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Andrew Scheer

Andrew Scheer, nĂ© le Ă  Ottawa, est un homme politique canado-amĂ©ricain. DĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral de Regina—Qu'Appelle depuis les Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2004, il est prĂ©sident de la Chambre des communes de 2011 Ă  2015.

Andrew Scheer
Illustration.
Andrew Scheer en 2017.
Fonctions
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(18 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection 28 juin 2004
RĂ©Ă©lection 23 janvier 2006
14 octobre 2008
2 mai 2011
19 octobre 2015
21 octobre 2019
20 septembre 2021
Circonscription Regina—Qu'Appelle
LĂ©gislature 38e, 39e, 40e, 41e, 42e, 43e et 44e
Groupe politique Conservateur
PrĂ©dĂ©cesseur Lorne Nystrom (en)
Chef de l'opposition officielle
–
(3 ans, 2 mois et 28 jours)
Monarque Élisabeth II
Premier ministre Justin Trudeau
LĂ©gislature 42e et 43e
Prédécesseur Rona Ambrose
Successeur Erin O'Toole
Chef du Parti conservateur du Canada
–
(3 ans, 2 mois et 28 jours)
Élection 27 mai 2017
Prédécesseur Stephen Harper
Rona Ambrose (intérim)
Successeur Erin O'Toole
Président de la Chambre des communes
–
(4 ans et 6 mois)
LĂ©gislature 41e
Prédécesseur Peter Milliken
Successeur Geoff Regan
Biographie
Nom de naissance Andrew James Scheer
Date de naissance
Lieu de naissance Ottawa, Ontario, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadien
Drapeau des États-Unis AmĂ©ricain[1]
Parti politique Parti conservateur du Canada
PĂšre James Scheer
MĂšre Mary Gerarda Therese Enright
Conjoint Jill Ryan
Enfants 5
DiplÎmé de Université d'Ottawa
Université de Regina
Profession Courtier d'assurances
Religion Catholicisme

Signature de

Il est Ă©lu chef du Parti conservateur du Canada et donc chef de l'opposition officielle en 2017. Quelques mois aprĂšs les Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2019, perdues par sa formation, il annonce sa dĂ©mission de la tĂȘte du Parti conservateur. Le , Erin O'Toole lui succĂšde officiellement.

Biographie

Origines et formation

Outre la nationalitĂ© canadienne, Andrew Scheer est aussi citoyen des États-Unis de par sa lignĂ©e paternelle, mais il dit avoir entrepris des dĂ©marches Ă  l'automne 2019 pour renoncer Ă  celle-ci[2].

Il naĂźt et grandit Ă  Ottawa, en Ontario. Il est le fils de Mary Gerarda Therese (Enright), infirmiĂšre, et de James Scheer, bibliothĂ©caire et correcteur d'Ă©preuves, diacre de l'archidiocĂšse catholique d'Ottawa. Il a deux sƓurs. Une partie de sa famille vient de Roumanie. Scheer a fait ses Ă©tudes secondaires Ă  l'Immaculata High School, puis a Ă©tudiĂ© l'histoire Ă  l'UniversitĂ© d'Ottawa. En 1999, au cours de ses Ă©tudes universitaires, Andrew Scheer a travaillĂ© au dĂ©partement de la correspondance pour le Bureau du chef de l'opposition sous Preston Manning[3]. Andrew Scheer a Ă©galement travaillĂ© au comitĂ© consultatif des jeunes de la conseillĂšre municipale d'Ottawa Karin Howard.

Scheer a été commissaire scolaire du Conseil scolaire catholique d'Ottawa-Carleton lors des élections municipales d'Ottawa en 2000, mais a perdu contre Kathy Ablett.

Il dĂ©mĂ©nage Ă  Regina aprĂšs avoir rencontrĂ© sa future Ă©pouse Jill Ryan Ă  l'universitĂ© et termine son baccalaurĂ©at en histoire et science politique Ă  l'UniversitĂ© de Regina[4]. Au lieu de retourner Ă  Ottawa, Andrew Scheer aurait travaillĂ© chez Shenher Insurance et au bureau de circonscription d'un dĂ©putĂ© de l'Alliance canadienne, Larry Spencer, Ă  Regina-Lumsden-Lake Centre. Toutefois, selon un reportage du Globe and Mail, aucune preuve de permis de courtier d'assurances en Saskatchewan au nom d'Andrew Scheer n'a pu ĂȘtre trouvĂ©e datant d'avant son Ă©lection Ă  la Chambre des communes en 2004[5].

Député

Lors de l'Ă©lection de 2004, Scheer est Ă©lu dans Regina—Qu'Appelle sous la banniĂšre du Parti conservateur du Canada, remportant la victoire sur le dĂ©putĂ© nĂ©o-dĂ©mocrate de longue date, Lorne Nystrom (en), par 861 votes. Il est rĂ©Ă©lu lors de l'Ă©lection de 2006, dĂ©faisant de nouveau Nystrom, cette fois par une marge plus confortable de 2 740 voix.

En , Stephen Harper en fait un des trois vice-présidents de la Chambre des communes : il est alors le plus jeune député à servir dans ce rÎle dans l'histoire du Commonwealth.

Président de la Chambre des communes

Le , Ă©lu Ă  la prĂ©sidence de la Chambre des communes du Canada, il devient, Ă  32 ans, le plus jeune prĂ©sident de l'histoire de la Chambre[6].

Au cours de son mandat, plusieurs dĂ©putĂ©s de l'opposition ont questionnĂ© son impartialitĂ© en raison de son refus de donner suite Ă  des demandes d'information sur l'affaire des appels tĂ©lĂ©phoniques automatisĂ©s[7] payĂ©s par la campagne conservatrice pour l'Ă©lection de 2011[8] - [9] et effectuĂ©s par une sociĂ©tĂ© dont il avait Ă©tĂ© lui-mĂȘme client[10].

Chef du Parti conservateur du Canada

Le , il annonce sa candidature Ă  la direction du Parti conservateur, avec pour slogan « Vrai conservateur, vĂ©ritable leader[11]. » AprĂšs treize tours de scrutin, Scheer obtient la majoritĂ© absolue face Ă  Maxime Bernier, dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral de la circonscription de Beauce. Il remporte le scrutin avec 50,95 % des voix, et ce aprĂšs avoir occupĂ© la deuxiĂšme position derriĂšre son rival quĂ©bĂ©cois aux prĂ©cĂ©dents tours.

Il est parfois comparĂ© Ă  l'ancien premier ministre Stephen Harper et dĂ©crit comme un « Harper's boy » ou un « Harper avec un sourire »[12] - [13] - [14]. Il a lui-mĂȘme repris la comparaison[15] - [16].

Lors du congrÚs conservateur d', une fuite de documents révÚle que le regroupement des producteurs de lait du Canada (Dairy Farmers of Canada) avait collaboré avec son bureau pour bloquer une motion visant à modifier la position du parti sur la gestion de l'offre en matiÚre de produits laitiers[17] - [18].

Le , le Parti conservateur arrive en tĂȘte du scrutin en nombre de voix, avec 34,4 % du vote populaire, mais obtient seulement 121 siĂšges, alors que le Parti libĂ©ral recueille 33 % du vote populaire et 157 siĂšges. Le vote conservateur est particuliĂšrement fort en Alberta et en Saskatchewan, les deux grandes provinces pĂ©troliĂšres, oĂč il atteint 70 %. Les analystes estiment que le chef Andrew Scheer a trop misĂ© sur sa base et n'a pas cherchĂ© Ă  l'Ă©largir, en s'aliĂ©nant les citoyens prĂ©occupĂ©s par les questions environnementales[19].

Le 12 décembre 2019, Andrew Scheer annonce qu'il démissionnera de sa fonction de chef du Parti conservateur à compter de l'élection d'un successeur. Le 23 août 2020, Erin O'Toole a été élu chef.

Prises de position

Scheer est considĂ©rĂ© comme assez Ă©loignĂ© des positions relativement progressistes des Red Tories. Il est plus fondamentalement conservateur que Stephen Harper[20] mais est toutefois restĂ© proche de ce dernier et le consulte avant toute dĂ©cision importante[21]. Il mentionne volontiers l'ancien premier ministre canadien John Diefenbaker comme une figure de rĂ©fĂ©rence[22]. Il partage aussi des points communs avec Jason Kenney[21], premier ministre de l'Alberta depuis 2019, et Brad Wall, qui a Ă©tĂ© premier ministre de la Saskatchewan. Scheer a qualifiĂ© les sĂ©nateurs amĂ©ricains Ted Cruz et Marco Rubio de « voix conservatrices fortes » lors de la confĂ©rence 2016 du Manning Centre[23]. Jusqu'en 2017, il a accordĂ© plusieurs entrevues Ă  la plateforme d'extrĂȘme droite The Rebel, dirigĂ©e par Ezra Levant[21].

AprĂšs avoir Ă©vitĂ© la question de l'avortement durant la campagne Ă©lectorale de 2019, il finit par revendiquer, une journĂ©e aprĂšs le dĂ©bat des chefs sur les ondes de TVA, qu’il est pro-vie.

Économie

Scheer exprime son soutien aux marchĂ©s libres, dĂ©clarant qu'il croit en « un marchĂ© libre oĂč les entreprises profitent en ayant le meilleur produit ou service Â»[24]. Il promet d'Ă©quilibrer le budget deux ans aprĂšs son arrivĂ©e au pouvoir, d'Ă©liminer la TPS sur les factures de chauffage et de baisser l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s[25]

Il a Ă©tĂ© un ardent dĂ©fenseur de la suppression de la Commission canadienne du blĂ©[26]. Il a proposĂ© une politique qui obligerait les stations-services Ă  apposer sur leurs pompes un collant avec le drapeau canadien indiquant « Essence Ă©thiquement produite au Canada Â» (Canadian-sourced, ethically produced oil)[25].

Pendant la course Ă  la direction de son parti, Andrew Scheer promet, s'il venait Ă  prendre le pouvoir, de nommer un ministre quĂ©bĂ©cois Ă  la tĂȘte de l'agence de DĂ©veloppement Ă©conomique Canada pour les rĂ©gions du QuĂ©bec. Alors que son opposant Maxime Bernier dĂ©fendait une politique de la demande en matiĂšre agricole, il a pris la dĂ©fense du systĂšme de gestion de l'offre pour les produits laitiers, ce qui explique sa bonne performance au QuĂ©bec[27]. Les initiĂ©s du parti croient que, en fait, il ne soutient pas cette position par conviction personnelle[28].

En , Scheer prĂ©sente un projet de loi d'initiative parlementaire, le deuxiĂšme de sa carriĂšre. Le projet de loi C-394, loi modifiant la loi de l'impĂŽt sur le revenu (crĂ©dit d'impĂŽt pour les parents), crĂ©erait un nouveau crĂ©dit d'impĂŽt destinĂ© Ă  compenser les impĂŽts fĂ©dĂ©raux dus sur les prestations de maternitĂ© et les congĂ©s parentaux. Selon un calcul du DPB, ce crĂ©dit d'impĂŽt coĂ»terait 600 millions de dollars ou plus aux contribuables pour la premiĂšre annĂ©e[29].

Environnement

En , Scheer s'est prononcé contre la ratification de l'accord de Paris sur le climat[30]. Il s'est opposé pendant longtemps à toute politique précise en ce domaine[31] et a fait campagne contre la taxe carbone mise en place par le gouvernement de Justin Trudeau[32].

En , il dĂ©voile un plan vert assez vague[33], comportant notamment des crĂ©dits d'impĂŽt et qui obligerait les grands pollueurs Ă  investir dans des technologies vertes des sommes proportionnelles Ă  leurs Ă©missions excĂ©dentaires de gaz Ă  effet de serre[34]. Selon un Ă©ditorial trĂšs critique du Globe and Mail, ce plan augmenterait le coĂ»t de la vie des Canadiens, mais de façon indirecte, contrairement Ă  la taxe carbone, et engendrerait des coĂ»ts supplĂ©mentaires en raison de nouvelles structures administratives de vĂ©rification[35]. Le plan, qu'un chroniqueur du mĂȘme journal a qualifiĂ© de « sad joke » (triste plaisanterie), ne contient aucun engagement rĂ©el d'atteindre les objectifs de l'accord de Paris et repose sur les effets potentiels de technologies qui n'ont pas encore Ă©tĂ© inventĂ©es, tout en prĂ©sumant Ă  tort que le Canada pourrait exporter ces technologies et en obtenir les crĂ©dits dĂ©rivĂ©s par leur mise en Ɠuvre dans des pays Ă©trangers[36].

En , Scheer annonce qu'il abrogera les nouvelles normes nationales de propretĂ© des carburants proposĂ©es le par le gouvernement libĂ©ral, affirmant que celles-ci constituent une « taxe secrĂšte Â» sur le prix de l'essence[37].

Questions sociétales

ConsidĂ©rĂ© comme un partisan du mouvement pro-vie, Scheer a constamment votĂ©, quand il Ă©tait dĂ©putĂ©, de 2006 Ă  2011, pour une restriction du droit Ă  l'avortement jusqu'Ă  son Ă©lection Ă  la tĂȘte du parti[38]. En , il a critiquĂ© l'attribution de l'ordre du Canada au mĂ©decin controversĂ© Henry Morgentaler, qui avait militĂ© en faveur de la lĂ©galisation de l'avortement[39]. Il s'est aussi opposĂ© Ă  la lĂ©galisation du mariage homosexuel[21]. Il s'est rendu au Vatican en , Ă  l'Ăąge de 23 ans, pour assister Ă  la canonisation du fondateur de l'Opus Dei[40] - [41]; en 2010, il a organisĂ© une rencontre de parlementaires[42] avec l'abbĂ© Fred Dolan, vicaire principal de l'Opus Dei au Canada[43].

Cependant, une fois Ă©lu chef du Parti conservateur, il affirme ne pas vouloir rouvrir les dĂ©bats sur l'avortement ni le mariage homosexuel et promet de ne pas changer la lĂ©gislation en ces matiĂšres s'il devient premier ministre[44] - [45]. Il a toutefois dĂ©clarĂ© que, s'il devenait chef du gouvernement, il faciliterait l'introduction de projets de loi privĂ©s au Parlement, notamment en vue de protĂ©ger les droits du fƓtus[20]. Catholique pratiquant, Scheer affirme avoir aussi des appuis chez des chrĂ©tiens ƓcumĂ©niques et des Ă©vangĂ©liques[46].

En 2016, il s'est opposĂ© au projet de loi C-14 sur l'aide mĂ©dicale Ă  mourir[47]. Les critĂšres prĂ©vus par cette loi — seules sont Ă©ligibles les personnes en fin de vie et dont la mort n’est pas raisonnablement prĂ©visible — ayant Ă©tĂ© jugĂ©e trop restrictifs par une juge de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec[48], Scheer s'est engagĂ© Ă  porter la cause devant la Cour suprĂȘme pour Ă©viter toute modification de la loi[49].

Andrew Scheer a accusĂ© le gouvernement libĂ©ral d'« imposer Â» le point de vue du premier ministre sur le respect des « droits des femmes et des droits reproductifs des femmes Â» lorsque des groupes religieux demandent des fonds pour des programmes d'emplois d'Ă©tĂ©[50].

Scheer s'est opposé à la légalisation de la marijuana récréative par le gouvernement Trudeau et a ordonné au caucus conservateur du Sénat de voter contre le passage de la loi [51]. Il s'est d'abord prononcé en faveur d'une position pragmatique qui viserait à modifier la loi, notamment en haussant l'ùge légal actuellement fixé à 18 ans[52], mais n'a pas exclu la possibilité de la recriminaliser[53].

Éducation

Ardent défenseur de l'instruction à domicile, il promet de mettre en place des aides financiÚres pour les parents qui choisissent cette option[20]. Il veut aussi introduire un crédit d'impÎt pour les familles qui envoient leurs enfants dans des écoles privées[54] - [55].

Il retirerait tout financement public aux universités qui ne font pas respecter la liberté d'expression de tous les points de vue sur le campus[20].

Nominations au SĂ©nat

Andrew Scheer s'oppose à la transformation du Sénat en un organisme non partisan et a déclaré qu'il nommerait au Sénat « des gens qui partagent [s]on objectif d'abaisser les impÎts et de développer le secteur privé [...] Ils seraient des sénateurs conservateurs défendant une vision conservatrice du Canada »[56].

Affaires Ă©trangĂšres

Il appuie le Brexit[57] - [58].

Depuis , il figure sur la liste des personnalités interdites de séjour en Russie dans le cadre de la crise ukrainienne.

Il est partisan inconditionnel d'IsraĂ«l, dont il soutient toutes les actions et souhaite dĂ©mĂ©nager l'ambassade du Canada Ă  JĂ©rusalem, suivant l'action de Donald Trump et plusieurs autres chefs d’État[59].

Élu Ă  la tĂȘte du gouvernement, il nĂ©gocierait l'entrĂ©e du Canada dans le programme de dĂ©fense anti-missiles des États-Unis[59].

Il s'est opposé au Pacte mondial sur les migrations proposé par l'ONU, et signé par plus de 190 pays, dont le Canada, à l'automne 2018[21]. Il appuie son rejet en prétendant que ce pacte « permettra à des entités étrangÚres de prendre le contrÎle de nos frontiÚres[21] », bien que l'accord ne soit pas juridiquement contraignant[60].

Il propose de rĂ©duire de 25 % l'aide au dĂ©veloppement attribuĂ© par le Canada aux pays les plus pauvres de la planĂšte. Il suggĂšre par ailleurs de « renforcer les liens avec des pays aux visions similaires » comme le Japon, l’Inde et IsraĂ«l, dĂ©nonce au contraire plusieurs pays, parmi lesquels la Russie, la CorĂ©e du Nord et l'Iran, comme Ă©tant « antagonistes, voire ouvertement hostiles aux intĂ©rĂȘts et aux valeurs du Canada ». Il rĂ©clame Ă©galement le dĂ©placement de l'ambassade du Canada en IsraĂ«l de Tel Aviv-Jaffa Ă  JĂ©rusalem, s'alignant sur la dĂ©cision du prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump, et de suspendre la contribution canadienne Ă  l’Office de secours et de travaux des Nations unies, qui vient en aide aux rĂ©fugiĂ©s palestiniens[61].

Radio-télévision publique

Dans une entrevue en 2016, il questionne le rĂŽle de l'État dans la diffusion de nouvelles et s'engage Ă  Ă©liminer la section information de la SociĂ©tĂ© Radio-Canada[62]. Un sondage indique en qu'une large majoritĂ© de l'opinion publique canadienne s'oppose Ă  une telle mesure[63].

En , il critique la place — selon lui trop importante — que le rĂ©seau public donne Ă  la politique amĂ©ricaine et prĂ©vient que, s'il devient premier ministre, il le surveillera pour s'assurer qu'il couvre en prioritĂ© les nouvelles canadiennes[64].

Vie privée

Il est mariĂ© Ă  Jill Scheer, avec qui il a cinq enfants (Thomas, Grace, Madeline, Henry et Mary). Thomas, l'aĂźnĂ©, est nĂ© le . Il est un membre actif de son Ă©glise et de l’organisation des Chevaliers de Colomb[65]. Pendant la course Ă  la direction, Scheer a rĂ©vĂ©lĂ© que ses enfants frĂ©quentaient une Ă©cole confessionnelle privĂ©e[54].

Le , Scheer comptait trois sociĂ©tĂ©s en commandite immobiliĂšre: des vĂ©hicules d'investissement qui rĂ©duisent le fardeau fiscal des porteurs en amortissant jusqu'Ă  50% de leur investissement initial, pour ceux qui gagnent un revenu moyen. de 75 000 $ ou plus en Saskatchewan. Scheer a investi 75 000 $ dans les RELP et ses avoirs ont Ă©tĂ© divulguĂ©s Ă  Mary Dawson, la commissaire Ă  l'Ă©thique.

Le frĂšre cadet de Jill Scheer est le joueur professionnel de football amĂ©ricain Jon Ryan.

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Notes et références

  1. Andrew Scheer a la double nationalité canadienne et américaine, Radio-Canada, 3 octobre 2019.
  2. Conservatives confirm Scheer holds dual Canada-U.S. citizenship, Global News, 3 octobre 2019.
  3. Althia Raj, Andrew Scheer, 'Consensus Candidate', Hopes The Nice Guy Finishes First In Tory Leadership
  4. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Quatre appuis au Québec pour l'aspirant chef conservateur Andrew Scheer », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  5. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Les libĂ©raux veulent une enquĂȘte sur la carriĂšre d'Andrew Scheer en assurances », sur Radio-Canada.ca (consultĂ© le )
  6. Meagan Fitzpatrick, MPs elect youngest Speaker, CBC News, 3-06-2011.
  7. Hansard, Le jeudi 8 mars 2012
  8. Paul McLeod, Speaker frustrating some MPs, Herald News, 20-06-2012
  9. HĂ©lĂšne Buzzetti, Appels frauduleux - «Pierre Poutine» au cƓur de l'enquĂȘte , Le Devoir, 29-02-2012.
  10. Laura Peyton, House Speaker used firm linked to Cotler calls, CBC, 14-12-2011.
  11. (en-US) « 'We lose when we are divided': Saskatchewan MP kicks off Conservative leadership bid », CBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) « Alan Holman: Is Scheer just a smiling Harper? », The Guardian, (consulté le )
  13. (en) « Speaker frustrating some MPs », The Chronicle Herald,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. (en-US) « Why Andrew Scheer will never be prime minister - iPolitics », iPolitics,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. (en-CA) « 'Harper with a smile' argues he can keep the Conservative coalition together », sur CBC, (consulté le )
  16. (en-CA) « Andrew Scheer and the anti-abortion movement in Canada », Ricochet,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  17. (en-US) « Colby Cosh: The dairy lobby’s vile plan to screw us all — revealed! », National Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. (en-US) « Full text: The dairy lobby briefing binder found on the floor of the Conservative convention », National Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (en) Adam Radwanski, «The vote was Scheer’s to win, but he failed to expand support beyond the Conservative base», The Globe and Mail, 22-10-2019.
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  21. Alec Castonguay, Le prochain Premier ministre?, L'Actualité, juillet 2019
  22. Roy MacGregor, Andrew who? In search of Scheer's still-elusive Conservative identity, The Globe and Mail, 6-10-2017.
  23. (en) « Video: Former Speaker Andrew Scheer praises Ted Cruz and Marco Rubio as “strong conservative voices” », PressProgress,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  24. (en-GB) « Scheer lays out Conservative economic vision, but withholds specifics », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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  26. (en) Jennifer Ditchburn et Graham Fox, The Harper Factor : Assessing a Prime Minister's Policy Legacy, McGill-Queen's Press - MQUP, , 305 p. (ISBN 978-0-7735-4872-5, lire en ligne)
  27. Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Comment expliquer la bonne performance d'Andrew Scheer au Québec? », sur Radio-Canada.ca.
  28. (en-US) « FUREY: It’s Scheer, not Bernier, who faces tough decisions ahead », Toronto Sun,‎ (lire en ligne)
  29. (en-US) « Proposed Conservative parental tax credit would cost $600M or more: PBO. », sur CBC News,
  30. Alexandre Shields, Le Canada ratifie l'Accord de Paris, Le Devoir, 5-10-2016
  31. Manon Cornellier, DĂ©ni conservateur des changements climatiques, Le Devoir, 4-01-2019.
  32. Radio-Canada, Taxe carbone : les conservateurs en avance dans la guerre du message, 1-04-2019
  33. Mélanie Marquis, Andrew Scheer dévoile son plan vert, La Presse, 19 juin 2019.
  34. (en) CTV News, Scheer acknowledges feds would put price on carbon under his plan to cap big emitters, 23 juin 2019.
  35. (en) A climate-change plan that hides the cost of fighting climate change, The Globe and Mail, 20 juin 2019.
  36. (en) Gary Mason, The Conservative climate plan is a sad joke, The Globe and Mail, 25 juin 2019.
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  38. Campaign Life Coalition
  39. CTV news, Henry Morgentaler named to Order of Canada, 1-07-2008.
  40. Simon, « Montreal Simon: Who Is The Real Andrew Scheer And What Else Is He Hiding? », sur Montreal Simon, (consulté le )
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  42. « Conservateurs et Opus Dei Ă  la mĂȘme table », sur Le Devoir (consultĂ© le )
  43. (en) « Opus Dei Vicar tells parliamentarians how to find “permajoy” », sur opusdei.org (consultĂ© le )
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  45. Le Journal de MontrĂ©al, Le candidat Scheer s’engage Ă  ne pas rouvrir le dĂ©bat sur l’avortement et le mariage gai, 28-09-2016.
  46. Ives 2012, 25.
  47. HĂ©lĂšne Buzzetti, Le sort incertain de l’aide Ă  mourir, Le Devoir, 21 avril 2016.
  48. Caroline Touzin, «Deux Québécois lourdement handicapés pourront obtenir l'aide médicale à mourir», La Presse, 11 septembre 2019.
  49. Guillaume Bourgault-CĂŽtĂ© et HĂ©lĂšne Buzzetti, Andrew Scheer au cƓur des attaques durant le premier dĂ©bat des chefs, Le Devoir, 3 octobre 2019.
  50. (en) CBC News, Scheer accuses Trudeau of 'imposing' values on abortion with summer jobs grants, 12 janvier 2018
  51. « Cannabis: les conservateurs «concentrĂ©s sur le but de bloquer» C-45, dit Scheer », HuffPost QuĂ©bec,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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  62. (en) Janice Dickson, Scheer says he would axe CBC news division, iPolitics, 9 décembre 2016.
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  64. Teresa Wright, Scheer says he'd scrutinize CBC's work for Canadian emphasis if he becomes PM, The Canadian Press, 28 mai 2019.
  65. « Biographie d'Andrew Scheer (sur son site Web) », sur www.vraichef.ca, (consulté le ).
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  67. Élections Canada, « RĂ©sultats Élection fĂ©dĂ©rale canadienne de 2019 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consultĂ© le )

Articles et ouvrages cités

  • Andrew Ives, « Ferveur religieuse et convictions politiques : la transformation de la culture politique saskatchewannaise », Études canadiennes/Canadian Studies, no 73,‎ , p. 61-73 (lire en ligne)

Liens externes

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