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Mariage homosexuel au Canada

Le mariage entre conjoints de mĂȘme sexe est lĂ©gal partout au Canada depuis l'adoption de la Loi sur le mariage civil le .

Un couple célébrant son mariage à Toronto en 2003.

Toutefois, au moment de l'adoption de la loi, des dĂ©cisions des tribunaux avaient dĂ©jĂ  rendu le mariage entre conjoints de mĂȘme sexe lĂ©gal dans neuf des treize provinces et territoires canadiens Ă  partir de 2003.

Chronologie

Les mariages entre conjoints de mĂȘme sexe ont Ă©tĂ© lĂ©galement reconnus dans les diffĂ©rents provinces et territoires aux dates suivantes :

Histoire

Discussions au Parlement de 1995 Ă  2003

Le , la Chambre des communes rejette Ă  124 voix contre 52 une motion demandant la reconnaissance des conjoints de mĂȘme sexe prĂ©sentĂ©e par le dĂ©putĂ© ouvertement homosexuel RĂ©al MĂ©nard[1].

Le , la Chambre des communes adopte avec le soutien du gouvernement libĂ©ral une motion Ă  216 contre 55 afin de « confirmer que le mariage est et doit demeurer exclusivement l’union d’un homme et d’une femme, et que le Parlement prendra toutes les mesures voulues dans les limites de sa compĂ©tence pour prĂ©server au Canada cette dĂ©finition du mariage »[2]. En 2000, il est insĂ©rĂ© un clause dans la Loi sur la modernisation de certains rĂ©gimes d’avantages et d’obligations rĂ©affirmant le mariage comme « union lĂ©gitime d’un homme et d’une femme Ă  l’exclusion de toute autre personne[3]. »

Entre 2002 et 2003, le député NPD Svend Robinson dépose plusieurs projets de loi sur la question[4] - [5].

PremiÚres décisions judiciaires

En 1999, la Cour suprĂȘme du Canada rend son jugement M. c. H. qui fait en sorte que les couples de mĂȘme sexe soient reconnus des unions de fait avec les bĂ©nĂ©fices associĂ©s Ă  ce type d'union. Toutefois cette dĂ©cision ne leur donne pas le droit au mariage[6].

Le , le pasteur Brent Hawkes cĂ©lĂšbre un mariage entre deux Ă©poux de mĂȘme sexe en utilisant une procĂ©dure de common law en vigueur en Ontario (la publication des bans) qui le dispense d'obtenir une licence prĂ©alable. Lorsque l'administration refuse d'enregistrer ce mariage, une procĂ©dure judiciaire est lancĂ©e. Dans d'autres provinces, des procĂ©dures cherchent Ă  obtenir le droit de cĂ©lĂ©brer des mariages.

En 2002 et 2003, les cours supĂ©rieures de l'Ontario, du QuĂ©bec et de la Colombie-Britannique jugent que la restriction du mariage aux conjoint de sexes diffĂ©rents est discriminatoire et contraire Ă  l'article sur l'Ă©galitĂ© de la Charte canadienne des droits et libertĂ©s :

  • Halpern c. Canada (Procureur gĂ©nĂ©ral) de la Cour supĂ©rieure de l'Ontario le [7] ;
  • Hendricks c. QuĂ©bec (Procureur gĂ©nĂ©ral) de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec le [8] ;
  • Barbeau c. Colombie-Britannique (Procureur gĂ©nĂ©ral) de la Cour d'appel de la Colombie-Britannique le [9].

Dans chacun des cas, la cour suspend l'effet de la dĂ©claration d'inconstitutionnalitĂ© de la loi pendant deux ans afin de laisser au gouvernement fĂ©dĂ©ral — la dĂ©finition du mariage Ă©tant une compĂ©tence fĂ©dĂ©rale en vertu de la Constitution — le temps d'effectuer les changements lĂ©gislatifs.

Le Québec

Histoire

À son origine, le mariage au QuĂ©bec est un contrat socioĂ©conomique entre deux personnes. Il est directement reliĂ© Ă  la religion catholique. Il a pour but la crĂ©ation d'une famille (reproduction), la transmission du patimoine culturel, Ă©conomique et spirituel[10]. Il Ă©tait aussi une façon de modifiĂ© son statut social. Puisque deux personnes du mĂȘme sexe ne peuvent pas se reproduire. C'est pourquoi, au dĂ©but des annĂ©es 2000, le gouvernement canadien rĂ©affirme que le mariage est « l'union lĂ©gitime d’un homme et d’une femme Ă  l’exclusion de toute autre personne[3]. » Suite Ă  de nombreuse discriminations endurĂ©es (violance verbale, physique,Ă©conomique)[11] luttes menĂ© par le mouvement LGBT du QuĂ©bec . Ces pressions forcent le gouvernement quĂ©bĂ©cois Ă  agir rapidement.

Il s’est Ă©coulĂ© exactement six mois entre le dĂ©pĂŽt de l’avant-projet de loi sur l’union civile, le 7 dĂ©cembre 2001, et l’adoption du projet de loi 84, le 7 juin 2002[12].

En 2023, le mariage homosexuel est toujours reniĂ© par l’église catholique (majoritaire au QuĂ©bec). Les prĂȘtres catholiques refusent de marier des couples homosexuels dans leur Ă©tablissement.

La loi 84 et l'union civile

La loi 84 institue l’union civile en Ă©tablissant de nouvelles rĂšgles de filiation. Elle modifie le code civil quĂ©bĂ©cois[13].

Elle attribue aux homosexuels les mĂȘmes droits et les mĂȘmes obligations qu'aux personnes hĂ©tĂ©rosexuelles mariĂ©es. Ils obtiennent le droit Ă  la mise en commun d’un patrimoine, l’aide financiĂšre aux Ă©tudes, au consentement aux soins et la dĂ©signation de police d’assurances. En cas de rupture, ils ont l’obligation de partager le patrimoine, de respecter la pension compensatoire et d’accorder une pension alimentaire au conjoint et aux enfants. En cas de dĂ©cĂšs, ils ont droit Ă  l’hĂ©ritage sans testament, la vocation successorale et le droit au logement. La loi a pour effet de faciliter la parentalitĂ© dans le couple homosexuel. Dans le couple lesbien, si la mĂšre porteuse et la mĂšre non-porteuse font parties d’une union civile avant la naissance de l’enfant, toutes deux sont considĂ©rĂ©es comme mĂšre de l’enfant. Lorsque les mĂšres ne sont pas en union civile, la mĂšre porteuse est considĂ©rĂ©e comme mĂšre monoparentale de l’enfant. Si le couple s’engage dans une union civile, la mĂšre non-porteuse peut entreprendre des dĂ©marches pour obtenir le statut de parentalitĂ© (adoption) avant que l’enfant ait trois ans. Les rĂšgles sont les mĂȘmes dans le cas d’une adoption. Si les parents ne sont pas engagĂ©s, le parent qui n’est pas sur le contrat d’adoption Ă  trois ans pour s’engager et adopter l’enfant[14].

LĂ©galisation du mariage par les tribunaux

Les couples parties au cas Halpern c. Canada font appel du jugement de la Cour supĂ©rieure de l'Ontario en demandant que la dĂ©cision prenne effet immĂ©diatement et non pas aprĂšs un dĂ©lai. Le , la Cour d'appel de l'Ontario confirme l'invaliditĂ© de la loi en vigueur sur le mariage en vertu de la Charte canadienne des droits et libertĂ©s mais la Cour dĂ©cide cette fois que sa dĂ©cision est d'application immĂ©diate. Dans le mĂȘme jugement, la Cour reconnait que le mariage cĂ©lĂ©brĂ© en 2001 par publication des bans Ă©tait valide[15].

L'Ontario devient alors la premiĂšre juridiction d'AmĂ©rique du Nord Ă  reconnaitre le mariage entre conjoints de mĂȘme sexe. Le premier couple de mĂȘme sexe Ă  se marier aprĂšs la dĂ©cision est Michael Leshner et Michael Stark. La ville de Toronto annonce que le greffier de la ville va commencer Ă  dĂ©livrer des licences de mariage aux couples de mĂȘme sexe et, le lendemain, le procureur gĂ©nĂ©ral de l'Ontario annonce que le gouvernement appliquera la dĂ©cision[16].

Le , la Cour d'appel de la Colombie-Britannique rend un jugement similaire dans 'Barbeau c. Colombie-Britannique[17], suivie par la Cour d'appel du Québec le [18].

Le , dans Dunbar & Edge c. Yukon & Canada, la Cour suprĂȘme territoriale du Yukon s'appuie sur les jugements prĂ©cĂ©dents des cours provinciales pour autoriser immĂ©diatement des mariages entre conjoints de mĂȘme sexe[19]. Cette dĂ©cision est renforcĂ©e par le fait que le procureur gĂ©nĂ©ral du Yukon refuse de faire appel.

Le , Irwin Cotler, le ministre fĂ©dĂ©ral de la Justice, annonce que le gouvernement fĂ©dĂ©ral ne s'opposerait plus aux procĂ©dures judiciaires pour faire reconnaitre le mariage entre conjoints de mĂȘme sexe.

Plusieurs tribunaux provinciaux reconnaissent par la suite l'invalidité de la restriction aux couples hétérosexuels de la loi sur le mariage :

Loi sur le mariage civil de 2005

Situation dans les provinces et territoires avant l'adoption de la loi fédérale :
  • Mariage entre conjoints de mĂȘme sexe autorisĂ©
  • Mariage entre conjoints de mĂȘme sexe non autorisĂ©

En 2003, le comitĂ© permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes procĂšde Ă  une Ă©tude formelle du mariage entre conjoints du mĂȘme sexe par le biais d'une sĂ©rie d'audiences publiques Ă  travers le pays. À la suite de la dĂ©cision de la Cour d'appel de l'Ontario, le comitĂ© recommande au gouvernement de ne pas porter cette dĂ©cision en appel[20].

Le , le Premier ministre Jean ChrĂ©tien renvoie Ă  la Cour suprĂȘme un projet de loi prĂ©liminaire autorisant le mariage entre personnes de mĂȘme sexe et posant plusieurs questions Ă  la Cour sur le pouvoir du Parlement d'adopter une telle loi, sur la conformitĂ© Ă  la Charte canadienne des droits et libertĂ©s du mariage entre personnes de mĂȘme sexe et sur le droit constitutionnel des organisations religieuses Ă  refuser de cĂ©lĂ©brer de tels mariages[2].

En , l'Alliance canadienne dĂ©pose Ă  la Chambre des communes une motion afin de rĂ©affirmer le mariage comme Ă©tant exclusivement l'union d'un homme et d'une femme. Toutefois, contrairement Ă  la prĂ©cĂ©dente motion de 1999, le Premier ministre Jean ChrĂ©tien ainsi que Paul Martin et d'autres libĂ©raux s'y opposent et le texte est dĂ©fait Ă  137 voix contre 132[2].

En , le gouvernement fĂ©dĂ©ral pose une quatriĂšme question Ă  la Cour suprĂȘme pour savoir si la dĂ©finition en vigueur du mariage (entre personnes de sexes diffĂ©rents) est conforme Ă  la Charte[2].

Les et , la Cour suprĂȘme entend les arguments relatifs aux questions posĂ©es par le gouvernement et elle rend son avis le . Elle conclut que le Parlement dispose de la compĂ©tence d'autoriser le mariage entre conjoints de mĂȘme sexe et qu'un tel mariage est conforme Ă  la Charte, mais Ă©galement que la Charte protĂšge les autoritĂ©s religieuses contre la volontĂ© de l'État qui voudrait leur imposer de cĂ©lĂ©brer un mariage entre personnes de mĂȘme sexe. La Cour refuse de rĂ©pondre Ă  la quatriĂšme question et note que le gouvernement a de toute façon l'intention de dĂ©poser un projet de loi sur la question, indĂ©pendamment de l'avis de la Cour[2].

Le projet de loi C-38 concernant certaines conditions de fond du mariage civil est dĂ©posĂ© Ă  la Chambre des communes le . Les ministres du gouvernement libĂ©ral de Paul Martin sont tenus de soutenir le projet et Joe Comuzzi dĂ©missionne de son poste de ministre d'État afin de voter contre. Les autres dĂ©putĂ©s libĂ©raux sont libres de voter selon leur conscience. Le Parti conservateur et le Bloc quĂ©bĂ©cois laissent Ă©galement leurs dĂ©putĂ©s libres au moment du vote alors que le NPD fait jouer la discipline de parti en faveur du texte. Le texte est approuvĂ© en deuxiĂšme lecture le par 164 voix contre 137 et en troisiĂšme lecture le par 158 voix contre 133[21].

Le SĂ©nat adopte la loi le par 47 voix contre 21 et elle reçoit la sanction royale le [21].

39e législature

En 2006, le Parti conservateur remporte un gouvernement minoritaire et une des promesses du nouveau Premier ministre Stephen Harper est la tenu d'un vote libre sur la question de rouvrir le dĂ©bat autour du mariage entre conjoints du mĂȘme sexe.

Une motion demandant au gouvernement de restaurer la dĂ©finition traditionnelle du mariage est dĂ©posĂ©e puis dĂ©faite Ă  la Chambre des communes par 175 voix contre 123. Les partis conservateur et libĂ©ral ont laissĂ© leurs dĂ©putĂ©s libres de leur vote mais le NPD et le Bloc quĂ©bĂ©cois se sont prononcĂ©s contre la motion. Stephen Harper dĂ©clare aprĂšs le vote ne pas souhaiter rouvrir ce dĂ©bat Ă  l'avenir[22]. Dix ans plus tard, le , le congrĂšs du Parti conservateur vote en faveur de l'abandon de son opposition au mariage entre conjoints de mĂȘme sexe[23].

Droits des couples de mĂȘme sexe

Autres formes d'union

Les couples de mĂȘme sexe peuvent ĂȘtre reconnus comme unions de fait depuis un jugement de la Cour suprĂȘme de 1999[6].

La province du QuĂ©bec autorise des unions civiles et celle de Nouvelle-Écosse des partenariats enregistrĂ©s pour les couples de mĂȘme sexe ou de sexes diffĂ©rents.

Adoption

La possibilitĂ© pour un couple de mĂȘme sexe d'adopter des enfants a Ă©tĂ© lĂ©galisĂ©e par la plupart des provinces avant le mariage : en 1996 en Colombie-Britannique[24], en 1999 en Ontario[25], en 2001 en Saskatchewan[26] et en Nouvelle-Écosse[27], en 2002 Ă  Terre-Neuve-et-Labrador[28], au QuĂ©bec[29], au Manitoba[30] et dans les Territoires du Nord-Ouest[31], en 2003 au Yukon[32] - [33].

En Alberta, l'adoption par un couple de l'enfant d'un des deux conjoints a Ă©tĂ© lĂ©galisĂ©e en 1999 et l'adoption conjointe en 2007[34] - [35]. Le Nouveau-Brunswick a lĂ©galisĂ© l'adoption conjointe en 2008[34] - [36], l'Île-du-Prince-Édouard en 2009[37] - [38] et le Nunavut en 2011[39] - [40].

Immigration

AprĂšs l'adoption de la Loi sur le mariage civil, CitoyennetĂ© et immigration Canada a adoptĂ© une position provisoire qui ne reconnaissait pas les mariages entre personnes de mĂȘme sexe cĂ©lĂ©brĂ©s Ă  l'Ă©tranger. Cette politique a Ă©tĂ© modifiĂ©e en 2007 et un individu peut dĂ©sormais parrainer son conjoint de mĂȘme pour l'immigration « Ă  condition que le mariage soit lĂ©galement reconnu Ă  la fois par la lĂ©gislation en vigueur lĂ  oĂč la cĂ©rĂ©monie du mariage a eu lieu et en vertu du droit canadien »[41].

Opinion publique

Un sondage de 2012 par Forum Research indique que 66,4 % des rĂ©pondants approuvent la lĂ©galisation du mariage entre conjoints du mĂȘme sexe et 33,6 % s'y opposent. L'approbation est la plus forte au QuĂ©bec (72 %) et en Colombie-Britannique (70,2 %) et la plus basse en Alberta (45,6 %)[42].

Un sondage Ipsos de indique un soutien au mariage entre conjoints du mĂȘme sexe de 63 % au Canada[43].

Juste aprĂšs la lĂ©galisation du mariage homosexuel aux États-Unis en , un sondage de Forum Research indique un soutien au mariage entre conjoints du mĂȘme sexe de 70 % au Canada et un rejet de 22 %[44].

Notes et références

  1. « LA RECONNAISSANCE LÉGALE DES CONJOINTS DE MÊME SEXE », sur Collections Canada,
  2. « ORIENTATION SEXUELLE ET GARANTIES JURIDIQUES : APERÇU CHRONOLOGIQUE », sur Parlement du Canada
  3. « Loi sur la modernisation de certains rĂ©gimes d’avantages et d’obligations », sur Justice.gc.ca
  4. « Loi modifiant la Loi sur le mariage (degrĂ©s prohibĂ©s) (mariage entre personnes du mĂȘme sexe) », sur Parlement du Canada,
  5. « Loi modifiant la Loi sur le mariage (degrĂ©s prohibĂ©s) et la Loi sur la modernisation de certains rĂ©gimes d’avantages et d’obligations », sur Parlement du Canada,
  6. « M. c. H., [1999] 2 RCS 3, 1999 CanLII 686 (CSC) », sur CanLII,
  7. (en) « Halpern v. Canada (Attorney General), 2002 CanLII 49633 (ON SC) », sur CanLII,
  8. « Hendricks c. Québec (Procureur général), 2002 CanLII 23808 (QC CS) », sur CanLII
  9. (en) « Barbeau v. British Columbia (Attorney General), 2003 BCCA 251 », sur courts.gov.bc.ca,
  10. GĂ©rard Bouchard et AndrĂ© LaRose, « La rĂ©glementation du contenu des actes de baptĂȘme, mariage, sĂ©pulture, au QuĂ©bec, des origines Ă  nos jours », Revue d'histoire de l'AmĂ©rique française, vol. 30, no 1,‎ , p. 67–84 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/303510ar, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. Direction, Francine Saillant et Ève Lamoureux, « La mĂ©moire des droits dans le milieu communautaire au QuĂ©bec », InterReconnaissance,‎ , p. 51-52 (lire en ligne)
  12. Paul BĂ©gin - Ancien ministre de la Justice, au QuĂ©bec, « Mariage homosexuel au QuĂ©bec - Mais oui, il y a eu un dĂ©bat! », LeDevoir,‎ (lire en ligne)
  13. AssamblĂ©e Nationale du QuĂ©bec, « Loi instituant l’union civile et Ă©tablissant de nouvelles rĂšgles de filiation, », Projet de loi no 84,‎ (lire en ligne)
  14. FĂ©dĂ©ration des travailleurs et travailleuses du QuĂ©bec (FTQ)., « De l’union civile (loi 84) au mariage (loi C-38) », sur ftq.qc.ca (consultĂ© le )
  15. (en) « Halpern v. Canada (Attorney general), 2003 CanLII 26403 (ON CA) », sur CanLII,
  16. (en) « Ontario legalises gay marriage », sur BBC News,
  17. (en) « Barbeau v. British Columbia, 2003 BCCA 406 (CanLII) », sur CanLII,
  18. « Hendricks et Leboeuf c. Québec », sur Samesexmarriage.ca,
  19. (en) « Dunbar & Edge v. Yukon (Government of) & Canada (A.G.), 2004 YKSC 54 (CanLII) », sur CanLII,
  20. « ProcĂšs-verbaux et tĂ©moignages du ComitĂ© permanent de la justice et des droits de la personne durant les dĂ©libĂ©rations sur le mariage de couples de mĂȘme sexe », sur Parlement du Canada
  21. « Loi concernant certaines conditions de fond du mariage civil », sur Parlement du Canada
  22. (en) « MPs defeat bid to reopen same-sex marriage debate », sur CBC News
  23. « Les conservateurs reconnaissent le mariage gai », sur TVA
  24. BILL 51 -- 1995 ADOPTION ACT
  25. Bill 5, Amendments Because of the Supreme Court of Canada Decision in M. v. H. Act, 1999
  26. « An Act to amend certain Statutes respecting Domestic Relations (No. 2) »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  27. Law Reform (2000) Act
  28. NEWFOUNDLAND OKS GAY ADOPTION
  29. Bill no 84 : An Act instituting civil unions and establishing new rules of filiation
  30. The Charter Compliance Act
  31. Act to Amend the Adoption Act and Family Law Act
  32. Table of Public Statutes Part 1
  33. 30th Legislature, May 8, 2002
  34. Sexual Orientation and Legal Rights
  35. Gay couple leaps 'walls' to adopt son
  36. Family Services Act, SNB 1980, c F-2.2
  37. Domestic Relations Act
  38. TABLE OF PUBLIC ACTS
  39. Adoption Act S.Nu. 2009,c.7,s.1
  40. Adoption Act S.Nu. 2012,c.17,s.1
  41. « Parrainer votre partenaire de mĂȘme sexe Ă  titre de conjoint », sur CIC.gc.ca
  42. (en) « One twentieth of Canadians claim to be LGBT », sur Forum Research,
  43. « Same-Sex Marriage », sur Ipsos, 7–21 mai 2013
  44. (en) « US court ruling boosts approval of same sex marriage in Canada »,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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