Jean Charest
Jean Charest /ÊÉÌ ÊÉÊÉ/[1], nĂ© le Ă Sherbrooke (QuĂ©bec), est un avocat et un homme politique canadien. Il est premier ministre du QuĂ©bec de 2003 Ă 2012.
En politique fédérale, il est briÚvement vice-premier ministre du Canada en 1993 puis chef du Parti progressiste-conservateur de 1993 à 1998. Il s'est notamment fait connaßtre au Québec en tant que vice-président du comité du « non » lors du référendum québécois de 1995.
Il se lance ensuite en politique provinciale, en prenant la direction du Parti libéral du Québec en 1998 et devient le premier ministre du Québec à la suite de l'élection générale de 2003 qui porte au pouvoir un gouvernement majoritaire libéral.
AprĂšs un second mandat avec un gouvernement minoritaire, Charest revient avec un nouveau gouvernement majoritaire pour son troisiĂšme mandat. Ce mandat est marquĂ© par des allĂ©gations de financement douteux, des scandales dans le secteur de la construction et le refus longtemps rĂ©pĂ©tĂ© de Charest d'instituer une enquĂȘte publique concernant la collusion du financement des partis politiques et la corruption dans le monde de la construction. AprĂšs une pĂ©tition de 247 379 signatures demandant sa dĂ©mission en 2011 et une importante grĂšve Ă©tudiante en 2012, Charest est battu dans sa circonscription lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales du alors que son parti perd le pouvoir au profit du Parti quĂ©bĂ©cois.
Il tente un retour en politique lors de la course Ă la chefferie du Parti conservateur du Canada, en 2022, mais est battu par Pierre Poilievre.
Biographie
Ătudes en droit et politique fĂ©dĂ©rale
NĂ© John James Charest en 1958, il est le fils de Claude Charest et de Rita Leonard, une Irlando-Canadienne Ă qui il doit son prĂ©nom. Son pĂšre est un conservateur de longue date mais ne s'implique pas en politique active, et le pĂšre de celui-ci a Ă©tĂ© organisateur politique pour l'Union Nationale Ă Sherbrooke dans les annĂ©es 1930[2]. Le jeune Charest complĂšte ses Ă©tudes collĂ©giales au SĂ©minaire de Sherbrooke puis entreprend un baccalaurĂ©at en droit Ă l'UniversitĂ© de Sherbrooke[3]. Sa mĂšre dĂ©cĂšde prĂ©maturĂ©ment en 1976 alors qu'il est encore aux Ă©tudes, ce qui l'affecte beaucoup. La mĂȘme annĂ©e, il a 18 ans et vote pour le Parti quĂ©bĂ©cois aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales[2].
Avant mĂȘme d'ĂȘtre diplĂŽmĂ© en 1980, il est en couple avec MichĂšle Dionne, sa future Ă©pouse avec qui il aura trois enfants. Ils se marient le , Ă Sherbrooke[4]. Il effectue un stage Ă l'Aide juridique, puis est admis au Barreau du QuĂ©bec en 1981, en tant que « John James » (prĂ©nom d'ailleurs demeurĂ© au bottin des avocats[5]). Il exerce initialement son mĂ©tier Ă Sherbrooke au sein du cabinet Beauchemin Dussault, mais ne plaide que huit causes avant de commencer Ă s'intĂ©resser sĂ©rieusement Ă la politique fĂ©dĂ©rale et aux progressistes-conservateurs[2] Le Parti progressiste-conservateur connaĂźt alors des tensions internes et Jean Charest se range d'abord dans le camp du chef Joe Clark, (premier Ministre de 1979 Ă 1980), mais va vite lui prĂ©fĂ©rer Brian Mulroney qui va ravir la direction en 1983. Lors des Ă©lections de 1984, Charest est portĂ© par une vague bleue et remporte la circonscription de Sherbrooke, acquise au Parti libĂ©ral du Canada depuis 1968 (le PC obtient la plus grande majoritĂ© parlementaire de l'histoire du pays). Ă son arrivĂ©e Ă Ottawa, son allure jeune, notamment sa chevelure Ă©bouriffĂ©e, dĂ©tonne[2]. On lui offre quand mĂȘme le poste de vice-prĂ©sident adjoint de la Chambre des communes, qu'il occupe jusqu'en 1986.
On lui propose ensuite, Ă l'Ăąge de 28 ans, le titre de ministre d'Ătat Ă la Jeunesse au sein du cabinet du premier ministre Brian Mulroney. C'est le plus jeune membre du conseil des ministres de l'histoire du Parlement. Puis, il est nommĂ© en 1988 leader adjoint du gouvernement et ministre d'Ătat Ă la Condition physique et au Sport amateur[3]. C'est donc lui qui doit imposer une suspension au sprinter canadien Ben Johnson, Ă©pinglĂ© pour dopage aux Jeux olympiques de SĂ©oul.
En 1990, il doit toutefois dĂ©missionner aprĂšs avoir commis l'imprudence de contacter le juge Macerola, qui lui reprochait d'avoir tentĂ© de faire pression dans un dossier opposant un entraĂźneur d'athlĂ©tisme et sa fĂ©dĂ©ration[6] - [7]. Il est par la suite placĂ© Ă la tĂȘte d'un comitĂ© parlementaire spĂ©cial sur la rĂ©solution de l'Accord du lac Meech en 1990, et c'est ce qui le fera revenir sous les projecteurs[2]. Il sera en 1991 rĂ©intĂ©grĂ© au cabinet, puis nommĂ© ministre de l'Environnement. Avec Lucien Bouchard, il participe aux nĂ©gociations prĂ©liminaires qui aboutissent Ă l'accord de Kyoto.
Chef du Parti progressiste-conservateur du Canada
Brian Mulroney dĂ©missionne du poste de chef du Parti progressiste-conservateur et premier ministre en 1993, empĂȘtrĂ© dans la controverse. Charest se porte candidat Ă sa succession. Il arrive deuxiĂšme derriĂšre la ministre de la DĂ©fense, Kim Campbell. Jean Charest est nommĂ© vice-premier ministre et ministre de l'Industrie, des sciences et technologies dans le cabinet Ă©phĂ©mĂšre de Campbell[2].
Lors de l'Ă©lection de 1993, les progressistes-conservateurs sont balayĂ©s du pouvoir. Seulement deux des 295 candidats du parti sont Ă©lus : Charest et Elsie Wayne. En tant qu'unique membre restant de ce qui devait ĂȘtre le dernier cabinet progressiste-conservateur, Charest est nommĂ© chef intĂ©rimaire du parti, et est confirmĂ© au poste en avril 1995. Entre-temps, il est chargĂ© de cours en science politique Ă l'UniversitĂ© Concordia en 1994 et en 1995[3].
Avant d'ĂȘtre confirmĂ© dans ses fonctions de chef du parti, Charest lance un effort pour rebĂątir le parti. Lors de l'Ă©lection de 1997, les conservateurs rĂ©coltent 19 % des suffrages, remportant 20 des 301 siĂšges, principalement dans les provinces maritimes. Le parti revient de loin, mais Charest est déçu par les rĂ©sultats. Il avait en outre proposĂ© de rĂ©duire les impĂŽts, de faire une alternative Ă Jean ChrĂ©tien, de rĂ©viser la loi sur les armes Ă feu et de crĂ©er une charte des droits des victimes. Il s'Ă©tait liĂ© avec ceux qui dĂ©nonçaient la possibilitĂ© d'une partition de la province en cas de sĂ©paration.
Campagne référendaire de 1995
Jean Charest, tout comme Jean Chrétien, premier ministre libéral du Canada ou encore Daniel Johnson du Parti libéral du Québec, fait campagne pour le « NON » en tant que chef du Parti conservateur du Canada[8]. Il est le vice-président du Comité national des Québécoises et des Québécois pour le NON lors du référendum québécois de 1995[9].
Chef du Parti libéral du Québec
En , Charest se plie à la trÚs grande pression publique et politique et quitte la politique fédérale pour entrer dans la politique provinciale, en prenant la direction du Parti libéral du Québec. Charest est en effet considéré comme le meilleur espoir des fédéralistes québécois pour vaincre le gouvernement souverainiste du Parti québécois. (Le Parti libéral du Québec n'est pas affilié avec les libéraux fédéraux bien qu'il l'ait déjà été à une époque.)
Quelques mois plus tard, Jean Charest est Ă©lu dĂ©putĂ© de la circonscription de Sherbrooke aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 30 novembre 1998. Les libĂ©raux, sous Charest, rĂ©coltent un plus grand nombre de votes que le Parti quĂ©bĂ©cois lors de l'Ă©lection mais la perdent, le Parti quĂ©bĂ©cois remportant toutefois suffisamment de siĂšges pour former un autre gouvernement majoritaire. Par rapport Ă l'Ă©lection gĂ©nĂ©rale de 1994 (alors que les libĂ©raux Ă©taient dirigĂ©s par Daniel Johson fils), libĂ©raux et pĂ©quistes rĂ©coltĂšrent presque le mĂȘme nombre de siĂšges Ă l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec. Du au , Jean Charest est chef de l'opposition officielle du QuĂ©bec.
Peu avant la campagne Ă©lectorale de 1998, Charest avait Ă©crit son autobiographie. Aussi, l'Ă©ditorialiste en chef de La Presse, AndrĂ© Pratte, en avait Ă©crit une semblable Ă la mĂȘme Ă©poque.
Ă l'Ă©lection du 14 avril 2003, Charest mĂšne ses troupes libĂ©rales Ă une victoire majoritaire, mettant fin Ă neuf ans de gouvernements du Parti quĂ©bĂ©cois. Durant la campagne, sa promesse centrale est celle de la « rĂ©ingĂ©nierie de l'Ătat »[10]. Il affirme dĂ©tenir dĂ©sormais un mandat pour rĂ©former les soins de santĂ©, geler les frais de scolaritĂ©, baisser les impĂŽts, rĂ©duire les dĂ©penses et faire des rĂ©ductions dans le rĂŽle de l'Ătat. Jean Charest est assermentĂ© premier ministre du QuĂ©bec le .
Premier mandat
Ses deux premiĂšres annĂ©es en tant que premier ministre sont marquĂ©es par une opposition fĂ©roce envers ses politiques de la part de divers groupes sociaux et des syndicats. L'antagonisme et la nĂ©gativitĂ© entre le gouvernement et les employĂ©s du secteur public, ainsi que l'absence des baisses d'impĂŽts promises qui se font toujours attendre, contribuent Ă rendre son gouvernement extrĂȘmement impopulaire auprĂšs du public. Certains ont suggĂ©rĂ© que Charest pourrait ĂȘtre candidat Ă la direction du Parti conservateur du Canada advenant une dĂ©faite Ă©lectorale Ă©ventuelle de Stephen Harper .
Plusieurs crises importantes marquent le premier mandat du gouvernement Charest. La crise du C. difficile, la crise du logement, la crise du financement universitaire, l'effondrement du viaduc de la Concorde, la fusillade au collÚge Dawson, les accommodements raisonnables, les problÚmes environnementaux des « algues bleues » et la tentative de réforme du mode de scrutin comptent parmi les événements plus difficiles qui marquent ces premiÚres années.
Second mandat
Jean Charest est réélu premier ministre lors de l'élection québécoise de 2007. Toutefois, son gouvernement devient minoritaire. Son parti fait élire 48 députés, obtenant 33 % des votes. Les deux autres principaux partis, l'Action démocratique du Québec (dirigée par Mario Dumont) et le Parti québécois (dirigé par André Boisclair) font respectivement élire 41 députés (31 % des votes) et 36 députés (28 % des votes). Dans sa circonscription, Sherbrooke, Jean Charest obtient 36,56 % des votes, devançant de peu le candidat du Parti québécois, Claude Forgues.
Le , Jean Charest annonce un cabinet ministĂ©riel rĂ©duit Ă 18 ministres dit « paritaire ». Dans les faits, ce cabinet compte 19 ministres si l'on inclut le premier ministre avec plus d'hommes (10) que de femmes (9). Ce cabinet reprĂ©sente tout de mĂȘme une premiĂšre dans la province en termes de reprĂ©sentativitĂ© fĂ©minine, ce qui est trĂšs bien accueilli de la part des mĂ©dias et de la population.
TroisiĂšme mandat
Lors de l'élection québécoise de 2008, le Parti libéral de Jean Charest est redevenu majoritaire, mais avec une faible majorité en obtenant 66 siÚges sur 125 avec 42 % des voix. Durant son troisiÚme mandat, Jean Charest fait face à une conjoncture économique fortement défavorable, ainsi qu'à une dette publique avoisinant les 122 milliards[11].
Son troisiĂšme mandat est aussi ponctuĂ© de plusieurs allĂ©gations de financement douteux du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec ainsi qu'une multitude de scandales dans le secteur de la construction au QuĂ©bec, la perte de 39,8 milliards de la Caisse de dĂ©pĂŽt et placement du QuĂ©bec et l'affaire Marc Bellemare (ex-ministre de la Justice sous le gouvernement Charest). Celui-ci allĂ©guait en 2010 avoir dĂ©jĂ subi des pressions de collecteurs de fonds du PLQ lors de la nomination de juges en 2003. Afin de faire la lumiĂšre, le gouvernement Charest va crĂ©er la commission Bastarache, oĂč le premier ministre lui-mĂȘme tĂ©moignera pour sa dĂ©fense[12]. Mais la polĂ©mique sur le refus du premier ministre Ă propos d'une enquĂȘte publique concernant la collusion du financement des partis politiques et la corruption dans le monde de la construction perdure. Un sondage indique en 2011 que 77 % des QuĂ©bĂ©coises et QuĂ©bĂ©cois exige une telle enquĂȘte[13]. En rĂ©ponse, la commission Charbonneau ne sera finalement crĂ©Ă©e qu'en 2012, devant le mĂ©contentement jusque dans les rangs du parti au pouvoir[14]. Cette fois, Charest n'a pas Ă©tĂ© appelĂ© Ă tĂ©moigner publiquement, bien qu'il l'eĂ»t souhaitĂ©. Il s'est toutefois entretenu quelques heures avec les enquĂȘteurs et la procureure de la commission en [15].
En , l'unique député de Québec solidaire Amir Khadir dépose à l'Assemblée nationale une pétition demandant la démission du premier ministre libéral ayant rassemblé 247 379 signatures[16].
En , une partie des Ă©tudiants du QuĂ©bec entame une grĂšve, qui trouve lâappui de certaines associations Ă©tudiantes et d'une partie de la sociĂ©tĂ©. Cette grĂšve conteste la mise en place d'une hausse de 1 772 $ des frais de scolaritĂ© sur sept ans, soit 82 %. Ă son apogĂ©e, cette grĂšve regroupe plus de 350 000 Ă©tudiants post-secondaire et est, dĂšs lors, considĂ©rĂ©e comme la plus longue protestation de l'histoire du QuĂ©bec[17]. Pendant les 6 mois que durera cette grĂšve, Jean Charest refusera de rencontrer les leaders Ă©tudiants durant les quatre premiers mois[18] - [19] - [20] et finira par aller leur serrer la main et discuter pendant 30 minutes, sans pour autant prendre part aux nĂ©gociations. Il Ă©laborera et mettra en place le projet de loi 78, loi 12 (abrogĂ©e dĂšs le 20 septembre par les pĂ©quistes). Cette loi va ĂȘtre grandement critiquĂ©e par une majoritĂ© de la sociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise qui sortira alors dans la rue tous les soirs pour taper sur des casseroles. Amnesty International et l'ONU exprimeront leur inquiĂ©tude par rapport aux restrictions qu'impose cette loi pour les libertĂ©s fondamentales[21] - [22] - [23]. S'ensuivront de nombreuses manifestations un peu partout dans la province avec une manifestation nocturne tous les soirs Ă MontrĂ©al. Lors de cette grĂšve, certains observateurs dĂ©noncent la « mĂ©thode musclĂ©e » des autoritĂ©s[24]. BrutalitĂ© et profilage des « carrĂ©s rouges » qui ne seront jamais remis en cause par Jean Charest et son gouvernement qui, au contraire, appuieront la SQ et les autres corps policiers[25] - [26]. Ă la suite de ce projet de loi, la grĂšve Ă©tudiante se transforme en crise sociale qui rallie diffĂ©rents groupes tels que des groupes syndicaux et plusieurs gĂ©nĂ©rations croyant en des idĂ©aux communs[27].
Cet Ă©vĂšnement est alors utilisĂ© comme argument pour dĂ©clencher, durant l'Ă©tĂ©, l'Ă©lection de 2012 qui a lieu le . Le Parti quĂ©bĂ©cois est alors portĂ© au pouvoir, pour former un gouvernement minoritaire et le Parti libĂ©ral devient l'opposition officielle. Jean Charest, aprĂšs plus de vingt ans comme dĂ©putĂ©, est dĂ©fait dans sa propre circonscription, Sherbrooke, oĂč le pĂ©quiste Serge Cardin est Ă©lu. Le , au lendemain de cette dĂ©faite, Jean Charest annonce sa dĂ©mission comme chef du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec[28]. Philippe Couillard lui succĂ©dera au terme d'une course Ă la chefferie.
AprĂšs la politique
à la suite de cette démission, il réintÚgre la pratique du droit en janvier 2013 en se joignant au cabinet McCarthy Tétrault à Montréal, et en devient président du conseil des gouverneurs de l'Idée fédérale, un groupe de réflexion sur le fédéralisme canadien cofondé par André Pratte[3].
La controverse le rattrape en 2014 alors que Radio-Canada mentionne que des policiers se seraient intĂ©ressĂ©s Ă une activitĂ© de financement l'ayant impliquĂ© avant son accession au pouvoir. Puis en 2016, le Journal de MontrĂ©al rĂ©vĂšle, preuves Ă l'appui, que lui, l'ex collecteur de fonds dĂ©chu du Parti libĂ©ral Marc Bibeau et des dizaines d'autres personnes liĂ©es au PLQ dont Line Beauchamp et Violette TrĂ©panier auraient fait l'objet d'une enquĂȘte criminelle par l'UnitĂ© permanente anticorruption (UPAC). Des listes de passages aux douanes canadiennes depuis 2003 et des informations personnelles, familiales et bancaires concernant Charest et Bibeau auraient notamment Ă©tĂ© obtenues dans le cadre de l'enquĂȘte baptisĂ©e « MĂąchurer », mais aucune accusation n'a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e[29]. L'UPAC, corps d'ailleurs crĂ©Ă© sous le gouvernement Charest, enquĂȘtait sur un prĂ©sumĂ© « pont d'or » au sein duquel d'importantes sommes d'argent auraient Ă©tĂ© accordĂ©es par des entreprises dĂ©sireuses de voir Jean Charest devenir chef du Parti libĂ©ral lors de la course de 1998, mais aussi lorsqu'il Ă©tait premier ministre entre 2003 et 2012[30]. En , lors d'une rare allocution publique en marge du 150e anniversaire du Parti, le principal intĂ©ressĂ© nie avec Ă©nergie ces allĂ©gations, qu'il qualifient d'inquiĂ©tantes faussetĂ©s, tout en critiquant sĂ©vĂšrement le travail de l'UPAC et des mĂ©dias[31]. En , l'enquĂȘte est officiellement close sans qu'aucune accusation ne soit portĂ©e contre lui[32].
En , Jean Charest poursuit le gouvernement du QuĂ©bec pour 2 millions de dollars en dommages et intĂ©rĂȘts, car selon lui, des informations confidentielles sur sa vie privĂ©e auraient Ă©tĂ© transmises aux mĂ©dias durant l'enquĂȘte MĂąchurer[33].
En , la Cour supérieure du Québec condamne le gouvernement du Québec à verser 385 000 dollars à Charest[34].
Course Ă la chefferie du Parti conservateur du Canada
En 2022, Jean Charest se présente comme candidat pour la chefferie du Parti conservateur du Canada.
Son premier arrĂȘt de campagne se fait Ă Calgary, en Alberta, afin de donner des gages aux nombreux conservateurs vivant dans l'Ouest canadien. Tout au long de la course, Pierre Poilievre est Ă la tĂȘte des intentions de vote. Le , n'ayant seulement recueilli que 16,07 % des voix, Charest est largement dĂ©fait par Poilievre, qui recueille 68,15 % du vote des militants, ce qui rend un second tour inutile. Selon d'anciens stratĂšges conservateurs, la longue dĂ©cennie entre le retrait de Jean Charest de la vie politique active en 2012 et son retour en 2022 est un facteur important dans sa dĂ©faite[35]. Ă la suite de celle-ci, il retourne travailler dans le secteur privĂ©, tout en continuant de militer pour le Parti conservateur[36].
Distinctions honorifiques
- Membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada (1986)[37]
Ordres, médailles et prix
- Médaille de la Foreign Policy Association, la plus haute distinction remise à des individus pour souligner leur contribution à une meilleure compréhension des affaires internationales (2022)[38]
- MĂ©daille du jubilĂ© de diamant de la reine Ălisabeth II (2012)[39]
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur (2008)[40]
- Grand-croix de l'Ordre de la Pléiade (2007)
- Ordre bavarois du MĂ©rite (2007)[41]
- MĂ©daille du jubilĂ© d'or d'Ălisabeth II (2002)[42]
- Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada (1992)
- Prix de la South Australian International Climate Change Leadership (2010)
- MĂ©daille de l'Academy of Distinguished Canadians and Americans of the Maple Leaf Foundation (2009)
- Prix Vanier (1989)
Doctorats honorifiques
- Université Pierre-MendÚs-France (29 novembre 2009)[43]
- Champlain College (en) (2011)
- Université Bishop's (2013)
- Université canadienne de Dubaï (2016)
- Université Lakehead (2016)
Culture populaire
- En 1998, le chanteur québécois Mononc' Serge écrit une chanson satirique, Le Frisé, à propos de Jean Charest[44].
- Au lendemain des élections québécoises du , le groupe de rap québécois Loco Locass a composé et distribué gratuitement l'année suivante la chanson Libérez-nous des libéraux.
- En 2004, il est la cible d'un bombardement Google. La recherche des termes « mouton insignifiant » ou simplement « insignifiant » dans le moteur de recherche Google donnait comme premier résultat sa biographie officielle[45].
- Un moment comique restĂ© dans les annales diplomatiques franco-quĂ©bĂ©coises survient en 2009 lorsque, fraĂźchement dĂ©barquĂ© Ă Paris, Charest est accueilli au SĂ©nat par le dĂ©putĂ© français Pierre Lasbordes qui lui dit « j'espĂšre que vous "n'avez pas trop la plotte Ă terre" », croyant qu'il s'agissait lĂ d'une expression quĂ©bĂ©coise existante. Or, ce n'Ă©tait pas le cas et le terme « plotte » est plutĂŽt vulgaire en argot quĂ©bĂ©cois. Voulant bien faire, c'est un employĂ© du dĂ©putĂ© qui aurait dĂ©nichĂ© l'expression sur un site internet, oĂč « avoir la plotte Ă terre » Ă©tait erronĂ©ment traduit par « ĂȘtre trĂšs fatiguĂ© »[46].
- Le , il a fait l'objet d'une fausse nouvelle le présentant pour mort. Un pirate informatique a piraté le site du quotidien Le Devoir entre 1 h et 2 h du matin et a rédigé un article l'annonçant décédé d'une crise cardiaque. L'attaché de presse du premier ministre fait rapidement rectifier la nouvelle ainsi que le journal victime de piratage[47]. Bon joueur, le premier ministre déclare à la blague que «ce n'était pas la premiÚre fois» que Le Devoir proclamait sa mort (au sens politique), «sauf que c'est la premiÚre fois qu'il l'aborde sous cet angle-là »[48].
- En , une plaisanterie du premier ministre cause une controverse. Alors qu'il donne une allocution sur le Plan Nord au Palais des congrĂšs de MontrĂ©al, des manifestants Ă©tudiants se ruent devant l'entrĂ©e. Puis Charest dĂ©clare Ă la blague que le Plan Nord permettra à « ceux qui frappaient Ă notre porte » d'avoir plus tard un emploi, « dans le Nord autant que possible ». Le soir mĂȘme, le premier ministre s'excuse publiquement regrette que ses propos aient Ă tort Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s comme s'il prenait le conflit Ă©tudiant Ă la lĂ©gĂšre[49].
Résultats électoraux fédéraux
RĂ©sultats Ă©lectoraux de Jean Charest
Ă venir.
RĂ©sultats Ă©lectoraux du Parti progressiste-conservateur du Canada sous Charest
Ă venir.
RĂ©sultats Ă©lectoraux provinciaux
RĂ©sultats Ă©lectoraux de Jean Charest
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Charest | Libéral | 15 093 | 47,4 % | 907 | |
Marie Malavoy (sortante) | Parti québécois | 14 186 | 44,6 % | - | |
Patrick C. Rouillard | Action démocratique | 2 171 | 6,8 % | - | |
Normand Gilbert | Indépendant | 169 | 0,5 % | - | |
Christian Meunier | Bloc pot | 166 | 0,5 % | - | |
Christian Simard | Loi naturelle | 53 | 0,2 % | - | |
Total | 31 838 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Charest (sortant) | Libéral | 16 403 | 46,9 % | 2 597 | |
Marie Malavoy | Parti québécois | 13 806 | 39,5 % | - | |
Peter Downey | Action démocratique | 4 169 | 11,9 % | - | |
Normand Gilbert | UFP | 496 | 1,4 % | - | |
Serge Lachapelle | Marxiste-léniniste | 64 | 0,2 % | - | |
Total | 34 938 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Charest (sortant) | Libéral | 13 136 | 36,6 % | 1 332 | |
Claude Forgues | Parti québécois | 11 804 | 32,9 % | - | |
Michel Dumont | Action démocratique | 6 409 | 17,8 % | - | |
Christian Bibeau | Québec solidaire | 2 263 | 6,3 % | - | |
Steve Dubois | Vert | 2 203 | 6,1 % | - | |
Hubert Richard | Indépendant | 115 | 0,3 % | - | |
Total | 35 930 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Charest (sortant) | Libéral | 13 694 | 45,2 % | 2 314 | |
Laurent-Paul Maheux | Parti québécois | 11 380 | 37,6 % | - | |
Jacques Joly | Action démocratique | 2 074 | 6,9 % | - | |
Christian Bibeau | Québec solidaire | 1 948 | 6,4 % | - | |
Steve Dubois | Vert | 1 016 | 3,4 % | - | |
Hubert Richard | Indépendant | 158 | 0,5 % | - | |
Total | 30 270 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Serge Cardin | Parti québécois | 15 909 | 42,1 % | 2 642 | |
Jean Charest (sortant) | Libéral | 13 267 | 35,1 % | - | |
Philippe Girard | Coalition avenir | 4 457 | 11,8 % | - | |
Christian Bibeau | Québec solidaire | 2 586 | 6,8 % | - | |
Ăvelyne Beaudin | Option nationale | 1 069 | 2,8 % | - | |
Suzanne Richer | Vert | 407 | 1,1 % | - | |
Christian Clavet | Parti indépendantiste (2008) | 73 | 0,2 % | - | |
Total | 37 768 | 100 % |
Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Charest
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1994 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Parti québécois | Lucien Bouchard | 124 | 77 | 76 | 1 744 240 | 42,9 % | -1,88 % | |
Libéral | Jean Charest | 125 | 47 | 48 | 1 771 858 | 43,6 % | -0,85 % | |
Action démocratique | Mario Dumont | 125 | 1 | 1 | 480 636 | 11,8 % | +5,35 % | |
DĂ©mocratie socialiste | Paul Rose | 97 | - |
- |
24 097 | 0,6 % | -0,26 %[note 1] | |
ĂgalitĂ© | Keith Henderson | 24 | - |
- |
12 543 | 0,3 % | -0,02 % | |
Bloc pot | Marc-Boris Saint-Maurice | 24 | - |
- |
9 944 | 0,2 % | - | |
Loi naturelle | 35 | - |
- |
5 369 | 0,1 % | -0,72 % | ||
Marxiste-léniniste | 24 | - |
- |
2 747 | 0,1 % | -0,04 % | ||
Parti innovateur | 20 | - |
- |
2 484 | 0,1 % | -0,01 % | ||
Communiste | André Cloutier | 20 | - |
- |
2 113 | 0,1 % | -0,02 % | |
Indépendant | 39 | - |
- |
12 441 | 0,3 % | -1,38 % | ||
Total | 657 | 125 | 125 | 4 068 472 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 78,3 % et 46 691 bulletins ont été rejetés. Il y avait 5 254 482 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1998 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Jean Charest | 125 | 48 | 76 | 1 755 863 | 46 % | +2,44 % | |
Parti québécois | Bernard Landry | 125 | 76 | 45 | 1 269 183 | 33,2 % | -9,63 % | |
Action démocratique | Mario Dumont | 125 | 1 | 4 | 694 122 | 18,2 % | +6,37 % | |
UFP | Pierre Dostie et Molly Alexander | 74 | - |
- |
40 422 | 1,1 % | - | |
Bloc pot | HugĂŽ St-Onge | 56 | - |
- |
22 904 | 0,6 % | +0,36 % | |
Vert | Richard Savignac | 37 | - |
- |
16 975 | 0,4 % | - | |
ĂgalitĂ© | Keith Henderson | 21 | - |
- |
4 051 | 0,1 % | -0,20 % | |
Démocratie chrétienne | Gilles Noël | 25 | - |
- |
3 226 | 0,1 % | -0,11 % | |
Marxiste-léniniste | Claude Brunelle | 23 | - |
- |
2 749 | 0,1 % | +0,00 % | |
Indépendant | 35 | - |
- |
8 269 | 0,2 % | -0,09 % | ||
Total | 646 | 125 | 125 | 3 817 764 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 70,4 % et 48 484 bulletins ont été rejetés. Il y avait 5 490 551 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2003 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Jean Charest | 125 | 76 | 48 | 1 313 664 | 33,1 % | -12,91 % | |
Action démocratique | Mario Dumont | 125 | 4 | 41 | 1 224 412 | 30,8 % | +12,66 % | |
Parti québécois | André Boisclair | 125 | 45 | 36 | 1 125 546 | 28,3 % | -4,89 % | |
Vert | Scott McKay | 108 | - |
- |
152 885 | 3,9 % | +3,41 % | |
Québec solidaire | Amir Khadir et Françoise David[57] | 123 | - |
- |
144 418 | 3,6 % | - | |
Marxiste-léniniste | Claude Brunelle | 24 | - |
- |
2 091 | 0,1 % | -0,02 % | |
Bloc pot | HugĂŽ St-Onge | 9 | - |
- |
1 564 | 0 % | -0,56 % | |
Démocratie chrétienne | Gilles Noël | 12 | - |
- |
1 548 | 0 % | -0,04 % | |
Indépendant | 28 | - |
- |
4 490 | 0,1 % | -0,11 % | ||
Total | 679 | 125 | 125 | 3 970 618 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 71,2 % et 40 078 bulletins ont été rejetés. Il y avait 5 630 567 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2007 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Jean Charest | 125 | 48 | 66 | 1 366 046 | 42,1 % | +9,00 % | |
Parti québécois | Pauline Marois | 125 | 36 | 51 | 1 141 751 | 35,2 % | +4,33 % | |
Action démocratique | Mario Dumont | 125 | 41 | 7 | 531 358 | 16,4 % | -11,98 % | |
Québec solidaire | Amir Khadir et Françoise David | 122 | - |
1 | 122 618 | 3,8 % | +0,14 % | |
Vert | Guy Rainville | 80 | - |
- |
70 393 | 2,2 % | -1,68 % | |
Parti indĂ©pendantiste (2008) | Ăric Tremblay | 19 | - |
- |
4 227 | 0,1 % | - | |
Marxiste-léniniste | Pierre Chénier | 23 | - |
- |
2 727 | 0,1 % | +0,03 % | |
Parti durable | SĂ©bastien Girard | 1 | - |
- |
567 | 0 % | - | |
Parti république | Gilles Paquette | 1 | - |
- |
140 | 0 % | - | |
Indépendant | 30 | - |
- |
6 506 | 0,2 % | +0,09 % | ||
Total | 651 | 125 | 125 | 3 246 333 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 57,4 % et 49 581 bulletins ont été rejetés. Il y avait 5 738 811 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2008 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Parti québécois | Pauline Marois | 125 | 51 | 54 | 1 393 703 | 31,9 % | -3,2 | |
Libéral | Jean Charest | 125 | 66 | 50 | 1 360 968 | 31,2 % | -10,9 | |
Coalition avenir | François Legault | 125 | 0 | 19 | 1 180 235 | 27,1 % | - | |
Québec solidaire | Françoise David et Amir Khadir | 124 | 1 | 2 | 263 111 | 6 % | +2,3 | |
Option nationale | Jean-Martin Aussant | 120 | 0 | - |
82 539 | 1,9 % | - | |
Vert | Claude Sabourin | 66 | - |
- |
43 394 | 1 % | -1,1 | |
Conservateur | Luc Harvey | 27 | - |
- |
7 654 | 0,2 % | - | |
Coalition constituante | Marc Fafard | 29 | - |
- |
5 197 | 0,1 % | - | |
Parti nul | Renaud Blais | 10 | - |
- |
2 743 | 0,1 % | - | |
Ăquipe autonomiste | Guy Boivin | 17 | - |
- |
2 182 | 0,1 % | - | |
Union citoyenne | Alexis St-Gelais | 20 | - |
- |
2 089 | 0 % | - | |
Classe moyenne | Jean Lavoie | 7 | - |
- |
2 053 | 0 % | - | |
Marxiste-léniniste | Pierre Chénier | 25 | - |
- |
1 969 | 0 % | -0 | |
Parti indépendantiste (2008) | Michel Lepage | 10 | - |
- |
1 244 | 0 % | -0,1 | |
Unité nationale | Paul Biron | 12 | - |
- |
1 227 | 0 % | - | |
Bloc pot | HugĂŽ St-Onge | 2 | - |
- |
420 | 0 % | - | |
Révolution démocratique | Robert Genesse | 1 | - |
- |
256 | 0 % | - | |
Parti Ă©quitable | Yvan Rodrigue | 1 | - |
- |
126 | 0 % | - | |
Indépendant | 46 | - |
- |
11 578 | 0,3 % | +0,1 | ||
Action démocratique | 0 | 7 | - |
0 | 0 % | - | ||
Total | 892 | 125 | 125 | 4 362 688 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 74,6 % et 53 749 bulletins ont été rejetés. Il y avait 5 919 778 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Notes et références
Notes
- Lors de l'élection précédente le Parti de la démocratie socialiste portait le nom de Nouveau Parti démocratique du Québec.
Références
- Prononciation en français québécois retranscrite selon la norme API.
- ICI.Radio-Canada.ca, « Jean Charest. La politique, une affaire de famille », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « Jean Charest - Biographie », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le )
- « Généalogie Québec | La Référence en Généalogie Québécoise », sur www.genealogiequebec.com (consulté le )
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- (en) « Québec Premier Jean Charest », sur Canada Online (consulté le ).
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- « Témoignage du premier ministre Jean Charest devant la commission Bastarache », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- Les Québécois exigent une commission
- Le Devoir : AprĂšs la controverse, la commission Charbonneau
- « Commission Charbonneau: Charest aurait voulu témoigner publiquement », sur La Presse, (consulté le )
- ROBITAILLE, Antoine. «247 379 signatures contre Charest - Une pétition qui dérange», Le Devoir, 17 février 2011.
- Amnisite International : Une dĂ©rive dans la protection des droits fondamentaux : Amnistie internationale sâoppose Ă lâadoption du projet de Loi 78
- La Presse : Amnistie internationale critique sévÚrement la loi 78
- Radio Canada : Des experts de l'ONU préoccupés par la Loi 78
- Radio Canada : Amnistie et la Ligue des droits dénoncent des abus policiers lors de manifestations étudiantes
- La Presse : Jean Charest défend les policiers
- Le Devoir : Un travail policier « remarquable » dans les circonstances, affirme Charest
- « Le délire totalitaire de Jean Charest - Vigile.Québec », sur vigile.quebec (consulté le )
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- DGEQ, Rapport des résultats officiels du scrutin : élections générales du 14 avril 2003 :
nouvelle élection du 20 mai 2003 dans la circonscription de Champlain, Québec,
Directeur général des élections du Québec, , 918 p. (ISBN 2-550-40965-5). - DGEQ, Rapport des résultats officiels du scrutin : élections générales du 26 mars 2007, Québec, , 995 p. (ISBN 978-2-550-49802-5).
- Amir Khadir et Françoise David sont en fait les porte-parole de Québec solidaire. Le chef du parti, au sens de la Loi électorale, est Régent Séguin.
- DGEQ, Rapport des rĂ©sultats officiels du scrutin - Ălections gĂ©nĂ©rales du
8 décembre 2008, Directeur général des élections du Québec, (lire en ligne), p. 45. - « Résultats officiels par parti politique pour l'ensemble des circonscriptions »,
Directeur général des élections du Québec, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Notice biographique Radio - Canada
- Portrait du gouvernement Charest â Le Devoir
- Portrait de Jean Charest
- Parti conservateur du Canada
- Site officiel du Parti libéral du Québec
- ExpĂ©rience politique fĂ©dĂ©rale â BibliothĂšque du Parlement