AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Pauline Marois

Pauline Marois (/po.lÉȘn ma.ʁwɑ/[note 1]), nĂ©e le Ă  QuĂ©bec, est une femme politique quĂ©bĂ©coise. Elle est la 30e premiĂšre ministre du QuĂ©bec et la premiĂšre femme Ă  occuper cette fonction, de Ă  .

Pauline Marois
Illustration.
Pauline Marois en 2013.
Fonctions
PremiÚre ministre du Québec
–
(1 an, 7 mois et 4 jours)
Lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne
Gouvernement Marois
LĂ©gislature 40e
Coalition PQ
Prédécesseur Jean Charest
Successeur Philippe Couillard
Députée à l'Assemblée nationale
–
(6 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection 24 septembre 2007
Réélection 8 décembre 2008
4 septembre 2012
Circonscription Charlevoix (2007)
Charlevoix–CĂŽte-de-BeauprĂ© (2012)
LĂ©gislature 38e, 39e et 40e
Prédécesseur Rosaire Bertrand
Successeur Caroline Simard
–
(16 ans, 5 mois et 22 jours)
Élection 25 septembre 1989
RĂ©Ă©lection 12 septembre 1994
30 novembre 1998
14 avril 2003
Circonscription Taillon
LĂ©gislature 34e, 35e, 36e et 37e
Prédécesseur Claude Filion
Successeur Marie Malavoy
–
(4 ans, 7 mois et 18 jours)
Élection 13 avril 1981
Circonscription La Peltrie
LĂ©gislature 32e
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Lawrence Cannon
Cheffe du Parti québécois
–
(6 ans, 9 mois et 15 jours)
Élection 26 juin 2007
Prédécesseur André Boisclair
Successeur Stéphane Bédard (intérim) Pierre Karl Péladeau
Vice-premiĂšre ministre
–
(2 ans, 1 mois et 21 jours)
Premier ministre Bernard Landry
Gouvernement Landry
Prédécesseur Bernard Landry
Successeur Monique Gagnon-Tremblay
Ministre des Finances
–
(2 ans, 1 mois et 21 jours)
Premier ministre Bernard Landry
Gouvernement Landry
Prédécesseur Bernard Landry
Successeur Yves SĂ©guin
–
(2 mois et 26 jours)
Premier ministre Jacques Parizeau
Gouvernement Parizeau
Prédécesseur Jean Campeau
Successeur Bernard Landry
Ministre de la Santé et des Services sociaux
–
(2 ans, 2 mois et 21 jours)
Premier ministre Lucien Bouchard
Gouvernement Bouchard
Prédécesseur Jean Rochon
Successeur RĂ©my Trudel
Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport
–
(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Premier ministre Lucien Bouchard
Gouvernement Bouchard
Prédécesseur Jean Garon
Successeur François Legault
Présidente du Conseil du trésor du Québec
–
(1 an, 1 mois et 8 jours)
Premier ministre Jacques Parizeau
Gouvernement Parizeau
Prédécesseur Monique Gagnon-Tremblay
Successeur Jacques LĂ©onard
Ministre de la Main-d'Ɠuvre et de la SĂ©curitĂ© du revenu
–
(2 ans et 13 jours)
Premier ministre René Lévesque
Gouvernement LĂ©vesque
Prédécesseur Pierre Marois
Successeur Pierre Paradis
Ministre d'État Ă  la Condition fĂ©minine
–
(2 ans, 6 mois et 30 jours)
Premier ministre René Lévesque
Gouvernement LĂ©vesque
Prédécesseur Lise Payette
Successeur Denise Leblanc-Bantey
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Québec (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti québécois
Conjoint Claude Blanchet
DiplÎmée de Université Laval
HEC Montréal
Profession Travailleuse sociale
ConseillĂšre politique
Religion Athéisme

Signature de Pauline Marois

Pauline Marois
Premiers ministres du Québec

Issue d'un milieu modeste, Pauline Marois étudie en service social à l'université Laval, complÚte un MBA à HEC Montréal et milite au sein d'organismes communautaires et au Parti québécois, formation politique d'obédience sociale-démocrate et souverainiste.

PrĂ©sente sur la scĂšne politique quĂ©bĂ©coise durant plus de trente ans, elle est cheffe du Parti quĂ©bĂ©cois de 2007 Ă  2014. Durant sa carriĂšre, elle dirige neuf ministĂšres quĂ©bĂ©cois, Ă©tant ainsi la personne ayant occupĂ© le plus de fonctions ministĂ©rielles de l’histoire du QuĂ©bec[note 2].

Elle occupe quelques postes dans des cabinets ministĂ©riels avant d'ĂȘtre Ă©lue pour la premiĂšre fois dĂ©putĂ©e lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1981. Elle devient ministre dans le gouvernement de RenĂ© LĂ©vesque Ă  l'Ăąge de 33 ans. AprĂšs deux dĂ©faites personnelles, dans La Peltrie aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1985 et dans Anjou lors d'une Ă©lection partielle en 1988, elle est Ă©lue l'annĂ©e suivante dans la circonscription de Taillon, un siĂšge qu'elle occupera pendant dix-sept ans.

Avec le retour au pouvoir du Parti quĂ©bĂ©cois en 1994, les premiers ministres Parizeau, Bouchard et Landry lui confient plusieurs responsabilitĂ©s importantes, dont les postes de ministre des Finances, de prĂ©sidente du Conseil du TrĂ©sor, de ministre de la SantĂ© et de ministre de l'Éducation. Elle est la troisiĂšme femme Ă  avoir occupĂ© le poste de vice-premiĂšre ministre du QuĂ©bec aprĂšs Lise Bacon et Monique Gagnon-Tremblay.

AprÚs deux tentatives infructueuses en 1985 et en 2005 et une courte retraite de la vie publique, elle devient, sans opposition, la septiÚme chef du Parti québécois, en . Trois mois plus tard, elle est élue députée de la circonscription de Charlevoix. Devenue chef de l'opposition officielle aprÚs les élections de 2008, Pauline Marois réussit à se maintenir en poste malgré de vives tensions internes en 2011 et au début de 2012.

Elle mĂšne son parti Ă  la victoire lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales quĂ©bĂ©coises de 2012 en remportant 54 des 125 siĂšges Ă  l'AssemblĂ©e nationale et forme un gouvernement minoritaire. Elle devient la premiĂšre femme Ă  occuper le poste de premiĂšre ministre du QuĂ©bec. Invoquant un « blocage » des travaux lĂ©gislatifs par les partis d'opposition, elle dĂ©clenche des Ă©lections gĂ©nĂ©rales aprĂšs dix-huit mois au pouvoir. Elle est dĂ©faite dans sa propre circonscription lors de l’élection de 2014 et quitte ses fonctions de chef du Parti quĂ©bĂ©cois.

Jeunesse

Enfance

Pauline Marois est nĂ©e le Ă  l'HĂŽpital Saint-François d'Assise, dans le quartier Limoilou de QuĂ©bec. Elle est la fille de GrĂ©goire Marois, un mĂ©canicien chez International Harvester, une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans l'entretien de la machinerie lourde et des camions Ă  QuĂ©bec et de Marie-Paule Gingras, une fille de paysans devenue institutrice[1]. AĂźnĂ©e de cinq enfants, elle grandit dans une maison de briques de deux Ă©tages construite par son pĂšre Ă  Saint-Étienne-de-Lauzon, un village maintenant fusionnĂ© Ă  la ville de LĂ©vis, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent en face de la capitale[2].

Dans son autobiographie, parue en 2008, Marois se rappelle l'« intuition profonde » de ses parents et les regrets de son pĂšre qui, bien qu'il n'ait complĂ©tĂ© qu'une quatriĂšme annĂ©e, a toujours insistĂ© pour que ses enfants aient accĂšs Ă  une Ă©ducation de qualitĂ©, quitte Ă  faire des sacrifices[3]. Ses trois frĂšres, Denis, Robert et Marc, ainsi qu’elle-mĂȘme et sa sƓur Jeannine ont tous obtenu des diplĂŽmes universitaires[4].

Bien que nationalistes et catholiques, ses parents Ă©taient peu impliquĂ©s politiquement. Les efforts de sa mĂšre pour implanter la rĂ©citation du chapelet en famille ne duraient gĂ©nĂ©ralement que deux ou trois jours. Son pĂšre, fĂ©ru d'actualitĂ© et sympathique aux thĂšses du CrĂ©dit social et de l'Union nationale, acheta son premier tĂ©lĂ©viseur dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1950, en plus d'ĂȘtre abonnĂ© au quotidien L'Action catholique[4].

Elle fait ses Ă©tudes primaires Ă  l'Ă©cole de Saint-RĂ©dempteur, le village voisin, oĂč elle excelle en français, en histoire et en gĂ©ographie. Elle dĂ©veloppe Ă©galement un goĂ»t pour la lecture, stimulĂ©e par les nombreux livres qu'elle reçoit comme rĂ©compense pour ses bons rĂ©sultats. En 1961, elle est admise au collĂšge JĂ©sus-Marie de Sillery, un Ă©tablissement privĂ© frĂ©quentĂ© par les enfants de la petite bourgeoisie de QuĂ©bec, oĂč elle fera son cours classique. Elle dĂ©crit cet Ă©pisode comme un « choc des cultures » qui marquera dĂ©finitivement sa pensĂ©e et ses choix d'avenir[5].

Marois prend conscience de son statut social au collĂšge ainsi que dans les maisons cossues de Sillery, oĂč elle accompagne parfois sa mĂšre qui fait des mĂ©nages dans des rĂ©sidences pour payer ses Ă©tudes. Elle se dĂ©marque toutefois par son engagement parascolaire et devient prĂ©sidente de son association d'Ă©lĂšves et par de bons rĂ©sultats, Ă  l'exception de deux Ă©checs en anglais et en latin, ce qui remet momentanĂ©ment en question la poursuite de ses Ă©tudes[5].

Études

En 1968, elle s'inscrit au programme de maĂźtrise en service social de l’universitĂ© Laval. À cette Ă©poque, Marois est davantage intĂ©ressĂ©e par la condition des plus dĂ©munis et les enjeux internationaux sans toutefois intervenir sur d'autres enjeux brĂ»lants comme le dĂ©bat linguistique et la question nationale[6]. Elle participe notamment Ă  la rĂ©alisation d'une Ă©tude sur les conditions de logement dans la basse-ville de QuĂ©bec et manifeste contre la guerre du ViĂȘt Nam[7].

L'annĂ©e suivante, elle Ă©pouse Claude Blanchet, un jeune homme du village voisin qu'elle frĂ©quente depuis le collĂšge. MalgrĂ© leurs diffĂ©rences, Blanchet est un entrepreneur qui a acquis sa premiĂšre station-service Ă  l'Ăąge de 17 ans, tout en poursuivant des Ă©tudes en administration des affaires, le jeune couple jette les bases d'une relation qui dure toujours 50 ans plus tard[8].

En , elle effectue un stage en milieu de travail Ă  Hull, oĂč elle participe Ă  la remise sur pied de la section rĂ©gionale de l'Association coopĂ©rative d'Ă©conomie familiale (ACEF) de l'Outaouais — un organisme de dĂ©fense des consommateurs — pendant que son mari est embauchĂ© par Campeau Corporation, un dĂ©veloppeur immobilier rĂ©cemment acquis par Power Corporation[9][1]. À cette Ă©poque, la rĂ©gion est secouĂ©e par l'expansion de la fonction publique fĂ©dĂ©rale et la construction de complexes administratifs sur la rive quĂ©bĂ©coise de l'Outaouais, « sans tenir compte des besoins et des conditions de logement de la population »[10].

Ce stage, qu'elle effectue pendant que se déroule la crise d'Octobre, et son retour dans la région aprÚs l'obtention de son diplÎme au printemps 1971, marque le couple : « J'étais arrivée dans l'Outaouais en m'identifiant comme Canadienne française. Je le quitterais en m'identifiant à jamais comme Québécoise[11]. »

DĂ©but de carriĂšre

Le couple Marois-Blanchet s'Ă©tablit Ă  MontrĂ©al et Mme Marois s'inscrit Ă  l'École des hautes Ă©tudes commerciales, de l'universitĂ© de MontrĂ©al, oĂč elle complĂšte une maĂźtrise en administration des affaires (M.B.A.) en 1976. Militante dĂšs les premiers jours du Parti quĂ©bĂ©cois, elle devient l'attachĂ©e de presse de Jacques Parizeau, son ancien professeur, en 1978[1]. Elle quitte ce poste aprĂšs six mois, en , considĂ©rant qu'on ne « l'utilisait pas Ă  la hauteur de son talent », confiera-t-elle plus tard au biographe de Jacques Parizeau, Pierre Duchesne[12]. Elle devient ensuite chef de cabinet de la ministre Ă  la Condition fĂ©minine, Lise Payette, en [1]. Le biographe de RenĂ© LĂ©vesque, Pierre Godin, affirme que Pauline Marois a hĂ©sitĂ© avant d'accepter le poste, parce qu'elle ne se sentait pas particuliĂšrement fĂ©ministe. « Avec moi, tu vas le devenir », lui avait alors rĂ©pliquĂ© la ministre Payette[13].

DĂ©buts et ascension politique (1981-2005)

Ministre de René Lévesque

Enceinte de sept mois, Pauline Marois hĂ©site Ă  se lancer en politique active. Elle est finalement convaincue par son conjoint et RenĂ© LĂ©vesque[14], et se porte candidate dans la circonscription de La Peltrie, dans la rĂ©gion de QuĂ©bec[1]. Elle est Ă©lue avec une confortable majoritĂ© de 5 337 voix sur son adversaire libĂ©ral[15], le 13 avril 1981[1]. Elle donne naissance Ă  son deuxiĂšme enfant 11 jours plus tard, le [16].

Elle entre immĂ©diatement au conseil des ministres, d’abord comme responsable de la Condition fĂ©minine, de au , et pendant quatre mois en 1985[1]. Elle est ensuite promue Ă  la vice-prĂ©sidence du Conseil du trĂ©sor, le , puis devient ministre de la Main-d’Ɠuvre et de la SĂ©curitĂ© du revenu, lors du remaniement de [17].

Pauline Marois joue un rĂŽle mineur dans les grandes manƓuvres qui secouent le Conseil des ministres de RenĂ© LĂ©vesque Ă  l'automne 1984 aprĂšs l'Ă©lection de Brian Mulroney au poste de premier ministre du Canada. D'abord sollicitĂ©e par Pierre Marc Johnson, qui dirige la faction dite des « kangourous » — favorable Ă  des accommodements avec le nouveau gouvernement conservateur — elle se range dans le camp des ministres plus orthodoxes — les « caribous » — qui s'opposent Ă  la dĂ©marche d'affirmation nationale et rĂ©affirment la ligne directrice du programme pĂ©quiste[18].

Elle signe, le , la « lettre des douze », dans laquelle la moitiĂ© des ministres du gouvernement LĂ©vesque s’opposent Ă  la stratĂ©gie du « beau risque » du premier ministre et rĂ©clament que la souverainetĂ© soit au cƓur de la campagne Ă©lectorale de l’annĂ©e suivante. Cependant, elle ne se joint pas Ă  sept de ses collĂšgues signataires qui dĂ©missionneront Ă  la fin du mois[19].

Au dĂ©part de RenĂ© LĂ©vesque, elle se prĂ©sente Ă  la course Ă  la direction du Parti quĂ©bĂ©cois en 1985, malgrĂ© un sondage dĂ©favorable[20]. AprĂšs une campagne oĂč elle fait la promotion du plein-emploi et de la souverainetĂ©[21], elle termine en deuxiĂšme place, derriĂšre Pierre Marc Johnson, avec 19,7 % des suffrages[22], mais se dit satisfaite et prĂȘte Ă  continuer son engagement.

Passage dans l'opposition

DĂ©faite dans La Peltrie, lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales quĂ©bĂ©coises de 1985. elle continue de siĂ©ger Ă  l’exĂ©cutif national du Parti quĂ©bĂ©cois[1], tout en militant au sein d’organismes fĂ©ministes. Elle est trĂ©soriĂšre de la FĂ©dĂ©ration des femmes du QuĂ©bec et agit Ă  titre de consultante Ă  la sociĂ©tĂ© Elizabeth Fry[1], un groupe qui vient en aide aux femmes dĂ©tenues et ex-dĂ©tenues[17].

À l’instar de Jean Garon, Bernard Landry et Louise Harel, Pauline Marois dĂ©sapprouve la stratĂ©gie d’ « affirmation nationale » et la rĂ©orientation idĂ©ologique dĂ©fendue par Pierre Marc Johnson. Notant que le PQ « doit redĂ©finir sa voie de gauche »[23], elle se retire temporairement de la direction du parti au terme du congrĂšs de , pour aller enseigner Ă  l’universitĂ© du QuĂ©bec Ă  Hull[23].

MalgrĂ© certaines critiques formulĂ©es Ă  l’endroit de Jacques Parizeau, elle accepte l’offre du nouvel homme fort souverainiste et devient conseillĂšre au programme du PQ en [24][1]. Elle se prĂ©sente Ă  l’élection partielle dans la circonscription d’Anjou, le [1], mais subit la dĂ©faite par 1 143 voix[25].

Ministre polyvalente

Elle revient Ă  l’AssemblĂ©e nationale en tant que dĂ©putĂ©e de Taillon en 1989 et se fait rĂ©Ă©lire en 1994, 1998 et 2003[17] - [1].

De retour au pouvoir aprĂšs l’élection gĂ©nĂ©rale de 1994, le premier ministre Jacques Parizeau lui confie des dossiers Ă  la fois sociaux — le ministĂšre de la Famille — et Ă©conomiques — le Conseil du trĂ©sor, et au lendemain du rĂ©fĂ©rendum de 1995, le ministĂšre des Finances[1].

Elle a occupé pas moins de 10 charges ministérielles durant cette période (si on compte Finances 2 fois) :

  • prĂ©sidente du Conseil du TrĂ©sor (sous Parizeau) ;
  • ministre de l'Administration et de la fonction publique (sous Parizeau) ;
  • ministre de la Famille (sous Parizeau) ;
  • ministre des Finances (sous Parizeau et Landry) (incluant plus tard Économie & Recherche) ;
  • ministre de l'Éducation (sous Bouchard) ;
  • ministre de la SantĂ© et Services sociaux (sous Bouchard) ;
  • ministre de la Science, Recherche & Technologie (sous Landry) ;
  • ministre de l'Industrie et du Commerce (sous Landry) ;
  • Vice-premiĂšre ministre du QuĂ©bec (2001-2003) (sous Landry).

Elle a, entre autres, donnĂ© naissance aux centres de la petite enfance, pilotĂ© le dossier de la transformation du rĂ©seau des Ă©coles confessionnelles catholiques et protestantes de langue anglaise et française — une disposition datant de l’Acte de l’AmĂ©rique du Nord britannique de 1867 — en deux rĂ©seaux de commissions scolaires organisĂ©es sur une base linguistique et instaurĂ© la maternelle Ă  temps plein.

En 2001, aprĂšs le dĂ©part de Lucien Bouchard, alors premier ministre du QuĂ©bec, Bernard Landry ne perd pas de temps et rĂ©colte tous les appuis. Il se fait couronner chef du parti, puis premier ministre. Pauline Marois rate sa chance une seconde fois. Bernard Landry en fait sa ministre des Finances et vice-premiĂšre ministre, poste qu’elle occupe jusqu’à la dĂ©faite du Parti quĂ©bĂ©cois en 2003.

Jusqu’à son intermĂšde de femme politique Ă  temps plein, elle occupe le poste de porte-parole de l’opposition officielle en matiĂšre de relations internationales Ă  la suite du remaniement du cabinet fantĂŽme du Parti quĂ©bĂ©cois.

Course Ă  la direction du PQ de 2005

Débat des candidats à la direction du Parti québécois en 2005.

En 2004, cherchant Ă  provoquer le destin, Pauline Marois demande ouvertement le dĂ©part de Bernard Landry alors chef du Parti quĂ©bĂ©cois[26]. En 2005, ce dernier dĂ©missionne aprĂšs avoir Ă©tĂ© soumis Ă  un vote de confiance oĂč il obtient 76,2 % des appuis. À la suite de cette dĂ©mission[27], elle se lance officiellement et sans attendre dans la course Ă  la direction du Parti quĂ©bĂ©cois en . Elle reçoit l’appui de Joseph Facal, Jonathan Valois, Maka Kotto et Marie Malavoy et une vingtaine de dĂ©putĂ©s de son parti et du Bloc quĂ©bĂ©cois, parti souverainiste campĂ© Ă  Ottawa.

En cas de victoire, elle promettait de tenir un rĂ©fĂ©rendum dans les six mois Ă  un an aprĂšs l’élection d’un gouvernement pĂ©quiste, Ă  condition qu’il soit gagnant :

« C’est une tĂąche immense que nous avons Ă  accomplir ensemble, pour prĂ©parer le QuĂ©bec Ă  faire la souverainetĂ©, surtout Ă  la rĂ©ussir et Ă  gagner le rĂ©fĂ©rendum. Il ne s’agit pas de tenir un rĂ©fĂ©rendum n’importe quand, demain matin, il s’agit d’en tenir un gagnant[28]. »

Elle reçoit beaucoup d’appuis Ă  l’extĂ©rieur du Parti quĂ©bĂ©cois, comme celui de l’ex-prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration des infirmiĂšres du QuĂ©bec, Jennie Skeene, de l’ancienne prĂ©sidente de la CEQ, Lorraine PagĂ©, de l’écrivaine HĂ©lĂšne Pedneault et de l’ancienne prĂ©sidente du ComitĂ© exĂ©cutif de la ville de MontrĂ©al, LĂ©a Cousineau.

La semaine avant l’élection, elle reçoit l’appui de Pierre Dubuc, candidat dans la course. Le 10 novembre, Gilbert Paquette abandonne la course et demande Ă  ses partisans de voter pour Pauline Marois.

Le , elle perd finalement l’élection avec 30,56 %, soit la 2e position[1], avec 32 166 votes, alors que AndrĂ© Boisclair est Ă©lu avec une majoritĂ© de 53,68 %. Son rĂȘve de devenir premiĂšre ministre du QuĂ©bec — et premiĂšre femme Ă  le devenir — lui Ă©chappe encore une fois. Elle accepte le verdict clair et se rallie au nouveau chef. Elle se montre tout de mĂȘme satisfaite de la campagne Ă©lectorale, mais avoue ĂȘtre un peu peinĂ©e.

Le , sans amertume, Pauline Marois annonce qu’elle quitte la vie politique active[1]. Ce dĂ©part prĂ©cipitĂ© cause une certaine surprise puisqu’elle venait tout juste d’accepter d’occuper le poste de critique en matiĂšre de Relations internationales. Cependant, depuis janvier, la rumeur courait qu’un dĂ©part imminent de la tĂ©nor risquait de survenir. Elle se retire aprĂšs plus de 25 ans de vie publique et politique, non sans peine. Cependant, elle avouera lors de son discours de dĂ©mission que « le cƓur n’y est plus ». Voici une entrevue fait en 2006 par la radio publique.

Cheffe du Parti québécois (2007-2014)

Course Ă  la direction du PQ de 2007

Pauline Marois lors d’une allocution à Riviùre-du-Loup en 2009.

À la suite de la dĂ©mission d’AndrĂ© Boisclair, le , Pauline Marois choisit de se prĂ©senter dans une Ă©ventuelle course Ă  la direction du Parti quĂ©bĂ©cois, le [29]. Il s’agit de sa troisiĂšme tentative pour devenir chef de ce parti.

Le , Pauline Marois dĂ©clare officiellement sa candidature[30], soit dix-huit mois aprĂšs sa dĂ©faite lors de la course Ă  la direction du Parti quĂ©bĂ©cois de 2005. Elle veut mettre de cĂŽtĂ© le projet rĂ©fĂ©rendaire et veut modifier son approche d’un futur pays. Elle souhaite changer tout le programme du Parti quĂ©bĂ©cois pour adapter celui-ci aux volontĂ©s des QuĂ©bĂ©cois.

Pauline Marois est la seule personne officiellement en lice pour la succession d’AndrĂ© Boisclair. Son seul rival potentiel, Gilles Duceppe, chef du Bloc quĂ©bĂ©cois s’est dĂ©sistĂ© un jour aprĂšs avoir annoncĂ© sa candidature, probablement convaincu des consĂ©quences nĂ©fastes pour le mouvement souverainiste d’un tel affrontement et percevant peut-ĂȘtre aussi un manque d’appuis suffisants[31] - [32]. En effet, Pauline Marois bĂ©nĂ©ficie d’un trĂšs grand nombre de soutiens dĂšs le premier jour de l’annonce de sa candidature, Ă  la fois au sein de la mouvance pĂ©quiste et au sein de la population (selon les premiers sondages).

Elle reçoit l’appui du club politique SPQ-Libre[33]. Aussi, elle rallie la quasi-totalitĂ© des dĂ©putĂ©s du Parti quĂ©bĂ©cois. Elle fait ensuite une dĂ©claration indiquant qu’elle appuie le dĂ©gel des frais de scolaritĂ©[34].

Le , Pauline Marois assiste Ă  un souper-bĂ©nĂ©fice du Bloc quĂ©bĂ©cois, Ă  MontrĂ©al, et Gilles Duceppe profite de l’occasion pour l’assurer de son appui inconditionnel.

Elle devient officiellement chef du Parti québécois, à la fermeture de la période des mises en candidature, le [35] - [36] - [1], étant la seule personne ayant déposé les signatures requises.

Retour à l'Assemblée nationale

Le , Rosaire Bertrand, du Parti quĂ©bĂ©cois, dĂ©missionne comme dĂ©putĂ© de la circonscription de Charlevoix, Ă  la limite est de la grande rĂ©gion de la Capitale-Nationale. La perspective d'une Ă©lection partielle est l'occasion pour Pauline Marois de pouvoir accĂ©der Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Le jour mĂȘme de la dĂ©mission de Rosaire Bertrand, Pauline Marois annonce qu’elle est candidate Ă  cette Ă©lection du 24 septembre 2007[37].

En , deux jours avant le scrutin, une controverse Ă©clate lorsqu’un journaliste du quotidien The Gazette rĂ©vĂšle que Pauline Marois et son conjoint possĂšdent une rĂ©sidence situĂ©e sur des terres anciennement agricoles, jusqu’à leur dĂ©zonage, en 1991, et sur des terrains publics expropriĂ©s en 1978 et destinĂ©s Ă  la prolongation de l’autoroute 440[38].

Le , jour du scrutin, Pauline Marois est Ă©lue avec 59,16 % des suffrages, devenant dĂ©putĂ©e de Charlevoix[39] - [40] - [41] - [1]. Son principal adversaire, l’adĂ©quiste Conrad Harvey, obtient quant Ă  lui 37,04 % des voix. L’assermentation de Pauline Marois a lieu le [42].

Chef de l'opposition officielle

Pauline Marois de passage Ă  Saguenay en 2011.

Le , Pauline Marois devient, Ă  la suite de l'Ă©lection gĂ©nĂ©rale du , chef de l’opposition officielle Ă  l'AssemblĂ©e nationale[1]. Elle dirige la plus imposante opposition officielle de l'histoire du QuĂ©bec en nombre de siĂšges, se composant de 51 dĂ©putĂ©s Ă©lus.

Le , lors du XVIe congrĂšs national du Parti quĂ©bĂ©cois, Pauline Marois obtient plus de 93,08 % d’approbations lors du vote de confiance des dĂ©lĂ©guĂ©s, un appui un peu plus fort que ceux obtenus dans le passĂ© par Jacques Parizeau et Lucien Bouchard[43].

PremiÚre ministre du Québec (2012-2014)

Campagne Ă©lectorale de 2012

Pauline Marois rencontre des Ă©lecteurs durant la campagne Ă©lectorale de 2012.

Pour cette deuxiĂšme campagne en tant que chef du Parti quĂ©bĂ©cois, Marois dĂ©cide de profiter de son avance dans les sondages et de « l'usure et de la corruption » du gouvernement libĂ©ral de Jean Charest, au pouvoir depuis 2003, pour aller chercher des votes. La campagne du PQ fut axĂ©e sur trois thĂšmes principaux: « S'affirmer, S'enrichir, S'entraider ». Le grand slogan qu'elle et son parti choisissent fut « À nous de Choisir ». Toutefois, le parti n'a pas promis de rĂ©fĂ©rendum sur la souverainetĂ© du QuĂ©bec, prĂ©fĂ©rant attendre d'ĂȘtre certain d'avoir la majoritĂ© des QuĂ©bĂ©cois dans son projet d'indĂ©pendance.

Le , la victoire du Parti quĂ©bĂ©cois lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales lui permet d'accĂ©der Ă  la tĂȘte d’un gouvernement minoritaire. Elle devient la premiĂšre femme premiĂšre ministre de l'histoire du QuĂ©bec[1]. Elle fut Ă©lue avec 40,65 % des voix, devant la candidate libĂ©rale Claire RĂ©millard.

Attentat du 4 septembre 2012

Le , pendant que Pauline Marois prononce un discours Ă  l'intĂ©rieur de la salle de spectacle MĂ©tropolis pour souligner la victoire du Parti quĂ©bĂ©cois lors de l’élection gĂ©nĂ©rale, il semblerait qu'un tireur essaye de rentrer par la porte arriĂšre alors que deux fumeurs semblent se trouver dans l'encadrure de ladite porte, gĂȘnant son passage. Il fait feu et tue Denis Blanchette, 48 ans, technicien du MĂ©tropolis et blesse griĂšvement une autre personne, Dave Courage. Le tireur s'appelle Richard Henry Bain, un anglophone rĂ©sidant Ă  Mont-Tremblant, qui a perpĂ©trĂ© son attaque Ă  l’aide d’une carabine semi-automatique[44] et d’un pistolet. Il apparaĂźt que sa cible prioritaire Ă©tait la nouvelle premiĂšre ministre. Son arme s'est enrayĂ©e ne permettant pas Ă  l’assassin de dĂ©charger toutes ses balles. Selon les informations de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec (SQ), les armes Ă©taient enregistrĂ©es lĂ©galement. Juste avant l'attentat, un incendie d'origine criminelle se dĂ©clarait Ă  l'arriĂšre du MĂ©tropolis et fut maĂźtrisĂ©.

À la suite des coups de feu entendus Ă  proximitĂ© de l'entrĂ©e des artistes, deux gardes du corps de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec ont alors entraĂźnĂ© Pauline Marois dans les coulisses du MĂ©tropolis, interrompant son discours, transmis en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision. La nouvelle premiĂšre ministre Ă©lue est, quelques minutes plus tard, revenue terminer son allocution et demander aux partisans de quitter la salle calmement.

Pendant son arrestation, Richard Bain a causé un grand émoi en criant, devant les caméras et toujours en direct, « Les Anglais sont arrivés » ou « Les Anglais se réveillent ».

Le ont eu lieu les obsÚques civiles de Denis Blanchette, auxquelles assistÚrent Pauline Marois et quelques autres personnalités politiques.

PremiĂšre ministre

Pauline Marois en 2013.

Élue Ă  la tĂȘte d'un gouvernement minoritaire lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales quĂ©bĂ©coises de 2012[1], Pauline Marois prend deux semaines pour former son conseil des ministres. DĂšs la premiĂšre rĂ©union du cabinet, le nouveau gouvernement affiche ses couleurs en annulant plusieurs mesures du gouvernement libĂ©ral sortant : suspension de la plupart des articles de la Loi 78, annulation d'un prĂȘt Ă  la mine d'amiante Jeffrey Ă  Asbestos et dĂ©classement de la centrale nuclĂ©aire de Gentilly-2.

Pauline Marois convoque l'AssemblĂ©e nationale le mois suivant pour adopter des projets de loi sur l'adjudication des contrats publics et la rĂ©forme du financement des partis politiques. Le premier budget de son ministre des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau est dĂ©posĂ© en novembre. Il comprend des assouplissements Ă  la taxe santĂ© pour la rendre plus progressive, une rĂ©duction de l'augmentation prĂ©vue du bloc d'Ă©lectricitĂ© patrimonial d'Hydro-QuĂ©bec et un retour Ă  l'Ă©quilibre budgĂ©taire Ă  compter de l'annĂ©e fiscale 2013-2014. MalgrĂ© les protestations des partis d'opposition, le budget est adoptĂ© par une courte majoritĂ©. Parmi les principales mesures effectives mises en place par le gouvernement de Pauline Marois, on peut citer :

  • l'adoption d'une loi prĂ©voyant des Ă©lections Ă  date fixe au QuĂ©bec
  • l'instauration de la maternelle Ă  4 ans dans des zones de pauvretĂ© afin de lutter contre le dĂ©crochage scolaire
  • investissement rĂ©current de 15 millions de dollars pour les soins palliatifs dont 11 millions pour les soins Ă  domicile, le reste aux CHSLD et centres d’hĂ©bergement
  • montant aux petites crĂ©ances passant de 7 000 $ Ă  15 000 $)

Le le Réseau TVA a diffusé un documentaire appelé La PremiÚre[45] - [46]. Le documentaire parle de la premiÚre femme élue premiÚre ministre du Québec, la soirée électorale du Parti québécois, et l'attentat du Métropolis[47], qui ont tous eu lieu le . On y voit aussi une partie du travail de la premiÚre ministre.

Plusieurs analystes de la scÚne politique québécoise évaluent que le gouvernement minoritaire du Parti québécois a connu deux grandes étapes. AprÚs une premiÚre année difficile, marquée par une certaine incohérence de l'action gouvernementale qui a augmenté le taux d'insatisfaction à son égard, ils notent une amélioration de la perception de l'électorat à compter du milieu de l'année 2013. L'action décisive de la premiÚre ministre Marois dans les jours qui ont suivi l'accident ferroviaire de Lac-Mégantic[48], en , marque le début d'un recentrage de l'action du gouvernement[49].

Le politologue Jean-Herman Guay note que ce changement d'approche s'accompagne d'un virage vers le centre de l'Ă©chiquier politique, marquĂ© par deux budgets oĂč dominent le contrĂŽle serrĂ© des dĂ©penses et certaines hausses de tarifs. La reprise en main du gouvernement pĂ©quiste s'est Ă©galement manifestĂ©e Ă  l'automne 2013 avec le dĂ©bat sur la charte de la laĂŻcitĂ©, oĂč la position du parti gouvernemental lui a permis de reprendre le contrĂŽle du jeu politique: « il a coincĂ© la CAQ, qui propose une position de compromis, et dĂ©stabilisĂ© le PLQ, visiblement mal prĂ©parĂ© Ă  un dĂ©bat aussi Ă©nergique », Ă©value le journaliste politique Alec Castonguay, dans un texte publiĂ© au dĂ©but de la campagne Ă©lectorale[49].

Élections de 2014

DĂ©fait de façon dĂ©cisive lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 7 avril 2014[1], le Parti quĂ©bĂ©cois devient l'opposition officielle face au Gouvernement Philippe Couillard. Battue dans sa circonscription de Charlevoix–CĂŽte-de-BeauprĂ© par une candidate du parti LibĂ©ral, Caroline Simard, qui se prĂ©sentait pour la premiĂšre fois, Pauline Marois dĂ©missionne en tant que chef du Parti quĂ©bĂ©cois le soir mĂȘme des Ă©lections.

Elle remet sa démission, en tant que premiÚre ministre, et celle de son gouvernement au lieutenant-gouverneur le .

Le fonds d’archives de Pauline Marois (P978)[50] est conservĂ© au centre BAnQ Vieux-MontrĂ©al de BibliothĂšque et Archives nationales du QuĂ©bec.

Distinctions honorifiques

Ordres, médailles et prix

  • 2011 : Prix Louis-Joseph-Papineau[1]

Doctorats honorifiques

RĂ©sultats Ă©lectoraux

RĂ©sultats Ă©lectoraux de Pauline Marois

Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1981 dans La Peltrie [52] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois Parti quĂ©bĂ©cois 17 975 57,3 % 5 337
Jean-Guy Carignan LibĂ©ral 12 638 40,3 % -
Laval Tardif Union nationale 749 2,4 % -
Total 31 362 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1985 dans La Peltrie [53] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Lawrence Cannon LibĂ©ral 19 819 55,9 % 6 357
Pauline Marois (sortante) Parti quĂ©bĂ©cois 13 462 38 % -
Denis Jeffrey NPD QuĂ©bec 1 968 5,6 % -
Giles Bertrand Socialisme chrétien 189 0,5 % -
Total 35 438 100 %
Élection partielle quĂ©bĂ©coise de 1988 dans Anjou [54] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
RenĂ© Serge Larouche LibĂ©ral 10 806 50,1 % 1 143
Pauline Marois Parti quĂ©bĂ©cois 9 663 44,8 % -
Roland Morin NPD Québec 460 2,1 % -
Michel Le Brun Union nationale 250 1,2 % -
Patrice Fortin Parti J'en arrache 154 0,7 % -
Gilles Rhéaume Parti indépendantiste (2008) 136 0,6 % -
Jolly Taylor Indépendant 48 0,2 % -
Nicole Tousignant Belle province 37 0,2 % -
Henri-Paul Germain Sans désignation 21 0,1 % -
Total 21 575 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1989 dans Taillon [55] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois Parti quĂ©bĂ©cois 18 983 55,9 % 6 421
Rodrigue DubĂ© LibĂ©ral 12 562 37 % -
Richard Briggs Vert 1 362 4 % -
Marc Vachon NPD Québec 508 1,5 % -
Marie-Claire Ferland Travailleurs 302 0,9 % -
Erich Laforest Parti indépendantiste (2008) 232 0,7 % -
Total 33 949 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1994 dans Taillon [56] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois (sortante) Parti quĂ©bĂ©cois 23 315 61 % 9 994
Philippe Angers LibĂ©ral 13 321 34,8 % -
René-William Roy Loi naturelle 844 2,2 % -
Réal Pineault Souveraineté du Québec 746 2 % -
Total 38 226 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1998 dans Taillon [57] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois (sortante) Parti quĂ©bĂ©cois 21 154 53 % 8 782
Nicole Bourget LaramĂ©e LibĂ©ral 12 372 31 % -
Manon Bezeau Action dĂ©mocratique 5 877 14,7 % -
Pascal Durand DĂ©mocratie socialiste 345 0,9 % -
Monique Murray Parti innovateur 147 0,4 % -
Total 39 895 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 2003 dans Taillon [58] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois (sortante) Parti quĂ©bĂ©cois 17 603 45,8 % 4 483
Annie Evrard LibĂ©ral 13 120 34,2 % -
Karine Simard Action dĂ©mocratique 6 353 16,5 % -
David Fiset Bloc pot 556 1,4 % -
Gabriel Landry UFP 545 1,4 % -
Xavier Rochon Indépendant 216 0,6 % -
Total 38 393 100 %
Élection partielle quĂ©bĂ©coise de 2007 dans Charlevoix [59] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois Parti quĂ©bĂ©cois 11 400 59,2 % 4 275
Conrad Harvey Action dĂ©mocratique 7 125 37 % -
David Turcotte Vert 403 2,1 % -
Paul Biron Démocratie chrétienne 135 0,7 % -
Claude Gagnon Indépendant 77 0,4 % -
Daniel Laforest Indépendant 64 0,3 % -
François Robert Lemire Républicain 52 0,3 % -
Total 19 256 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 2008 dans Charlevoix [60] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois (sortante) Parti quĂ©bĂ©cois 10 510 52,2 % 4 269
Jean Luc Simard LibĂ©ral 6 241 31 % -
Mark Cardwell Action dĂ©mocratique 2 560 12,7 % -
André Jacob Québec solidaire 343 1,7 % -
David Turcotte Vert 325 1,6 % -
Jean-Michel Harvey Sans désignation 150 0,7 % -
Total 20 129 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 2012 dans Charlevoix–CĂŽte-de-BeauprĂ© [61] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Pauline Marois Parti quĂ©bĂ©cois 15 472 40,6 % 5 171
Claire RĂ©millard LibĂ©ral 10 301 27,1 % -
Ian LatrĂ©mouille Coalition avenir 10 203 26,8 % -
AndrĂ© Jacob QuĂ©bec solidaire 1 227 3,2 % -
Pierre Tremblay Option nationale 619 1,6 % -
Daniel Laforest Coalition constituante 243 0,6 % -
Total 38 065 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 2014 dans Charlevoix–CĂŽte-de-BeauprĂ© [62] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Caroline Simard LibĂ©ral 13 083 35,2 % 882
Pauline Marois (sortante) Parti quĂ©bĂ©cois 12 201 32,9 % -
Ian LatrĂ©mouille Coalition avenir 9 682 26,1 % -
Jean-Yves Bernard QuĂ©bec solidaire 1 539 4,1 % -
Chantal Mélançon Conservateur 332 0,9 % -
François Thériault Option nationale 287 0,8 % -
Total 37 124 100 %

Résultats électoraux du Parti québécois sous Marois

Ă©lections prĂ©cĂ©dentes ‱ RĂ©sultats des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2012 [63] ‱ Ă©lections suivantes
Partis Chef Candidats SiĂšges Voix
2008 Élus Nb % +/-
Parti quĂ©bĂ©cois Pauline Marois 125 51 54 1 393 703 31,9 % -3,2
LibĂ©ral Jean Charest 125 66 50 1 360 968 31,2 % -10,9
Coalition avenir François Legault 125 0 19 1 180 235 27,1 % -
QuĂ©bec solidaire Françoise David et Amir Khadir 124 1 2 263 111 6 % +2,3
Option nationale Jean-Martin Aussant 120 0
-
82 539 1,9 % -
Vert Claude Sabourin 66
-
-
43 394 1 % -1,1
Conservateur Luc Harvey 27
-
-
7 654 0,2 % -
Coalition constituante Marc Fafard 29
-
-
5 197 0,1 % -
Parti nul Renaud Blais 10
-
-
2 743 0,1 % -
Équipe autonomiste Guy Boivin 17
-
-
2 182 0,1 % -
Union citoyenne Alexis St-Gelais 20
-
-
2 089 0 % -
Classe moyenne Jean Lavoie 7
-
-
2 053 0 % -
Marxiste-léniniste Pierre Chénier 25
-
-
1 969 0 % -0
Parti indépendantiste (2008) Michel Lepage 10
-
-
1 244 0 % -0,1
Unité nationale Paul Biron 12
-
-
1 227 0 % -
Bloc pot HugĂŽ St-Onge 2
-
-
420 0 % -
Révolution démocratique Robert Genesse 1
-
-
256 0 % -
Parti Ă©quitable Yvan Rodrigue 1
-
-
126 0 % -
Indépendant 46
-
-
11 578 0,3 % +0,1
Action démocratique 0 7
-
0 0 % -
Total 892 125 125 4 362 688 100 %
Le taux de participation lors de l'Ă©lection Ă©tait de 74,6 % et 53 749 bulletins ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.
Il y avait 5 919 778 personnes inscrites sur la liste Ă©lectorale pour l'Ă©lection.
Ă©lections prĂ©cĂ©dentes ‱ RĂ©sultats des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2014 [64] ‱ Ă©lections suivantes
Partis Chef Candidats SiĂšges Voix
2012 Élus Nb % +/-
LibĂ©ral Philippe Couillard 125 50 70 1 757 071 41,5 % +10,3 %
Parti quĂ©bĂ©cois Pauline Marois 124 54 30 1 074 120 25,4 % -6,6 %
Coalition avenir François Legault 122 19 22 975 607 23,1 % -4,0 %
QuĂ©bec solidaire Françoise David et AndrĂ©s Fontecilla 124 2 3 323 124 7,6 % +1,6 %
Option nationale Sol Zanetti 116
-
-
30 697 0,7 % -1,2 %
Vert Alex Tyrrell 44
-
-
23 163 0,5 % -0,4 %
Conservateur Adrien Pouliot 59
-
-
16 429 0,4 % +0,2 %
Parti nul Renaud Blais 24
-
-
7 539 0,2 % +0,1 %
Bloc pot HugĂŽ St-Onge 14
-
-
2 690 0,1 % +0,1%
Marxiste-léniniste Pierre Chénier 24
-
-
2 016 0 % +0,0 %
Parti Ă©quitable Patricia Domingos 5
-
-
1 645 0 % +0,04 %
Parti des sans parti Frank Malenfant 5
-
-
1 291 0 % -0,1 %
Mon pays le Québec Claude Dupré 6
-
-
521 0 % -
Équipe autonomiste Guy Boivin 5
-
-
400 0 % -0,04 %
Unité nationale Paul Biron 3
-
-
241 0 % -0,02 %
Révolution démocratique Robert Genesse 1
-
-
163 0 % +0,0 %
Parti indépendantiste (2008) Michel Lepage 1
-
-
126 0 % -0,03 %
Union citoyenne Marc-André Lacroix 1
-
-
58 0 % -0,05 %
Indépendant 10
-
-
15 361 0,4 % +0,1 %
Total 813 125 125 4 232 262 100 %
Le taux de participation lors de l'Ă©lection Ă©tait de 71,4 % et 62 793 bulletins ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.
Il y avait 6 012 440 personnes inscrites sur la liste Ă©lectorale pour l'Ă©lection.

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français québécois retranscrite selon la norme API.
  2. Condition fĂ©minine ; Main-d’Ɠuvre et SĂ©curitĂ© du revenu ; Revenu ; Éducation ; Famille et Enfance ; SantĂ© et Services sociaux ; Finances (deux fois, incluant fusion avec Économie et Recherche) ; Recherche, Science et Technologie ; Industrie et Commerce. À cela s'ajoutent les quatre postes de vice-trĂ©soriĂšre, trĂ©soriĂšre, vice-premiĂšre ministre et PremiĂšre ministre. On dit alors 14 ou 13 postes ministĂ©riels selon que Finances est comptĂ© deux fois ou non.

Références

  1. « Pauline Marois - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  2. Marois 2008, p. 11-13.
  3. Marois 2008, p. 13.
  4. Marois 2008, p. 15.
  5. Marois 2008, p. 16.
  6. « Les femmes en politique », entrevue pour la sĂ©rie 50 ans d'avancĂ©es des femmes Ă  Savoir mĂ©dia, EurĂȘka! Productions, 10 minutes, 2020.
  7. Marois 2008, p. 23.
  8. Marois 2008, p. 24.
  9. Marois 2008, p. 26.
  10. Marois 2008, p. 26-27.
  11. Marois 2008, p. 28.
  12. Duchesne 2002, p. 160-161.
  13. Godin 2001, p. 530-531.
  14. Godin 2005, p. 117.
  15. Directeur gĂ©nĂ©ral des Ă©lections du QuĂ©bec, « Élections gĂ©nĂ©rales. 1981, 13 avril » (consultĂ© le ).
  16. Katia Gagnon, « Pauline en cinq temps », La Presse,‎ , A2.
  17. Assemblée nationale du Québec, « Pauline Marois », (consulté le ).
  18. Godin 2005, p. 377-381.
  19. Duchesne 2002, p. 493-502.
  20. Le sondeur du Parti québécois, Michel Lepage, a interrogé les militants péquistes sur leur préférence en juin 1985. Pierre Marc Johnson se classait au premier rang avec 67 % des appuis, suivi de Bernard Landry avec 14 %. Pauline Marois arrivait loin en troisiÚme place avec seulement 4,2 % des appuis. (Godin 2005, p. 494).
  21. Godin 2005, p. 495.
  22. « Course à la direction du Parti québécois », sur QuébecPolitique.com (consulté le )
  23. Duchesne 2004, p. 47.
  24. Duchesne 2004, p. 84-86.
  25. Élections QuĂ©bec. Élections partielles. 1988, 20 juin (Anjou, Roberval). Page consultĂ©e le 13 octobre 2021.
  26. Raymond BrĂ©ard, « Les jeux de coulisse de Madame », La Presse,‎ , A22
  27. Radio-Canada, « Bernard Landry quitte la vie politique », Radio-Canada Nouvelles,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. Radio-Canada, « RĂ©fĂ©rendum : Pauline Marois prĂ©cise sa position », Radio-Canada Nouvelles,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. Robert Dutrisac et HĂ©lĂšne Buzzetti, « Un combat de gĂ©ants : Marois-Duceppe », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  30. Kathleen LĂ©vesque, « L’électrochoc Pauline Marois », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  31. Alexandre Shields, « Les dĂ©putĂ©s bloquistes serrent les rangs derriĂšre Gilles Duceppe », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  32. Michel David, « Tel un phĂ©nix », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  33. Michel Corbeil, « Le SPQ-Libre se range derriĂšre la nouvelle candidate », Le Soleil,‎ (lire en ligne).
  34. Pednault, Steven, « Le PQ ouvre la porte au dĂ©gel », L’Express, 18 mars 2008, consultĂ© en ligne le 10 mai 2012.
  35. Radio-Canada. « Pauline Marois : c’est officiel ». Le 26 juin 2007.
  36. Paul Roy, « Pauline Marois est chef du PQ », La Presse,‎ (lire en ligne).
  37. Antoine Robitaille, « Pauline Marois se prĂ©sentera dans Charlevoix », Le Devoir,‎ (rĂ©sumĂ©).
  38. (en) William Marsden, « How estate was built on public, farm lands », The Gazette,‎ (lire en ligne).
  39. Voir aussi Élection partielle quĂ©bĂ©coise de 2007.
  40. Simon Boivin, « Marois gagne son pari », Le Soleil,‎ (lire en ligne).
  41. Sylvain Desmeules, « Élection dans Charlevoix : un couronnement sans dĂ©bordement », Le Soleil,‎ (lire en ligne).
  42. Norman Delisle et Presse canadienne, « Marois assermentĂ©e », La Presse,‎ (lire en ligne).
  43. Antoine Robitaille, « Fort vote de confiance pour Pauline Marois », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  44. Brian Myles, « Le SPVM et la SQ enquĂȘtent sur l’attentat », Le Devoir, MontrĂ©al,‎ (lire en ligne)
  45. Yves Desgagnés, Janette Bertrand, René Lévesque et Florence Marcil, La premiÚre, (lire en ligne)
  46. « La PremiÚre: Trop d'éloges, pas assez d'images », sur La Presse, (consulté le )
  47. Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « CinquiĂšme anniversaire de l’attentat du MĂ©tropolis », sur Radio-Canada.ca (consultĂ© le )
  48. « Tragédie ferroviaire à Lac-Mégantic », sur www.environnement.gouv.qc.ca (consulté le )
  49. Alec Castonguay, « Les neuf vies de Pauline Marois », L'actualitĂ©,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  50. « Fonds Pauline Marois (P978) – BibliothĂšque et Archives nationales du QuĂ©bec (BAnQ). », sur Pistard – BibliothĂšque et Archives nationales du QuĂ©bec. (consultĂ© le )
  51. ICI Ottawa-Gatineau, « Doctorat honorifique de l'UQO : Pauline Marois reconnaissante », Radio-Canada,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  52. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/l1.html
  53. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/l1.html
  54. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/a.html
  55. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/t.html
  56. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/t.html
  57. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/t.html
  58. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/t.html
  59. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/c1.html
  60. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/c1.html
  61. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/c1.html
  62. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/c1.html
  63. « Résultats officiels par parti politique pour l'ensemble des circonscriptions »,
    Directeur général des élections du Québec, (consulté le )
    .
  64. « Sommaire provincial », Directeur général des élections, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Sophie BĂ©rubĂ©, S'amuser au fĂ©minin, MontrĂ©al, Les intouchables, , 156 p. (ISBN 978-2-89549-331-0)
  • Pierre Duchesne, Jacques Parizeau, vol. 2 : Le Baron, 1970-1985, MontrĂ©al, QuĂ©bec AmĂ©rique, , 535 p., brochĂ© (ISBN 2-7644-0153-1)
  • Pierre Duchesne, Jacques Parizeau, vol. 3 : Le RĂ©gent, 1985-1995, MontrĂ©al, QuĂ©bec AmĂ©rique, , 601 p. (ISBN 2-7644-0280-5)
  • Sophie Durocher et Claude Fortin, Salut les amoureux : Une anthologie des plus belles histoires d'amour quĂ©bĂ©coises, MontrĂ©al, StankĂ©, , 180 p. (ISBN 2-7604-0894-9)
  • Graham Fraser, Le Parti quĂ©bĂ©cois, MontrĂ©al, Libre expression, , 432 p. (ISBN 2-89111-207-5)
  • Pierre Godin, RenĂ© LĂ©vesque, vol. 3 : L'espoir et le chagrin (1976-1980), MontrĂ©al, BorĂ©al, , 631 p., brochĂ© (ISBN 2-7646-0105-0)
  • Pierre Godin, RenĂ© LĂ©vesque, vol. 4 : L'homme brisĂ© (1980-1987), MontrĂ©al, BorĂ©al, , 604 p., brochĂ© (ISBN 2-7646-0424-6)
  • Isabelle Lacroix, « Peut-on parler du "New PQ"? », dans Myriam Fahmi (dir.), L'Ă©tat du QuĂ©bec 2011, MontrĂ©al, BorĂ©al, (ISBN 978-2-7646-2088-5), p. 193-198
  • Pauline Marois et Pierre Graveline, Pauline Marois, QuĂ©bĂ©coise!, MontrĂ©al, Fides, , 261 p. (ISBN 978-2-7621-2767-6 et 2-7621-2767-X, lire en ligne)
  • Évelyne Tardy, ÉgalitĂ© hommes-femmes? Le militantisme au QuĂ©bec : le PLQ et le PQ, MontrĂ©al, Hurtubise-HMH, coll. « Les Cahiers du QuĂ©bec », , 222 p. (ISBN 2-89428-643-0)
  • Martine Tremblay, DerriĂšre les portes closes : RenĂ© LĂ©vesque et l'exercice du pouvoir (1976-1985), MontrĂ©al, QuĂ©bec AmĂ©rique, , 710 p. (ISBN 978-2-7644-0453-9)
  • Anne-Marie Villeneuve, Paroles de femmes : Entretiens sur l'existence, MontrĂ©al, QuĂ©bec AmĂ©rique, , 240 p. (ISBN 978-2-7644-0265-8)
  • Élyse-AndrĂ©e HĂ©roux et Laurent Emond, Pauline Marois Au-delĂ  du pouvoir, QuĂ©bec AmĂ©rique, 2020, 440 p. (ISBN 978-2-7644-3880-0)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.