Ruba Ghazal

Née à Beyrouth (Liban) dans une famille de réfugiés palestiniens, elle vit aux Émirats arabes unis jusqu'à ses 10 ans, puis la famille immigre au Québec. Non-francophone, elle est scolarisée en classe d'accueil puis étudie à HEC Montréal et obtient une maîtrise en environnement puis un certificat en santé et sécurité au travail.

Elle travaille ensuite sur ces questions au sein de grandes entreprises. Lorsqu'elle annonce sa candidature dans Mercier, elle est directrice santé, sécurité et environnement pour la multinationale américaine Owens-Illinois, spécialisée dans la fabrication de bouteilles en verre.

Sur le plan religieux, elle se définit comme une « musulmane croyante, mais laïque »[2].

En 2006, elle fait partie des membres fondateurs de Québec solidaire, dont elle est candidate lors des élections générales de 2007 et 2008 dans Laurier-Dorion, où elle termine quatrième avec 8 % et 13 %.

Le 7 mai 2018, Amir Khadir, député de Mercier, rare fief du parti, annonce la candidature de Ruba Ghazal pour lui succéder[3]. Elle est investie sans adversaire quelques semaines plus tard[4].

Le 1^er octobre 2018, elle est élue députée solidaire à l'Assemblée nationale du Québec avec 54,5 % des suffrages et 10 747 voix d'avance sur sa plus proche rivale. Elle œuvre au sein de la 42^e législature à titre de whip et porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'environnement, d'énergie, de science et de transport.

En avril 2019, elle initie la mise en place d'une commission d'étude sur l'industrie du recyclage du verre, qui connait alors une crise de confiance majeure[5].

Le 21 mai 2023, elle annonce vouloir succéder à Manon Massé comme porte-parole féminine de Québec solidaire, à la suite de l'annonce du retrait de cette dernière à ce poste lors du congrès qui se déroulera à l'automne 2023[6].

Le 5 juin 2020, offusquée que le ministère de l'Environnement ait admis, en Cour supérieure n'avoir jamais refusé une seule demande de certificat d'autorisation d'un promoteur, Ruba Ghazal demande au ministre de l'Environnement Benoit Charette s'il est fier d'être la « bonniche des promoteurs »[7] - [8] - [9]. Elle accepte cependant de retirer ses propos à la demande du président de l'Assemblée nationale, François Paradis[7].