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Université Laval

L’UniversitĂ© Laval est l'une des plus grandes universitĂ©s au Canada. Elle a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1852 Ă  l'initiative du SĂ©minaire de QuĂ©bec, lui-mĂȘme fondĂ© en 1663, et constitue ainsi le plus ancien Ă©tablissement d’enseignement supĂ©rieur francophone en AmĂ©rique, et la sixiĂšme plus ancienne universitĂ© du Canada[2]. Son principal campus est situĂ© au cƓur de la ville de QuĂ©bec[3], dans la CitĂ©-Universitaire de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge QuĂ©bec.

Université Laval
Histoire
Fondation
1852 (171 ans)
Statut
Type
Université de recherche publique (d)
Nom officiel
RĂ©gime linguistique
Fondateur
Recteur
Devise
Deo favente haud pluribus impar (Avec la grĂące de Dieu,
Ă  nul autre comparable)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
56 000[1] (voir aussi texte)
Enseignants
4 075, soit 1 665 professeurs et 2 410 autres membres du personnel enseignant[1]
Budget
700 millions $CAN
Localisation
Pays
Campus
Ville
Localisation sur la carte de la ville de Québec
voir sur la carte de la ville de Québec
Localisation sur la carte du Québec
voir sur la carte du Québec
Premier campus de l'Université Laval, dans le Vieux-Québec. On y aperçoit les nombreux édifices du Séminaire de Québec.

En 2022, l'UniversitĂ© Laval offrait quelque 550 programmes d'Ă©tudes du premier au troisiĂšme cycle[4] Ă  47 000 Ă©tudiants et Ă©tudiantes[1]. Elle fait partie des dix plus importantes universitĂ©s canadiennes en matiĂšre de recherche avec plus de 500 millions de dollars en fonds de recherche et coopĂ©ration internationale[1].

L'universitĂ© attire Ă©galement prĂšs de 6 600 Ă©tudiants Ă©trangers chaque annĂ©e, et environ 1 000 Ă©tudiants du Canada anglais et de l'Acadie. En outre, le programme « Français langue Ă©trangĂšre »[5] offre une formation aux Ă©tudiants canadiens anglophones ou Ă©trangers qui dĂ©sirent apprendre ou parfaire leur connaissance du français.

Histoire

François de Montmorency-Laval (1623-1708), fondateur du Séminaire de Québec. L'Université Laval porte aujourd'hui son nom.

En plus d'ĂȘtre le deuxiĂšme Ă©tablissement d'enseignement supĂ©rieur au QuĂ©bec, l'UniversitĂ© Laval a Ă©galement Ă©tĂ© la premiĂšre universitĂ© francophone en AmĂ©rique.

L'origine de l'universitĂ© remonte Ă  1663 avec la fondation du SĂ©minaire de QuĂ©bec par François de Montmorency-Laval, le premier Ă©vĂȘque de la Nouvelle-France, (la crĂ©ation du sĂ©minaire est confirmĂ©e par le roi Louis XIV[6]). À l'Ă©poque du RĂ©gime français, l'institution avait pour rĂŽle de former des prĂȘtres pour les villages de la Nouvelle-France. AprĂšs la ConquĂȘte, en 1759, les Britanniques dĂ©cident d'Ă©largir les formations offertes aux professions libĂ©rales. En 1852, alors que les Canadiens français n'avaient pas encore accĂšs Ă  l'Ă©ducation supĂ©rieure, l'abbĂ© Louis-Jacques Casault reçoit une charte royale octroyĂ©e par la reine Victoria, ce qui vient officiellement constituer l'UniversitĂ© Laval, en l'honneur du fondateur du SĂ©minaire de QuĂ©bec, en tant qu'universitĂ© le [7]. Ce sera dĂ©sormais cette date qui sera la date anniversaire de l'UniversitĂ©.

Cette charte est un texte juridique qui Ă©tablit les droits de propriĂ©tĂ©s, les privilĂšges, les pouvoirs et l’organisation d’une personne morale, appelĂ©e corporation, qui, de ce fait, a la capacitĂ© d’une personne physique. Dans ce cas-ci, c’est une corporation dĂ©jĂ  existante, le SĂ©minaire de QuĂ©bec, qui reçoit le droit de « confĂ©rer des degrĂ©s » et « tous les droits, pouvoirs et privilĂšges d’universitĂ©s ». La charte ne crĂ©e pas une nouvelle corporation, mais Ă©tend les droits et privilĂšges d’une corporation existante[8].

Ainsi, dĂšs le dĂ©but et pour longtemps, la distinction entre le SĂ©minaire de QuĂ©bec et l’UniversitĂ© Laval demeure floue, particuliĂšrement concernant la FacultĂ© de thĂ©ologie. Par la charte, « [
] le SĂ©minaire de QuĂ©bec et ses directeurs reçoivent, [
], le droit, les pouvoirs et les privilĂšges d’une universitĂ©, c’est-Ă -dire la possibilitĂ© de dĂ©cerner des grades acadĂ©miques dans les arts et les autres FacultĂ©s[9]. » Pendant longtemps, les mĂȘmes personnes ont gĂ©rĂ© les deux entitĂ©s[10] et, ainsi que l'affirme Mgr Ferdinand Vandry ancien recteur de l'UniversitĂ© :

L’UniversitĂ© Laval doit sa naissance et son existence au SĂ©minaire QuĂ©bec, et comme le dĂ©clare la SacrĂ© CongrĂ©gation des SĂ©minaires et UniversitĂ©s, il n’y a pas Ă  s’étonner que ces deux Institutions, bien que complĂštement distinctes, soient tellement unies entre elles qu’on ne puisse les sĂ©parer. Cette union est reconnue en terme exprĂšs dans la Charte royale de Londres, et le Saint-SiĂšge, dans la Bulle canonique d’érection de l’UniversitĂ©, n’a voulu s’y opposer en aucune façon[7].

Jusqu’à la crĂ©ation de la Division des archives de l'UniversitĂ© Laval au milieu des annĂ©es 1960, la gestion des archives du SĂ©minaire et de l’UniversitĂ© Ă©tait confiĂ©e Ă  une entitĂ© administrative unique. De fait, le papier Ă  lettre avec en-tĂȘte faisait jusqu’alors rĂ©fĂ©rence aux deux institutions[11].

Le 15 mai 1876 l’UniversitĂ© obtient, par la bulle Inter Varias Sollicitudines du pape Pie IX, le statut d’universitĂ© pontificale[12]. En 1878, le SĂ©minaire ouvre une « succursale » de l'UniversitĂ© Laval Ă  MontrĂ©al, qui deviendra l'UniversitĂ© de MontrĂ©al en 1920[13].

Au dĂ©but du XXe siĂšcle, l'UniversitĂ© compte seulement quatre facultĂ©s, Ă  l'image des universitĂ©s françaises sur le modĂšle desquelles elle est conçue : MĂ©decine, Droit, ThĂ©ologie et Arts[7]. BientĂŽt par la suite seront crĂ©Ă©es plusieurs facultĂ©s et Ă©coles dont celles de Musique, de Philosophie, des Lettres, des Sciences et du GĂ©nie, de l'Agriculture puis Sciences sociales. Cependant, Ă  partir de 1925, l'UniversitĂ© manque cruellement d'espace dans son campus initial du Vieux-QuĂ©bec. Elle ne peut pas construire de nouveaux bĂątiments dans cette section de la ville la plus urbanisĂ©e de l'Ă©poque. Certaines nouvelles Ă©coles doivent loger dans des Ă©difices existants du quartier. AprĂšs plus d'un siĂšcle d'existence, l'UniversitĂ© Laval dĂ©cide de sortir des murs de QuĂ©bec pour s'installer plus Ă  l'ouest, Ă  Sainte-Foy. Un premier site est temporairement occupĂ© au milieu du XXe siĂšcle sur la terrasse Dandurand[14]. L'École de chimie, construite entre 1923 et 1925, l'École des mines, construite entre 1939 et 1941 ainsi que le pavillon Monseigneur-Vachon, construit en 1949, deviendront plus tard respectivement le pavillon Jacques-Marquette, le pavillon Irma-Levasseur et le pavillon Simonne-Monet-Chartrand du CĂ©gep Garneau. C'est en 1950 qu'on dessine les plans d'un vaste campus qui est devenu de nos jours la citĂ© universitaire[14] (Ă  ne pas confondre avec le quartier du mĂȘme nom oĂč s'insĂšre le campus).

Jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle, les activitĂ©s se limitent Ă  l’enseignement. La PremiĂšre Guerre mondiale provoque une prise de conscience de l’importance des techniques et des sciences. À l’UniversitĂ© Laval, ceci a pour consĂ©quence la crĂ©ation en 1920 de l’École supĂ©rieure de chimie avec l'intĂ©gration de la recherche comme seconde mission pour l'Ă©tablissement[15] - [16].

Durant la RĂ©volution tranquille, l'effectif des Ă©tudiants croĂźt de façon importante Ă  la suite de la rĂ©forme de l’éducation au QuĂ©bec et Ă  la fin du monopole de l'Église catholique romaine sur la gestion de l'instruction publique. L'universitĂ©, dĂ©sormais non confessionnelle depuis qu'elle a adoptĂ© une nouvelle charte en 1971, voit augmenter ses rangs de prĂšs de 10 000 Ă©tudiants entre 1960 et 1970. Les premiers centres de recherche sont fondĂ©s. En 1972, son recteur sera dĂ©sormais Ă©lu.

En 1978, l’UniversitĂ© achĂšte l’édifice du Grand SĂ©minaire – le futur pavillon Louis-Jacques-Casault – ainsi que le terrain adjacent (correspondant environ Ă  la zone entre l’avenue du SĂ©minaire et l'avenue Myrand) de la Corporation de l’Ɠuvre du Grand SĂ©minaire. Ceci rend l'UniversitĂ© propriĂ©taire de l'ensemble du campus[17].

De 1980 Ă  2000, l'universitĂ© dĂ©veloppe la collaboration internationale en augmentant sa notoriĂ©tĂ© Ă  l'Ă©tranger et en attirant des chercheurs et des Ă©tudiants d'ailleurs. À l'aube du XXIe siĂšcle, la population Ă©tudiante est maintenant majoritairement composĂ©e de femmes.

  • MusĂ©e de zoologie, vers 1900.
    Musée de zoologie, vers 1900.
  • MusĂ©e de physique, vers 1900.
    Musée de physique, vers 1900.
  • MusĂ©e de peintures, vers 1900.
    Musée de peintures, vers 1900.
  • MusĂ©e de minĂ©ralogie, vers 1900.
    Musée de minéralogie, vers 1900.
  • Étudiants en mĂ©decine, vers 1900.
    Étudiants en mĂ©decine, vers 1900.
  • Le pavillon Jacques-Marquette du CĂ©gep Garneau, anciennement l'École de Chimie.
    Le pavillon Jacques-Marquette du CĂ©gep Garneau, anciennement l'École de Chimie.
  • Le pavillon Simonne-Monet-Chartrand du CĂ©gep Garneau, anciennement le pavillon Monseigneur-Vachon.
    Le pavillon Simonne-Monet-Chartrand du CĂ©gep Garneau, anciennement le pavillon Monseigneur-Vachon.
  • Le pavillon Irma-Levasseur du CĂ©gep Garneau, anciennement l'École des Mines.
    Le pavillon Irma-Levasseur du CĂ©gep Garneau, anciennement l'École des Mines.
  • Le 71 rue d'Auteuil accueillit l'École de pĂ©dagogie et d'orientation de 1945 Ă  1961.
    Le 71 rue d'Auteuil accueillit l'École de pĂ©dagogie et d'orientation de 1945 Ă  1961.
  • Le 5 rue HĂ©bert accueillit la facultĂ© des sciences sociales de 1938 Ă  1961.
    Le 5 rue Hébert accueillit la faculté des sciences sociales de 1938 à 1961.

L'admission des femmes à l'Université Laval

En 2020, la proportion de femmes aux Ă©tudes tous cycles confondus se situait autour de 60% et le niveau de diplomation frĂŽlait 60%[18], ce qui situe l'UniversitĂ© Laval environ dans la moyenne provinciale[19]. À Laval, le point de bascule se situe en 1984[20] oĂč la proportion de femmes aux Ă©tudes atteint celle des hommes.

L'admission des femmes Ă  l’universitĂ©, en augmentation constante depuis la fin du XIXe siĂšcle, affiche un retard du cĂŽtĂ© des Ă©tablissements francophones au QuĂ©bec[21]. À l’origine de cette particularitĂ© se trouve l’importance historique de l’Église catholique dans la sociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise, notamment dans le cas de l’UniversitĂ© Laval pour laquelle la direction, jusqu’en 1971, n’est nul autre que le SĂ©minaire de QuĂ©bec[22]. Aussi, au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, « l'UniversitĂ© Laval, fidĂšle aux prĂ©ceptes de l'Église catholique, s’opposera Ă  l’accession des femmes aux hautes sphĂšres du savoir et maintiendra une diffĂ©rence dĂ©libĂ©rĂ©e entre Ă©ducation fĂ©minine et instruction »[23].

DĂ©taile de la Table commĂ©morative de la tragĂ©die de l'École Polytechnique
« Comme diffĂ©rents minĂ©raux forment un alliage solide, l'alliance des femmes et des hommes de science est Ă  la base d'un dĂ©veloppement durable ». Claire DeschĂȘnes, ing. DĂ©tail de la Table commĂ©morative de la tragĂ©die de l'École Polytechnique situĂ©e dans le jardin gĂ©ologique[24]

« L'admission des femmes Ă  l'UniversitĂ© Laval se dĂ©marque du processus occidental gĂ©nĂ©ral Ă  cause du maintien des obstacles idĂ©ologiques et structurels posĂ©s aux ambitions scolaires fĂ©minines. [
] les dirigeants de Laval vont rĂ©ussir Ă  maintenir le statu quo sur le non-accĂšs des femmes Ă  l'Ă©tude de la mĂ©decine jusqu'en 1936. L'admission des femmes Ă  l'UniversitĂ© Laval est marquĂ©e par l'obstruction. »[25]

Sous la gouvernance du SĂ©minaire de QuĂ©bec, les avancĂ©es observĂ©es sur la condition fĂ©minine Ă  l'UniversitĂ© Laval ne sont pas l’expression d’un changement de paradigme dans la conception de la vie sociale des dirigeants. Elles sont issues de l’impossibilitĂ© de freiner complĂštement l’influence de pressions sociales externes et la dĂ©termination des Ă©tudiantes[26]. Cette conception est illustrĂ©e dans ce passage publiĂ© en 1944 par Gonzalve Poulin, alors directeur de l’École de service social :

« L'intégration désirable de la femme moderne exige non seulement qu'on tienne compte de ses accomplissements nouveaux, mais encore et surtout de sa nature, de l'idéal féminin et des valeurs féminines qui ont prévalu aprÚs vingt siÚcles de christianisme. »[27]

« [L]es pĂ©dagogues de l'UniversitĂ© Laval se vanteront longtemps d'avoir Ă©liminĂ© des programmes fĂ©minins tout ce qui pourrait dĂ©tourner les jeunes filles de leur mission premiĂšre », mission qui se limite aux rĂŽles d’épouse, de mĂšre et d’ĂȘtre l’ñme de la famille[28] - [29]. L’obĂ©dience Ă  la hiĂ©rarchie catholique des dirigeants de l’UniversitĂ© ne montre pas beaucoup de faiblesse. Ceux-ci imposeront aux professeurs et aux Ă©tudiants la profession de foi et le serment antimoderniste jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1960[30].

Évolution de la population Ă©tudiante Ă  l'UniversitĂ© Laval avec la proportion des femmes de 1860 Ă  2020, Ă  la dĂ©cennie.

Symboles

La devise de l'Université Laval est « Deo favente haud pluribus impar », ce qui signifie « Avec la grùce de Dieu, à nul autre comparable. »[42] Elle est inspirée par celle de Louis XIV, « Nec pluribus impar ».

Les armes actuelles, adoptĂ©es en 1951, reproduisent les traits du blason de Montmorency-Laval, fondateur du SĂ©minaire de QuĂ©bec : un Ă©cu rouge ornĂ© d'une croix d'or chargĂ©e de cinq coquilles et cantonnĂ©e de seize alĂ©rions (aiglons sans bec ni pattes)[43], symbolisant les ennemis vaincus lors de pĂšlerinages auxquels avaient pris part les ancĂȘtres de Laval. Toutefois, les couleurs du blason de l'UniversitĂ© sont inversĂ©es par rapport Ă  celles du blason de Montmorency-Laval, qui sont utilisĂ©es par le SĂ©minaire de QuĂ©bec ainsi que le CollĂšge François-de-Laval[44].

AdoptĂ© aprĂšs la fondation de l'universitĂ©, le premier blason est blasonnĂ© ainsi : Ă©cartelĂ© au 1, d'azur Ă  la croix latine d'or (ThĂ©ologie), au 2, de gueules au livre ouvert d'argent (Lettres), au 3, de gueules Ă  la balance d'argent (Droit), au 4, d'azur au bĂąton d'Esculape d'or (MĂ©decine)[45]. L’origine de ce blason remonte aux Montmorency, une ancienne famille française dont la lignĂ©e date de l’époque mĂ©diĂ©vale[44].

Il est heureux que l'université francophone la plus ancienne du Canada ait accepté de se faire concéder des armoiries officielles. Elles sont, à plus d'un titre, l'un des plus beaux spécimens de notre armorial national et un exemple pour d'autres institutions d'enseignement au Québec. Elles continuent de nous rappeler une figure marquante de notre histoire, tout en maintenant vivant un art né avec les cathédrales[46].

Le drapeau de l'UniversitĂ© est une banniĂšre aux armes de l'Ă©cu. L'hymne de l'UniversitĂ© s'intitule « Savoir et beautĂ© », une Ɠuvre de Jeanne Landry, professeure Ă©mĂ©rite de la FacultĂ© de musique[47].

  • Blason de 1852 Ă  1951
    Blason de 1852 Ă  1951
  • Blason depuis 1951
    Blason depuis 1951
  • Drapeau reprenant les armes de l'universitĂ©
    Drapeau reprenant les armes de l'université
  • lĂ©gende
    Armoiries de l'institution (Pavillon Abitibi-Price)

Les couleurs primaires sont le rouge (#e30513) et l'or (#ffc103). Les couleurs secondaires comprennent le noir et diverses teintes de gris (#d9d9d9, #7f7f7f et #515151)[48].

Le campus

Le campus de l'UniversitĂ© Laval est composĂ© d'une trentaine de pavillons sur une surface totale de 1,8 km2 au cƓur de l'agglomĂ©ration quĂ©bĂ©coise, vĂ©ritable ville dans la ville.

La cité universitaire est un quadrilatÚre délimité grosso modo au nord par le Chemin des Quatre-Bourgeois et le Chemin Sainte-Foy, au sud par le Boulevard Laurier, à l'est par l'avenue Myrand et, à l'ouest, par l'autoroute Robert-Bourassa (le Pavillon des Services, l'Envirotron et le Pavillon de l'Est font toutefois exception, les deux premiers étant situés à l'ouest de l'autoroute et le troisiÚme au nord du Chemin Sainte-Foy). De nombreux espaces de stationnement sont disponibles à proximité de la plupart des pavillons. Une piste cyclable passe par le campus, lequel est également desservi par des parcours d'autobus.

Le campus possĂšde un service permanent de sĂ©curitĂ© et quatre rĂ©sidences Ă©tudiantes (2 400 chambres au total). Trois des rĂ©sidences sont mixtes et une autre rĂ©servĂ©e aux femmes. Les cĂ©geps de Sainte-Foy, François-Xavier-Garneau et St. Lawrence, Ă©tant Ă©galement localisĂ©s dans le quartier de la CitĂ©-Universitaire, se trouvent Ă  distance de marche de l’UniversitĂ©.

  • Les allĂ©es ombragĂ©es sont nombreuses sur le campus.
    Les allées ombragées sont nombreuses sur le campus.
  • Le jardin communautaire.
    Le jardin communautaire.
  • AllĂ©e le long du Grand Axe.
    Allée le long du Grand Axe.
  • Le Jardin gĂ©ologique situĂ© entre les pavillons Adrien-Pouliot et Alexandre-Vachon.
    Le Jardin géologique situé entre les pavillons Adrien-Pouliot et Alexandre-Vachon.
  • Promenade Les Cent-AssociĂ©s entre les pavillons Jean-Charles-Bonenfant et Charles-De Koninck.
    Promenade Les Cent-Associés entre les pavillons Jean-Charles-Bonenfant et Charles-De Koninck.

La cité universitaire

C’est au cours des annĂ©es 1940 que germe l’idĂ©e du dĂ©mĂ©nagement de l’UniversitĂ© du Vieux-QuĂ©bec Ă  son emplacement actuel. Au dĂ©part, il ne s’agissait pas de l’édification d’une citĂ© universitaire, mais bien d’une citĂ© Ă©piscopale comprenant Ă  terme un grand sĂ©minaire, une cathĂ©drale, un Ă©vĂȘchĂ©, une maison de religieuses et une autre pour les sĂ©minaristes. L’espace Ă©tant jugĂ© insuffisant Ă  la terrasse Dandurand pour ce projet, oĂč se trouvaient dĂ©jĂ  trois pavillons de l’UniversitĂ©, on dĂ©cida d’acquĂ©rir des terrains plus vastes Ă  proximitĂ© sur les hauteurs de Sainte-Foy. Ce n’est que par la suite que la dĂ©cision fut prise de rassembler la citĂ© universitaire avec la citĂ© Ă©piscopale dans un ensemble qui se voulait majestueux[49] - [50].

À l’origine, la citĂ© Ă©piscopale devait occuper la portion est du territoire, Ă  l’est de l’avenue du SĂ©minaire. Le dĂ©clin rapide des vocations sacerdotales dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XXe siĂšcle interdit la rĂ©alisation de ce projet. Seul le Grand SĂ©minaire fut construit, mais il ne servit Ă  sa vocation de dĂ©part que pour une brĂšve pĂ©riode, Ă©tant beaucoup trop grand[49]. Il fut finalement acquis par l’UniversitĂ© Laval pour devenir le pavillon Louis-Jacques-Casault[51].

Ce qui Ă©tait prĂ©vu dans les plans d’origine, et qui fut effectivement rĂ©alisĂ©, est la construction des pavillons de sciences sociales et humaines au centre du campus, entre l’avenue du SĂ©minaire et le Grand Axe et, Ă  l’ouest de ce dernier, la construction des pavillons des sciences, des sciences de la santĂ© et d’ingĂ©nierie[52].

Le Grand Axe est coupĂ© perpendiculairement par un axe secondaire pour former une croix, reprĂ©sentĂ©e Ă©galement dans le blason de l’UniversitĂ©. À l’ouest de l’axe se trouve le pavillon des sciences de la santĂ© – la reprĂ©sentation du corps dans la conception d’origine – et Ă  l’est se trouve ce qui Ă©tait le Grand SĂ©minaire – la reprĂ©sentation de l’esprit dans la conception d’origine.

Conçus par des clercs, les plans du campus intĂšgrent les idĂ©aux chrĂ©tiens, mais s’inspirent Ă©galement des jardins français – notamment de Versailles et des Champs ÉlysĂ©es qui ont servi de modĂšle pour le Grand Axe[52]. Les concepteurs avaient aussi Ă  cƓur la transmission de la culture française[53]. Le site du campus sur les hauteurs de Sainte-Foy fut choisi notamment par son relief relativement plat, mais nĂ©cessita nĂ©anmoins des travaux de terrassement substantiels avec le dĂ©placement de 69 000 verges cubes de terre et de 210 000 verges cubes de tuf et de roc sautĂ©s[52].

Au milieu du XXe siĂšcle, les prĂ©visions de croissance pour la rĂ©gion de QuĂ©bec anticipaient une population d’environ 1 million au tournant des annĂ©es 2000, bien au-delĂ  de la rĂ©alitĂ©[54]. La superficie du campus, prĂ©vue en fonction d'une croissance correspondante de la population Ă©tudiante et des infrastructures, a plutĂŽt servi au maintien de nombreux boisĂ©s et d’espaces verts qui donnent des allures de parc urbain au campus. Elle a aussi permis, entre autres choses, l’installation d’espaces sportifs importants – incluant une aire de pratique de golf –, d’un dĂ©pĂŽt Ă  neige, d’un jardin communautaire, d’un jardin botanique et, Ă  proximitĂ© du cĂŽtĂ© ouest, une petite ferme de 12 hectares.

L'UniversitĂ© Laval est carboneutre depuis 2015, grĂące notamment au puits de carbone que constitue la ForĂȘt Montmorency[55].

  • L'AllĂ©e des BibliothĂšques
    L'Allée des BibliothÚques
  • Cour intĂ©rieure du pavillon Agathe-Lacerte
    Cour intérieure du pavillon Agathe-Lacerte
  • AllĂ©e piĂ©tonniĂšre
    Allée piétonniÚre
  • Jardin VIA Agro Écologie
    Jardin VIA Agro Écologie
  • Nuit brumeuse sur le campus
    Nuit brumeuse sur le campus

Gouvernance

Étant donnĂ© le chevauchement du territoire de la citĂ© sur ceux de Sainte-Foy et Sillery et afin de donner aux dirigeants de l’UniversitĂ© suffisamment d’autonomie pour son dĂ©veloppement, on confĂ©ra Ă  l’établissement des pouvoirs analogues Ă  ceux d’une municipalitĂ©. Le concept est calquĂ© sur le fonctionnement des municipalitĂ©s religieuses crĂ©Ă©es au cours du siĂšcle prĂ©cĂ©dent au QuĂ©bec et oĂč il existe peu d’équivalents[56] - [57]. L’UniversitĂ© Laval peut, notamment :

Ă©dicter des rĂšglements de construction, de zonage, de cheminĂ©es et de clĂŽtures, applicables aux seuls immeubles de la corporation sans que les municipalitĂ©s de Sillery, de Sainte-Foy, ou de QuĂ©bec puissent Ă©tendre ou appliquer auxdits immeubles les rĂšglements par elles adoptĂ©s aux mĂȘmes fins si ce n'est sur une lisiĂšre de cent pieds en bordure des immeubles de la corporation[58].

Par ailleurs, l’UniversitĂ© est exemptĂ©e « de toutes taxes, permis, licences ou cotisations, contributions ou impĂŽts quelconques pour fins municipales et scolaires [
] comme s'ils n'Ă©taient pas compris dans les limites des municipalitĂ©s oĂč ils sont situĂ©s[58]. »

L’UniversitĂ© Laval est l’un des seuls Ă©tablissements universitaires en AmĂ©rique du Nord (avec l’UniversitĂ© de Sherbrooke) Ă  Ă©lire le recteur au terme d’une vĂ©ritable campagne Ă©lectorale engageant un collĂšge Ă©lectoral[59] - [60].

GĂ©ographie

Un tiers de la surface occupĂ©e par le campus a Ă©tĂ© pris sur le territoire de l’ancienne ville de Sillery et les deux autres tiers proviennent de l’ancienne ville de Sainte-Foy. L’ancien chemin Gomin servait de ligne de dĂ©marcation entre les deux municipalitĂ©s. Au moment de l’acquisition des terrains par le SĂ©minaire de QuĂ©bec, le territoire Ă©tait utilisĂ© pour l’agriculture, surtout du cĂŽtĂ© nord. Le cĂŽtĂ© sud Ă©tait occupĂ© par une partie de l’ancien boisĂ© Gomin[61]. Ce sont les vestiges de ce dernier qu’on retrouve encore aujourd’hui, sĂ©parĂ© en deux principaux boisĂ©s : le long du boulevard Laurier et entre le pavillon Casault et l'avenue Myrand. Les surfaces et alignements boisĂ©s occupent prĂšs de 30% de la superficie totale du campus[62].

L’épaisseur du sol meuble sur le campus varie entre 1 et 2 mĂštres, exception faite d’affleurements rocheux (schiste) Ă  quelques endroits. Les boisĂ©s du campus appartiennent Ă  l’érabliĂšre laurentienne, principalement l’érabliĂšre Ă  Ă©rable rouge. L’érabliĂšre Ă  Ă©rable Ă  sucre occupe quelques endroits restreints dans les zones plus sĂšches. Le territoire du campus affiche une lĂ©gĂšre pente en direction nord-ouest qui l’expose au vent. Ceci n’est pas sans affecter certaines espĂšces vĂ©gĂ©tales qui croissent comparativement mieux dans les zones plus abritĂ©es ailleurs sur le promontoire de QuĂ©bec[61].

Nature

Plus de 1300 taxons furent recensĂ©s lors d’un inventaire floristique du campus. On dĂ©nombre notamment prĂšs de 70 espĂšces de feuillus et de conifĂšres[61]. Il s’agit toutefois d’un portrait toujours sujet Ă  changement en fonction de l’évolution naturelle ainsi que des impacts directs et indirects des activitĂ©s humaines[63] - [64].

PrĂšs d’une dizaine d’espĂšces de mammifĂšres ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© observĂ©es sur le campus. Les observations les plus communes concernent la marmotte commune, l’écureuil gris, l’écureuil roux et le tamia rayĂ©. La salamandre cendrĂ©e a Ă©tĂ© observĂ©e en 2013 dans les boisĂ©s environnant le sud du Grand Axe et plus d’une centaine d’espĂšces d’oiseaux ont Ă©tĂ© observĂ©es sur le campus[65]. Une des espĂšces les plus manifestes est la corneille d’AmĂ©rique qui forme parfois des attroupements de plusieurs centaines d’individus[66].

Le Jardin botanique Roger-Van den Hende
Kiosque d'accueil du jardin

Le Jardin botanique Roger-Van den Hende situĂ© Ă  l’ouest du campus regroupe Ă  la fois des plantes indigĂšnes au QuĂ©bec et des plantes originaires d'Europe, d'AmĂ©rique et d'Asie, compte au total prĂšs de 4 000 espĂšces et cultivars.

Architecture

On compte de nos jours une trentaine de pavillons. Le plan de l'actuel campus et ses tout premiers bĂątiments a Ă©tĂ© dessinĂ© Ă  partir de 1946 par l'architecte-urbaniste Édouard Fiset. Celui-ci propose de sĂ©parer les pavillons de sciences humaines de ceux de sciences dites exactes par une allĂ©e, qui porte le nom de « grand axe »[67]. La premiĂšre construction est le pavillon d’Arpentage et de gĂ©nie forestier, devenu l'Abitibi-Price (facultĂ© de foresterie, de gĂ©ographie et de gĂ©omatique), qui est d'architecture classique. Puis, le pavillon Palasis-Prince (sciences administratives) illustre en 1950 la transition avec l'architecture moderne (Art dĂ©co, volume symĂ©trique et de grandes colonnes). Le pavillon H.-Biermans-L.-Moraud (1957), de nos jours une rĂ©sidence, marque le dĂ©but du modernisme avec le dĂ©pouillement du dĂ©cor et l'ajout de grandes parois en verre Ă  l'intĂ©rieur.

En 1964, le pavillon Charles-De-Koninck (sciences sociales et droit) se distingue par l'utilisation du bĂ©ton, mais par la suite d'autres matĂ©riaux seront utilisĂ©s sur le campus, comme le bois, le verre et l'acier. Par exemple, le pavillon J.-A.-DeSĂšve/La Laurentienne (1990) ou Ferdinand-Vandry (complĂštement rĂ©novĂ© et agrandi en 2008). Dans les annĂ©es 1980, un atrium baignĂ© de lumiĂšre et vĂ©gĂ©talisĂ© est annexĂ© Ă  l'Abitibi-Price[68]. À partir des annĂ©es 2000, l'architecture sur le campus incorpore une dimension plus verte : utilisation de matĂ©riaux recyclĂ©s et renouvelables dont le bois, mais aussi Ă©clairage naturel, rĂ©duction des coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques, etc., tel qu'illustrĂ© par le pavillon Gene-H.-Kruger (2000)[69] ou par l'agrandissement du PEPS en 2010.

L'art public

L'art public est « l’art localisĂ© Ă  l’extĂ©rieur des espaces et des conventions des galeries et des musĂ©es »[70]. En 2008, selon cette dĂ©finition, la collection d’art public de l’UniversitĂ© Laval comptait 96 Ɠuvres, rĂ©parties sur son campus principal situĂ© Ă  Sainte-Foy et sur le site de la ForĂȘt Montmorency[71]. Cette collection s’est depuis enrichie de plusieurs Ɠuvres, par exemple lors de l’application de la Politique d’intĂ©gration des arts Ă  l’architecture et Ă  l’environnement des bĂątiments et des sites gouvernementaux et publics dans le cadre de l’agrandissement du pavillon Ferdinand-Vandry en 2009.

Plusieurs efforts de catalogage et de mise en valeur de cette collection ont Ă©tĂ© accomplis au fil des ans. Les plus rĂ©centes initiatives ont concernĂ© la publication, en 2008, du rĂ©pertoire « L’art public sur le campus de l’UniversitĂ© Laval » par le ComitĂ© d’amĂ©nagement et de mise en Ɠuvre[71]. On note Ă©galement la crĂ©ation d’un parcours de dĂ©couverte de l’art public, animĂ© par le Bureau de la vie Ă©tudiante de l’UniversitĂ© Laval. Ce parcours peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© en tout temps, mais fait l’objet d’un concours annuel dans le cadre des JournĂ©es de la culture qui ont lieu chaque annĂ©e au mois de septembre[72].

Les premiĂšres Ɠuvres d’art public du campus datent de 1949, soit Ă  l’occasion de la construction du pavillon d’Arpentage et de gĂ©nie forestier (maintenant Abitibi-Price), le premier Ă  avoir Ă©tĂ© construit sur le campus de Sainte-Foy[71]. La collection comprend des contributions d’artistes de renom, tels Jordi Bonet, Omer Parent ou Armand Vaillancourt. La presque totalitĂ© de la collection est accessible en tout temps aux visiteurs.

  • 2367, l'odyssĂ©e collective, sculpture du collectif PLUX.5
    2367, l'odyssée collective, sculpture du collectif PLUX.5
  • 2367, l'odyssĂ©e collective est localisĂ©e Ă  proximitĂ© de la promenade Les Cent-AssociĂ©s
    2367, l'odyssée collective est localisée à proximité de la promenade Les Cent-Associés
  • Buste commĂ©moratif du PĂšre Georges-Henri LĂ©vesque, sculpture de LĂ©onard Simard
    Buste commémoratif du PÚre Georges-Henri Lévesque, sculpture de Léonard Simard
  • Le Buste commĂ©moratif du PĂšre Georges-Henri LĂ©vesque est localisĂ©e Ă  proximitĂ© de la promenade Les Cent-AssociĂ©s
    Le Buste commémoratif du PÚre Georges-Henri Lévesque est localisée à proximité de la promenade Les Cent-Associés
  • L'eau de vie, France Fauteux, dans la cour intĂ©rieure du pavillon Agathe-Lacerte
    L'eau de vie, France Fauteux, dans la cour intérieure du pavillon Agathe-Lacerte
  • L'Homme devant la science, mosaĂŻque de Jordi Bonet, l'une des Ɠuvres les plus remarquables du campus
    L'Homme devant la science, mosaïque de Jordi Bonet, l'une des Ɠuvres les plus remarquables du campus
  • L'Homme devant la science occupe la façade ouest du pavillon Adrien-Pouliot
    L'Homme devant la science occupe la façade ouest du pavillon Adrien-Pouliot
  • AllĂ©e froide, Étienne Cliquet, Ă  l'intĂ©rieur du Colosse de QuĂ©bec
    AllĂ©e froide, Étienne Cliquet, Ă  l'intĂ©rieur du Colosse de QuĂ©bec
  • La chair des rĂȘves, AndrĂ© Du Bois, dans l'atrium de l'Édifice La Fabrique
    La chair des rĂȘves, AndrĂ© Du Bois, dans l'atrium de l'Édifice La Fabrique
  • Le bateau ivre, Francine Simonin, hall de l'entrĂ©e du pavillon Alphonse-Desjardins
    Le bateau ivre, Francine Simonin, hall de l'entrée du pavillon Alphonse-Desjardins

Les souterrains

Floraison hĂątive de pissenlits favorisĂ©e par le dĂ©gagement de chaleur d’un tunnel sous-jacent servant aux conduits de chauffage.

Pratiquement tous les Ă©difices sont reliĂ©s par un rĂ©seau de tunnels longs d'un peu plus de 10 km. PrĂšs de km de ce rĂ©seau est accessibles au public[73] et est trĂšs frĂ©quentĂ©s, surtout en hiver ou lors d'intempĂ©ries. Les rĂ©sidences de l'UniversitĂ© Laval sont reliĂ©es Ă  ce rĂ©seau ce qui permet aux locataires de se rendre Ă  leurs cours sans devoir aller Ă  l'extĂ©rieur. L’ensemble des pavillons du campus bĂ©nĂ©ficie d’un systĂšme de chauffage et de refroidissement central. C’est la raison d’ĂȘtre du reste du rĂ©seau de tunnels, soit km, qui sert au passage des conduits, du rĂ©seau Ă©lectrique et des employĂ©s d’entretien[74] - [75].

Les murs de ces tunnels sont souvent couverts de fresques représentant des comités ou des associations de l'université voulant laisser leur trace. On en retrouve aussi d'autres réalisées par des particuliers visant à faire rire ou faire passer un message aux utilisateurs des souterrains.

En 2008, un sondage effectuĂ© auprĂšs de 2 700 rĂ©pondants a montrĂ© que 30 % d'entre eux, et 42 % des femmes, ne s'y sentait pas en sĂ©curitĂ© aprĂšs 18 h[76]. Un rĂ©seau de camĂ©ras et quarante tĂ©lĂ©phones d'urgence y Ă©tant installĂ©s et des agents de sĂ©curitĂ© les patrouillant, les crimes qui s'y produisent sont en rĂ©alitĂ© principalement du vandalisme[76].

  • Le tunnel passant sous le Grand Axe du campus, erronĂ©ment surnommĂ© « l'Ɠsophage ». Il Ă©voque plutĂŽt la trachĂ©e.
    Le tunnel passant sous le Grand Axe du campus, erronĂ©ment surnommĂ© « l'Ɠsophage ». Il Ă©voque plutĂŽt la trachĂ©e.
  • Une signalisation est peinte au sol pour les vĂ©hicules d'entretien.
    Une signalisation est peinte au sol pour les véhicules d'entretien.
  • Des centaines de fresques ornent les murs du rĂ©seau tunnelier.
    Des centaines de fresques ornent les murs du réseau tunnelier.
  • Bouche d'aĂ©ration des tunnels
    Bouche d'aération des tunnels
  • Un accĂšs aux tunnels
    Un accĂšs aux tunnels

Les pavillons

Plan du campus principal
  1. Centre de foresterie des Laurentides
  2. Maison Omer-Gingras
  3. Maison Couillard
  4. Serres hautes performances
  5. Pavillon Envirotron
  6. Pavillon des services
  7. Pavillon de médecine dentaire
  8. Centrale d'eau refroidie
  9. Pavillon Gene-H.-Kruger
  10. Pavillon Abitibi-Price
  11. Pavillon Charles-EugĂšne-Marchand
  12. Pavillon Ferdinand-Vandry
  13. Héma-Québec
  14. Pavillon Paul-Comtois
  15. CPE La Petite Cité
  16. Pavillon Agathe-Lacerte
  17. Stade TELUS-Université Laval
  18. Pavillon d'optique photonique laser
  19. Pavillon Alexandre-Vachon
  20. Pavillon Adrien-Pouliot
  21. Pavillon Charles-De Koninck
  22. Pavillon Jean-Charles-Bonenfant
  23. PEPS
  24. Pavillon Palasis-Prince
  25. Pavillon J.-A.-DeSĂšve
  26. Pavillon La Laurentienne
  27. Pavillon des sciences de l'Ă©ducation
  28. Pavillon FĂ©lix-Antoine-Savard
  29. Maison EugĂšne-Roberge
  30. Maison Marie-Sirois
  31. Pavillon Alphonse-Desjardins
  32. Pavillon Maurice-Pollack
  33. Pavillon Ernest-Lemieux
  34. Pavillon H.-Biermans-L.-Moraud
  35. Pavillon Alphonse-Marie-Parent
  36. Pavillon Louis-Jacques-Casault
  37. Centre de gestion des matiĂšres dangereuses
  38. Pavillon GĂ©rard-Bisaillon
  39. Centre de données massives
  40. Pavillon de l'Est

Hors campus

Le drapeau de l'UniversitĂ© Laval flotte Ă©galement Ă  divers endroits en dehors de la citĂ© universitaire. L'École d'architecture est installĂ©e depuis 1988 dans le Vieux-SĂ©minaire de QuĂ©bec, plus prĂ©cisĂ©ment dans l'Aile de la CongrĂ©gation, l'Aile de la Procure et l'Aile des Parloirs[77]. L'École d'art (anciennement l'École des arts visuels) est Ă©tablie dans l'Ă©difice La Fabrique sur le boulevard Charest dans le quartier Saint-Roch[78].

L’UniversitĂ© Laval a maintenu une Ă©cole d’étĂ©, l’École internationale d’étĂ© de PercĂ©, pendant prĂšs de 20 ans de 2002 Ă  2021. Pour rĂ©pondre aux besoins de l’école, l’UniversitĂ© fut propriĂ©taire de la maison Biard de 2003 Ă  2022 et de la villa Frederick-James de 2007 Ă  2021[79] - [80] - [81] - [82] - [83].

Station agronomique de Saint-Augustin

En dehors de la ville de Québec, la Station agronomique de l'Université Laval à Saint-Augustin-de-Desmaures (en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada) avec une superficie de 280 ha est consacrée à la recherche en agronomie, notamment la gestion des sols, l'agroenvironnement et les grandes cultures[84].

Centre hospitalier universitaire de Québec

Le Centre hospitalier universitaire de Québec composé de cinq établissements est affilié à l'Université Laval. En plus de dispenser des soins généraux et spécialisés, il comporte une mission d'enseignement et de recherche.

ForĂȘt Montmorency

Pavillon d'accueil Ă  la ForĂȘt Montmorency

SituĂ©e Ă  environ 75 km au nord de la ville de QuĂ©bec, la ForĂȘt Montmorency, d'une superficie de 397 km2, est destinĂ©e Ă  l’enseignement et Ă  la recherche en sciences forestiĂšres[85].

Complexe de recherche Whapmagoostui-Kuujjuarapik

Le Complexe de recherche Whapmagoostui-Kuujjuarapik fait partie du rĂ©seau Qaujisarvik du Centre d’études nordiques. Il s’agit de bĂątiments de recherche appartenant Ă  l’origine au MinistĂšre des Ressources naturelles qui ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 1960 Ă  l’UniversitĂ© Laval. Le centre est localisĂ© Ă  proximitĂ© des villages Whapmagoostui et Kuujjuarapik[86].

La BibliothĂšque

Les collections de la BibliothÚque sont situées principalement au pavillon Jean-Charles-Bonenfant. Les collections scientifiques sont regroupées à la BibliothÚque au pavillon Alexandre-Vachon.

Études

En 2017, 12 691 diplĂŽmes ont Ă©tĂ© remis, dans une proportion de 58,4 % Ă  des femmes. Au , la moyenne d'Ăąge des Ă©tudiants inscrits, tout cycles confondus, Ă©tait de 27 ans. Environ 87 % possĂ©daient la citoyennetĂ© canadienne et 69 % Ă©tudiaient Ă  temps plein (c'est-Ă -dire au moins douze crĂ©dits en cours)[87].

L'Université propose des cours à distance depuis 1984 et a entamé un virage en ce sens à la fin des années 1990, de telle sorte qu'elle est aujourd'hui considérée comme une université bimodale[88]. En 2018, environ mille cours et 101 programmes (dont 87 % sont des certificats ou des microprogrammes) sont offerts à distance, en plus de trois formations en ligne ouvertes à tous (MOOC)[89]. D'ailleurs, à l'automne 2018, prÚs de la moitié de tous les étudiants étaient inscrit à au moins un cours à distance[88].

  • Collation des grades dans l'amphithĂ©Ăątre du PEPS.
    Collation des grades dans l'amphithéùtre du PEPS.
  • Collation des grades dans l'amphithĂ©Ăątre du PEPS.
    Collation des grades dans l'amphithéùtre du PEPS.
  • La rectrice Sophie D'Amours Ă  la collation des grades.
    La rectrice Sophie D'Amours Ă  la collation des grades.

Facultés

Pavillon Louis-Jacques-Casault (départements de musique, de géomatique et certaines unités administratives).
DĂ©tails d'une façade de l'École d'architecture

L'Université compte dix-sept facultés et une école[90] :

DĂ©partements, Ă©coles et instituts

L'université compte 67 départements, écoles et instituts, représentant diverses disciplines comme l'actuariat, l'anthropologie, l'architecture, les arts visuels, les sciences exactes, l'économique, l'éducation physique, la géographie, l'ingénierie, etc.

Recherche

Centre de recherche sur le cancer, rue McMahon.

L'Université Laval dispose de quatre chaires d'excellence en recherche du Canada (le plus grand nombre au pays) :

  • Chaire d’excellence en recherche du Canada en tĂ©lĂ©dĂ©tection de la nouvelle frontiĂšre Arctique[91]
  • Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la neurophotonique[92]
  • Chaire d’excellence en recherche du Canada sur l’axe microbiome-endocannabinoĂŻdome dans la santĂ© mĂ©tabolique[93]
  • Chaire d’excellence en recherche du Canada sur l’innovation en photonique[94]

On y trouve Ă©galement quatre-vingts chaires de recherche du Canada et une quarantaine de centres de recherche.

Centre de recherche en cancérologie

À l'issue du Centre de recherche de l'HĂŽtel-Dieu de QuĂ©bec Ă  partir des annĂ©es 1970, officiellement inaugurĂ© en 1983 et soutenu par le Fonds de recherche en cancĂ©rologie (FRC), le Centre de recherche en cancĂ©rologie se spĂ©cialise dans le domaine de l'oncologie[95]. Il se situe dans deux Ă©difices, celui oĂč se trouvait anciennement l'Ă©cole McMahon[96] et le St-Patrick[97] - [98], construit dans les vestiges de l'ancienne Ă©glise du mĂȘme nom du Vieux-QuĂ©bec. Le CRC constitue un regroupement interfacultaire et multidisciplinaire[95].

Centre de recherche et d'innovation sur les végétaux

Installations horticoles sur le boulevard Hochelaga.

Le Centre de recherche et d'innovation sur les vĂ©gĂ©taux (CRIV, anciennement le Centre de recherche en horticulture (CRH)) Ɠuvre dans les secteurs de la productivitĂ© et de la protection des plantes horticoles depuis 1990[99]. LocalisĂ© au Pavillon Envirotron, le centre collabore en partenariat avec plusieurs entreprises, dont, entre autres, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et le Fonds QuĂ©bĂ©cois de la recherche sur la nature et les technologies. Les recherches du CRIV portent sur la rĂ©solution de problĂšmes agronomiques et horticoles.

INAF

Entrée principale du pavillon des services ou loge l'INAF

L’INAF, ou l’Institut sur la Nutrition et les Aliments Fonctionnels, est un centre de recherche consacrĂ© Ă  l’étude des aliments et de leurs composantes en lien avec la nutrition, la santĂ© la prĂ©vention des maladies chroniques[100]. En plus des chercheurs de l’UniversitĂ© Laval, le centre regroupe des scientifiques de l’UniversitĂ© de Sherbrooke, de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, de l’UQAR, de l’INRS Institut Armand-Frappier, de l’UniversitĂ© McGill, de l’UQAM, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de TransBioTech[101].

Centre de recherche en sciences et technologie du lait

Pavillon Paul-Comtois (Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation).

Le Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA) est un centre de recherche de la facultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, situĂ© dans le Pavillon Paul-Comtois. Sa mission est de contribuer Ă  l'avancement des connaissances fondamentales et appliquĂ©es en sciences et technologie du lait, former des chercheurs hautement qualifiĂ©s et de participer au transfert technologique vers les utilisateurs[102].

FondĂ© en 1985, il est depuis 2004 sous la direction de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) de l’universitĂ© et intĂšgre un volet santĂ© dans sa dĂ©marche de recherche fondamentale et appliquĂ©e sur le lait. L'Ă©quipe multidisciplinaire du STELA se compose de chercheurs rĂ©guliers et associĂ©s, en collaboration avec des Ă©tudiants du doctorat et de la maĂźtrise[103] - [102].

Le centre présente son curriculum en trois axes de recherche sur le lait, soit sa composition, ses procédés de transformation, ainsi que son impact nutritif (ou sur la santé des individus) et socio-économique[102].

En partenariat avec le gouvernement du Québec et l'industrie laitiÚre, le STELA contribue au progrÚs des techniques de transformation des produits laitiers (comme la microfiltration) et le développement de produits à valeur ajoutée (comme le lait à longue durée de conservation). On a entre autres réalisé des études sur les procédés de transformation et sur la caractérisation des produits industriels comme les yogourts et les fromages[104] - [102].

Centre d'optique, photonique et laser (COPL)

Le pavillon d'optique photonique laser, annexé au pavillon Alexandre-Vachon.

Le Centre d’optique, photonique et laser (COPL), fondĂ© en 1989, est un centre de recherche multidisciplinaire vouĂ© au dĂ©veloppement de l’optique-photonique et Ă  ses applications. Il est situĂ© dans le pavillon d'optique photonique laser. Il regroupe des scientifiques de sept universitĂ©s quĂ©bĂ©coises[105]. À l'UniversitĂ© Laval, 21 Ă©quipes de recherche en font partie. Les travaux du centre portent sur les matĂ©riaux photoniques, les communications optiques, les laser et impulsions brĂšves, l'optique guidĂ©e et les fibres optiques, la biophotonique et l'ingĂ©nierie optique[106]. L'UniversitĂ© Laval reçoit notamment des contributions de la part du gĂ©ant chinois des tĂ©lĂ©communications Huawei, dont les ententes sont confidentielles[107] - [108] - [109]. De plus, en 2022, l'UniversitĂ© aurait pour 13M$ de projets actifs en partenariat avec Huawei[110].

Recherche nordique

Différents programmes de recherche en lien avec la nordicité existent à l'université.

Centre d'Ă©tudes nordiques (CEN)

Le Centre d'études nordiques (CEN), fondé en 1961 par Louis-Edmond Hamelin, est un centre de recherche multidisciplinaire et interuniversitaire situé à l'Université Laval, mais dont les membres proviennent également de l'Université du Québec à Rimouski et de l'INRS-Eau, Terre et Environnement, ainsi que d'autres institutions du Québec[111].

ArcticNet

ArcticNet est un rĂ©seau de centres d’excellence du Canada dont l'objectif est d'Ă©tudier les impacts des changements climatiques et de la modernisation dans l'Arctique Canadien cĂŽtier[112].

Institut nordique du Québec

L’Institut nordique du QuĂ©bec (INQ) est un regroupement pour la promotion de la recherche nordique et arctique au QuĂ©bec et au Canada avec un objectif de dĂ©veloppement durable. L’INQ rassemble des chercheurs de divers horizons (environnement, culture, santĂ©, Ă©conomie) s’intĂ©ressant Ă  la recherche nordique et la nordicitĂ©.

Takuvik

Takuvik est une Unité mixte de recherche internationale reliant le CNRS (plus spécifiquement l'INSU et l'INEE) et l'Université Laval. Le premier mandat, d'une durée de quatre ans, a commencé en 2011 et le second, d'une durée de cinq ans, se terminera en 2019. Cette unité de recherche s'intéresse aux impacts des changements climatiques et des activités de développement dans l'environnement Arctique[113].

Sentinelle Nord

Sentinelle Nord est une stratĂ©gie mise en place en 2017 par l’UniversitĂ© afin de favoriser l’interdisciplinaritĂ©[114] de la recherche sur le nord dans le but de faire progresser les connaissances du milieu et de son impact sur l’ĂȘtre humain et sa santĂ©. Sentinelle Nord rassemble en rĂ©seaux des centaines d’étudiants et de chercheurs provenant de divers horizons publics et privĂ©s[115]. Bien que le noyau soit de l’UniversitĂ© Laval, des partenariats existent au niveau provincial, national et international[116]. Sentinelle Nord adopte une politique de libre accĂšs et encourage la publication dans CorpusUL[117].

Herbier Louis-Marie

L’Herbier Louis-Marie est situĂ© dans les locaux du pavillon Charles-EugĂšne-Marchand et contient de 790 000 spĂ©cimens.

Trésor de la langue française au Québec

Le Trésor de la langue française au Québec est un centre de recherche sur le français québécois.

Centre de recherche Cultures Arts Sociétés

Le Centre de recherche Cultures Arts SociĂ©tĂ©s (CELAT) est un regroupement stratĂ©gique fondĂ© en 1975 et subventionnĂ© par le Fonds de Recherche du QuĂ©bec SociĂ©tĂ© et Culture. Il fut le premier Ă  ĂȘtre reconnu par l’UniversitĂ© Laval dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Personnalités liées

Corps professoral ancien ou actuel

Premiers ministres du Canada

Premiers ministres du Québec

Autres

DiplÎmés à titre honorifique

En date de 2008 et depuis 1864, l'UniversitĂ© Laval a dĂ©cernĂ© prĂšs de 1 100 diplĂŽmes honorifiques[118].

PrĂ©lats ayant ƓuvrĂ© pour l’UniversitĂ© Laval

Vie Ă©tudiante

Équipes sportives

Les équipes sportives d'élite de l'université sont appelées Rouge et Or. Elles s'entraßnent et jouent leur match à domicile principalement au Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS). Actuellement, il y a quatorze clubs Rouge et Or.

Le club de football Rouge et Or génÚre un fort engouement, notamment pour avoir remporté dix fois la Coupe Vanier et quinze fois la Coupe Dunsmore[119].

  • Match de volleyball contre les Carabins de MontrĂ©al.
    Match de volleyball contre les Carabins de Montréal.
  • Match de volleyball Ă  l’amphithĂ©Ăątre du PEPS.
    Match de volleyball Ă  l’amphithĂ©Ăątre du PEPS.
  • Match de soccer sur un terrain du PEPS
    Match de soccer sur un terrain du PEPS
  • Match de soccer dans le stade intĂ©rieur
    Match de soccer dans le stade intérieur
  • Match de basketball
    Match de basketball
  • Match de basketball
    Match de basketball
  • Équipe fĂ©minine de cross-country
    Équipe fĂ©minine de cross-country
  • Équipe masculine de cross-country
    Équipe masculine de cross-country
  • Match de rugby
    Match de rugby
  • Match de rugby
    Match de rugby

Coopérative universitaire

La coopĂ©rative de l'UniversitĂ© Laval (souvent dĂ©signĂ© par son diminutif commercial « Coop Zone ») est une entreprise coopĂ©rative Ɠuvrant dans la vente de produits destinĂ©s Ă  toute la clientĂšle universitaire, tels que les livres, les notes de cours et le matĂ©riel informatique.

Elle est composée de cinq points de vente dont un principal situé dans le pavillon Maurice-Pollack.

Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL)

La ConfĂ©dĂ©ration des associations d'Ă©tudiants et d'Ă©tudiantes de l'UniversitĂ© Laval (CADEUL), fondĂ©e en 1981, est un regroupement des 88 associations Ă©tudiantes de premier cycle de l'UniversitĂ© Laval. Sa mission est de dĂ©fendre et promouvoir les intĂ©rĂȘts de ses membres, d'offrir des services Ă  la communautĂ© Ă©tudiante universitaire et de dynamiser la vie de campus.

Groupe gai de l'Université Laval

Le Groupe gai de l'UniversitĂ© Laval, ou GGUL, est une association universitaire LGBTAQ quĂ©bĂ©coise fondĂ©e en 1978. Il est le plus ancien groupe gai universitaire toujours actif au QuĂ©bec. En 2018, le GGUL change de nom et devient l'Association Ă©tudiante pour la diversitĂ© sexuelle et de genre de l’UniversitĂ© Laval (ADSGUL)

CHYZ-FM

CHYZ-FM est, depuis 1997, la radio officielle de l’UniversitĂ©. Elle diffuse Ă  la frĂ©quence 94,3 FM un choix musical et Ă©ditorial destinĂ© non seulement Ă  la population Ă©tudiante de l'UniversitĂ© mais aussi au public en gĂ©nĂ©ral.

Festival de Sciences et GĂ©nie

Course de mini-bajas – l'Épreuve du Nord

Le Festival de Sciences et Génie (FSG) est un festival étudiant ayant lieu sur le campus à chaque année au mois de janvier. La premiÚre édition a eu lieu en 1976.

Impact Campus

Impact Campus est le journal indĂ©pendant des Ă©tudiants de l’UniversitĂ©. Il publie six numĂ©ros rĂ©guliers par annĂ©e en plus d'un numĂ©ro consacrĂ© Ă  la rentrĂ©e scolaire, UniversitĂ© 101, en collaboration avec l'UniversitĂ© Laval et les deux associations Ă©tudiantes.

Cercle des Premiers Peuples

Depuis 2022, le Cercle des Premiers Peuples – un espace destinĂ© aux Ă©tudiants des nations autochtones – est amĂ©nagĂ© Ă  la BibliothĂšque au pavillon Jean-Charles-Bonenfant[120]. Plusieurs services y sont offerts, comme la reconnaissance culturelle, l’intĂ©gration dans le milieu urbain, l’aide aux devoirs, le soutien psychologique, la recherche de bourses, la recherche d’hĂ©bergement et l’accompagnement dans les procĂ©dures administratives[121].

Presses de l'Université Laval

Les Presses de l'Université Laval (PUL) sont une maison d'édition universitaire fondée en 1950 par l'Université Laval.

Dictionnaire biographique du Canada

Le Dictionnaire biographique du Canada est un dictionnaire biographique sur les personnalitĂ©s qui ont contribuĂ© Ă  l’histoire du Canada. Entrepris en 1959, il est le fruit d’une collaboration entre l'UniversitĂ© de Toronto et l'UniversitĂ© Laval. Sa premiĂšre Ă©dition fut publiĂ©e en 1966.

Distinctions

Diverses distinctions sont remises par différentes instances du campus.

MĂ©daille Gloire de l'Escolle

La médaille Gloire de l'Escolle est remise par l'Association des diplÎmés de l'Université Laval pour rendre hommage à d'anciens diplÎmés pour leur contribution exceptionnelle à leur profession et à la société.

MĂ©daille Georges-Henri-LĂ©vesque

La Médaille Georges-Henri-Lévesque est remise depuis 1989 par la Faculté des sciences sociales en l'honneur du Révérend PÚre Georges-Henri Lévesque.

Prix HermĂšs

Les prix HermÚs sont des distinctions décernées par la Faculté des sciences de l'administration.

Prix Summa

Le Prix Summa est un prix remis par la Faculté des sciences et de génie pour souligner le travail exceptionnel de l'un de ses professeurs.

Faits variés sur l'Université Laval

  • L'AstĂ©roĂŻde (14424) Laval est nommĂ© en l'honneur de l'universitĂ©.
  • Selon la revue QuĂ©bec Science, trois des dix dĂ©couvertes scientifiques de l'annĂ©e 2006 au QuĂ©bec ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par des chercheurs de l'UniversitĂ© Laval, soit Barbara Papadopoulou et Serge Rivest, de la FacultĂ© de mĂ©decine, et Simon Rainville, du DĂ©partement de physique, de gĂ©nie physique et d’optique.
  • CÂŽest Ă  Laval qu'ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s, en 1996, les Jeux de la communication, tournoi entre plusieurs universitĂ©s canadiennes.
  • C'est Ă  Laval Ă©galement qu'ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s, en 2011 les Jeux de Politique, tournoi entre plusieurs dĂ©partements de science politique au QuĂ©bec et en Ontario. À son Ă©dition de 2012, c'Ă©tait la plus importante compĂ©tition de politique universitaire au QuĂ©bec.
  • Depuis 2002, la CADEUL organise chaque annĂ©e les Jeux inter-facultaires, une compĂ©tition amicale entre les facultĂ©s.
  • Le , l'UniversitĂ© Laval annonçait son retrait de la CREPUQ sur une dĂ©cision unilatĂ©rale de son recteur, Denis BriĂšre, devenant par le fait mĂȘme le seul Ă©tablissement universitaire quĂ©bĂ©cois Ă  ne pas faire partie de cet organisme[122].
  • Chaque annĂ©e depuis 1976 se tient le Festival de Sciences et GĂ©nie.
  • Partenaire de l'organisation HIP[123] pour la rĂ©alisation des mesures infraouges dans la campagne « Scan Pyramids »[124] sur les recherches et mesures sur les pyramides du plateau de Giza et de Dahchour afin d'y trouver d'Ă©ventuelles nouvelles donnĂ©es quant Ă  leurs structures internes. La campagne est lancĂ©e, suivie et rĂ©guliĂšrement annoncĂ©e par le ministre des AntiquitĂ©s Égyptien, M. Eldamaty[125] - [126] - [127] - [128] - [129] - [130]. Le retentissement devient mondial, jusqu'Ă  faire ressortir une ancienne thĂ©orie personnelle sur la construction des pyramides du Dr Ben Carson qui dĂ©rivera en argument de bataille entre deux candidats Ă  l'Ă©lection, Carson et Trump, lors des primaires prĂ©sidentielles du Parti rĂ©publicain amĂ©ricain de 2016[131].
  • L'UniversitĂ© Laval fait l'objet d'une action collective autorisĂ©e pour violation des droits d'auteur dĂ©posĂ©e en 2014[132].
  • La course de 10 kilomĂštres de l'UniversitĂ© Laval a lieu depuis 1967[133].
  • L'OpĂ©ration Nez rouge a Ă©tĂ© lancĂ© le 13 dĂ©cembre 1984 par Jean-Marie De Koninck pour financer l’équipe de natation[17].
  • En 1931, le premier navire ocĂ©anographique quĂ©bĂ©cois – le Laval SME – est mis en service. Il s’agit d’un bĂątiment de 52 pieds Ă©quipĂ© d’instruments de base pour la mesure des propriĂ©tĂ©s physico-chimiques, bathymĂ©triques et limnologiques des eaux. Il est basĂ© Ă  la station de biologie marine de Trois-Pistoles[134].

Notes et références

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  2. Les plus anciennes universités canadiennes, selon la date de l'obtention d'une charte royale donnant l'autorisation de conférer des grades universitaires, sont l'Université de King's College (1802), l'Université McGill (1821), l'Université de Toronto (1827), l'Université Queen's (1841) et l'Université St. Mary's (1851).
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    « Ce texte fondateur [la charte royale], Ă  la phrasĂ©ologie alambiquĂ©e, mĂ©rite d'ĂȘtre lu et relu attentivement. »
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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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