Amir Khadir
Amir Khadir, né le à Téhéran (Iran), est un physicien de formation, médecin spécialisé en microbiologie-infectiologie et homme politique québécois d'origine iranienne.
Amir Khadir | |
Amir Khadir en 2010. | |
Fonctions | |
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Porte-parole de Québec solidaire | |
â (7 ans, 3 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Nouveau poste |
Successeur | André Frappier (Intérim) Andrés Fontecilla |
Député de Mercier | |
â (9 ans, 9 mois et 23 jours) |
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Ălection | |
RĂ©Ă©lection | |
Prédécesseur | Daniel Turp |
Successeur | Ruba Ghazal |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Téhéran (Iran) |
Parti politique | Québec solidaire |
DiplÎmé de | Université McGill Université Laval Université de Montréal Cégep du Vieux Montréal |
Profession | MĂ©decin |
Membre et ancien porte-parole du parti politique de gauche Québec solidaire. Il a été député de la circonscription de Mercier à l'Assemblée nationale du Québec de 2008 jusqu'en 2018.
Par le passé, Khadir a également été un candidat de l'Union des forces progressistes et du Bloc québécois. Il est actif au sein de la section canadienne de Médecins du monde et au sein de la Coalition des médecins pour la justice sociale[1].
Biographie
Amir Khadir naßt à Téhéran, en Iran, en 1961. à l'ùge de dix ans, il immigre au Québec, sa famille étant contrainte de fuir la dictature du shah Mohammad Reza Pahlavi[2]. Son pÚre, Jafar Khadir, enseignant, a été emprisonné pour des raisons politiques en Iran[3]. Il deviendra membre du comité central du Parti communiste du Québec (PCQ)[4].
Alors qu'il est un adolescent, il s'intĂ©resse Ă la poĂ©sie, Ă la littĂ©rature, ainsi qu'Ă la philosophie. Cependant, ses parents se prĂ©occupent davantage de sciences et d'Ă©conomie. Afin de concilier ses intĂ©rĂȘts et ceux de ses parents, Amir dĂ©cide de ne pas entreprendre d'Ă©tudes dans le domaine des arts et des lettres et de se tourner vers la physique.
« En physique on retrouve l'aspect philosophique et mĂȘme beaucoup de poĂ©sie. Avant l'avĂšnement de la science moderne, la physique s'appelait d'ailleurs « philosophie de la nature ». Une certaine poĂ©sie transcende Ă©galement la physique, que ce soit par la symĂ©trie qu'on y retrouve ou par la recherche de vĂ©ritĂ©s simples pour dĂ©crire la complexitĂ© des choses. La physique cherche Ă trouver des rĂ©ponses simples, englobantes, qui rĂ©sument en quelques mots ou en quelques phrases mathĂ©matiques de grandes vĂ©ritĂ©s[5]. »
Amir Khadir est marié à Nimù Machouf. Ils ont trois enfants[2].
Engagement social
à la fin de ses études collégiales au Cégep du Vieux Montréal[6], il se prépare à continuer ses études en physique à l'université lorsqu'éclate la révolution iranienne. Rapidement, les islamistes s'approprient la contestation populaire[5].
Amir Khadir est alors impliquĂ© au sein d'un mouvement d'Ă©tudiants iraniens hors-Iran qui luttent contre la dictature du Chah Mohammad Reza Pahlavi et qui se mettent alors Ă lutter contre le rĂ©gime de l'Ayatollah Ruhollah Khomeiny[1]. L'implication de Khadir pour cette cause se fait en parallĂšle avec la rĂ©alisation de son baccalaurĂ©at en physique. Cependant, la rĂ©pression de la RĂ©publique islamique que subissent les militants de gauche s'accentuant, il se voit contraint d'interrompre ses Ă©tudes pour se consacrer entiĂšrement Ă ses engagements politiques. Il est pendant deux ans Ă la tĂȘte du rĂ©seau des Ă©tudiants iraniens au Canada[5] et s'implique au sein du ComitĂ© pour la dĂ©fense des Droits de l'Homme en Iran[1].
Amir Khadir soutient alors l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI), un organisme islamique socialiste voué au renversement du gouvernement de la République islamique d'Iran[7]. En désaccord avec le recours à la violence de l'OMPI, Khadir prend ses distances avec l'organisme au milieu des années 1980[7].
En 1985, Amir Khadir est l'un des fondateurs du Centre culturel et communautaire des Iraniens. Il en sera le coordonnateur pendant trois ans. En 1987, il achÚve sa maßtrise en physique à l'Université McGill[6].
Ătudes en mĂ©decine et militantisme humanitaire
Amir Khadir décide de se réorienter vers la médecine et entre à l'Université Laval en 1986. Il y obtient son doctorat en médecine en 1990 et poursuit une spécialisation en microbiologie-infectiologie à l'Université de Montréal jusqu'en 1997[6]. En 1993, il est membre de l'exécutif de la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ). En 1997[5], il est engagé comme médecin spécialiste en microbiologie médicale et maladies infectieuses par le Centre hospitalier Pierre-Le Gardeur, situé dans le secteur Lachenaie à Terrebonne, au nord de Montréal[2].
Khadir s'implique au sein de la campagne Outils de paix et de la caravane Québec-Cuba. De 1986 à 1989, il anime le groupe Santé-Tiers-Monde. Il participe à divers projets au Nicaragua, au Zimbabwe et en Inde, respectivement en 1987, en 1990 et en 1997. Il est membre du groupe de citoyens montréalais Objection de conscience.
En 2001, il se rend en Afghanistan afin de fournir des services mĂ©dicaux Ă la population. Le journaliste Pierre Foglia relate Ă cette Ă©poque une anecdote oĂč le docteur Khadir rĂ©ussit, malgrĂ© les bombardements tout prĂšs, Ă faire venir une ambulance de Zabol, la ville frontaliĂšre iranienne, pour sauver une dame qui allait mourir[8].
Au dĂ©but de l'annĂ©e 2003, il prend part Ă une dĂ©lĂ©gation humanitaire Ă laquelle participe, entre autres, Françoise David, envoyĂ©e en Irak pour critiquer les effets des sanctions Ă©conomiques sur la population et fournir de l'aide humanitaire. La rĂšgle imposĂ©e par le rĂ©gime est qu'il faut remettre au Croissant rouge tous les mĂ©dicaments apportĂ©s. « Pas question, rĂ©pond Amir. On va les distribuer nous-mĂȘmes. »[8].
Enfin, de 2000 à 2003, il est président du conseil d'administration de SUCO[1], « un organisme québécois qui vise à promouvoir la solidarité entre les peuples en vue d'un développement durable dans les pays du Sud »[1].
Engagement politique
Lors de sa fondation en 1997, Amir Khadir devient membre du Rassemblement pour l'alternative progressiste (RAP), l'un des ancĂȘtres de l'UFP[9]. Ă la suite de la demande du Bloc quĂ©bĂ©cois formulĂ©e aux membres de la communautĂ© arabo-musulmane de se prĂ©senter sous sa banniĂšre, Amir Khadir fait le saut dans l'arĂšne politique et se prĂ©sente dans la circonscription d'Outremont lors de l'Ă©lection fĂ©dĂ©rale canadienne de 2000[10]. Il obtient 11 151 voix, derriĂšre le ministre libĂ©ral Martin Cauchon qui obtient 18 796 voix[11].
Ensuite, Amir Khadir devient porte-parole de l'Union des forces progressistes et se prĂ©sente dans Mercier aux Ă©lections de 2003, oĂč il est dĂ©fait avec prĂšs de 18 % des voix[9]. Selon Amir Khadir, des organisateurs libĂ©raux de la circonscription l'aurait informĂ© que, Ă une semaine du scrutin, la course n'opposait en fait que deux joueurs : le candidat pĂ©quiste Daniel Turp et lui-mĂȘme et que ceux-ci Ă©taient Ă Ă©galitĂ©. Seulement, puisque personne n'Ă©tait au courant de cette information et que plusieurs ne voulaient pas voir les libĂ©raux remporter la victoire, une partie de l'Ă©lectorat de l'UFP avait finalement votĂ© pour le Parti quĂ©bĂ©cois le jour du scrutin gĂ©nĂ©ral[12].
Ă l'automne 2005, Amir Khadir signe, avec Françoise David et une trentaine d'autres personnalitĂ©s, le Manifeste pour un QuĂ©bec solidaire qui s'oppose aux thĂšses avancĂ©es par le manifeste Pour un QuĂ©bec lucide[13]. Par la suite, la fusion de l'UFP avec le parti Option citoyenne a abouti le sur la crĂ©ation du parti QuĂ©bec solidaire. Jugeant le systĂšme politico-Ă©conomique corrompu par la proximitĂ© de lâappareil politique et du milieu des affaires, il estime que lâĂtat a renoncĂ© Ă son devoir de « protĂ©ger les citoyens contre lâabus des puissants ». Il souhaite reprendre le cours de la RĂ©volution tranquille[3].
C'est pour ce parti que Khadir se présente à l'élection générale québécoise de 2007. Il est encore une fois défait, mais toutefois il recueille environ 29 % des votes, terminant deuxiÚme avec une avance de 10 points de pourcentage sur la candidate libérale Nathalie Rochefort et derriÚre le péquiste Daniel Turp, qui recueille un peu plus du tiers des votes[14].
Député
Recevant plusieurs appuis, dont celui de l'ex-ministre pĂ©quiste et ancien dĂ©putĂ© de Mercier Robert Perreault[15], Amir Khadir est Ă©lu dĂ©putĂ© de Mercier lors de l'Ă©lection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 2008 avec 38,06 % des voix[16]. Lors de son assermentation, il critique l'obligation de prĂȘter serment Ă la reine Ălisabeth II, parlant de « vestiges archaĂŻques de la monarchie britannique » et souhaitant l'avĂšnement d'« une rĂ©publique moderne et dĂ©mocratique »[17].
S'il nâa droit au Parlement quâĂ une question toutes les sept sĂ©ances, ses interventions sont remarquĂ©es selon L'ActualitĂ© : « Il a brisĂ© un vieux tabou en condamnant lâexploitation de lâamiante chrysotile. Il a talonnĂ© le gouvernement au sujet de la facture salĂ©e des mĂ©dicaments. En matiĂšre de ressources naturelles, il a dĂ©criĂ© sans relĂąche le « systĂšme digne dâune rĂ©publique de bananes » qui permet aux compagnies miniĂšres de ne verser que des redevances dĂ©risoires Ă lâĂtat. Il a pris la dĂ©fense des rĂ©sidents de Malartic, en Abitibi, expropriĂ©s pour faire place Ă une mine dâor Ă ciel ouvert de la sociĂ©tĂ© Osisko, et il a rĂ©clamĂ© un moratoire sur lâextraction de lâuranium au nom des habitants de la CĂŽte-Nord[3]. »
Son Ă©quipe dĂ©voile en 2011 un systĂšme de prĂȘte-noms ayant permis Ă des entreprises de financer illĂ©galement certains partis[3].
En , il demande à l'Assemblée nationale de condamner l'arraisonnement par Israël d'un navire qui cherche à percer le blocus autour de Gaza. Les troupes israéliennes avaient tué neuf personnes lors de cette intervention[18].
En , Khadir soutient une pétition électronique lancée par le Mouvement citoyen national du Québec et demandant la démission du premier ministre du Québec Jean Charest[19]. Hébergée par le site de l'Assemblée nationale du Québec, la pétition engendre une affluence record sur le site, recueillant 100 000 signatures en un peu moins de 48 heures[20]. Passant le cap des 200 000 signatures en moins d'une semaine, elle devient la pétition virtuelle officielle la plus signée de l'histoire du Québec[21] - [22].
En , il prĂ©sente une motion de rĂ©habilitation dans le cadre des dix ans de l'Affaire Michaud[N 1] - [23]. Le mĂȘme mois, un sondage rĂ©alisĂ© par la firme LĂ©ger Marketing pour le compte des quotidiens Le Devoir et The Montreal Gazette rĂ©vĂšle que Khadir est le politicien le plus populaire parmi les 125 dĂ©putĂ©s et ex-dĂ©putĂ©s de l'AssemblĂ©e nationale, rĂ©coltant 45 % des votes parmi les citoyens consultĂ©s[24]. En , un nouveau sondage de la mĂȘme firme indique une chute dans la popularitĂ© d'Amir Khadir[25].
Il est réélu député de Mercier lors de l'élection générale de 2012, avec 46,7 % des votes[26].
En , il ne se reprĂ©sente pas au poste de porte-parole parlementaire de QuĂ©bec solidaire, ce qui a pour effet d'assurer le couronnement de la seule autre personne pouvant ĂȘtre candidate Ă ce poste, sa collĂšgue Françoise David[27].
Le , lors d'une conférence de presse, il annonce qu'il ne sollicitera pas un nouveau mandat lors des élections législatives du suivant[28].
Critiques et polémiques
Certains propos et les gestes Amir Khadir auront causé plusieurs réactions au sein de la classe politique et dans les médias québécois.
Certaines de ces prises de positions politiques comme son appui Ă une enquĂȘte internationale concernant les attentats du 11 septembre 2001 en 2006[29] - [30], sa participation au boycott de la boutique le Marcheur organisĂ©e par le groupe Palestiniens et Juifs Unis (PAJU)[31] - [32] - [33] - [34] - [35] ainsi que son opposition au Grand Prix automobile du Canada en aux cĂŽtĂ©s du Mouvement QuĂ©bĂ©cois pour une DĂ©croissance Conviviale[36] - [37] furent dĂ©noncĂ©s par la classe politique et des personnalitĂ©s des mĂ©dias quĂ©bĂ©cois. Khadir fut aussi critiquĂ© pour avoir interpellĂ© et mis en doute en commission parlementaire l'ancien premier ministre du QuĂ©bec Lucien Bouchard qui agissait Ă titre de reprĂ©sentant de l'industrie pĂ©troliĂšres et gaziĂšres du QuĂ©bec lors de consultations[38] - [39].
Khadir fut aussi critiquĂ© pour plusieurs de ces gestes d'Ă©clat comme avoir lancĂ© des chaussures sur une effigie du prĂ©sident des Ătats-Unis George W. Bush lors d'une manifestation tenue Ă MontrĂ©al en 2008[40] - [41] - [42] et d'avoir qualifiĂ© la famille royale britannique de « systĂšme parasitaire » et « rĂ©volu » lors de la visite du prince William de Cambridge et de Kate Middleton au QuĂ©bec en 2011[43] - [44].
Lors de la grĂšve Ă©tudiante quĂ©bĂ©coise de 2012, Khadir est critiquĂ© dans les mĂ©dias et par le premier ministre du QuĂ©bec Jean Charest pour son appel Ă la dĂ©sobĂ©issance civile aprĂšs l'adoption de la loi 78[45] - [46]. Son arrestation le lors d'une manifestation contre la loi 78 Ă QuĂ©bec fut aussi hautement mĂ©diatisĂ©e[47] - [48]. Lors de ces Ă©vĂ©nements, sa fille, Yalda Machouf-Khadir, fut arrĂȘtĂ©e pour le saccage du bureau de lâex-ministre de lâĂducation, Line Beauchamp, et des locaux de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al[49] - [50]. Reconnaissant sa culpabilitĂ©, elle obtient une absolution conditionnelle le , devant cependant se soumettre Ă une probation de trois ans et Ă 240 heures de travaux communautaires[51].
Notes et références
Notes
- Texte de la motion : « Que l'AssemblĂ©e reconnaisse avoir commis une erreur le 14 dĂ©cembre 2000, en condamnant M. Yves Michaud, dont l'intervention aux Ătats gĂ©nĂ©raux de la langue française, la veille, ne comportait pas de propos offensants Ă l'Ă©gard de la communautĂ© juive. »
Références
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- « Les partis et les chefs : Québec solidaire », Radio-Canada, .
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- DIRECTEUR GĂNĂRAL DES ĂLECTIONS DU QUĂBEC. RĂ©sultats officiels, Ălections gĂ©nĂ©rales du 26 mars 2007.
- Denis Lessard, « L'ex-ministre Robert Perreault appuie Amir Khadir », sur http://www.cyberpresse.ca, La Presse,
- Directeur général des élections du Québec
- Robert Dutrisac, « Khadir prĂȘte serment d'allĂ©geance aux « mal pris » », Le Devoir,â (lire en ligne)
- Amir Khadir dénonce le blocus de Gaza et la répression contre la flottille de la paix
- « Pétition : Demande de démission du premier ministre du Québec. », sur -https://www.assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec,
- Daphnée Dion-Viens, « Pétition pour la démission de Jean Charest: un buzz à haute vitesse », sur http://www.cyberpresse.ca, Le Soleil,
- Marie-Josée Nantel, « Pétition virtuelle anti-Charest: la plus signée de l'histoire du Québec », sur http://www.cyberpresse.ca, Le Soleil,
- La Presse canadienne, « En bref - 213 000 noms », Le Devoir,
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- « Sondage Léger Marketing-Le Devoir: François Legault, politicien le plus aimé»
- « Ălections gĂ©nĂ©rales », sur Ălections QuĂ©bec (consultĂ© le )
- « Amir Khadir ne briguera pas de nouveau le poste de porte-parole de Québec solidaire », communiqué, Québec solidaire, 4 novembre 2012
- « Amir Khadir, de député à militant », sur Le Soleil,
- Amir Khadir : Militant, médecin et député, Florent Daudens, Radio-Canada, 15 décembre 2008.
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- , â'Le Devoir , 08 juin 2012.
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- La Presse canadienne, « Absolution conditionnelle pour Yalda Machouf-Khadir, fille du député Amir Khadir », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
Liens externes
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