) sont plutĂŽt de gauche, tant par leurs alliances avec des rĂ©gimes communistes (URSS[55] - [56] - [57], Chine, Cuba[58], CorĂ©e du Nord[59] - [60] - [61]), leurs idĂ©aux tiers-mondistes farouchement anticolonialistes et anti-impĂ©rialistes dans la lignĂ©e de leur idole Gamal Abdel Nasser (ex : Nelson Mandela, figure de la lutte contre l'apartheid Ă©tait activement soutenu par Kadhafi[62]), l'appartenance de leurs partis politiques Ă  l'Internationale socialiste, ou encore leurs collusions avec des mouvances communistes ou anarchistes d'extrĂȘme gauche (Action directe, Fraction armĂ©e rouge, Brigades rouges soutenues par la Libye de Kadhafi).

NĂ©anmoins, historiquement, quelques anciens de la Wehrmacht, comme Otto-Ernst Remer qui avait Ă©tĂ© impliquĂ© dans la rĂ©pression du complot contre Hitler menĂ© par Claus von Stauffenberg en 1944 a Ă©tĂ© conseiller de Nasser lors de son sĂ©jour en Égypte et a travaillĂ© avec d'autres Allemands expatriĂ©s pour aider les États arabes Ă  dĂ©velopper leurs forces armĂ©es[63]. Les nationaux-rĂ©volutionnaires ont soutenu les rĂ©gimes nationalistes arabes (notamment par antisionisme et par antiamĂ©ricanisme), ainsi certains membres du mouvement nationaliste pan-europĂ©en Jeune Europe ont eu des liens avec le rĂ©gime de Nasser[64]. Jean Thiriart, un thĂ©oricien national-communiste aurait rencontrĂ© Nasser[65]. Un nationaliste rĂ©volutionnaire belge devenu fedayin, Roger Coudroy, a Ă©tĂ© abattu par l'ArmĂ©e israĂ©lienne lors d'un affrontement avec celle-ci en 1968 alors qu'il s'Ă©tait engagĂ© volontairement dans l'organisation palestinienne El-Fatah.

Palestine

L'extrĂȘme droite palestinienne Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par le Parti arabe palestinien dans l'entre-deux-guerres.

Israël

Logotype du Foyer juif, principal parti d’extrĂȘme droite israĂ©lien.

L’extrĂȘme droite israĂ©lienne est divisĂ©e entre laĂŻcs et religieux :

  • La premiĂšre organisation laĂŻque israĂ©lienne qui Ă©tait situĂ©e Ă  l'extrĂȘme droite Ă©tait le Brit Ha'birionim, formation nationaliste des annĂ©es 1930, issue du mouvement Sionisme rĂ©visionniste (dont le groupe Stern reprĂ©sentait la faction armĂ©e). Une partie des idĂ©aux du Brit Ha'birionim sont repris par certains partis nationaliste israĂ©lien, notamment Israel Beytenou et d'autres partis religieux d’extrĂȘme droite. Les partis politiques laĂŻques Ă  l'extrĂȘme droite ne sont pas nĂ©cessairement hostile Ă  la crĂ©ation d'un État palestinien sur une partie de la Cisjordanie, pourtant gĂ©nĂ©ralement revendiquĂ© comme Ă©tant la terre historique du peuple juif. Israel Beytenou est un parti nationaliste, dont certains de ses dĂ©tracteurs l'accuse d'ĂȘtre anti-arabe, notamment Ă  la suite de la proposition faite par Avigdor Liberman de transferer les Arabes israĂ©liens dans les frontieres d'un futur État palestinien. Le parti est arrivĂ©e 8e lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2015 avec 5,11 % des voix.

Au niveau socio-économique, les partis nationalistes laïcs israéliens partagent beaucoup de valeurs avec les partis de la droite européenne : conservatisme social, libéralisme économique, protection de l'identité nationale ainsi que la lutte contre l'immigration illégale.

  • L’extrĂȘme droite israĂ©lienne religieuse est surtout nĂ©osioniste et sioniste religieuse. Ce qui veut dire qu'elle s'oppose Ă  la crĂ©ation d'un État palestinien et soutient une rĂ©vision de la constitution pour faire voter des lois tirĂ©es de la loi juive. Ses membres se retrouvent au sein du Foyer juif, des formations politiques mineures de l'Union nationale ou bien des mouvements kahanistes. La principale formation nationale et religieuse, le Foyer juif (ancien parti national religieux) est arrivĂ© 6e avec 6,74 % des voix lors des lĂ©gislatives de 2015. Le parti fait partie de la coalition au pouvoir.

Pakistan

Au Pakistan, l'extrĂȘme droite est reprĂ©sentĂ©e par des partis et des coalitions de partis religieux, d'idĂ©ologie islamiste, tels que le Muttahida Majlis-e-Amal[66], alliance fondĂ©e en 2002 et qui rassemble notamment le Jamaat-e-Islami (plus ancien parti politique du pays) ainsi que la Jamiat Ulema-e-Islam ; ou encore le Tehreek-e-Labbaik Pakistan[67] - [68] - [69], parti fondĂ© en 2015 et dont les militants organisent rĂ©guliĂšrement des manifestations et des sit-in dans le but d'obtenir un renforcement de la lĂ©gislation anti-blasphĂ©matoire.

Le Lashkar-e-Toiba est la principale organisation armĂ©e d'extrĂȘme droite[67] - [70], elle est d'idĂ©ologie salafiste et milite pour le rattachement du Jammu-et-Cachemire, actuellement occupĂ©e par l'Inde, au Pakistan.

Turquie

Le Parti d'action nationaliste (MHP) et son organisation de volontaires, les « Loups gris », sont les principales organisations extrĂ©mistes turques depuis 1969. Une idĂ©ologie ultranationaliste est Ă  la base de leurs actions violentes (les Loups gris sont considĂ©rĂ©s comme responsables de l'assassinat de quelque 700 personnes, durant les « annĂ©es de plomb » 1974-1980). Ils s'opposent Ă  toute concession sur les droits des Kurdes ainsi qu'Ă  l'entrĂ©e de la Turquie dans l'Union europĂ©enne. Ils entretiennent aussi des liens Ă©troits avec des cercles politiques et militaires turcs (un des chefs « clandestins » de la milice a Ă©tĂ© tuĂ© dans un accident de voiture en compagnie d'un ministre de l'État). D'autres mouvements et partis politiques mineurs comme le Parti de la grande unitĂ© ou le Parti de la fĂ©licitĂ© sont aussi considĂ©rĂ©s comme appartenant Ă  l'extrĂȘme droite de par leurs idĂ©ologies islamistes et nationalistes.

Europe

Depuis 2000, une dizaine de pays europĂ©ens ont connu des participations de l'extrĂȘme droite au gouvernement ou bien un soutien parlementaire Ă  des gouvernements, pouvant ĂȘtre de centre-droit ou de centre-gauche : Parti de la libertĂ© d'Autriche (FPÖ), Parti national slovaque (SNS), Patriotes unis de Bulgarie, Parti pour la libertĂ© des Pays-Bas (PVV), Parti populaire danois, Parti du ProgrĂšs norvĂ©gien, les Vrais Finlandais, Union dĂ©mocratique du centre en Suisse, la Ligue du Nord italienne et l'Alerte populaire orthodoxe (LAOS) en GrĂšce[71].

Allemagne

Le logotype du NPD.

L'extrĂȘme droite, reprĂ©sentĂ©e par le Parti national-socialiste des travailleurs allemands, a Ă©tĂ© au pouvoir en Allemagne de 1933 Ă  1945. AntisĂ©mite, anticommuniste, nationaliste, anticapitaliste[72] et völkisch, le parti nazi, dirigĂ© par Adolf Hitler, est arrivĂ© au pouvoir en s'alliant avec des partis de la droite traditionnelle comme le Parti populaire national allemand[73]. Le rĂ©gime d'Hitler prit le nom de TroisiĂšme Reich, dictature qui s'est rendue responsable de crimes contre l’humanitĂ©, dont le plus marquant est la Shoah.

En 2016 en Allemagne, il existe au moins cinq partis d'extrĂȘme droite :

Le mouvement PEGIDA, lancĂ© en 2014, qui milite contre l'islamisation de l'Europe et la politique d'immigration allemande, est aussi considĂ©rĂ© d'extrĂȘme droite pour ses demandes et ses discours populistes. Certains membres de ce mouvement sont aussi orientĂ©s Ă  l'extrĂȘme droite[74].

Le Mouvement de citoyens du Reich (ReichsbĂŒrgerbewegung) qui dĂ©signe plusieurs groupes dispersĂ©s et sectaires[75] de thĂ©oriciens du complot et d'extrĂȘme droite, qui se dĂ©crivent « citoyens du Reich », « gouvernement du Reich », « ressortissants de l'État libre de Prusse » ou encore « personnes naturelles »[76]. Apparus dans les annĂ©es 1980, ils se renforcent depuis les annĂ©es 2010[77].

Les Freie Kameradschaften (Camaraderies libres), des groupes d'extrĂȘme droite rĂ©partis sur le territoire allemand.

Les Autonome Nationalisten (Nationalistes Autonomes) est un mouvement d'extrĂȘme droite strasseriste nĂ© en Allemagne en 2002. Il s'agirait du mouvement d'extrĂȘme droite le plus violent en Allemagne. Ils sont reconnaissables pour leur ressemblance avec les black blocs. Les nationalistes autonomes sont, Ă  la diffĂ©rence d'autres groupes d'extrĂȘme droite, dĂ©centralisĂ©s. Ils sont aussi prĂ©sents dans d'autres pays d'Europe.

Un groupe terroriste Nordkreuz composĂ© d'une trentaine de militants d'extrĂȘme droite, donc deux employĂ©s de l’unitĂ© spĂ©ciale de commando de l’Office national des enquĂȘtes criminelles, est dĂ©mantelĂ© en juin 2019. GrĂące aux fichiers de la police et de l’armĂ©e auquel il avait eu accĂšs, le groupe s'apprĂȘtait Ă  assassiner des personnalitĂ©s de gauche ou favorables Ă  l'accueil des migrants[78].

Les services de renseignements intĂ©rieurs allemands ont recensĂ© plus de 22 300 infractions imputables Ă  l'extrĂȘme droite en 2019, soit une hausse de prĂšs de 10 % par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les militants d’extrĂȘme droite sont notamment responsables de 94 % des dĂ©lits antisĂ©mites, qui ont augmentĂ© de 17 % en un an[79].

En 2020, aprĂšs les assassinats de neuf personnes d'origine Ă©trangĂšres Ă  Francfort par un nationaliste allemand, le ministre de l'IntĂ©rieur souligne que le danger reprĂ©sentĂ© par l’extrĂ©misme de droite a Ă©tĂ© « sous-estimĂ© pendant trop longtemps » et constitue « la plus grande menace pour notre État constitutionnel libre ». Les autoritĂ©s estiment Ă  12 700 le nombre d'extrĂ©mistes de droite violents. Une cellule d'extrĂȘme droite est dĂ©mantelĂ© en mars 2020 et douze de ses membres arrĂȘtĂ©s ; des raids ont Ă©galement lieux contre les membres prĂ©sumĂ©s d'un groupe nĂ©onazis baptisĂ© « Aryan Circle Germany »[80].

Autriche

Le logotype du FPÖ.

L'Autriche est le pays europĂ©en au sein duquel l'extrĂȘme droite obtient l'audience la plus importante. Le Parti de la libertĂ© d'Autriche (FPÖ) y est reprĂ©sentĂ© au Parlement depuis 1956. Le FPÖ doit se contenter de scores avoisinant les 5 % jusqu'en 1986, date Ă  laquelle il effectue une percĂ©e avec 9,7 % des voix, avant de battre un nouveau record quatre ans plus tard, avec 16,6 % aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1990. Les scores du parti ne cessent d'augmenter lors des scrutins lĂ©gislatifs suivants jusqu'Ă  atteindre 27 % des voix en 1999. Le FPÖ Ă©tait alors la deuxiĂšme force politique d'Autriche. Il s'effondre ensuite lors des deux lĂ©gislatives suivantes avec un score de 10 %. Les lĂ©gislatives de 2008 ont cependant vu un retour en force de l'extrĂȘme droite autrichienne, avec un score de 17,5 % pour le FPÖ et de 10,7 % pour sa scission de l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ) pour un total cumulĂ© record de 28 % des suffrages exprimĂ©s. Mais il talonne Ă  nouveau les 20 % Ă  partir de 2013, puis au second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2016, le candidat du FPÖ Norbert Hofer obtient 49,65 % des voix. Le scrutin est invalidĂ© par la Cour constitutionnelle le 1er juillet 2016, en raison d'irrĂ©gularitĂ©s[81]. Ce second tour se tiendra finalement le et consacrera la victoire dĂ©finitive de l'Ă©cologiste Alexander Van der Bellen, tandis que Hofer s'incline cette fois plus lourdement que lors du scrutin initial qui avait Ă©tĂ© annulĂ©[82]. Lors des lĂ©gislatives de 2017, le parti rassemble 26 % de l'Ă©lectorat et forme une coalition avec l'ÖVP conservatrice.

Le 18 mai 2019, la coalition droite-extrĂȘme droite explose, notamment Ă  cause de l'affaire de l'Ibizagate (avec la diffusion d’une vidĂ©o mettant en cause le vice-chancelier, Heinz-Christian Strache, Ă©voquer des financements occultes de son parti).

Belgique

Les principales formations politiques d'extrĂȘme droite belges sont le Vlaams Belang et le Mouvement Nation.

Logotype du Vlaams Belang.
  • Le Vlaams Belang (signifiant « IntĂ©rĂȘt flamand »), qui s'appelait Vlaams Blok (« Bloc flamand ») jusqu'au , est un parti politique nationaliste flamand, connu, y compris en dehors de la Belgique, pour ses idĂ©es conservatrices, nationalistes et sĂ©paratistes. Aux Ă©lections du Parlement flamand du , le Vlaams Belang a recueilli 15,30 % des votes, maintenant ainsi sa place de deuxiĂšme parti flamand, derriĂšre le CD&V (chrĂ©tiens-dĂ©mocrates), et ce malgrĂ© une chute de prĂšs de 10 % de son nombre d'Ă©lecteurs. Un an plus tard, aux Ă©lections fĂ©dĂ©rales flamandes, le Vlaams Belang a encore reculĂ© en n'enlevant que 12,6 % des voix et douze siĂšges de dĂ©putĂ©s, ce qui le place au rang de cinquiĂšme parti flamand[83]. Les Ă©lections lĂ©gislatives de mai 2014 ont signĂ© la fin de la reprĂ©sentation nationale du parti, dont beaucoup de membres ont rejoint entretemps la NV-A, avec Ă  peine 3,7 % des suffrages, soit largement en dessous des 5 % requis par le seuil Ă©lectoral au parlement fĂ©dĂ©ral. Lors des Élections lĂ©gislatives fĂ©dĂ©rales belges de 2019 le Vlaams Belang obtient une forte poussĂ©e devient le deuxiĂšme parti de Belgique en nombre de voix (11,95% des voix et 810 177 voix) mais le troisiĂšme en nombre de siĂšges (18 contre 20 pour le Parti socialiste). Avec prĂšs de 28% des voix au niveau national les partis nationalistes belges Nieuw-Vlaamse Alliantie et Vlaams Belang font une entrĂ©e en force au Parlement fĂ©dĂ©ral. Dans la rĂ©gion de Flandre, le Vlaams Belang obtient 18,65 % soit 15 siĂšges de plus qu'en 2014. Le Vlaams Belang est aussi prĂ©sent en Wallonie sous le nom Nos gens d'abord.
Logotype du Front national belge.
  • La Front national Ă©tait un parti politique belge francophone d'extrĂȘme droite, fondĂ© en 1985 par Daniel FĂ©ret. Ce parti est issu de trois groupuscules : le Mouvement Social Nationaliste, l'Union pour une nouvelle DĂ©mocratie et le groupe Delta. Entre 1989 et 1991, il a Ă©tĂ© rejoint par la majoritĂ© des dirigeants du Front de la jeunesse et du Parti des forces nouvelles (PFN). De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ce parti n'a eu que peu de succĂšs en Belgique francophone, atteignant son maximum entre 2004 et 2006. Entre sa crĂ©ation et 2007, le parti est contrĂŽlĂ© de maniĂšre absolue par Daniel FĂ©ret, ce qui provoque une multitude de dissidences. À la suite des ennuis judiciaires de son fondateur Ă  partir de 2007, le parti Ă©clate puis tente de se rĂ©unifier en 2011 sous la prĂ©sidence de Charles Pire, avec le parrainage de Marine Le Pen qui, outre une caution politique, rĂšgle temporairement les problĂšmes liĂ©s Ă  l'usage du nom et du sigle du parti français. Toutefois, le dĂ©cĂšs de Charles Pire en 2012 laisse le parti qu'il tentait de rĂ©unifier sans direction. Le FN français met alors fin Ă  l'autorisation d'usage du nom et du sigle, ce qui signifie donc la fin du FN belge, mĂȘme si diffĂ©rents groupuscules ou partis nĂ©s des dissensions passĂ©es se rĂ©clament de son hĂ©ritage[84].

Les groupes minoritaires ou disparus incluent notamment :

  • Le Mouvement pour l'Éducation et le parti ISLAM, tous deux islamistes voulant l'instauration de la Charia[91]

Bulgarie

Le principal parti d’extrĂȘme droite bulgare est l'Union nationale Attaque qui est un parti populiste, eurosceptique et Ă  tendance fasciste. Il est dirigĂ© par Volen Nikolov Siderov depuis sa fondation en 2005. Il a Ă©tĂ© la 4e formation politique pendant une dizaine d'annĂ©es avec 23 siĂšges sur 240 au parlement. Quant Ă  sa scission fondĂ©e en 2011, le Front national pour le salut de la Bulgarie, elle a recueilli 3 % des voix aux Ă©lections de 2013 et 2014 et n'a obtenu aucun Ă©lu.

On peut aussi citer le VMRO - Mouvement national bulgare, parti nationaliste et traditionnaliste comme Ă©tant d'extrĂȘme droite. Le parti avait rĂ©coltĂ© 7,3 % des voix au sein d'une coalition en 2014 et comptait huit siĂšges au parlement ainsi qu'un eurodĂ©putĂ© siĂ©geant sous la banniĂšre des Conservateurs et rĂ©formistes europĂ©ens.

En 2017, ces trois partis se sont rassemblĂ©s au sein d'une coalition, les Patriotes unis, qui a rĂ©uni 9 % des suffrages et obtenu 27 dĂ©putĂ©s.

Des milices d’extrĂȘme droite, dont les plus importantes sont l’Union militaire "Vasil Levski" et le Mouvement national bulgare "Shipka", effectuent des patrouilles depuis 2014 pour capturer des migrants. Les personnes arrĂȘtĂ©es sont parfois maltraitĂ©es et dĂ©pouillĂ©es de leur argent, puis expulsĂ©es en Turquie. Bien que les actions de ces milices soient illĂ©gales, le gouvernement du Premier ministre BoĂŻko Borissov les a parfois encouragĂ©es, de mĂȘme qu'une partie des mĂ©dias[92].

Chypre

Le Front populaire national, de tendance nationaliste, a recueilli 3,71 % des suffrages aux élections législatives en 2016. Il est proche du mouvement néo-nazi grec Aube dorée.

Croatie

Les Oustachis, parti politique d'extrĂȘme droite est au pouvoir en Croatie de 1941 Ă  1945. DirigĂ© par Ante Pavelić, il Ă©tait un alliĂ© de l'Allemagne nazie. Ce rĂ©gime dictatorial fut, Ă  l'instar du TroisiĂšme Reich, responsable de nombreux crimes contre l'humanitĂ© commis durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, l'Alliance dĂ©mocratique croate de Slavonie et Baranya, parti rĂ©gionaliste et le Parti croate du droit, parti nationaliste, sont les principaux partis politiques d’extrĂȘme droite croates. Ils ont eu deux 8 siĂšges au Parlement et ont recueilli environ 4 % des voix.

Espagne

Les principaux partis d’extrĂȘme droite espagnols sont :

Estonie

Le Parti de l'indépendance estonienne, de tendance nationaliste et eurosceptique, a jusqu'à maintenant obtenu des scores trÚs faibles lors des scrutins.

Le Parti populaire conservateur d'Estonie est un parti conservateur et nationaliste d'Estonie. Lors des lĂ©gislatives de 2015, il obtient ses premiers dĂ©putĂ©s, au nombre de sept avec un score de 8,1% des voix. À l'issue des Ă©lections de 2019, le parti fait une percĂ©e, double son score et entre au gouvernement au sein d'une coalition, grĂące Ă  ses 17,8% des voix et 19 dĂ©putĂ©s, avec le Parti du centre d'Estonie et le parti de droite Isamaa. La mĂȘme annĂ©e, lors des Ă©lections europĂ©ennes, EKRE fait un score de 12,7% des voix et gagne son premier dĂ©putĂ© europĂ©en. Le parti est membre du groupe europĂ©en IdentitĂ© et dĂ©mocratie, auquel sont affiliĂ©s le Rassemblement national français et la Ligue italienne.

Finlande

Logotype des Vrais Finlandais.

Longtemps absente du paysage politique national, l'extrĂȘme droite finlandaise est entrĂ©e au Parlement avec le parti Vrais Finlandais en 1999. En 2015, ils dĂ©tiennent 38 dĂ©putĂ©s sur 200[94], et font leur entrĂ©e au gouvernement dans une coalition dirigĂ©e par le centriste Juha SipilĂ€[95] - [96].

Le , les dĂ©clarations racistes et xĂ©nophobes de Olli Immonen et le soutien qu'il a reçu de Jussi Halla-aho ont soulevĂ© l'indignation de la population qui s'est rassemblĂ©e Ă  Helsinki pour protester contre ces propos. Olli Immonen avait appelĂ© Ă  « se battre contre le cauchemar du multiculturalisme selon le journal Yle[97] », ce que Halla-aho considĂšre comme un « discours politique normal[97].» Une manifestation a rassemblĂ© 15 000 personnes le 28 juillet Ă  Helsinki pour protester contre ces dĂ©clarations selon le Helsinki Times[98].

Lors des Ă©lections lĂ©gislatives finlandaises de 2019, le parti d'extrĂȘme droite Vrais Finlandais gagne un siĂšge en plus, avec 17,48% des voix, 39 siĂšges et devient le second parti le plus important en Finlande.

Membre de l'Alliance europĂ©enne des mouvements nationaux, le Front bleu et blanc est aussi d'extrĂȘme droite mais n'est pas reprĂ©sentĂ© au parlement.

Les Soldiers of Odin, une organisation de patrouille de rue opposé a l'immigration est formé en octobre 2015 à Kemi par Mika Ranta[99].

France

L'apparition du concept d'extrĂȘme droite remonte Ă  la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle et coĂŻncide avec la fin de la monarchie. Parmi les idĂ©es des mouvements classĂ©s Ă  l'extrĂȘme droite, ont figurĂ© notamment l'antiparlementarisme, l'antisĂ©mitisme et le nationalisme. L'extrĂȘme droite intervient pendant les annĂ©es 1920 et 30, au travers du phĂ©nomĂšne des Ligues. Ces derniĂšres sont souvent qualifiĂ©es comme Ă©tant « fascistes ». Pourtant, seules quelques-unes Ă©taient effectivement fascisantes (comme le PPF de Jacques Doriot). Du reste, la grande majoritĂ© des ligues Ă©tait composĂ©e d'anciens combattants de la Grande Guerre, des partisans du « plus jamais ça », ce qui est opposĂ© au fascisme (qui lui prĂŽne au contraire le bellicisme). Au dĂ©but des annĂ©es 1940, une partie importante de l'extrĂȘme droite appuie la RĂ©volution nationale menĂ©e par le marĂ©chal PĂ©tain et le rĂ©gime de Vichy (collaboration active avec l'Allemagne nazie[100]), dont Robert Brasillach, Charles Maurras, Joseph Darnand et Doriot, tandis que certains s'engagent dans la RĂ©sistance (comme Philippe Leclerc de Hauteclocque).

Rassemblement national

Le logotype d'Occident puis d'Ordre nouveau dans les années 1960 ainsi que du GUD au début des années 1970.
EmblĂšme du Front national.
Jean-Marie Le Pen en meeting (photo à dater, années 1980-1990).
Marine Le Pen, présidente du Front national de 2011 à 2022.

AprĂšs-guerre, l'extrĂȘme droite reste marginale sur la scĂšne politique. L'existence d'organisations revient Ă  la fin de la guerre d'AlgĂ©rie dans les annĂ©es 1960 avec l'OAS, Occident puis Ordre nouveau ou le GUD, jusqu'en 1972, date Ă  laquelle Jean-Marie Le Pen fonde le Front national. Le parti ne pĂšse guĂšre aux Ă©lections Ă  ses dĂ©buts, et ce n'est qu'Ă  partir des annĂ©es 1980 que le FN commencera son ascension.

En 1984, aprÚs une premiÚre percée de 11 % aux élections européennes, le mouvement de Jean-Marie Le Pen s'ancre durablement dans le débat politique, connaissant des succÚs croissants (autant lié au contexte économique, social et sécuritaire qu'aux choix politiques de François Mitterrand, qui, en favorisant son extension pensait affaiblir la droite).

Cette montĂ©e en puissance atteindra son paroxysme en 2002 lorsque avec 17 % des suffrages Jean-Marie Le Pen accĂšde au second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Selon les analystes, cela est dĂ» Ă  la forte abstention de vote (28,4 %), aux nombreuses erreurs de Lionel Jospin lors de sa campagne et au nombre record de 16 candidats lors de cette Ă©lection. Tous les candidats ont appelĂ© Ă  faire barrage au Front national, exceptĂ© Lutte ouvriĂšre (qui ne voulait soutenir aucun des deux candidats en raison de sa position situĂ©e Ă  l'extrĂȘme gauche) et le Mouvement national rĂ©publicain (qui appelait Ă  voter Le Pen). Cette Ă©lection a suscitĂ© beaucoup de rĂ©actions car c'est la premiĂšre fois qu'un candidat situĂ© Ă  l'extrĂȘme droite accĂ©dait au second tour d'une Ă©lection prĂ©sidentielle depuis le dĂ©but de la Ve RĂ©publique. Jacques Chirac sera finalement rĂ©Ă©lu avec un record de 82,21 % des suffrages contre Le Pen qui augmenta de quelques dixiĂšmes de % seulement en obtenant 17,79 % (contre 16,86 au premier tour). C'est en revanche la deuxiĂšme fois sous la Ve RĂ©publique qu'aucun candidat de gauche n'est au second tour.

Le succĂšs de Le Pen sera rĂ©guliĂšrement confirmĂ© lors des scrutins suivant jusqu'Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007 au cours de laquelle il « s'effondre » Ă  prĂšs de 10,5 % des voix. Le FN subit ensuite une dĂ©route aux Ă©lections lĂ©gislatives organisĂ©es un mois plus tard avec 4,3 %, un score trop faible pour lui permettre de continuer Ă  peser de maniĂšre significative sur la vie politique nationale. Le parti frontiste se maintient depuis Ă  un Ă©tiage un peu supĂ©rieur, avec notamment un score de 6,3 % aux Ă©lections europĂ©ennes de 2009 qui l'ont tout de mĂȘme vu perdre quatre de ses sept eurodĂ©putĂ©s. Lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2010, ce parti a effectuĂ© une certaine remontĂ©e obtenant lors du premier tour plus de 11,42 %, et une moyenne de plus de 17 % au deuxiĂšme tour dans les rĂ©gions oĂč il Ă©tait prĂ©sent.

En 2011, Marine Le Pen devient prĂ©sidente du Front national et entreprend une stratĂ©gie qualifiĂ©e de « dĂ©diabolisation » par la classe politique et les mĂ©dias : mise Ă  l'Ă©cart des militants les plus extrĂ©mistes, modernisation de l'image du parti et renforcement de sa crĂ©dibilitĂ© sur des sujets plus techniques (Ă©conomie notamment). D'un parti d'opposition, elle ambitionne de devenir un parti de gouvernement. L'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012 est un succĂšs pour le FN, qui termine troisiĂšme avec prĂšs de 18 % des voix ; les analystes soulignent que le vote traditionnellement protestataire de l'extrĂȘme droite tend Ă  devenir un vote d'adhĂ©sion.

Aux Ă©lections lĂ©gislatives qui suivent, le FN confirme sa position de « troisiĂšme force » avec 13,60 % : si le mode de scrutin ne lui permet pas de peser autant que des partis rĂ©alisant des scores moindres (avec 5 % au niveau national, EELV obtient par exemple 18 dĂ©putĂ©s), le FN fait un retour Ă  l'AssemblĂ©e nationale (depuis 1993, il n’avait pu obtenir d'Ă©lus) avec deux dĂ©putĂ©s, Marion MarĂ©chal et Gilbert Collard.

Lors des Ă©lections europĂ©ennes du 25 mai 2014, le Front national devient, pour la premiĂšre fois depuis sa crĂ©ation, le premier parti de France quant aux rĂ©sultats relatifs, en rĂ©alisant un score historique de 24,86 %, devant l'UMP (20,81 %) et largement devant le PS (13,98 %). Le FN envoie donc au Parlement europĂ©en 24 dĂ©putĂ©s contre 20 pour l'UMP et 13 pour le PS.

Lors des Ă©lections rĂ©gionales des 6 et 13 dĂ©cembre 2015, le Front national confirme officiellement sa premiĂšre place avec des scores avoisinant les 27 % au premier et au second tour au niveau national. Marine Le Pen et Marion MarĂ©chal Le Pen, les candidates tĂȘtes-de-liste les mieux placĂ©es, ne parviennent toutefois pas Ă  prendre les exĂ©cutifs rĂ©gionaux pour lesquels elles se sont battues. Elles ont recueilli respectivement 42,23 % et 45,22 % des voix, contre les candidats Xavier Bertrand et Christian Estrosi du parti Les RĂ©publicains (LR) avec l'aide de la gauche, qui s'est dĂ©sistĂ©e et qui a appelĂ© Ă  voter massivement pour les candidats LR afin de faire rempart au Front national. Toutefois, le Front national devient la principale force d'opposition dans plusieurs conseils rĂ©gionaux de France.

Le , Ă  l'issue du premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, Marine Le Pen se qualifie pour le second tour en terminant deuxiĂšme avec 21,3 % des voix, derriĂšre le candidat d'En marche Emmanuel Macron, crĂ©ditĂ© quant Ă  lui de 24,01 % des suffrages exprimĂ©s. C'est la deuxiĂšme fois de l'histoire de la Ve RĂ©publique que l'extrĂȘme droite française se hisse au second tour, aprĂšs la qualification surprise de Jean-Marie Le Pen le . Durant l'entre-deux-tours, le front rĂ©publicain rencontre des rĂ©ticences contrairement Ă  2002[101] - [102] - [103], puisque parmi les candidats battus au premier tour, seuls BenoĂźt Hamon et François Fillon ont appelĂ© Ă  voter Macron[102] - [103] - [104] - [105], bien que tous les sondages donnaient Le Pen perdante. NĂ©anmoins, les autres candidats Ă©liminĂ©s au premier tour ne feront aucun geste pour soutenir la candidate frontiste, exceptĂ© le candidat souverainiste Nicolas Dupont-Aignan de Debout la France, qui rallie Marine Le Pen le et propose de faire campagne pour elle en soutenant un projet de « gouvernement Ă©largi »[106]. Un ralliement, justifiĂ© par le fait que Macron incarnerait la continuitĂ© du mandat du prĂ©sident sortant François Hollande, et qui suscite de nombreux remous au sein de la classe politique française[107]. DĂšs le lendemain, celle-ci accepte de faire de lui son Premier Ministre si elle est Ă©lue[108]. Le , au soir du second tour, la candidate frontiste est nettement battue avec 33,9 % des suffrages exprimĂ©s, mais elle rĂ©ussit Ă  recueillir plus de 10,6 millions de voix, ce qui constitue un nouveau record pour le parti[109]. Par ailleurs, cette derniĂšre laisse augurer une possible recomposition de sa formation politique Ă  l'avenir[110]. En 2022 elle est de nouveau candidate Ă  l’élection prĂ©sidentielle et est concurrencĂ©e par Éric Zemmour "plus radical" qu’elle sur les questions d’immigration au point mĂȘme de ne plus ĂȘtre considĂ©rĂ©e d’extrĂȘme droite par beaucoup de français selon de nombreux sondages qui suggĂšrent qu’elle pourrait monter jusqu’à 47% au second tour face Ă  Emmanuel Macron. Pour la seconde fois, Marine Le Pen se qualifie au second tour de l’élection prĂ©sidentielle. RĂ©unissant plus de 13 millions de voix, son parti progresse fortement. Toutefois, la mobilisation massive du front RĂ©publicain malgrĂ© des soutiens Ă©largis (d’Éric Zemmour et de Nicolas Dupont-Aignan) empĂȘche cette derniĂšre d’accĂ©der Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique. Marine Le Pen assure toutefois Ă  son parti une belle progression, 41,6% des Ă©lecteurs lui ayant accordĂ© leur confiance. AprĂšs la "victoire" aux lĂ©gislatives (89 dĂ©putĂ©s), Marine Le Pen cĂšde Ă  sa fonction de prĂ©sidente du Rassemblement National Ă  Jordan Bardella, celui-ci gagne Ă  l'Ă©lection de la prĂ©sidence du RN face Ă  Louis Aliot

Civitas

L'extrĂȘme droite intervient aussi dans les dĂ©bats de sociĂ©tĂ© (libertĂ© d'expression dans les arts, mariage pour tous, etc.). Civitas, aussi connu sous le nom de France Jeunesse Civitas ou Institut Civitas, est un mouvement social et politique français qui se dĂ©finit lui-mĂȘme comme un « lobby catholique traditionaliste »[111], un « mouvement dont le but est la restauration de la royautĂ© sociale de Notre Seigneur JĂ©sus-Christ »[112].

Civitas ne se contente pas d'intervenir dans le dĂ©bat d'idĂ©es, mais propose aussi « des stages techniques. Ils consistent en un entraĂźnement aux techniques de discussions face Ă  la dialectique subversive, Ă  un apprentissage des savoir-faire fondamentaux pour pratiquer une action efficace : prise de parole en public, organisation de rĂ©unions, lancement d'associations, comment mener une action concrĂšte, etc[113] ». Ce groupe est rĂ©putĂ© proche des catholiques intĂ©gristes[114] et de l'extrĂȘme droite[115]. Il est trĂšs fortement liĂ© avec la FraternitĂ© sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) fondĂ©e par l'Ă©vĂȘque Marcel Lefebvre en 1970[116].

Les Nationalistes

"Les Nationalistes" ou Parti nationaliste français est un parti d'extrĂȘme droite nĂ©ofasciste. L'un de ses dirigeants n'est autre que Yvan Benedetti, ancien dirigeant de l'ƒuvre française officiellement dissoute. Benedetti a participĂ© Ă  la rĂ©activation du parti[117].

Dissidence française

La Dissidence française est une organisation nationaliste fondée en 2011 et devenue un parti politique en 2018, se présentant comme étant hostile au mondialisme et à la corruption et en faveur de la remigration. Vincent Vauclin, le leader du mouvement se présente aux élections européennes de 2019[118].

ReconquĂȘte

Le parti ReconquĂȘte est un parti fondĂ© en avril 2021 sous l'appellation "Les Amis d'Éric Zemmour" (demandant Ă  ce dernier d'ĂȘtre candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2022) finalement appelĂ© "ReconquĂȘte" dĂ©but dĂ©cembre 2021, ce qui officialise la candidature d'Éric Zemmour Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2022. Éric Zemmour Ă©tait essayiste puis chroniqueur, il Ă©voquait la thĂ©orie du "grand remplacement" et du phĂ©nomĂšne migratoire et religieux qui se passe en France, ceci peut expliquer cette dĂ©cision d'ĂȘtre candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2022. Le slogan de ReconquĂȘte est "Pour que la France reste la France".

MalgrĂ© certains sondages allant jusqu'Ă  le placer au second tour au dĂ©but d'annĂ©e, le parti d'Éric Zemmour a Ă©chouĂ© Ă  la prĂ©sidentielle de 2022 avec un score de 7%.

Éric Zemmour a appelĂ© Ă  voter pour Marine Le Pen au second tour.

AprĂšs cette dĂ©faite, le parti ReconquĂȘte a misĂ© sur les Ă©lections lĂ©gislatives françaises de 2022, sans succĂšs avec seulement 4% des suffrages.

MalgrĂ© ces deux dĂ©faites, le parti est quand mĂȘme prĂ©sent au parlement europĂ©en avec 4 eurodĂ©putĂ©s qui sont Nicolas Bay, Gilbert Collard, Maxette Pirbakas, et JĂ©rĂŽme RiviĂšre qui sont tous les quatre issus du Rassemblement National.

GrĂšce

Pendant la guerre civile (1946-1949), le gouvernement royaliste et ses alliĂ©s britanniques et amĂ©ricains s’appuient sur des milices d'extrĂȘme droite et prĂ©cĂ©demment collaborationnistes pour dĂ©faire le Front de libĂ©ration nationale (EAM), puissant mouvement de rĂ©sistance sous l'occupation fondĂ© par les communistes[119].

L'Union nationale radicale (ERE), le parti dominant Ă  droite crĂ©Ă© en 1956 par le Premier ministre KonstantĂ­nos KaramanlĂ­s. intĂšgre dans ses rangs de nombreux Ă©lĂ©ments d'extrĂȘme droite. Ceux-ci se montrent parfois violents, comme en tĂ©moigne l'assassinat de GrigĂłris LambrĂĄkis, dĂ©putĂ© de la Gauche dĂ©mocratique unie (EDA), en mai 1963[119].

En 1967, l'armée prend le pouvoir et établit la dictature des colonels[119].

Manifestation de membres d'Aube Dorée à AthÚnes en 2012.

Lors de la crise financiĂšre que les Grecs subissent en 2012, le parti nĂ©onazi Aube dorĂ©e, crĂ©Ă© en 1980, est devenu le 6e parti en pourcentage de voix en obtenant 6,97 % des suffrages lors des Ă©lections de mai 2012 et obtiennent 21 dĂ©putĂ©s sur les 300 que compte le Parlement hellĂ©nique. Lors des Ă©lections organisĂ©es le mois suivant en raison de l'incapacitĂ© des Grecs Ă  constituer un gouvernement, Aube dorĂ©e obtient 6,92 % des suffrages exprimĂ©s, 18 dĂ©putĂ©s et devient le cinquiĂšme parti en pourcentage de voix. En janvier 2015, il obtient 6,3 % des voix, perd un siĂšge mais se hisse Ă  la troisiĂšme place. En ce qui concerne celles de septembre, le mouvement revient Ă  son 7 % de dĂ©part, regagne un siĂšge et reste en troisiĂšme position. Membre de l'Alliance pour la paix et la libertĂ© jusqu'en 2017.

Aube dorée est également au centre de plusieurs poursuites judiciaires pour des agressions à caractÚre xénophobe[120] - [121] voire des meurtres[122].

L'Alerte populaire orthodoxe, parti populiste, nationaliste et conservateur fondé en 2000, a recueilli 7 % des voix aux élections européennes de 2009 puis 5,6 % lors des législatives quatre mois plus tard. Il est en déclin depuis à cause de la concurrence d'Aube dorée et des Grecs indépendants.

Hongrie

Logotype du Jobbik.

Le Parti hongrois de la justice et de la vie (MIEP) a été créé en 1993 par des dissidents du principal parti de droite, le Forum démocratique hongrois (MDF). Un de ses dirigeants a déjà été condamné en 2002 pour propos antisémites. Il fait alliance avec la droite hongroise de Viktor Orbån, le Fidesz, sur les questions des minorités juives et roms et demande que la nationalité hongroise soit accordée immédiatement à toutes les personnes d'ethnie hongroise de l'étranger, en premier lieu aux Magyars de Slovaquie, Roumanie, Serbie et Ukraine. L'initiative a été rejetée par référendum en 2004.

Le Jobbik est un parti d'extrĂȘme droite qui dispose d'un mouvement milicien et paramilitaire, la Garde hongroise. Ce parti plaide, au nom de la prĂ©servation de l'identitĂ© nationale, pour la mise en place d'une politique social-conservatrice radicale (interdiction de l'avortement, criminalisation des « dĂ©viances sexuelles ») mais dĂ©nonce aussi le TraitĂ© de Trianon. Contrairement Ă  d'autres forces de la droite radicale en Europe, le Jobbik ne suit pas une politique pro-IsraĂ«l[123]. Dans son ouvrage NĂ© un 20 aoĂ»t paru en 2011, GĂĄbor Vona, prĂ©sident du Jobbik, dĂ©crit sa fascination pour l'islam qui est Ă  ses yeux un des derniers bastions du traditionalisme[124] et « le dernier espoir de l’humanitĂ© dans les tĂ©nĂšbres du globalisme et du libĂ©ralisme »[125]. Fait partie de l'AEMN. Lors des lĂ©gislatives de 2014, le parti obtient plus de 20 % des voix et devient la 3e force politique du pays.

Le HVIM peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© d'extrĂȘme droite pour ces idĂ©es irrĂ©dentistes et leur liens avec certains mouvements nĂ©o-nazis[126]. Le mouvement est aussi implantĂ© dans des pays oĂč vit une importante communautĂ© magyarophone.

La stratĂ©gie de modĂ©ration et de recentrage du Jobbik amorcĂ©e par son ex-prĂ©sident GĂĄbor Vona en 2016 a abouti Ă  l'Ă©mergence de formations politiques mineures plus radicales, issues d'une scission du Jobbik ; telles que le Mouvement Notre patrie, qui compte une dĂ©putĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e nationale (DĂłra DĂșrĂł) ou le parti Force et dĂ©termination[127].

Islande

Le Front national islandais est le principal mouvement d'extrĂȘme droite islandais. Il se prĂ©sente aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2016 et reçoit 0,2 % des voix, ce qui est insuffisant pour avoir une reprĂ©sentation parlementaire. Le parti propose, entre autres, la sortie de l'Islande de l'espace Schengen, la mise en place de la dĂ©mocratie directe sur le modĂšle suisse et l'interdiction du port de la burqa.

Italie

Insulte homophobe (« Zapatero Ăš frocio », ce qui signifie en français « Zapatero est un pĂ©dĂ© ».) sur la façade d'un local de la coalition d'extrĂȘme droite Alternativa Sociale ('Piazza dei Partigiani Ă  PĂ©rouse) le 3 juillet 2005.

La Ligue du Nord a longtemps demandĂ© la sĂ©paration de la Padanie (rĂ©gions riches du nord de l'Italie) d'avec le reste du pays, notamment le sud (« pour que les Italiens du Nord arrĂȘtent de payer pour ceux du Sud ») et s'est ensuite reconvertie en un parti national rejoignant notamment la coalition de Silvio Berlusconi.

Il existe Ă©galement une extrĂȘme droite hĂ©ritiĂšre du fascisme (voire du nĂ©ofascisme). Le Mouvement social italien – Droite nationale a longtemps incarnĂ© cette ligne politique, avant de se transformer en Alliance nationale en 1995, incarnant sous la direction de Gianfranco Fini un virage vers le centre-droit, et finissant par s'intĂ©grer au Peuple de la libertĂ© de Silvio Berlusconi en 2009. Contre cette Ă©volution, diffĂ©rents partis et mouvement sont encore aujourd'hui hĂ©ritiers de cette idĂ©ologie, tels que le Mouvement social – Flamme tricolore (AEMN), Forza Nuova (APL), CasaPound ou encore FrĂšres d'Italie.

Il a existĂ© dans les annĂ©es 1960-70 une extrĂȘme droite armĂ©e, comme le Movimento Politico Ordine Nuovo, responsable ou soupçonnĂ©e d'assassinats et d'attentats tels que celui de la piazza Fontana en 1969.

En 1945, aprÚs la Seconde Guerre mondiale, sont formés les Fasci di Azione Rivoluzionaria, un mouvement de résistance fasciste dont les membres étaient principalement des anciens soldats de la République sociale italienne de Benito Mussolini. Les FAR attaquÚrent principalement les occupants américains mais aussi les communistes italiens.

Le mouvement Avanguardia Nazionale de Stefano Delle Chiaie était un mouvement trÚs actif jusqu'à sa dissolution en 1976, il a pris par a la tentative de coup d'état de 1970 appelé Golpe Borghese, une tentative de coup d'état orchestrée par le fasciste Junio Valerio Borghese et à la Révolte de Reggio.

Des armes de guerre, comprenant notamment des fusils d'assaut, des pistolets mitrailleurs et un missile, sont saisis Ă  plusieurs groupes d'extrĂȘme droite Ă  l'issue de perquisitions en juillet 2019[128].

FondĂ© le 8 janvier 1991, le parti Ligue du Nord - devenu Lega ("Ligue") - est l'une des forces politiques les plus prĂ©sentes sur la scĂšne politique italienne. Depuis 2013, Matteo Slavini se trouve Ă  la tĂȘte du mouvement aprĂšs avoir remportĂ© une primaire. La ligne idĂ©ologique fĂ»t d'abord rĂ©gionaliste, considĂ©rant le sud de l'Italie comme gĂȘnant. Leur programme s'est ensuite Ă©largi pour dĂ©noncer l'immigration massive, l'euro et l'Union EuropĂ©enne. Lors des Ă©lections europĂ©ennes de mai 2019, le parti enregistre une percĂ©e Ă©lectorale enregistrant 34,26% des suffrages, un record pour le parti78. En octobre 2019, Ă  l'issue des Ă©lections rĂ©gionales en Ombrie, l'alliance de droite menĂ©e par la Ligue remporte largement la victoire et fait perdre Ă  la gauche un de ses fiefs historiques. La Ligue rĂ©ussit une « percĂ©e spectaculaire » gagnant 50 % de votes depuis les lĂ©gislatives de 2018. Le mouvement est membre du parti europĂ©en IdentitĂ© et DĂ©mocratie, au cĂŽtĂ© du Rassemblement National, dans l'idĂ©e de lutter pour une Europe des nations, et contre une Europe fĂ©dĂ©rale.

CasaPound

CasaPound est un mouvement nĂ©ofasciste[129] - [130]. Le mouvement se considĂšre comme Ă©tant « fasciste du troisiĂšme millĂ©naire », est trĂšs actif et est l'une des organisations d'extrĂȘme droite parmi les plus populaires en Italie.

Le mouvement entretien des liens avec le Hezbollah libanais[131], les nationalistes grecs de l'Aube dorée et les nationalistes ukrainiens.

Forza Nuova

Forza Nuova est un parti d'extrĂȘme droite italien d'obĂ©dience nĂ©ofasciste et nationaliste-rĂ©volutionnaire. C'est un parti Ă©galement pro-palestinien[132] et soutien les sĂ©paratistes pro-russes en Ukraine[133]. Le parti est Ă©galement proche de l'Aube dorĂ©e. Membre de l'Alliance pour la paix et la libertĂ©.

Mouvement Fascisme et Liberté

Le Mouvement Fascisme et LibertĂ©, est un parti politique extrĂȘmement marginal, membre de la World Union of National Socialists.

Groupuscules skinheads italiens

En Vénétie, un groupuscule ultraviolent, le Veneto Fronte Skinheads fût coupable de nombreux actes de violences politiques et racistes.

Lituanie

L'Union nationale lituanienne est un mouvement néo-nazi et populiste fondé en 2011.

Luxembourg

Le Volksdeutsche Bewegung, qui peut se traduire littéralement par Mouvement ethnique allemand, est un mouvement nazi qui a existé au Luxembourg occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Mouvement national (en luxembourgeois : National Bewegung) est un parti politique d’extrĂȘme-droite actif entre 1987 et 1995. Bien qu'ayant concouru Ă  quatre Ă©lections dont deux d'envergure nationale et deux d'envergure europĂ©enne, celui-ci ne parvient pas Ă  obtenir les suffrages nĂ©cessaires Ă  un siĂšge de parlementaire.

Plus récemment, le Parti populaire social-démocrate (lb) (SdV), fondé en 2015, s'inspire ouvertement du Front national français[134].

NorvĂšge

Le Parti du progrĂšs (FrP), reprĂ©sentĂ© au Parlement depuis les Ă©lections lĂ©gislatives de 1973, est devenu avec le scrutin de 2005 le deuxiĂšme parti du pays. Le FrP a la particularitĂ© de se classer Ă  l'extrĂȘme droite de l'Ă©chiquier politique aussi bien sur les thĂšmes traditionnellement abordĂ©s par l'extrĂȘme droite (nationalisme, patriotisme, conservatisme social, politiques anti-immigration) qu'au niveau des politiques Ă©conomiques. À la fois ultraconservateur et libĂ©ral Ă©conomiquement, le FrP se distingue ainsi des autres partis nationalistes europĂ©ens, moins libĂ©raux en matiĂšre Ă©conomique.

Avec un score de prĂšs de 23 % des suffrages exprimĂ©s aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2009, le FrP s'est imposĂ© comme le parti europĂ©en d'extrĂȘme droite le mieux reprĂ©sentĂ© dans son pays. Lors de celles de 2013, le parti a rĂ©coltĂ© 16,3 % des voix et est pour la premiĂšre fois entrĂ© au gouvernement, dans une coalition avec le Parti conservateur[135]. La prĂ©sidente Siv Jensen est nommĂ©e ministre des Finances. En 2017, il a totalisĂ© 15,2 % de l'Ă©lectorat et la coalition de droite est restĂ©e au gouvernement.

Pays-Bas

Logotype du PVV.

GĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme un parti de droite radicale[136] le Parti pour la libertĂ© est un parti politique nationaliste fondĂ© en 2006 par Geert Wilders. Eurosceptique et militant pour une sortie de la zone euro, son programme comprend des Ă©lĂ©ments nationalistes et conservateurs sur le plan sociĂ©tal et libĂ©raux sur le plan Ă©conomique. Mais son combat contre ce qu'il appelle « l'islamisation des Pays-Bas »[137] le fait classer Ă  l'extrĂȘme droite par certains observateurs[138].

Pologne

Jeunesses polonaises est un groupe d'extrĂȘme droite qui existe depuis 1922, dissous en 1945, et recrĂ©Ă© en 1989. Lors de la Parade d'Ă©galitĂ© du mouvement de libĂ©ration gay du , ses membres ont jetĂ© des pierres, des bouteilles, des pavĂ©s et des Ɠufs contre les participants de la parade[139].

Le , en désaccord avec le centre-droit, le PiS crée une coalition avec le trÚs conservateur Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR), nommé au ministÚre de l'éducation. Ce dernier a l'intention d'insister dans les programmes scolaires sur « les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle »[140].

Il existe Ă©galement d'autres mouvements politiques nationalistes tels que l'Alliance polonaise, le Camp national-radical, le Mouvement national-catholique ou encore Renaissance nationale de la Pologne.

Portugal

Le Parti national rénovateur est un parti politique nationaliste, d'une orientation politique proche de celle du Front national français, dont les slogans sont « Travail et nation » et « Le Portugal aux Portugais ». Ce parti n'a jamais dépassé les 1 % de votes. Membre de l'AEMN.

Il existe Ă©galement depuis le 9 avril 2019, le parti Chega, qui est une scission du Parti social-dĂ©mocrate. Il est prĂ©sidĂ© par AndrĂ© Ventura et est classĂ© Ă  l'extrĂȘme droite en raison de ces positions contre l'avortement, le politiquement correct ainsi que contre l'immigration. Chega (« Ca suffit ! ») obtient 1,29 % des voix aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2019, un score permettant Ă  son leader d’entrer au Parlement. Le parti est Ă©galement membre du parti europĂ©en IdentitĂ© et dĂ©mocratie. Lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2021, le parti crĂ©e la surprise en obtenant 12 % des suffrages et prĂšs de 500 000 voix. Son score marque une montĂ©e importante de l'extrĂȘme droite dans un pays qui, jusqu'ici, faisait figure d'exception.

Roumanie

Logo du PRM.

Le Parti de la Grande Roumanie est un des principaux mouvements d’extrĂȘme droite en Roumanie. Il perd sa reprĂ©sentation parlementaire en 2008. Le PRM a rassemblĂ© 1,2 % des voix lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2012, ce qui est insuffisant pour ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s au Parlement. Son prĂ©sident-fondateur Corneliu Vadim Tudor, qui appelait en 2000 « Ă  gouverner la Roumanie Ă  la mitrailleuse »[141] est mort en 2015.

Il existe aussi un parti d'extrĂȘme droite, Noua Dreaptă (« Nouvelle droite » en roumain). Il n'a pas eu d'Ă©lus au Parlement depuis sa fondation jusqu'en 2016. Noua Dreaptă se rĂ©clame des idĂ©aux de la Garde de fer, parti d'inspiration fasciste et antisĂ©mite des annĂ©es 1930. Noua Dreaptă se revendique comme parti nĂ©o-fasciste, irrĂ©dentiste et traditionaliste orthodoxe qui dit vouloir protĂ©ger la Roumanie des impĂ©rialismes amĂ©ricain et russe et la dĂ©sengager de l'OTAN[142].

Royaume-Uni

Manifestation de l'EDL.

Le Parti national britannique (BNP), dont le leader actuel est Adam Walker, est le principal parti d'extrĂȘme droite du pays. Il a recueilli 6,3 % des voix aux europĂ©ennes de 2009 et obtenu deux dĂ©putĂ©s europĂ©ens. Victime de la concurrence de UKIP, il tombe Ă  1,1 % Ă  celles de 2014 et perd ses deux Ă©lus. Il est membre de l'AEMN.

Il y a aussi l'English Defence League, mouvement anti-islam trĂšs actif ces derniĂšres annĂ©es, le Front national britannique, parti nĂ©ofasciste et raciste des annĂ©es 1970-1980, et Britain First, scission du BNP en 2011, de tendance nĂ©ofasciste et fondamentaliste chrĂ©tien. Le premier parti d’extrĂȘme droite britannique est la British Union of Fascists, nĂ©e en 1932 et dissoute en 1940, qui soutenait Adolf Hitler et Benito Mussolini.

Le Parti pour l'indĂ©pendance du Royaume-Uni[143], parti farouchement eurosceptique et anti-immigration, est parfois considĂ©rĂ© comme un parti d'extrĂȘme droite. Il ne compte qu'un reprĂ©sentant Ă  la Chambre des lords.

Russie

Le principal parti d’extrĂȘme droite russe est le Parti libĂ©ral-dĂ©mocrate de Russie, qui est la 3e force politique de Russie et possĂšde 39 siĂšges sur 450 Ă  la Douma. C'est un parti panslave, nationaliste, rĂ©actionnaire et antisioniste. Il y a eu un Parti fasciste russe qui a existĂ© de 1931 Ă  1936. Actuellement, les mouvements d’extrĂȘme droite russes se rĂ©clament du panslavisme, du nĂ©ofascisme ou du national-communisme.

Pamiat

Pamiat est une organisation ultranationaliste russe anti-francs-maçons et antisioniste (l'organisation est suspectĂ©e d'antisĂ©mitisme Ă  cause de son idĂ©ologie d'extrĂȘme droite) fondĂ©e par Dmitri Vassiliev. L'organisation est opposĂ©e Ă  la dĂ©mocratie et qualifia les gouvernements du rĂ©gime soviĂ©tique puis de la Russie de gouvernements occupĂ©s par les sionistes.

Unité nationale russe

L'Unité nationale russe est un parti ultranationaliste russe, prÎnant le cléricalisme orthodoxe. Son chef est Alexandre Barkachov, ancien activiste de Pamiat. Le parti participe à la guerre du Donbass aux cÎtés des séparatistes pro-russes.

Parti Eurasie

Le Parti Eurasie d'Alexandre Douguine est un parti nationaliste russe de type national-bolchevique et dont l'idéologie centrale est l'eurasisme. Il soutient Vladimir Poutine. Le Parti Eurasie soutient les séparatistes pro-russes lors de la guerre du Donbass.

Serbie

Des militants du SRS lors des manifestations contre l'indépendance du Kosovo.

Le principal parti d’extrĂȘme droite serbe est le Parti radical serbe, un parti nationaliste, panslave et eurosceptique. Il a soutenu notamment Slobodan MiloĆĄević et l'expulsion des Albanais, des Bosniaques musulmans, des Hongrois et des Croates de la Grande Serbie. Le parti compte actuellement 22 reprĂ©sentants Ă  l'AssemblĂ©e nationale et 10 dĂ©putĂ©s en VoĂŻvodine. On note aussi que le mouvement musical nĂ©o-nazi Blood and Honour a une branche en Serbie qui voudrait « propager l'idĂ©e rĂ©volutionnaire de national-socialisme sans compromis. »

Il existe d'autres mouvements et partis d'extrĂȘme droite en Serbie comme l'Action serbe. Le groupe Obraz fĂ»t dissous en 2012. Les nationalistes Serbes sont Ă©galement de fervents russophiles.

Slovaquie

FondĂ© en 1989, le Parti national slovaque se rĂ©clame d’un parti plus ancien, le SlovĂĄkov, fondĂ© en 1871. Sa rhĂ©torique est fondĂ©e sur l’hĂ©ritage historique de la Slovaquie qu’il incarnerait. Le SNS est trĂšs prĂ©sent sur la scĂšne politique slovaque : exception faite de la lĂ©gislature 2002-2006, le parti dirigĂ© par JĂĄn Slota a toujours Ă©tĂ© prĂ©sent au Parlement depuis 1990. En 2006, fort de 20 dĂ©putĂ©s, il est mĂȘme entrĂ© dans la coalition gouvernementale. Lors des Ă©lections de 2010, il a recueilli 5,1 % des voix, n’obtenant ainsi que cinq siĂšges au Parlement. Traditionaliste et nationaliste, le SNS dĂ©veloppe une rhĂ©torique virulente Ă  l’encontre des Roms[144], des Hongrois[145] et des homosexuels[146].

FondĂ© en 2010, le Parti populaire « Notre Slovaquie », dirigĂ© par Marian Kotleba, prĂ©sident de la rĂ©gion de BanskĂĄ Bystrica, est aussi un parti d'extrĂȘme droite. Il se veut nationaliste, chrĂ©tien et social. Depuis 2015, il fait partie de l'Alliance pour la paix et la libertĂ©. Il compte 14 dĂ©putĂ©s sur 150 au Parlement.

Slovénie

Le Parti national slovĂšne (SNS) est connu pour ses positions eurosceptiques et pour ĂȘtre opposĂ© Ă  l'adhĂ©sion de la SlovĂ©nie au sein de l'OTAN. Nostalgique du marĂ©chal Tito, le SNS se situe davantage Ă  gauche de l'Ă©chiquier politique en matiĂšre d'Ă©conomie. Par contre, ses prises de positions violentes contre les droits des homosexuels, ainsi qu'Ă  l'encontre de certaines minoritĂ©s comme les Roms le positionnent parmi les tenants de la droite radicale europĂ©enne.

SuĂšde

Manifestation de l’ancien mouvement de jeunesse des DĂ©mocrates suĂ©dois (SDU) Ă  Linköping en 2013.

L'extrĂȘme droite suĂ©doise n'a rien connu d'autre que la marginalitĂ© de toute l'histoire du royaume depuis l'instauration du suffrage universel Ă  une exception prĂšs. En effet, en 1991, la Nouvelle DĂ©mocratie, mouvement nationaliste, conservateur et populiste fait son entrĂ©e au Riksdag avec un score de 6,7 % des voix. Cette percĂ©e restera un Ă©piphĂ©nomĂšne, le parti perdant tous ses mandats de dĂ©putĂ©s lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales suivantes. Il sera dissout quelques annĂ©es plus tard aprĂšs une Ă©rosion constante.

Un parti plus radical, les DĂ©mocrates de SuĂšde (SD), a depuis pris le relais. En progression constante, les SD ont dĂ©jĂ  fait leur entrĂ©e dans plusieurs conseils municipaux du sud du pays, oĂč leurs Ă©lecteurs sont les plus nombreux. Avec 2,9 % aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2006, ils ont Ă©chouĂ© de peu Ă  obtenir une reprĂ©sentation parlementaire. La progression de l'extrĂȘme droite suĂ©doise s'est concrĂ©tisĂ©e en septembre 2010 lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales, le parti a obtenu le score de 5,70 % des votes exprimĂ©s ce qui lui permet d'obtenir 20 siĂšges au Riksdag[147]. Aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2014, ce parti a rĂ©coltĂ© 13 % des suffrages[148] et 17,53 % en 2018 lui permettant d'obtenir 62 siĂšges au Parlement[149].

Il y a aussi le Mouvement de résistance nordique, néonazi et panscandinaviste, fondé en 1997.

Suisse

Le logotype officiel du Parti nationaliste suisse

En Suisse, l'extrĂȘme droite est actuellement officiellement composĂ©e de cinq formations[150] : les DĂ©mocrates suisses fondĂ©s en 1961, le Parti des automobilistes fondĂ© en 1985, le Parti des Suisses nationalistes fondĂ© en 2000 et le Parti nationaliste suisse fondĂ© en 2011. Dans le canton du Tessin, est nĂ© en fĂ©vrier 2012, le parti Destra Sociale Fiamma Luganese (Droite Sociale Flamme de Lugano).

L'extrĂȘme droite n'occupe Ă  l'heure actuelle aucun mandat Ă©lectif, que ce soit au niveau fĂ©dĂ©ral, cantonal ou communal. Le dernier Ă©lu fĂ©dĂ©ral d'extrĂȘme droite Ă©tait le DĂ©mocrate suisse Bernhard Hess, non rĂ©Ă©lu en 2007.

RĂ©publique TchĂšque

Le Parti ouvrier de la justice sociale, fondé en 2003, est ultranationaliste et populiste. Depuis 2015, il fait partie de l'Alliance pour la paix et la liberté.

Il y a Ă©galement l'Aube – Coalition nationale, de tendance nationaliste et populiste, fondĂ© en 2013. Elle a obtenu 6,9 % des suffrages et 14 Ă©lus lors des lĂ©gislatives de 2013. Quant Ă  sa scission LibertĂ© et dĂ©mocratie directe, crĂ©Ă©e deux ans plus tard et proche du FN français, elle a rĂ©coltĂ© 10,6 % des voix et 22 siĂšges lors des lĂ©gislatives de 2017, se substituant au parti d'origine.

Ukraine

L'AssemblĂ©e nationale ukrainienne - AutodĂ©fense ukrainienne, crĂ©Ă©e le 30 juin 1990 Ă  Lviv, est une organisation paramilitaire[151], voire une milice nĂ©o-fasciste[152]. Pendant la RĂ©volution orange, elle soutient le prĂ©sident pro-occidental Viktor Iouchtchenko. L'UNA-UNSO appuie l'Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Kiev). Elle compte environ 10 000 militants dont beaucoup de jeunes. Elle milite pour la rĂ©habilitation des membres de la Division SS Galicie (unitĂ© ukrainienne de la Waffen-SS)[153]. Elle dĂ©veloppe un violent antisĂ©mitisme[154]. En mai 2014, le parti s'est fondu avec d'autres mouvements nationalistes dans le nouveau parti politique Secteur droit.

Svoboda, fondĂ©e en 1991, fait partie de l'AEMN. Ce parti a obtenu l'Ă©lection de 38 dĂ©putĂ©s sous ses couleurs lors des Ă©lections lĂ©gislatives ukrainiennes de 2012.

Le CongrÚs des nationalistes ukrainiens, fondé en 1992, fait partie de l'alliance électorale de Viktor Iouchtchenko, Notre Ukraine - Autodéfense populaire.

La Misanthropic Division combat au cÎté du Régiment Azov.

Novorossia

La Nouvelle-Russie ou Novorossia est soutenue par des partis d'extrĂȘme droite et certains volontaires d'extrĂȘme droite sont sur le Front. Ces nationalistes volontaires pro-russes s'opposent aux nationalistes ukrainiens[155] - [156]. La Crise ukrainienne aurait sĂ©parĂ©e l'extrĂȘme droite radicale. L'extrĂȘme droite russe et l'extrĂȘme droite serbe ont des liens Ă©troits avec les sĂ©paratistes pro-russes, l'extrĂȘme droite russe orthodoxe possĂšde son propre bataillon, l'ArmĂ©e russe orthodoxe et se bat contre les ukrainiens[157].

Parmi les bataillons d'extrĂȘme droite se trouvent l'ArmĂ©e russe orthodoxe, l'Aube orthodoxe bulgare, le bataillon de l'Unification slave, la LĂ©gion de Saint-Stephen hongroise, et des bataillons de volontaires venant du parti ultranationaliste russe UnitĂ© nationale russe[158]. La Kolovrat Division, organisation d'extrĂȘme droite pro-russe luttant contre l'Ukraine[159], est aussi liĂ©e aux sĂ©paratistes pro-russes. Il y a aussi les Interbrigades du parti L'Autre Russie mais c'est un parti nationaliste de gauche qui n'a pas de lien avec les autres bataillons nationalistes d'extrĂȘme droite.

Le parti néofasciste italien Forza Nuova est également pro-russe et certains de ses militants combattent les troupes ukrainiennes sur le front.

Océanie

Australie

Les partis d'extrĂȘme droite sont peu prĂ©sents en Australie. Le plus important est le parti Pauline Hanson's One Nation, fondĂ© en 1997 par Pauline Hanson. S'il n'a jamais remportĂ© qu'un seul siĂšge au Parlement fĂ©dĂ©ral, il a Ă©tĂ© un temps influent dans l'État du Queensland. C'est un parti populiste, hostile Ă  l'immigration, au multiculturalisme et aux droits des AborigĂšnes, et favorable Ă  un « nationalisme Ă©conomique » protectionniste[160].

Le parti Australia First (en) a été fondé en 1996 par Graeme Campbell (en), ancien député expulsé du Parti travailliste. Jamais représenté au Parlement, il défend un nationalisme économique et un nationalisme blanc, s'opposant à l'immigration et au multiculturalisme. Son dirigeant actuel, Jim Saleam, est un ancien membre du Parti national-socialiste australien (en) (aujourd'hui disparu), condamné dans les années 1980 pour violences raciales[160].

Le parti Rise Up Australia Party (en) (« LÚve-toi, Australie »), fondé en 2011, est principalement anti-musulman[160].

Le groupe Antipodean Resistance est un des groupes néonazis militants particuliÚrement actifs.

Le prĂ©sident de l'agence australienne de contre-espionnage, l'Australian Security Intelligence Organisation, reconnait en 2020 qu'« En Australie, la menace de l'extrĂȘme droite est rĂ©elle et elle augmente. [...] Dans les banlieues d'Australie, des petits groupes se rĂ©unissent rĂ©guliĂšrement pour saluer le drapeau nazi, vĂ©rifier leurs armes, s'entraĂźner au combat et partager leur idĂ©ologie haineuse ». En outre, « ces groupes sont plus organisĂ©s et soucieux des questions de sĂ©curitĂ© qu'auparavant », indique t-il[161].

Nouvelle-ZĂ©lande

Un militant d’extrĂȘme droite attaque deux mosquĂ©es et y massacre 51 personnes le 15 mars 2019.

Le groupe suprĂ©maciste Action Zealandia apparait Ă  l’étĂ© 2019 et devient rapidement l’un des groupes d’extrĂȘme droite plus connus du pays Ă  la suite d'une sĂ©rie d’incidents impliquant ses militants. Sous le slogan « construire une communautĂ© pour les NĂ©o-ZĂ©landais europĂ©ens », il promeut la thĂ©orie du « grand remplacement »[162].

Fidji

Aux Fidji, l'extrĂȘme droite arrive au pouvoir Ă  la suite du coup d'État militaire du colonel Sitiveni Rabuka en 1987. Se dĂ©finissant lui-mĂȘme comme Ă©tant d'extrĂȘme droite, et prĂŽnant la suprĂ©matie des intĂ©rĂȘts de la population autochtone, il fonde le parti Soqosoqo ni Vakavulewa ni Taukei (« Parti politique autochtone »), dominant au cours des annĂ©es 1990[163].

AprĂšs le rĂ©tablissement de la dĂ©mocratie et l'Ă©chec d'un nouveau coup d'État en l'an 2000, les partisans de la suprĂ©matie politique des autochtones fondent l'Alliance conservatrice. Celle-ci se fond par la suite dans le Parti des Fidji unies, parti de la droite nationaliste autochtone au pouvoir de 2001 Ă  2006[164].

Vidéographie

Bibliographie

Amérique latine

  • « AmĂ©rique latine : l'Ă©tat militaire Ă  l'Ă©preuve des transitions. », Revue internationale de politique comparĂ©e 1/2008 (Vol. 15), p. 151-162
  • Patrick Guillaudat et Pierre Mouterde, Les Mouvements sociaux au Chili de 1973 Ă  1993, Paris, L'Harmattan, , 304 p. (ISBN 2-7384-3214-X, lire en ligne)
  • Collectif CortĂĄzar, Muchnik, Silva Castro, Chili, le dossier noir, Paris, Gallimard, , 362 p. (ISBN 978-2-07-075575-2 et 2-07-075575-4)

Europe

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Voir aussi

Article connexe

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