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LGBT au Québec

La communautĂ© LGBT au QuĂ©bec regroupe les personnes homosexuelles (gaies ou lesbiennes), bisexuelles, transgenres et intersexes habitant le QuĂ©bec, les organisations, institutions et crĂ©ations qui en sont issues, de mĂȘme que les espaces qu’elles occupent.

Histoire

Dans les années 1920, les gays commencent à fréquenter des établissements regroupés au centre-ville de Montréal autour des rues Sainte-Catherine et Stanley, jusque vers la fin des années 1970. Les lesbiennes se retrouvent plutÎt dans le secteur de la rue Saint-Denis alors qu'un pÎle gay se développe dans le secteur du boulevard Saint-Laurent[1].

En 1969, l’homosexualitĂ© est retirĂ©e comme motif au Code criminel du Canada [2]. En 1972, l'artiste Michel Girouard s'unit civilement avec le pianiste RĂ©jean Tremblay lors d'une cĂ©rĂ©monie de mariage fortement mĂ©diatisĂ©e[3]. La mĂȘme annĂ©e, une scĂšne du tĂ©lĂ©roman Le Paradis terrestre de Jean Filiatrault, alors que deux hommes se tiennent discrĂštement par la main dans un ascenseur, dĂ©clenche un scandale et la sociĂ©tĂ© Radio-Canada retire abruptement l'Ă©mission de l'horaire[4]. En 1975, le gouvernement libĂ©ral n'inclut pas l'orientation sexuelle des motifs pouvant ĂȘtre protĂ©gĂ©s de la discrimination dans la Charte des droits et libertĂ©s de la personne[5]. L'orientation sexuelle est ajoutĂ©e Ă  la Charte des droits et libertĂ©s de la personne comme motif interdit de discrimination le par l'adoption du projet de loi 88 par l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec sous le gouvernement pĂ©quiste[6], deux mois aprĂšs les descentes de police effectuĂ©es aux bars gais Le Truxx et Le Mystique oĂč un grand nombre de personnes sont arrĂȘtĂ©es, qui donne lieu Ă  une vive rĂ©action dans la communautĂ© gaie et dans la population. La fin des annĂ©es 1970 est intense en Ă©mergence de la prise de parole gaie avec le premier dĂ©filĂ© d'homosexuels Ă  MontrĂ©al en 1979[7] ainsi que la parution de Sortir et la publication de l’hebdomadaire Le Berdache (1979-1983) par l’Association pour les droits de la communautĂ© gaie du QuĂ©bec[8] - [9]. Des annĂ©es 1950 Ă  1990, les bars lesbiens se trouvent surtout au centre-ville de MontrĂ©al ou dans le quartier du Red Light puis sur la rue Saint-Denis, que ce soit le Lilith, le G-Spot, le K-2, le Louban, l'Exit, le Sisters, le Bilitis ou le Royal Phoenix[10]. À la suite de la fermeture de plusieurs bars et boĂźtes de nuit LGBT dans le sillage des Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1976, les Ă©tablissements gais se dĂ©veloppent dans le quartier du Centre-Sud pour former le Village[11]. Au fil des annĂ©es, diffĂ©rents Ă©tablissements gais animent la vie sociale des hommes homosexuels de MontrĂ©al hors du Village, notamment le Royal, le California, le Garage, le LĂ©zard, le Business. Cette offre en dehors du Village est maintenant disparue[12].

Au dĂ©but des annĂ©es 1980, GaĂ«tan Dugas, agent de bord quĂ©bĂ©cois ayant de nombreux partenaires sexuels, est alors considĂ©rĂ© comme l'un des premiers cas de contamination du sida aux États-Unis, ce qui a Ă©tĂ© infirmĂ© par des Ă©tudes rĂ©centes[13].

En 1996, la Table de concertation des lesbiennes et gais du QuĂ©bec tient les 1ers États gĂ©nĂ©raux de la communautĂ© LGBT quĂ©bĂ©coise sous le thĂšme « De l’illĂ©galitĂ© Ă  la lĂ©galitĂ© »[14].

En 2002, l'AssemblĂ©e Nationale adopte Ă  l'unanimitĂ© la loi instituant l'union civile permettant aux couples homosexuels de disposer des mĂȘmes droits que les Ă©poux hĂ©tĂ©rosexuels (hormis le mariage, celui-ci Ă©tant de compĂ©tence fĂ©dĂ©rale) de mĂȘme que des dispositions sur l'adoption et la procrĂ©ation assistĂ©e[15]. La Cour d'appel du QuĂ©bec statue, dans un jugement unanime rendu le dans la cause Ligue catholique pour les droits de l'homme c. Hendricks, que la dĂ©finition traditionnelle du mariage restreinte Ă  une union entre un homme et une femme est discriminatoire, injustifiĂ©e et anti-constitutionnelle[16]. La SociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement commercial du Village est fondĂ©e en 2006[12]. En 2006, 12 000 participants du monde entier viennent Ă  MontrĂ©al pour les 1ers Outgames mondiaux[17].

En 2011, le gouvernement du QuĂ©bec met en place la Politique quĂ©bĂ©coise de lutte contre l'homophobie, aprĂšs des discussions depuis 2004 et en deçà des attentes des reprĂ©sentants LGBT[5] - [2]. En 2013, le Groupe LGBT pour la laĂŻcitĂ©, soutenu par plusieurs personnalitĂ©s, appuient le projet de Charte de la laĂŻcitĂ© proposĂ©e par le gouvernement Pauline Marois, se montrant en faveur de l'affirmation de la laĂŻcitĂ© de l'État, dĂ©nonçant l'inĂ©galitĂ© des droits de la personne en faveur des religions, rappelant que « Ă©tant donnĂ© la prĂ©gnance de la morale religieuse, les personnes homosexuelles sont demeurĂ©es longtemps dans l’ombre, la doctrine religieuse servait alors de caution Ă  leur stigmatisation » (...) et arguant que le port de signes religieux ostentatoires constitue une rupture avec le principe de nautralitĂ© religieuse et crĂ©e un obstacle Ă  l'accĂšs aux services gouvernementaux pour les personnes LGBT[5] - [18]. Par ailleurs, l'Association LGBT pour un QuĂ©bec inclusif, regroupant une trentaine de personnes dont le cinĂ©aste Xavier Dolan et Manon MassĂ©, de QuĂ©bec solidaire, craint que les droits des personnes LGBT peuvent ĂȘtre la cible d'un gouvernement attaque les droits des communautĂ©s et minoritĂ©s[19]. Pour certains, cette position s'appuie sur une vision communautariste de la sociĂ©tĂ©, exacerbant les diffĂ©rences entre citoyens, multipliant les accommodements Ă  des groupes particuliers et nivelant les traits personnalistes. Cette vision, promue par des gens qui « vivent dans des quartiers ethniquement, socialement et culturellement Ă  la fois homogĂšnes et privilĂ©giĂ©s », s'opposerait Ă  une vision universaliste, au principe d'Ă©galitĂ© des citoyens tout en se dĂ©solidarisant des homosexuels et lesbiennes qui subissent de graves prĂ©judices dans les pays oĂč la religion fait loi[20]. Dans les annĂ©es 2010 la façon d'ĂȘtre des personnes gaies semble devenir conventionnelle et conservatrice, comme si on se projetait dans une image hĂ©tĂ©rosexuelle, contrastant avec la revendication d'une certaine forme de marginalitĂ© dans les annĂ©es 1970 et 1980[21].

Histoire de la communauté LGBTQ2+

La majoritĂ© des Ă©crits rĂ©digĂ©s par des analystes et historiens sensibilisĂ©s Ă  la cause des personnes en situation de minoritĂ© au niveau de l’orientation sexuelle s’entendent pour dire que la diversitĂ© sexuelle existe depuis pratiquement toujours. En effet, si nous nous fions uniquement aux Autochtones, nous pouvons constater que la croyance aux ĂȘtres partageant deux genres ou deux identitĂ©s sexuelles Ă©tait bien ancrĂ©e dans leurs pratiques avant mĂȘme la colonisation de l’AmĂ©rique. Cependant, avec l’arrivĂ©e des EuropĂ©ens sur les terres de l’AmĂ©rique, les manifestations de diversitĂ© sexuelle ont Ă©tĂ© rĂ©primĂ©es. Des lois assurent aussi un « contrĂŽle » de l’orientation sexuelle de la population. C’est d’ailleurs seulement six ans aprĂšs la fondation de la ville de MontrĂ©al, donc en 1648, que la premiĂšre condamnation en lien avec l’homosexualitĂ© est recensĂ©e. Ainsi, les individus avec une orientation sexuelle diffĂ©rente de celle de la norme de la sociĂ©tĂ© vivaient dans le tabou ou la plupart du temps dans le dĂ©ni. Ce n’est que bien plus tard, en 1969, que le Ministre de la Justice du Canada, Pierre-Elliott Trudeau, dĂ©criminalise l’homosexualitĂ©. Ce ministre deviendra par la suite le 15e Premier ministre du Canada. Le tabou entourant les minoritĂ©s sexuelles et de genre notamment au sein de l’appareil fĂ©dĂ©ral n’est toutefois pas levĂ© pour autant et un travail de longue haleine s’amorce afin de faire taire les jugements et la discrimination. De nombreuses associations ainsi que de nombreuses politiques seront crĂ©Ă©es afin d’inclure ces individus dans la sociĂ©tĂ© moderne. Effectivement, c’est en 1983 que le premier centre d’archives gaies du Canada sera crĂ©Ă©. En 1996, « discriminer ou harceler sur la base de l’orientation sexuelle est illĂ©gal, selon la Loi canadienne sur les droits de la personne ». Les organismes fĂ©dĂ©raux ne peuvent donc pas discriminer un individu ayant une orientation sexuelle qui diffĂšre de celle de la norme. Puisque la discrimination liĂ©e Ă  l’orientation sexuelle ne va pas dans le mĂȘme sens que la constitution du Canada, la Cour suprĂȘme du Canada donne le droit Ă  l’égalitĂ© pour les personnes homosexuelles en 1998. Les conjoints de mĂȘme sexe ont aussi le droit de demander une pension alimentaire pour conjoint lors de la sĂ©paration depuis 1999. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise une fois de plus par la Cour suprĂȘme du Canada. Ladite dĂ©cision a menĂ© les autres provinces et territoires du pays Ă  modifier et amĂ©liorer leurs lois pour mieux intĂ©grer les couples de mĂȘme sexe. C’est seulement depuis 2005 que « le mariage homosexuel est lĂ©gal partout au Canada ». En 2005, pour protĂ©ger les personnes transgenres contre la propagande haineuse, un projet de loi fĂ©dĂ©rale est dĂ©posĂ© pour enrayer la discrimination basĂ©e sur l’identitĂ© et l’expression de genre. Ce projet de loi est adoptĂ© au Parlement canadien en 2017. Bien que la lutte pour les droits des personnes Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles, Transgenres, Queer et autres ait bien Ă©voluĂ©e, ce n’est que tout rĂ©cemment, le , que le Premier ministre Justin Trudeau (fils du ministre de la Justice ayant dĂ©criminalisĂ© l’homosexualitĂ©) prĂ©sente les excuses officielles du gouvernement « aux milliers de Canadiens qui ont Ă©tĂ© emprisonnĂ©s, privĂ©s d’un emploi ou harcelĂ©s, jusque dans les annĂ©es 1990, en raison de leur orientation sexuelle ».

L’origine des dĂ©filĂ©s d’aujourd’hui

Une arrestation de masse durant laquelle 300 hommes homosexuels sont arrĂȘtĂ©s a lieu Ă  Toronto en 1981. À la suite de ces Ă©vĂ©nements, c’est environ 3 000 personnes qui iront dans les rues afin de manifester contre le traitement rĂ©servĂ© Ă  ces personnes homosexuelles. Ces Ă©vĂ©nements sont en quelque sorte « le point de dĂ©part des dĂ©filĂ©s de fiertĂ© que l’on connait aujourd’hui ».

Histoire de la répression des homosexuels au Québec

La premiĂšre pĂ©riode s'Ă©tend de 1670 Ă  la ConquĂȘte britannique de 1760. Les comportements homoĂ©rotiques sont alors rĂ©primĂ©s en rĂ©fĂ©rence Ă  une conception religieuse de la sexualitĂ© qui s'appuie sur la reprĂ©sentation du sodomite pĂ©cheur [22].

Ce discours se poursuit, pendant la seconde période, jusqu'à la fin du XIXe siÚcle, qui consolide le statut dominant des institutions religieuses[23].

Au cours de la troisiÚme période, entre le XIXe siÚcle et la fin des années soixante, les approches médicales et psychiatriques prennent le pas sur le discours religieux dans la construction de la déviance sexuelle autour de la figure de l'homosexuel qu'il faut médicaliser, corriger, réhabiliter[23].

La quatriÚme période, des années 1970 jusqu'aux années 2000, voit l'arrivée des transformations législatives qui dépénalisent l'homosexualité. Une protection légale pour les gais ainsi que l'obtention de certains droits civiques, qui les protÚge notamment contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle, incarnent les grands acquis de cette époque[24].

Droit

L’homosexualitĂ© est retirĂ©e comme motif au Code criminel du Canada en 1969[2]. En QuĂ©bec, l’AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec, Ă  l’instigation du gouvernement du Parti quĂ©bĂ©cois, inscrit dans la Charte des droits et libertĂ©s de la personne du QuĂ©bec l’orientation sexuelle comme motif interdit de discrimination[8]. L’AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec institue l’union civile en 2002[2]. En 2005, la Chambre des communes du Canada modifie par voie lĂ©gislative la dĂ©finition du mariage pour inclure le mariage homosexuel[2]. L’AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec modifie, en 2002, les rĂšgles de filiation[2]. L’orientation sexuelle est reconnue depuis 1993 comme un motif de persĂ©cution pour lequel une personne peut invoquer le statut de rĂ©fugiĂ© lors de son immigration immigrer au Canada [25]. Un Ă©poux homosexuel dispose des mĂȘmes droits qu'un Ă©poux hĂ©tĂ©rosexuel, dans la catĂ©gorie familiale, en matiĂšre d'immigration et d'acquisition de citoyennetĂ© au Canada[26].

En , le gouvernement canadien prĂ©sente un projet de loi protĂ©geant les personnes transgenres des formes d'interdictions liĂ©es Ă  leur changement de genre et d'identitĂ©. L'Ăąge lĂ©gal pour avoir des relations sexuelles anales est de 18 ans, alors qu'il est de 16 ans pour une pĂ©nĂ©tration vaginale. En , le gouvernement du Canada entend modifier les dispositions du Code criminel du Canada (a. 159) pour Ă©liminer la discrimination envers les homosexuels qui en dĂ©coule[27].

Le changement de sexe est autorisé pour les personnes majeures. Les personnes trans sont assujetties à l'article 71 du Code civil qui oblige des modifications structurales des organes génitaux[28].

SantĂ© Canada pratique une politique discriminatoire envers la population gaie masculine depuis 1983 lui interdisant tout don de sang. Elle ne lĂšve pas l’interdiction mais permet depuis 2013 aux homosexuels masculins chastes depuis au moins 5 ans de donner du sang[29], ce qui constitue nĂ©anmoins un traitement discriminatoire par rapport aux hĂ©tĂ©rosexuels qui ont des partenaires sexuels multiples, qui doivent ĂȘtre chastes pour une pĂ©riode d'un an seulement. De plus, pour certains, les dons de sang provenant d'hommes gais en relation monogame Ă  long terme stable devraient ĂȘtre acceptĂ©s[30]. Le 4 dĂ©cembre 2022, les homosexuels seront acceptĂ©s comme donneurs de sang.

La lĂ©gislation quĂ©bĂ©coise ne reconnaĂźt pas les mĂšres porteuses. Il s'ensuit que la parentalitĂ© pour les hommes gais est possible par adoption ou si l'un des deux conjoints a des enfants d'une relation antĂ©rieure. Si le couple d'homosexuels a recours Ă  une mĂšre porteuse et celle-ci agit par gĂ©nĂ©rositĂ©, il n'y aura pas de sanction. La rĂ©tribution est strictement interdite. De plus, si la mĂšre porteuse peut refuser de donner son enfant et le couple demandeur n'a aucun recours juridique quant Ă  la reconnaissance de parentalitĂ©. C'est pourquoi certains ont recours Ă  des mĂšres porteuses Ă  l'Ă©tranger. Dans ce cas, l'homme qui enfante devient pĂšre par filiation par le sang et son conjoint peut faire une demande d'adoption et le couple pourra ĂȘtre parents. Si les gais ont le droit d'adopter des enfants depuis 2002, l'adoption internationale peut ĂȘtre trĂšs difficile pour des conjoints de mĂȘme sexe ou pour un gai, suivant les pays d'origine de l'enfant[31].

Politique

Modification dans la charte des droits et libertés

De prime abord, la charte des droits et libertĂ©s dĂ©crit de façon formelle les droits fondamentaux qui rĂ©gissent les citoyens au sein du pays. Elle assure donc la protection de la libertĂ© sous plusieurs formes, ainsi que des droits judiciaires, la sĂ©curitĂ©, la possibilitĂ© de voter et l’interdiction Ă  la discrimination. Bien entendu, il n’en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi, puisqu’il a fallu attendre jusqu’en 1977 pour que l’article 10 de la charte des droits et libertĂ©s puisse ĂȘtre amendĂ© en ce qui a trait Ă  l’orientation sexuelle au QuĂ©bec. Cette modification est due au fait que de nombreuses descentes policiĂšres ont eu lieu entre les annĂ©es 1970 et 1977 dans des bars gais de la province, ce qui a amenĂ© plusieurs personnes Ă  manifester pour bĂ©nĂ©ficier des mĂȘmes droits Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la libertĂ© que chaque citoyen ; tel que stipulĂ© par la charte.

Adoption de la loi 32

Ensuite, l’adoption de la loi 32 en 1999 favorise les mĂȘmes droits et responsabilitĂ©s aux couples homosexuels que pour les couples hĂ©tĂ©rosexuels au QuĂ©bec . Pour en arriver lĂ , il a fallu que 5 ans auparavant, la commission des droits de la personne dĂ©pose un rapport Ă  ce sujet. Entre-temps, l’homosexualitĂ© est incluse dans la politique en ce qui a trait Ă  la violence conjugale, ce qui en fait l’une des premiĂšres politiques sociales Ă©tablie au QuĂ©bec. Par la suite, la loi 32 a permis aux couples de mĂȘme sexe de bĂ©nĂ©ficier des prestations de rĂ©gimes publics lorsqu’ils sont considĂ©rĂ©s comme conjoints de fait. Cette loi permet Ă©galement aux enfants issues d’une famille homosexuelle de bĂ©nĂ©ficier d’une rente d’orphelin en cas de dĂ©cĂšs des parents.

Adoption de la loi 84

En 2002, la loi 84 a permis aux couples de mĂȘme sexe de s’unir civilement et de ce fait, leur permettre de se marier dans un cadre lĂ©gislatif. Également, il est possible d’adopter un enfant et d’ĂȘtre reconnu comme un parent. De plus, de nouvelles rĂšgles de filiation sont mises en place.

Cette loi adoptĂ©e en 2002 ne fait pas l'unanimitĂ© quant Ă  la victoire qu'elle apporte. En effet, Marie-Blanche Tahon explique que l'acte de naissance reconnaĂźt deux mĂšres, mais ne reconnaĂźt pas deux pĂšres. Ainsi, ce ne sont pas tous les groupes qui sont reprĂ©sentĂ©s, mais bien ceux qui ont un plus grand poids notamment avec la communautĂ© fĂ©minine. Cette incohĂ©rence provoque des discordes au sein mĂȘme de la communautĂ© homosexuelle[32].

Adoption du Bill Omnibus

Au Canada, c’est en 1969 que la dĂ©criminalisation de l’homosexualitĂ© entre personnes consentantes se fait avec l’adoption du Bill Omnibus. Cette Ă©tape marque un moment crucial pour la libertĂ© des personnes gaies et lesbiennes en ce qui concerne leur vie privĂ©e. De plus, elle marque le dĂ©but de l’abolition de lois fĂ©dĂ©rales et provinciales jugĂ©es discriminatoires envers ces minoritĂ©s.

Article 15

Au moment de l’entrĂ©e en vigueur de la Charte des droits et libertĂ©s en 1982, l’article 15 « n’apparaissait pas comme motif de discrimination illicite » . Il a fallu l’affaire Egan pour faire bouger les choses. Cette affaire est passĂ©e en cour suprĂȘme. Cette derniĂšre est considĂ©rĂ©e comme le tribunal de derniĂšre instance au Canada et son pouvoir s’exerce sur plusieurs sphĂšres, dont celle de la prise de dĂ©cisions sur les droits constitutionnels . Ce dossier a su traiter de la dĂ©finition du terme conjoint au sein de la loi. En 1995, les juges accordent Ă  l’orientation sexuelle d’une personne la mĂȘme protection que pour tous, selon l’article 15, considĂ©rĂ©e comme analogue. En 1999, il est entendu en cour suprĂȘme que la dĂ©finition du mot « conjoint » est discriminatoire envers les personnes homosexuelles en vertu de l’article 15 de la Charte canadienne . La nouvelle dĂ©finition est modifiĂ©e auprĂšs d’une soixantaine de lois fĂ©dĂ©rales.

Article 137

En 1996, c’est au tour du Canada de placer la discrimination face Ă  l’homosexualitĂ© dans sa loi canadienne sur les droits de la personne. Dans la mĂȘme annĂ©e, le gouvernement modifie son code criminel pour y introduire l’orientation sexuelle comme crime Ă  caractĂšre haineux. De plus, l’article 137 de la charte des droits et libertĂ©s permet Ă©galement Ă  des conjoints de fait de mĂȘmes sexes, d’avoir droit Ă  des assurances, Ă  une retraite et Ă  divers avantages sociaux. Cette loi a donc pour but de donner Ă  ces derniers les mĂȘmes droits qu’aux personnes hĂ©tĂ©rosexuelles.

MalgrĂ© l'adoption de cette loi, elle ne fait que rattraper les mesures en place mises en amont par les provinces l'ayant dĂ©jĂ  inclus dans leur lĂ©gislation. L'Alberta est l'une des provinces qui sont obligĂ©es de suivre la dĂ©cision de la Cours suprĂȘme. Cela dĂ©montre que les discussions autour des questions sociales ne se prennent pas toutes de la mĂȘme façon Ă  travers le pays[33].

Projet de loi C-23 et C-38

En 2000, le projet de loi C-23 a eu pour but de donner les mĂȘmes avantages fiscaux et sociaux aux couples de mĂȘme sexe qu’aux couples hĂ©tĂ©rosexuels lorsqu’ils sont considĂ©rĂ©s comme conjoints de fait. En 2005, le gouvernement fĂ©dĂ©ral adopte le projet de loi C-38 qui a pour but de lĂ©galiser le mariage entre personnes de mĂȘme sexe. Elle s’applique sur deux droits fondamentaux des citoyens canadiens. Dans un premier temps, elle donne les mĂȘmes droits aux homosexuels qu’aux hĂ©tĂ©rosexuels pour ne faire aucune discrimination et donne Ă©galement le droit Ă  la libertĂ© de religion.

Évolutions des droits des homosexuels au Canada

En Angleterre, le crime de sodomie Ă©tait passible de la peine de mort, mais fut remplacĂ© par la prison Ă  vie en 1869. Puis, en 1886, celle-ci rĂ©duisit la peine capitale pour une sentence moins sĂ©vĂšre c’est-Ă -dire, dix ans d’emprisonnement. Le Canada, de son cĂŽtĂ©, impose pour le mĂȘme crime, cinq ans de prison et des coups de fouet en 1890 jusqu’en 1969. Durant ces annĂ©es, l’homosexualitĂ© au Canada Ă©tait un acte criminel. Pierre Elliott Trudeau, ministre de la Justice lors de cette pĂ©riode, a dĂ©posĂ© un projet de loi en 1969 pour dĂ©criminaliser l’homosexualitĂ©. Il a dĂ©clarĂ© que : « L’État n’a rien Ă  faire dans la chambre Ă  coucher des citoyens. » Depuis les annĂ©es 1977, l’orientation sexuelle est devenue un motif de discrimination illicite au QuĂ©bec. Cette province canadienne a amendĂ© sa Charte des droits et libertĂ©s pour y insĂ©rer l’article 10. C’est ainsi que plusieurs autres provinces ont suivi le QuĂ©bec dans les annĂ©es suivantes. Le Manitoba et le Yukon en 1987, l’Ontario en 1990, la Nouvelle-Écosse en 1991, la Saskatchewan en 1993. Pour l’Alberta, c’est le Canada qui a imposĂ© la loi Ă  la province en 1998. En 2005, les mariages gais sont permis par le Gouvernement du Canada et pourtant, les inĂ©galitĂ©s ne sont pas moins prĂ©sentes pour autant dans notre sociĂ©tĂ© qui se dit ĂȘtre moderne.

Le gouvernement canadien nomme en 2016 le député Randy Boissonnault, ouvertement gai, pour élaborer et coordonner un programme du gouvernement sur les enjeux LGBT. Le premier ministre canadien Justin Trudeau est le premier chef de gouvernement d'un pays du G7 à participer à des défilés de la fierté LGBT[27].

Les dĂ©putĂ©s Claude Charron et AndrĂ© Boulerice, tous les deux gais, puis Martin Lemay et Daniel Breton, reprĂ©sentent la circonscription quĂ©bĂ©coise de Saint-Jacques, maintenant Sainte-Marie–Saint-Jacques, oĂč se trouve le Village gai de MontrĂ©al, sous la banniĂšre pĂ©quiste de façon presque ininterrompue entre 1970 et 2014[34]. En 2014, Manon MassĂ©, de QuĂ©bec solidaire, devient dĂ©putĂ©e de la circonscription. Elle devient ainsi la deuxiĂšme dĂ©putĂ©e ouvertement lesbienne Ă  l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec, avec AgnĂšs Maltais, dĂ©putĂ©e depuis 1998 de la circonscription de Taschereau, laquelle correspond aux quartiers centraux de QuĂ©bec, oĂč vit une grande partie de la population gaie de cette ville[35].

Géographie et démographie

Le Village.

Le village gai de MontrĂ©al est le pĂŽle central de la communautĂ© LGBT quĂ©bĂ©coise, mĂȘme si de tout temps, les jeunes gais et lesbiennes de la mĂ©tropole frĂ©quentent les Ă©tablissements mixtes ou straights dans les autres quartiers de la ville[12]. Le Village est la destination de plusieurs jeunes homosexuels de banlieue ou des rĂ©gions qui souhaitent vivre leur homosexualitĂ© de maniĂšre Ă©panouie[36]. La place Émilie-Gamelin, Ă  la jonction du Village et du quartier latin, est un important lieu de rassemblement de la communautĂ© LGBT du QuĂ©bec. Plusieurs gais habitent Ă©galement les quartiers du Plateau-Mont-Royal et d'Hochelaga-Maisonneuve[37].

À QuĂ©bec, la communautĂ© LGBT frĂ©quente les quartiers de Saint-Jean-Baptiste[17] et de Saint-Roch mais le nombre de lieux de rencontre marque une rĂ©gression depuis un certain nombre d'annĂ©es.

Société

Homophobie

Les jeunes parlent rarement d’homosexualitĂ© ou de bisexualitĂ© avec leurs parents. Le Groupe de recherche et d’intervention sociale (GRIS-MontrĂ©al) a rencontrĂ© plus de 200 000 jeunes dans 600 Ă©coles de la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de MontrĂ©al depuis 1994, annĂ©e de sa fondation. Macha Limonchik et Vincent Bolduc, comĂ©diens, en sont porte-parole depuis cinq ans. En 2009, le gouvernement du QuĂ©bec adopte la Politique quĂ©bĂ©coise de lutte contre l’homophobie[2].

Ariane Moffatt, rĂ©cipiendaire du Prix de lutte contre l’homophobie 2013, rappelle que « la sociĂ©tĂ© n’est pas si ouverte que ça et que la campagne gouvernementale contre l’homophobie suscite des opinions malveillantes Ă  l’encontre des personnes LGBT »[38].

MalgrĂ© la reconnaissance constitutionnelle et juridique des LGBT, la mise Ă  l’écart des homosexuels, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, se poursuivrait non pas en raison d’une homophobie comme telle, mais du fait que plusieurs ne se comportent pas selon les normes socialement codifiĂ©es comme correspondant aux rĂŽles masculin et fĂ©minin. Le renforcement des stĂ©rĂ©otypes est perpĂ©tuĂ© par les parents, les Ă©ducateurs et les mĂ©dias. L'ambiguĂŻtĂ© sexuelle ou de genre devient suspecte ou l'affirmation de sa personnalitĂ© Ă  l’encontre de la conformitĂ© amĂšne isolement, rejet, moquerie. La diversitĂ© fait plutĂŽt place Ă  l’uniformitĂ©. Cette approche grĂ©gaire gagne la communautĂ© LGBT et « la fantasmagorie des gais d’aujourd’hui sur les mecs virils et musclĂ©s participe de renforcement de genre. »[39]. Bien qu'il y ait une plus grande ouverture, il demeure encore beaucoup de stigmatisation. Encore un peu plus du quart (26 %) des Canadiens considĂšrent qu'une personne peut changer d'orientation sexuelle si elle le souhaite[40]. En 2015, 71 % des QuĂ©bĂ©cois disent ĂȘtre tĂ©moins d'irrespect envers les LGBT dans leur vie quotidienne et plus de la moitiĂ© des jeunes LGBT font l'objet de menaces, d'intimidation ou de violence Ă  l'Ă©cole[41].

Évolution et revendication des droits des personnes transgenres et queer

Les personnes ĂągĂ©es transgenres sont passĂ©es par plusieurs Ă©tapes rudes pour pouvoir ĂȘtre ce qu’elles sont, elles veulent des intervenants dans leur vie qui puissent rĂ©pondre Ă  leurs besoins. Maintenant, c’est possible, les mĂ©decins qui connaissent leur situation peuvent les rĂ©fĂ©rer Ă  des spĂ©cialistes qui pourront les aider dans leurs dĂ©marches. Celles-ci se sentent plus en confiance dans un milieu ou elles sont de plus en plus comprises. La façon dont les minoritĂ©s sexuelles sont traitĂ©es Ă©volue avec le temps et tend Ă  s’amĂ©liorer.

Queers Il y a Ă  MontrĂ©al des communautĂ©s Queers qui militent « contre toutes les formes d'oppression et de normalisation, telles que l'hĂ©tĂ©ronormativitĂ©, l'homonormativitĂ©, la cisnormativitĂ©, le patriarcat, le sexisme, le racisme, le capitalisme, l'homophobie, la transphobie, l'islamophobie, le colonialisme, etc ». Pour lutter contre ses oppressions, plusieurs Ă©vĂšnements ont lieu, comme « les festivals Pervers/CitĂ© et Radical queer semaine, le P!nk Bloc MontrĂ©al, les salons littĂ©raires militants et la revue PolitiQueer, les Ă©vĂšnements artistiques et/ou festifs queers ». C’est « cette volontĂ© de briser les cadres hĂ©gĂ©moniques [
] », c’est-Ă -dire, qu’il n’y ai plus d’entitĂ©s prĂ©dominantes, qui pousse les groupes militants Ă  se prononcer.

Intersectionnalité

En plus du combat sur l'orientation sexuelle et l'identité sexuelle, certains groupes doivent se battre pour une représentation de la diversité sexuelle et pour une représentation ethnique. C'est notamment ce que vit Ma-Nee Chacaby, une aßnée ojibwée-crie lesbienne. Elle témoigne de ses expériences traumatisantes en tant que membre de la communauté homosexuelle et autochtone dans son livre : Un parcours bispirituel : récit d'une aßnée ojibwée-crie lesbienne[42]. Le problÚme sur la représentation d'une pluralité au sein de la société provient du fait que peu de ces diversités sexuelles sont peu médiatisées dans les minorités ethnoculturelles. Ces personnes doivent alors se battre sur deux fronts et doivent faire face à une ignorance de la communauté sur leur situation tout en ayant peur de se rendre sur certains lieux publics comme les hÎpitaux ou les centres communautairs[43].

Solidarité

Plusieurs organismes quĂ©bĂ©cois apportent un soutien Ă  des groupes minoritaires particuliers, par exemple auprĂšs de personnes vivant avec un handicap, comme la Coalition Sida des Sourds du QuĂ©bec, aux personnes LGBT immigrantes ou issues des communautĂ©s culturelles, comme Au-delĂ  de l’Arc-en-ciel, Arc-en-ciel d’Afrique et Helem (communautĂ© libanaise). L’homosexualitĂ© tend Ă  ĂȘtre davantage acceptĂ©e par les immigrants de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration que par ceux de premiĂšre gĂ©nĂ©ration[44]. La tolĂ©rance de la sociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise et les dispositions juridiques d'immigration envers les personnes LGBT en font une terre d'accueil pour les gais et lesbiennes de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient[26]. Le Festival du monde arabe de MontrĂ©al propose une rĂ©flexion sur les droits LGBT dans les communautĂ©s arabophones[45]. Plusieurs hommes et femmes homosexuels quittent leur pays en raison de l'homosexualitĂ© pour s'Ă©tablir au QuĂ©bec. Il demeure difficile pour certaines lesbiennes immigrĂ©es de plus de la quarantaine de s'exprimer librement de leur orientation sexuelle[10].

Certains dĂ©noncent les organismes sportifs internationaux qui s'allient avec des pays et juridictions oĂč les droits de la personne des minoritĂ©s sexuelles sont bafouĂ©s et oĂč les travailleurs se retrouvent dans des conditions similaires Ă  de l'esclavage, sacrifiant la philosophie de fraternitĂ© officielle inscrite dans leurs chartes, dans un objectif lucratif[46]. En guise de protestation de la loi russe rĂ©primant les personnes LGBT, la mairie de MontrĂ©al fait flotter le drapeau arc-en-ciel durant la durĂ©e des Jeux olympiques de Sotchi[47].

Santé

L'organisme Gai Écoute offre un service d'aide par tĂ©lĂ©phone, par clavardage ou par courriel aux personnes LGBT ou Ă  leurs proches, en ce qui a trait Ă  la dĂ©tresse psychologique, au dĂ©voilement de son orientation sexuelle, Ă  l'isolement, Ă  leurs relations familiales ou Ă  leurs relations de couple. Gai Écoute traite environ 13 000 demandes par annĂ©e[48].

Quelque 20 000 personnes vivent avec le VIH-sida au QuĂ©bec. Depuis 1991, les partys Black & Blue de la Fondation Bad Boy Club MontrĂ©al permettent de soutenir les organismes d'aide directe aux personnes atteintes du VIH-sida de mĂȘme que les organismes gais et lesbiens[49]. La fondation Farha est fondĂ©e en 1992 par Ronald Farha, homme d’affaires de MontrĂ©al. Depuis 1992, elle a distribuĂ© plus de 8,7 millions de dollars Ă  76 organismes qui, Ă  travers le QuĂ©bec, dispense des soins et services aux sidĂ©ens ou appliquent des programmes de prĂ©vention ou de formation sur le VIH-sida.

Culture

Institutions de mémoires

Les Archives gaies du QuĂ©bec, crĂ©Ă©es en 1983, regroupent une collection de documents et artefacts retraçant la vie des personnes et l’histoire de la communautĂ© LGBT Ă  MontrĂ©al et au QuĂ©bec. AprĂšs avoir Ă©tĂ© sur le Plateau Mont-Royal pendant trente ans, elles ont pignon sur rue dans le Village gai de MontrĂ©al depuis 2013[50]. La Chambre de commerce gaie du QuĂ©bec, avec le soutien de l'Office quĂ©bĂ©cois de la langue française, Ă©labore en 2013 un lexique terminologique français traduisant les rĂ©alitĂ©s LGBT, pour lesquelles des expressions courantes provenant de l'anglais amĂ©ricain sont mal adptĂ©s, mal traduits ou pas traduits en français[51].

Littérature

Alors que la sociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise est en pleine transformation dans les annĂ©es 1960, Jean Basile insĂšre un personnage gai et la thĂ©matique gaie dans son roman Le Grand Khan (1967). Les auteurs gais sont majeurs au sein de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise. Ainsi, Michel Tremblay dessine toute une faune de personnages gais Ă  travers de nombreuses Ɠuvres Ă  thĂ©matique gaie dont La Duchesse de Langeais (1969), Demain matin MontrĂ©al m'attend (1970), Hosanna (1973), DamnĂ©e Manon, SacrĂ©e Sandra (1977). Marie-Claire Blais met des personnages gais au centre de ses romans Le Loup (1972) et Les Nuits de l'Underground (1978)[8]. Une nouvelle gĂ©nĂ©ration d'auteurs gais commettent romans et autres, par exemple Pierre-Luc Landry, Mathieu Leroux, Donald Bilodeau, Simon Boulerice, Kevin Lambert, Nicholas GiguĂšre, Antoine Charbonneau-Demers ou Denis-Martin Chabot[52].

Dans les années 1950, alors que le Québec demeure une société conservatrice, Guilda, transformiste aux costumes extravagants, est une grande vedette des cabarets de Montréal[53]. Les piÚces de théùtre Les Feluettes ou la répétition d'un drame romantique de Michel Marc Bouchard et Being at Home with Claude de René-Daniel Dubois, à thématique gaie, marquent la dramaturgie québécoise dans les années 1990. Village ScÚne monte plusieurs piÚces de théùtre à thématique gaie, par exemple Guillaume et Jacques au Monument national en 2013 [54].

Maison d'Ă©dition

Télévision et cinéma

Les productions télévisuelles créées par des LGBT ou présentant des personnages principaux LGBT au Québec comprennent entre autres les téléséries Cover Girl, Tout sur moi, ou encore la websérie Coming Out. Celle-ci suit les méandres amoureux de Matt et de ses amis à Montréal[55]. Line Beaumier tourne en 2013 la docu-fiction Les Oubliées qui traite des sévices subis par les lesbiennes depuis les années 1940[56]. Image et Nation, festival international de cinéma LGBT de Montréal, se tient chaque année à l'automne depuis 1987 dans différentes salles du cetre-ville de Montréal avec plus de 125 films de divers pays dans le monde[57].

Évùnements

Le Festival international MontrĂ©al en Arts prĂ©sente, chaque annĂ©e en juin, l’évĂ©nement GaleRue d’Art sur plus de un kilomĂštre de la rue Sainte-Catherine piĂ©tonniĂšre. Plusieurs artistes LGBT quĂ©bĂ©cois Ɠuvrent dans les arts visuels, notamment le dessinateur et peintre Peter Flinsch, le photographe Robert LalibertĂ©[58]. et Yvon Goulet, qui peignent des corps masculins[59], ou encore Philippe PagĂ©-Desrues, Amanda Mocci et Johan Jansson[60].

MĂ©dias

Au fil des annĂ©es, plusieurs publications maintenant disparues ont informĂ© ou divertit la population LGBT quĂ©bĂ©coise, notamment Sortie, Le Berdache, RG, Attitude, Attitude-Mtl, Village, Être, Entre Elles, Sapho, Treize, Ça s'attrape!! et Gazelle.

Fugues, qui existe depuis 1984, demeure le principal média LGBT au Québec, traitant d'un grand éventail de sujets spécifiquement LGBT (tant au niveau communautaire, identitaire, politique ou social) ainsi que de l'actualité politique, culturelle, sportives, médicales sous un angle LGBT [61]. D'abord magazine seulement, Fugues est aussi un important portail d'information, mis à jour quotidiennement.

D'autres magazines LGBT poursuivent aussi leur travail à plus petite échelle, s'attardant à une information plus spécialisée, comme Gay Globe Magazine, autrefois Le Point (traite de différents sujets touchant l'actualité, la santé, l'égalité, la culture, la société), ZIP (s'intéresse à l'érotisme au masculin), Guide arc-en-ciel / Quebec Rainbow Guide (fait un survol annuel du tourisme LGBT au Québec) et DécorHomme (offre un contenu style de vie pour les hommes gais, bi et hétérosexuels, autour de la décoration, l'immobilier, la mode et les belles choses) [61].

Économie

Le village gai à Montréal concentre une grande partie des établissements commerciaux et de services à la communauté LGBT du Québec. Néanmoins, certains établissements montréalais desservant la clientÚle gaie se retrouvent hors village, par exemple le Cabaret Cléopùtre sur le boulevard Saint-Laurent, ou sur le Plateau Mont-Royal, avec le Bar Phoenix et Le Toaster. Les établissements commerciaux du Village connaissent une diminution de l'achalandage de la clientÚle gaie, notamment en raison de la présence d'Internet qui permet aux personnes LGBT de se rencontrer autrement que dans les établissements s'adressant spécifiquement à ce groupe. De plus, les LGBT se sentent à l'aise dans les différentes quartiere de Montréal[11]. La plupart des commerçants gais du Village ne sont pas propriétaires de leur local, ce qui pose un problÚme de viabilité à long terme, en raison de la spéculation immobiliÚre dans le quartier[62].

La Chambre de commerce LGBT du QuĂ©bec, dans son plan stratĂ©gique quinquennal 2016-2021, vise Ă  dĂ©velopper ses assises, renforcer son rĂ©seau de membres, rehausser son positionnement et accroĂźtre ses moyens d’intervention[63].

Certaines grandes entreprises et organimes entreprennent et financent des initiatives d'inclusion des personnes LGBT, notamment la Banque nationale du Canada[64], la Banque Toronto-Dominion[65], Telus, l'Université Laval[66], les Caisses Desjardins, Axor experts-conseils[67] et Les Brasseurs du monde[68]. Les nouvelles entreprises LGBT innovantes comprennent 1642 Cola[67].

Une enquĂȘte de MARU/VCR&C pour Telus montre qu'il existe des problĂšmes d'acceptation des personnes LGBT en milieu de travail. Seulement le tiers (34 %) des personnes LGBT interrogĂ©es ont rĂ©vĂ©lĂ© leur orientation ou identitĂ© sexuelle Ă  leurs collĂšgues. Le tiers des rĂ©pondants LGBT canadiens (45 % des transgenres) ne considĂšrent pas que leur milieu de travail est sĂ©curitaire et accueillant. Plus de la moitiĂ© (57 %) des employĂ©s LGBTAA ne dĂ©voilennt pas leur orientation sexuelle au travail. Un tiers (30 %) ont vĂ©cu ou perçu des manifestations de discrimination ou de harcĂšlement liĂ©s Ă  l'orientation sexuelle, la moitiĂ© n'a pas signalĂ© ces actes. Plus des deux tiers (69 %) de l'ensemble des rĂ©pondants croient que les gais, lesbiennes et bisexuels sont susceptibles d’ĂȘtre promus Ă  des postes de direction, contre 47 % dans le cas des transgenres[66] - [69].

Perception de l'acceptation et des mesures d'intégration des personnes LGBT en milieu de travail, Canada, 2016[69]
ÉnoncĂ©Favorables
Tous
Favorables
LGBT
Politique de lutte contre le harcĂšlement et la discrimination.88 %
Formation sur la diversitĂ© et l’intĂ©gration.66 %
Soutien et participation dans le cadre des célébrations de la Fierté.51 %
Groupe de ressources et de soutien destiné aux employés LGBTAA.50 %
Soutien manifeste de la haute direction envers les causes et les événements associés à la communauté LGBT.50 %
Les entreprises appuyant la communauté LGBT sont de meilleures entreprises citoyennes.68 %88 %
Les entreprises appuyant la communauté LGBT comprennent mieux les besoins de leurs clients.64 %86 %
Plus susceptibles d’accepter un poste dans une entreprise qui appuie la communautĂ© LGBT.56 %86 %
Plus susceptibles d’acheter les produits et services d’entreprises qui appuient la communautĂ© LGBT.49 %83 %

Communauté

ÉvĂ©nements

Festival FiertĂ© MontrĂ©al (anglais : MontrĂ©al Pride), FondĂ© en 2007 est un festival annuel quĂ©bĂ©cois majeur cĂ©lĂ©brant la diversitĂ© sexuelle et de genre (DSG) Ă  MontrĂ©al (QuĂ©bec). Il est le plus grand Ă©vĂ©nement de ce genre au Canada et Ă  l'international il est le plus grand la francophonie. Les Ă©vĂ©nements phares de FiertĂ© MontrĂ©al sont le grand dĂ©filĂ© de la fiertĂ© la journĂ©e communautaire. Il se dĂ©roule sur onze jours consĂ©cutifs (du jeudi au dimanche de la semaine suivante) habituellement Ă  la mi-aoĂ»t de chaque annĂ©e. Mis en scĂšne dans le Village gai de MontrĂ©al, il est ouvert Ă  tous les publics, quelles que soient leur orientation sexuelle, identitĂ© de genre ou expression de genre. Son prĂ©dĂ©cesseur, Divers/CitĂ© s'est tenu en juillet Ă  MontrĂ©al jusqu'en 2016. Il prĂ©sentait entre autres Sunset Party et La Grande Danse, au Vieux-Port. La FĂȘte Arc-en-ciel, cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  la fin aoĂ»t Ă  QuĂ©bec depuis 2005, attire 20 000 festivaliers en 2013[70]. La FiertĂ© dans la capitale se tient en aoĂ»t Ă  Ottawa, voisine de l’Outaouais[71].Les premiĂšres cĂ©lĂ©brations de la fiertĂ© gaie sont cĂ©lĂ©brĂ©es en Ă  Rimouski lors de l'Ă©vĂ©nement la D.marche auquel participent plusieurs reprĂ©sentants politiques rĂ©gionaux, et en Ă  Sherbrooke sous le nom de FiĂšre la fĂȘte[72].

La Journée de Visibilité Lesbienne est d'origine montréalaise et remonte à l'année 1982[73] - [74], elle a célébrée ses 40 ans en avril 2022[75] - [76].

Prix et reconnaissances

Le Gala Arc-en-ciel, organisĂ© par le Conseil quĂ©bĂ©cois LGBT, reconnaĂźt depuis 2004 l'apport des personnalitĂ©s et groupes Ă  la communautĂ© LGBT du QuĂ©bec dans diffĂ©rents secteurs d'activitĂ©[77]. La Fondation Émergence remet le prix de lutte contre l’homophobie Ă  : Michel Tremblay en 2010[78], Fabienne Larouche en 2012 pour le traitement des personnages gais dans ses scĂ©narios Ă  la tĂ©lĂ©vision quĂ©bĂ©coise[79], Ariane Moffatt en 2013[38].

Sport et loisir

Équipe MontrĂ©al est une association de dizaines d’équipes sportives rĂ©crĂ©atives et compĂ©titives de la communautĂ© gaie et lesbienne de la rĂ©gion de MontrĂ©al crĂ©Ă©e en 1990. Elle regroupe plusieurs disciplines sportives comme le badminton, le volleyball. Les lieux des matchs et rencontres comprennent entre autres le cĂ©gep du Vieux MontrĂ©al, le collĂšge de Maisonneuve[80].

Personnalités

Conclusion

MalgrĂ© toutes les avancĂ©es, les efforts et les lois mises en place par le Gouvernement Canadien, il reste beaucoup de travail Ă  faire avant de parvenir Ă  une acceptation et une inclusion totale des personnes en situation de minoritĂ© en ce qui a trait Ă  l’identitĂ© sexuelle et de genre. Il est indĂ©niable que les revendications faites par la communautĂ© LGBTQ2+ ont un impact direct sur les dĂ©cisions gouvernementales en matiĂšre d’intĂ©gration. Bien que les groupes de dĂ©fense soient beaucoup moins nombreux Ă  militer au Canada qu’aux États-Unis, le Gouvernement du Canada reste un modĂšle Ă  suivre pour les gouvernements de pays plus conservateurs qui rĂ©priment les droits des personnes ayant une identitĂ© sexuelle et de genre diffĂ©rente de la coutume dans leur pays. Bref, le gouvernement est un outil important afin d’obtenir l’égalitĂ© et l’inclusion des personnes faisant partie de la communautĂ© LGBTQ2+. En somme, nous sommes tous constituĂ©s de la mĂȘme maniĂšre de l’intĂ©rieur, non? C’est un sujet qui mĂ©rite de retenir l’attention de la population et des politiciens



Annexe - Organisations LGBT

Organismes, associations et établissements LGBT au Québec, selon la région
RĂ©gionOrganismes sociopolitiques et sociosanitairesAssociations sociocommunautairesÉtablissements commerciaux
GaspĂ©sie–Îles-de-la-MadeleineAssociation LGBT Baie-des-ChaleursLGBT Rocher-PercĂ©
Bas-Saint-LaurentComitĂ© DiversitĂ© Rimouski ‱ MAINSFront de libĂ©ration et d'information queer de Rimouski ‱ Gai CĂŽte-SudBar L'Illusion, Rimouski
Saguenay–Lac-Saint-JeanMIENS ‱ LGBT BorĂ©ale (Saguenay-Lac-Saint-Jean & Chibougamau)FĂ©m’Elles ChicoutimiGuimov, Chicoutimi
Capitale-NationaleGRIS-QuĂ©bec ‱ Groupe QC/Lutte Ă  l’homophobie ‱ MIELS ‱ Projet Intervention Prostitution de QuĂ©bec ‱ Sida-aide ‱ DivergenresAide aux trans du QuĂ©bec ‱ Arco Iris (cĂ©gep Ste-Foy) ‱ Groupe chrĂ©tien gai ‱ Groupe gai de l'UniversitĂ© Laval ‱ L’AccĂšs ‱ SpiritualitĂ© entre Nous ‱ Badminton ‱ CuirassĂ©s ‱ Hors sentiers ‱ MĂ©chants Moineaux ‱ Volte-face ‱ Volley-ball QuĂ©becQuĂ©bec : Domahom ‱ Drague ‱ St. Matthews ‱ Backboys ‱ Bloc 225 ‱ Hippocampe
ChaudiĂšre-AppalachesGRIS ChaudiĂšre-Appalaches ‱ Association beauceronne d'intervention sur le sidaDomaine Arc-en-Ciel, Joly ‱ GĂźte au Masculin, Saint-HonorĂ©-de-Shenley
MauricieL’Accùs Trois-Riviùres ‱ Atmosphùre gaie Mauricie
Centre-du-QuĂ©becBLITS ‱ GRIS Centre du QuĂ©becAssociation des gais des Bois-Francs ‱ La Margelle VictoriavilleDomaine Émeraude, Saint-François-du-Lac
EstrieIRISAssociation des gais, lesbiennes, bisexuels de l’UniversitĂ© de Sherbrooke ‱ ComitĂ© identitĂ©s et orientations sexuelles et amoureuses libres du CĂ©gep de Sherbrooke ‱ Groupe de discussion pour hommes gais ‱ Prisme ‱ Projet SaphoL'Otre Zone, Sherbrooke
MontĂ©rĂ©gieÉmiss-ĂšreCafĂ©-causerie pour femmes lesbiennes et bisexuelles ‱ SIDEP en MontĂ©rĂ©gie ‱ Jeunes adultes gais de Saint-Hyacinthe
Saint-Jean-sur-Richelieu : Carrefour Gai(es) ‱ Loisirs pour femmes gaies ‱ Vie Alternative GLBT Saint-Jean-sur-Richelieu ‱ Rencontres sociales Vaudreuil-Dorion ‱ Amalgame Longueuil
Bain de nature, Saint-Alphonse-de-Granby ‱ V V & V, Saint-Hyacinthe ‱ Camping Plein Bois, Sainte-Marthe ‱ Sauna 1286 ‱ Sauna 3481
MontrĂ©alACCM (AIDS community care centre) ‱ Aide aux transsexuel(le)s du QuĂ©bec ‱ AlterHĂ©ros ‱ Archives gaies du QuĂ©bec ‱ Chambre de commerce gaie du QuĂ©bec ‱ Coalition des familles homoparentales ‱ Coalition sida des sourds ‱ CAEO-QuĂ©bec ‱ Coalition des gais et lesbiennes du QuĂ©bec ‱ Coalition jeunesse LGBT (auparavant Coalition jeunesse montrĂ©alaise de lutte contre l’homophobie) ‱ COCQ-sida ‱ Conseil quĂ©bĂ©cois LGBT ‱ Fondation d'aide directe sida-Mtl ‱ Fondation BBCM ‱ Fondation Émergence ‱ Fondation Farha ‱ Fondation Jasmin Roy, Fondation L'Actuel ‱ Fondation Les Petits Lutins ‱ Fondation quĂ©bĂ©coise du sida ‱ FrĂ©quence VIH (disparu en 2012) ‱ Gai Écoute ‱ Gris MontrĂ©al ‱ Groupe d’intervention violence conjugale lesbiennes ‱ Helem ‱ Maison D'HĂ©relle ‱ Maison du Parc ‱ Maison Plein CƓur ‱ Portail VIH/sida du QuĂ©bec ‱ RĂ©seau des lesbiennes du QuĂ©bec ‱ RĂ©seau juridique canadien VIH-sida ‱ REZO ‱ SociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement commercial du Village ‱ Suicide Action MontrĂ©alAssociation des MĂšres Lesbiennes ‱ Association des pĂšres gais de MontrĂ©al ‱ AstĂ©risk ‱ Arc-en-ciel d'Afrique ‱ Centre communautaire des gais et lesbiennes de MontrĂ©al ‱ Centre de solidaritĂ© lesbienne ‱ Centre St-Pierre ‱ ComitĂ© famille et qualitĂ© de vie des gais et des lesbiennes ‱ CommunautĂ© chrĂ©tienne Saint-Pierre-ApĂŽtre ‱ Foi et fiertĂ© ‱ Groupe de mĂ©ditation LGBTQ ‱ Jeunesse Lambda ‱ Parents d’enfants gais ‱ Projet 10 ‱ L’Alternative UdeM ‱ Concordia Queer Collective ‱ LGBT Students of McGill ‱ Queer McGill ‱ RÉPITSS-UQAM ‱ Etcetera Dawson College ‱ Fondation FEEL ‱ Projet Travailleurs du Sexe, Stella ‱ Pink 28 MontrĂ©al ‱ ‱ Au-delĂ  de l’Arc-en-Ciel (espagnol) ‱ Ga'ava (juifs) ‱ Gay and Lesbian Asian Montreal (GLAM) ‱ Les Spread the World (LSTW) ‱ Lez Elles ‱ Long Yang Club Gais asiatiques et amis ‱ Schwule Stammtisch ‱ LEGIT-QuĂ©bec ‱ ChƓur gai de MontrĂ©al ‱ ChƓur quĂ©bĂ©cois ‱ Extravaganza ‱ GanymĂšde ‱ Les Nanas ‱ Gayradiobec ‱ DĂ©couverte et expression ‱ Association des motocyclistes gais du QuĂ©bec ‱ À contre-courant ‱ À pieds levĂ©s ‱ Amazones ‱ Aux Prismes ‱ Ballon balais ‱ Bolides ‱ BorĂ©al ‱ Club Arc-en-Ciel ‱ Club Bolo ‱ DĂ©biles du plein air ‱ Di-versions ‱ Dragons ‱ Duplicata ‱ Fauves ‱ Fous du Roi ‱ Gaillards ‱ Galopins ‱ G-Bleus ‱ H2O ‱ Hockey fĂ©minin ‱ Hors sentiers ‱ Lez Elles ‱ Loups ‱ Maxima ‱ Odawagan ‱ Outsquash ‱ Phoenix ‱ Quatros ‱ Roulibre ‱ SĂ©ro Poolz ‱ Tennis Lambda ‱ Tip on the TongueVillage : Aigle noir ‱ Apollon ‱ Cabaret ‱ Campus ‱ Citibar ‱ Cocktail ‱ Date ‱ Drugstore ‱ L'invi-thĂ© au Gaisha ‱ Ktkombs ‱ Mado ‱ Normandie ‱ Pub St-AndrĂ© ‱ Relaxe ‱ Rocky ‱ Sky ‱ Stock Bar ‱ Stud ‱ Taboo ‱ Unity ‱ Aubergell ‱ BBV ‱ Conciergerie ‱ Maison Des Jardins ‱ Nuzone ‱ Foto Fusion ‱ Galerie Dentaire ‱ Productions Village ScĂšne ‱ Priape ‱ Gijoe ‱ Oasis ‱ Sauna Centre-ville
Autres quartiers : Bain Colonial ‱ Phoenix ‱ RĂ©volution ‱ Sauna 5018 ‱ Sauna St-Hubert
Laval - LaurentidesCentre sida amitiĂ© ‱ Maison Dominique ‱ Sida-vie LavalCafĂ© causerie pour lesbiennes, Saint-Esutache ‱ L’Arc-en-Ciel, Laval-Laurentides ‱ Groupe gai amical Laval-Laurentides-LanaudiĂšreSauna 243 ‱ Sauna Pont-Viau
LanaudiĂšreLe NĂ©oCamping de la FiertĂ©, Sainte-Julienne ‱ Le PrivĂ©, Chertsey
OutaouaisBureau rĂ©gional d'action sidaGroupe des gais francophones de l'Outaouais ‱ Association des pĂšres gais de l’Outaouais ‱ Jeunesse Triangle Rose ‱ Lesbiennes Gatineau ‱ Outaouais Dimanches ‱ Projet entre Hommes ‱ Jeunesse Idem
Abitibi-TĂ©miscamingue
CĂŽte-NordAction sida CĂŽte-Nord
Nord-du-QuébecDiversité 02 (Saguenay-Lac-Saint-Jean) Diversité 02 (Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Annexe - ƒuvres littĂ©raires gaies quĂ©bĂ©coises

Annexe - Films, vidéos et émissions LGBT québécoises

Notes et références

  1. Hinrichs 2011, p. 12.
  2. Le Guide gay 2012, p. 16.
  3. Patrick Brunette, « L’homme derriĂšre les mille clichĂ©s », Fugues, vol. 33, no 7,‎ (ISSN 0831-1625, lire en ligne).
  4. a. Pierre Hébert, Yves Lever, Kenneth Landry, Dictionnaire de la censure au Québec: Littérature et Cinéma, Montréal, Fides, 2006.
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  6. Hinrichs 2011, p. 6.
  7. AndrĂ© Constantin Passiour, « FiertĂ© MontrĂ©al 2013 : c'Ă©tait la fĂȘte au dĂ©filĂ©! », Fugues, vol. 30, no 6,‎ , p. 122-124 (ISSN 0831-1625, lire en ligne).
  8. (en) Guy Poirier, « Québécois Literature », dans Claude J. Summers (dir.), glbtq: An Encyclopedia of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender, and Queer Culture, Chicago, GLBTQ, (lire en ligne), p. 1
  9. Benoit Migneault, « L'amour qui n'ose dire son nom dans les pĂ©riodiques quĂ©bĂ©cois des XIXe et XXe siĂšcles », À rayons ouverts (BibliothĂšque et Archives nationales du QuĂ©bec), no 55,‎ (lire en ligne)
  10. Julie Vaillancourt, « La visibilitĂ© lesbienne, Une journĂ©e de rassemblement : D'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre », Fugues, vol. 30, no 8,‎ , p. 38-40 (ISSN 0831-1625, lire en ligne).
  11. Gisueppe Valiante, « Le village gai de MontrĂ©al forcĂ© Ă  se rĂ©inventer », La Presse,‎ (lire en ligne).
  12. Denis Brossard, « A-t-on (encore) besoin d'un Village gai, d'un dĂ©file de la fiertĂ©, d'un Chinatown ou de la « Petite-Italie »? », Fugues, vol. 30, no 6,‎ , p. 12 (ISSN 0831-1625, lire en ligne).
  13. Il a été considéré comme le « patient zéro » bien que des cas antérieurs aient été attestés. Sources :
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    Seul un majeur domicilié au Québec depuis au moins un an et ayant la citoyenneté canadienne, peut faire cette demande. 1991, c. 64, a. 71; 2004, c. 23, a. 1. (LRQ, c. CCQ-1991).
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Voir aussi

Bibliographie


Articles connexes

Liens externes

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