Philippe Couillard
Philippe Couillard de l'Espinay (prononcĂ© en français quĂ©bĂ©cois : /filÉȘp kujÉËÊ dÉ lâżepinÉ/)[note 1], dit Philippe Couillard[note 2] - [1], nĂ© le Ă MontrĂ©al (QuĂ©bec), est un homme politique franco-canadien. Membre du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec, il est le 31e premier ministre du QuĂ©bec, fonction qu'il occupe du au .
Philippe Couillard | ||
Philippe Couillard en 2018. | ||
Fonctions | ||
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Premier ministre du Québec | ||
â (4 ans, 5 mois et 25 jours) |
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Lieutenant-gouverneur | Pierre Duchesne Michel Doyon |
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Gouvernement | Couillard | |
LĂ©gislature | 41e | |
Prédécesseur | Pauline Marois | |
Successeur | François Legault | |
Chef du Parti libéral du Québec | ||
â (5 ans, 6 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Jean Charest | |
Successeur | Dominique Anglade Pierre Arcand (intérim) |
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Ministre québécois de la Santé et des Services sociaux | ||
â (5 ans, 1 mois et 27 jours) |
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Gouvernement | Jean Charest | |
Prédécesseur | François Legault | |
Successeur | Yves Bolduc | |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | ||
â (4 ans, 5 mois et 27 jours) |
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Ălection | 7 avril 2014 | |
RĂ©Ă©lection | 1er octobre 2018 | |
Circonscription | Roberval | |
LĂ©gislature | 41e et 42e | |
Prédécesseur | Denis Trottier | |
Successeur | Nancy Guillemette | |
â (3 mois et 29 jours) |
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Circonscription | Outremont | |
LĂ©gislature | 40e | |
Prédécesseur | Raymond Bachand | |
Successeur | HĂ©lĂšne David | |
â (1 an, 2 mois et 30 jours) |
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Circonscription | Jean-Talon | |
LĂ©gislature | 38e | |
Prédécesseur | Margaret F. Delisle | |
Successeur | Yves Bolduc | |
â (3 ans, 11 mois et 12 jours) |
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Circonscription | Mont-Royal | |
LĂ©gislature | 37e | |
Prédécesseur | André Tranchemontagne | |
Successeur | Pierre Arcand | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Philippe Couillard de Lespinay | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) | |
Nationalité | Canadienne Française |
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Parti politique | Parti libéral du Québec | |
DiplÎmé de | Université de Montréal | |
Profession | Neurochirurgien | |
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Premiers ministres du Québec | ||
Médecin de formation, spécialisé en neurochirurgie, il est ministre québécois de la Santé et des Services sociaux de 2003 à 2008 dans le gouvernement de Jean Charest et député provincial de Mont-Royal à partir de 2003 pour le Parti libéral du Québec. Réélu en 2007 dans la circonscription de Jean-Talon, il démissionne en 2008. Tout juste avant de quitter la politique, Philippe Couillard signe deux décrets favorables aux cliniques privées. Il se joint à Persistence Capital Partners (PCP), un fonds d'investissement privé qui venait tout juste d'acquérir Medisys Health Group. Il était en discussions avec le fonds alors qu'il était toujours ministre.
Il revient à la politique lorsqu'il est élu, en 2013, chef du Parti libéral du Québec. Il revient à l'Assemblée nationale du Québec pour Outremont lors d'une élection partielle en 2013. Réélu au Parlement provincial en 2014 dans la circonscription de Roberval, il devient Premier ministre aprÚs la victoire de son parti aux élections et forme un gouvernement majoritaire. Son parti est largement battu par la Coalition avenir Québec de François Legault aux élections générales de 2018.
Biographie
Enfance et Ă©tudes
Philippe Couillard est nĂ© d'un pĂšre canadien, Joseph Alfred Jean Pierre Couillard de Lespinay[note 2] connu comme Pierre Couillard (1928-2001), professeur Ă©mĂ©rite de biologie Ă l'UniversitĂ© de MontrĂ©al[2] - [3] - [4], et d'une mĂšre française, HĂ©lĂšne Yvonne PardĂ©, mariĂ©s le Ă Grenoble (IsĂšre) en France[note 3] - [4]. Il possĂšde la double nationalitĂ© franco-canadienne[note 4]. Son pĂšre est libĂ©ral alors que sa mĂšre a des sympathies souverainistes pour le QuĂ©bec au temps du Rassemblement pour l'indĂ©pendance nationale[5]. Philippe Couillard est l'aĂźnĂ© de trois enfants (une sĆur et un frĂšre) : il affirme avoir hĂ©ritĂ©, pendant une enfance heureuse, de beaucoup de passions, de recherches intellectuelles, de curiositĂ© et de connaissances de la part de ses parents[6]. Il parle couramment l'anglais.
La lignĂ©e paternelle des Couillard de Lespinay[note 2] remonte au pionnier français Guillaume Couillard (1588-1663), arrivĂ© en Nouvelle-France en 1613, qui est le premier membre de la colonie Ă ĂȘtre anobli par le roi de France Louis XIV, recevant le titre hĂ©rĂ©ditaire de sieur de Lespinay (orthographiĂ© aussi de l'Espinay)[7] - [8].
Du cÎté de sa mÚre, HélÚne Yvonne Pardé, née le à Grenoble, Philippe Couillard est d'ascendance française : son grand-pÚre Maurice Pardé, professeur d'université, géographe, scientifique renommé en hydrologie et officier de la Légion d'honneur[9], est né le à Senlis (Oise), et sa grand-mÚre, Jeanne ThérÚse Alamelle, est née le à Grenoble[10]. Ayant donc également la nationalité française, Philippe Couillard est inscrit sur la liste électorale du Consulat général de France à Québec[8].
AprÚs des études secondaires au CollÚge Stanislas de Montréal, établissement scolaire faisant partie du réseau des lycées français à l'étranger, Philippe Couillard entre à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal à l'ùge de 16 ans. En 1979 à l'ùge de 22 ans, il obtient un doctorat en médecine[11], puis en 1985 un certificat de spécialiste en neurochirurgie[4].
CarriĂšre professionnelle
Neurochirurgien consultant Ă l'hĂŽpital Saint-Luc de MontrĂ©al, il y est chef du service de neurochirurgie (de 1989 Ă 1992) et chargĂ© dâenseignement Ă la facultĂ© de mĂ©decine de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al[4]. De 1992 Ă 1996, il participe Ă la fondation d'un service de neurochirurgie Ă Dhahran, en Arabie saoudite[4]. Il agissait Ă©galement Ă titre de conseiller du ministre saoudien de la SantĂ©, le prince Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabeeah. De 1996 Ă 2003, il enseigne Ă la FacultĂ© de mĂ©decine de l'UniversitĂ© de Sherbrooke[4]. Il est aussi chef du DĂ©partement de chirurgie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke de 2000 Ă 2003[4].
Entre 1992 et 2000, alors qu'il travaille en Arabie saoudite, il possÚde un compte en banque sur l'ßle de Jersey, considérée comme un paradis fiscal. à l'époque, il avait vendu tous ses biens au Canada et n'est donc plus considéré comme un résident fiscal canadien[13].
De 2000 à 2003 de retour au Canada, Philippe Couillard devient membre du conseil d'administration et du Comité des affaires publiques et des politiques de la santé du CollÚge royal des médecins et chirurgiens du Canada à Ottawa[12] - [4]. Remarié à Suzanne Pilote, Philippe Couillard est le pÚre de trois enfants (Mathieu, Myriam et Simon) et le beau-pÚre de deux autres. Couillard est également un mentor de la Fondation Pierre Elliott Trudeau[14].
Fonction de député
Lors des élections de 2003, Philippe Couillard est élu député pour le Parti libéral du Québec dans la circonscription électorale de Mont-Royal[4]. Une circonscription qu'il connaßt bien puisqu'il a grandi et étudié non loin de là . Chùteau fort libéral depuis la création du comté dans les années 1970, il remporte cette circonscription avec plus de 80 % du suffrage, lui donnant l'une des majorités les plus importantes au Québec soit 17 556 voix[15].
Le , Philippe Couillard confirme qu'il sera candidat dans la circonscription de Jean-Talon, Ă QuĂ©bec, lors des Ă©lections du 26 mars de la mĂȘme annĂ©e[16]. La circonscription Ă©tait laissĂ©e vacante Ă la suite de la dĂ©cision de Margaret F. Delisle de ne pas se reprĂ©senter pour raisons de santĂ©. Le jour du scrutin, Philippe Couillard est Ă©lu avec une majoritĂ© de 3 873 voix[4].
Premier mandat
Le , il est nommé ministre de la Santé et des Services sociaux dans le Gouvernement Charest[4]. La campagne électorale de 2003 portait notamment sur des enjeux en lien avec les soins de santé au Québec[17].
DĂšs le dĂ©but de son mandat, Couillard annonce que les universitĂ©s de MontrĂ©al et McGill pourront compter â de part et d'autre â sur la construction de nouveaux hĂŽpitaux universitaires[18]. Couillard veut mettre davantage d'accent sur la recherche, l'enseignement et l'Ă©valuation des technologies que sur la taille desdits hĂŽpitaux.
Suivant les engagements pris par les libĂ©raux en campagne Ă©lectorale, Philippe Couillard engage la direction hospitaliĂšre de mĂȘme que les mĂ©decins Ă assumer un rĂŽle prenant dans la gestion des listes d'attente des hĂŽpitaux montrĂ©alais en leur envoyant une lettre leur faisant part des intentions prises Ă cet effet [19]. Il dĂ©cide aussi, dans ce mĂȘme dossier, de publier les listes d'attente sur internet.
Couillard engage Ă©galement le MSSS dans une rĂ©organisation du rĂ©seau de la santĂ© afin de mieux coordonner les CLSC ainsi que les CHSLD. C'est la naissance des 95 Centre de santĂ© et de services sociaux (CSSS) au QuĂ©bec, dans une optique d'optimiser les structures prĂ©sentes et de rĂ©duire le personnel administratif de ces structures. Cette rĂ©forme fut d'ailleurs contestĂ©e par plusieurs dans le rĂ©seau, qualifiĂ©e de « structurite » ou encore « d'illusion »[20]. Ces fusions ou regroupements auraient permis de diminuer Ă hauteur de 43 % le nombre dâĂ©tablissements publics et de rĂ©duire de 39 % le nombre de postes de directeur gĂ©nĂ©ral dâĂ©tablissement de santĂ© [21] - [22].
Alors que des doutes subsistaient sur les intentions de la fondation Shriners Hospitals for Children de construire l'hĂŽpital pĂ©diatrique Ă MontrĂ©al plutĂŽt qu'Ă London en Ontario, le ministre Couillard a tenu Ă rassurer Gene Bracewell â l'un des dirigeants des Shriners â au regard de rumeurs de nouveaux dĂ©lais pour la construction de l'hĂŽpital. Finalement, le successeur de Couillard, Yves Bolduc annoncera un investissement de plus de 100 M$ de la part des Shriners pour une construction de 173 000 pieds carrĂ©s Ă proximitĂ© du CUSM.
C'est durant son mandat aussi que le gouvernement du Québec révisera sévÚrement la Loi sur le tabac. En effet, c'est à la suite de cette modification qu'il devint impossible au Québec de fumer dans un endroit public et à moins de neuf mÚtres des portes. Le projet de loi 112 reçut l'aval de la majorité des groupes de pression anti-tabac, bien que certains dirent que le projet n'allait pas assez loin. La vision du ministre était évidemment teintée de sa formation médicale, il déclara à ce sujet : « [la fumée] rend malade, tue précocement [et] affecte presque chacun des organes humains[23]. » Il réussit à rallier la majorité des groupes tout en faisant voter à l'unanimité la réforme de la loi.
Dans les autres réalisations de ce premier mandat, nommons : la mise en place d'un directeur national de lutte contre le cancer, la réglementation sur la publicité des médicaments, la mise en place des pompiers comme premiers répondants, une lutte intense contre les bactéries nosocomiales[24], la création de 20 maisons de naissance[25] et la fusion des hÎpitaux de Lachine et de LaSalle[26].
Il négocia aussi les révisions salariales et des conditions de travail des ambulanciers, des médecins spécialistes[24].
Second mandat
Lors de la formation du premier conseil des ministres de la 38e lĂ©gislature en 2007, Jean Charest reconfirme Philippe Couillard au poste de ministre de la SantĂ© et des Services sociaux[4]. Le Premier ministre l'a Ă©galement nommĂ© prĂ©sident du ComitĂ© des prioritĂ©s et ministre responsable de la rĂ©gion de la Capitale-Nationale, succĂ©dant Ă Michel DesprĂ©s. Il gĂšre au cours de l'automne 2007 le dossier des fĂȘtes du 400e anniversaire de la ville de QuĂ©bec avec la ministre des relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay, et avec le prĂ©sident par intĂ©rim du conseil exĂ©cutif de la ville de QuĂ©bec, Ralph Mercier.
Concernant le ministÚre de la Santé, Philippe Couillard affirme que l'Úre des grandes réformes structurelles est terminée. Celui-ci se concentre sur la gestion plus fine du ministÚre. DÚs son assermentation, il fait état du ménage à réaliser dans les hÎpitaux (au sens propre du terme) de maniÚre à régler pour de bon le problÚme de bactéries nosocomiales qui utilise moult ressources dans les hÎpitaux. Il se fixe aussi comme priorité l'embauche d'infirmiÚres et la résolution du dossier des listes d'attente.
Le ministre donne aussi un statut particulier Ă l'Outaouais. ProblĂšme rĂ©current, issu de l'arrangement fĂ©dĂ©ratif canadien, les patients allaient se faire soigner directement en Ontario plutĂŽt que dans les hĂŽpitaux de la province. Le ministre dĂ©bloque donc une aide de 20 millions afin de mettre en Ćuvre des mesures incitatives pour l'accessibilitĂ© aux soins de santĂ©[27].
C'est lors de ce second mandat, sous l'impulsion de la ministre des Finances et présidente du Conseil du Trésor, Monique JérÎme-Forget qu'est officiellement lancé l'appel d'offres en mode PPP pour la construction du nouveau CHUM.
à la suite du rapport déposé par Claude Castonguay, une autre réforme s'amorce. Celle-ci sous le couvert médiatique. Désirant mettre en place une recommandation majeure du rapport, le ministre de la Santé décide donc de revoir le mode de financement des hÎpitaux. Ainsi, ce ne sont plus les interventions des hÎpitaux qui seraient tributaires des fonds, mais bien l'inverse de maniÚre que l'argent suive le patient. Cette façon de fonctionner est d'ailleurs propre à la pratique privée, appliquée au NHS sous la forme de Fundholding britannique[28] - [29].
En bref, sous son impulsion ministérielle, 40 millions de dollars sont ajoutés pour l'aide aux familles des personnes handicapées[30], la loi sur la protection de la jeunesse sera révisée, une campagne d'information et de sensibilisation du MSSS sera mise en place pour combattre les préjugés sur la dépression[31].
Ă la suite de son dĂ©part, le milieu de la santĂ© se mobilise afin de faire savoir qu'il attend de son successeur qu'il reste dans la mĂȘme veine que ce qu'avait annoncĂ© le Dr Couillard[32].
DĂ©mission
Le , il dĂ©missionne de ses fonctions de dĂ©putĂ© et de ministre de la SantĂ© et des Services Sociaux[4]. Il dit vouloir aller vers de nouveaux dĂ©fis. Il est le ministre qui a occupĂ© le plus longtemps le poste de ministre de la SantĂ©[33]. Le mĂ©decin Yves Bolduc lui succĂšde au poste de ministre de la SantĂ© et des Services sociaux et se prĂ©sente comme candidat aux Ă©lections partielles dans le comtĂ© de Jean-Talon. Pour le dossier de la Capitale-Nationale, c'est le Premier ministre Jean Charest qui occupe les fonctions de Philippe Couillard concernant les fĂȘtes du 400e anniversaire de la ville de QuĂ©bec.
Sa dĂ©mission a crĂ©Ă© un tollĂ© lorsque certains quotidiens rĂ©vĂ©lĂšrent que Couillard avait nĂ©gociĂ© avec son futur employeur alors qu'il Ă©tait toujours ministre de la SantĂ©. En effet, tout juste avant de quitter la politique, Philippe Couillard signe deux dĂ©crets favorables aux cliniques privĂ©es, prĂ©parant sa carriĂšre dans le domaine de la santĂ© privĂ©e[34]. Il rĂ©vĂšle par la suite avoir consultĂ© Ă deux reprises le Conseil exĂ©cutif â le plus haut ministĂšre quĂ©bĂ©cois â Ă ce sujet, de maniĂšre Ă s'assurer de la plus grande transparence face Ă ce processus[35]. Philippe Couillard se dĂ©fendra d'avoir agi ainsi, tout en soulignant lors de son retour en politique en qu'il aurait agi autrement au regard des rĂšgles aujourd'hui en place Ă l'AssemblĂ©e nationale[36].
En outre, l'ancien ministre fut blanchi de tout conflit d'intĂ©rĂȘts et de tout soupçon Ă©thique par le commissaire au lobbyisme AndrĂ© C. CĂŽtĂ©[37].
Pratique privée
Le , Philippe Couillard se joint à Persistence Capital Partners, à titre de partenaire du fonds d'investissements PCP en santé[38] - [4], un fonds visant à financer des initiatives de santé autant publiques que privées. Il fut également, de 2011 à 2012, conseiller auprÚs du Groupe Secor, une firme-conseil indépendante de stratégie au Canada[39] - [4].
En 2009, il est nommé chercheur principal en droit de la santé à l'Université McGill[4]. Son mandat sera entre autres de coordonner la réflexion et les discussions dans ces domaines[40].
Le il est nommĂ© au ComitĂ© de surveillance des activitĂ©s de renseignement de sĂ©curitĂ© (CSARS)[4] qui exerce de lâextĂ©rieur, au nom du Parlement et du public canadien, une surveillance sur le Service canadien du renseignement de sĂ©curitĂ© (SCRS)[11].
Il enseigne la gouvernance des systĂšmes de santĂ© aux Ă©tudiants de lâUniversitĂ© McGill, poste partagĂ© entre les facultĂ©s de mĂ©decine et de droit[11].
Il est membre des conseils dâadministration de deux sociĂ©tĂ©s canadiennes de biotechnologie : Amorfix Life Sciences et Thallion Pharmaceuticals, inscrites Ă la Bourse de Toronto (TSX)[11] - [4]. Philippe Couillard fut Ă©galement membre du conseil consultatif international mis sur pied par le ministre de la santĂ© dâArabie saoudite[11]. Le , il est nommĂ© prĂ©sident du conseil d'administration de la Fondation de recherche en santĂ© (FRS) des compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (Rx&D)[41].
Campagne à la direction du Parti libéral
Ă la suite de la dĂ©mission de Jean Charest du poste de chef du Parti libĂ©ral, Couillard dĂ©cide de faire un retour en politique. Il affirme ne pas avoir songĂ© Ă cette Ă©ventualitĂ© jusqu'au moment oĂč â au retour d'un voyage de pĂȘche â il a constatĂ© qu'il avait de nombreux messages sur son BlackBerry. NĂ©anmoins, son nom est soulevĂ© par plusieurs journalistes dans les jours qui suivent la dĂ©mission de Jean Charest[42]. Des sources confient qu'il teste ses appuis durant quelques semaines pour ensuite se lancer le [43]. Il est le second candidat Ă se lancer aprĂšs Raymond Bachand â Pierre Moreau et Jean David suivront. Au moment d'annoncer sa candidature, il compte sur l'appui de 10 dĂ©putĂ©s du caucus libĂ©ral et d'anciens ministres comme Michel Audet, Raymond Garneau, Alain Paquet et BenoĂźt Pelletier. Ce chiffre montera jusqu'Ă 14 Ă©lus[44].
Couillard domine dans les intentions de vote des membres tout au long de la course Ă la direction. Sa campagne est nĂ©anmoins marquĂ©e par des critiques de ses adversaires sur ses liens avec Arthur Porter, un ex-dirigeant d'hĂŽpital quĂ©bĂ©cois accusĂ© de fraude. Couillard se dĂ©fend de ce qu'il qualifie d'accusation par association. En effet, les deux mĂ©decins ont fondĂ© â Ă l'Ă©poque oĂč Couillard Ă©tait consultant et professeur â une firme de conseil dans le domaine de la santĂ©, mais qui est demeurĂ©e non seulement inopĂ©rante, mais aussi inactive, puisque dissoute selon l'article 210 de la Loi canadienne sur les sociĂ©tĂ©s par actions[45]. Lors du congrĂšs du parti, le , Couillard est Ă©lu chef dĂšs le premier tour avec 58,5 % des voix[4]. Ses adversaires d'alors, Pierre Moreau et Raymond Bachand, rĂ©coltent respectivement 22 % et 19,5 % des suffrages.
Chef du Parti libéral du Québec
Quelque deux semaines suivant son Ă©lection, un premier sondage LĂ©ger Marketing met en tĂȘte le Parti libĂ©ral du QuĂ©bec dans les intentions de vote pour la premiĂšre fois depuis la dĂ©faite Ă©lectorale des libĂ©raux le 4 septembre 2012. Couillard est aussi vu dans les intentions de vote des Ă©lecteurs comme Ă©tant le meilleur Premier ministre parmi les chefs de partis. Une tendance jugĂ©e par certains comme prĂ©maturĂ©e, d'autres l'associent Ă une « lune de miel »[46].
PremiĂšre campagne Ă©lectorale
Les sondages de la mi-février 2014 laissent entrevoir un gouvernement péquiste majoritaire si des élections ont lieu à ce moment-là [47]. La premiÚre ministre du Québec, Pauline Marois, déclenche des élections le , dans le but d'obtenir une majorité parlementaire, pour permettre au Parti québécois de faire avancer des projets de loi qui lui sont chers à l'Assemblée Nationale, dont la charte des valeurs québécoises[48].
Le début de la campagne pourrait s'avérer chaotique pour Philippe Couillard, qui vient d'exclure Fatima Houda-Pepin de son caucus, pour des déchirements sur la charte[49], et de pousser Henri-François Gautrin vers la sortie[50].
L'arrivĂ©e subite de Pierre Karl PĂ©ladeau, comme candidat du Parti quĂ©bĂ©cois, et son plaidoyer en faveur de la souverainetĂ© font basculer la campagne. Les libĂ©raux, rĂ©solument fĂ©dĂ©ralistes, braquent la campagne sur la question rĂ©fĂ©rendaire des souverainistes, au grand dĂ©sarroi du PQ qui voudrait l'Ă©luder et tout centrer sur l'Ă©conomie[51], ce qui Ă©tait aussi l'intention premiĂšre des LibĂ©raux[1]. Les appuis au Parti quĂ©bĂ©cois fondent et, proportionnellement, ceux accordĂ©s au Parti libĂ©ral augmentent : les libĂ©raux prennent alors la tĂȘte dans les sondages. La campagne pĂ©quiste est ainsi torpillĂ©e et change de cap Ă 180 degrĂ©s. La campagne bascule littĂ©ralement, tant la perception auprĂšs de la population Ă©tait forte que le prochain gouvernement serait non seulement pĂ©quiste mais aussi majoritaire.
Le , jour du vote, Couillard est Ă©lu avec une Ă©quipe majoritaire, de 70 dĂ©putĂ©s sur 125. Le Parti quĂ©bĂ©cois perd 24 dĂ©putĂ©s et obtient 30 reprĂ©sentants Ă l'AssemblĂ©e nationale[4]. Au suffrage universel, la dĂ©faite pĂ©quiste est profonde : les libĂ©raux obtiennent 41 % des votes, contre 25 % pour le Parti quĂ©bĂ©cois. Pauline Marois, qui avait dissous l'AssemblĂ©e nationale dans une quĂȘte majoritaire, est elle-mĂȘme battue dans sa circonscription par une nouvelle venue, Caroline Simard, et quitte aussitĂŽt la tĂȘte du Parti quĂ©bĂ©cois.
Actions
Couillard est assermenté comme Premier ministre du Québec le [4]. Il annonce alors la composition de son gouvernement et nomme Lise Thériault au poste de vice-premiÚre ministre du Québec. Lors de son premier discours d'ouverture, le , il annonce un important redressement des finances publiques. Il refuse l'étiquette d'austérité budgétaire qu'on accole à son programme, préférant le terme de « rigueur budgétaire »[52]. Dans les mois suivants, la volonté du gouvernement Couillard d'atteindre l'équilibre budgétaire engendre de fortes réactions des syndicats[53]. Le , une loi concernant les régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal est adoptée.
Lors du congrĂšs libĂ©ral de , le parti appuie fortement les orientations de Couillard. Il annonce donc la poursuite des mesures d'austĂ©ritĂ©[54]. Les sondages indiquent que la population dĂ©sapprouve la ligne dure de l'Ă©quilibre budgĂ©taire mais cela ne se traduit pas en appuis aux autres partis[55]. Le , Philippe Couillard procĂšde Ă un remaniement ministĂ©riel pour donner un second souffle Ă son gouvernement. Martin Coiteux, membre de son « trio Ă©conomique » et dĂ©fendeur de la politique d'austĂ©ritĂ©, est remplacĂ© au Conseil du trĂ©sor. Lors de l'annĂ©e financiĂšre 2015-2016, le gouvernement atteint non seulement l'Ă©quilibre budgĂ©taire, mais rĂ©alise mĂȘme un surplus[56].
En matiĂšre de laĂŻcitĂ©, Philippe Couillard s'oppose Ă toute interdiction de port de symboles religieux au sein de la fonction publique. Le , l'AssemblĂ©e nationale adopte le projet de loi 62, proposĂ© par la ministre de la Justice StĂ©phanie VallĂ©e, qui affirme le principe de « neutralitĂ© religieuse » de l'Ătat et prĂ©voit que les services publics doivent se donner et se recevoir Ă visage dĂ©couvert.
Le gouvernement de Philippe Couillard a confĂ©rĂ© lâexclusivitĂ© de la pĂȘche au saumon au nord du QuĂ©bec Ă quelques compagnies privĂ©es, qui nâoffrent que des forfaits coĂ»tant prĂšs de 2 000 dollars (1 300 euros) par jour. « On est en train de se faire sortir du Nord », critique Alain Cossette, directeur gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration des chasseurs et pĂȘcheurs du QuĂ©bec (FĂ©dĂ©CP)[57].
Enfin, le gouvernement Couillard amorce une rĂ©forme du systĂšme de santĂ© au QuĂ©bec[58] et fait officiellement en 2017 de nouvelles propositions constitutionnelles au Canada dans un document intitulĂ© : QuĂ©bĂ©cois, notre façon dâĂȘtre Canadiens[59].
MalgrĂ© la diminution considĂ©rable du nombre de caribous au QuĂ©bec, il refuse de prendre de nouvelle mesures visant Ă rĂ©guler l'industrie forestiĂšre, en grande partie responsable du dĂ©clin de lâespĂšce : « Je ne sacrifierai pas un seul job dans la forĂȘt pour le caribou[60]. »
DĂ©faite de 2018
Parmi les promesses électorales faites par Philippe Couillard pendant la campagne électorale des élections générales québécoises de 2018 on retrouve :
- Ălargir la couverture dentaire de base[61]
- Accorder 15 millions de dollars annuellement aux MRC pour mieux intégrer et retenir dans les régions les travailleurs immigrants en investissant aussi 20 millions de dollars pour favoriser la francisation de ces immigrants[62].
- De remettre chaque année aux parents un chÚque en blanc de 150 à 300 dollars par enfant[63].
- De prolonger, à Québec, la ligne de tramway au nord de Charlesbourg[64].
- D'établir la gratuité du transport en commun pour les étudiants et les aßnés[65]
- De placer Gertrude Bourdon Ă la tĂȘte du MinistĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux du QuĂ©bec et GaĂ©tan Barrette au Conseil du trĂ©sor du QuĂ©bec[66].
- Un rabais supplémentaire de 1 000 $ à l'achat d'un véhicule électrique[67]
- Une série d'engagements en matiÚre d'environnement totalisant 45 millions de dollars sur cinq ans[68].
Pendant le congrÚs de la Commission Jeunesse du Parti libéral du Québec en 2019, la commission souligne notamment la déconnexion avec l'électorat francophone comme cause de la défaite[69].
Avec la pire défaite électorale de ses 150 ans d'histoire en pourcentage de voix, le Parti libéral du Québec perd le pouvoir au détriment d'un gouvernement majoritaire de la Coalition avenir Québec. Philippe Couillard devient ainsi le 1er premier ministre libéral québécois à ne pas parvenir à obtenir un second mandat depuis Adélard Godbout en 1944, 74 ans plus tÎt.
Retrait de la vie politique
à la suite de ces résultats, Philippe Couillard décide de quitter le poste de chef du Parti libéral du Québec et son mandat de député de Roberval[70] - [4]. Il annonce son retrait définitif de la vie politique le [71] - [4]. Depuis le il est conseiller principal pour Dentons[72].
Distinctions
- 2006 : Prix mĂ©decine, culture et sociĂ©tĂ©, de la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al[11] - [4]
- 2007 : MĂ©daille Jacques-Cartier, du Centre Jacques Cartier Ă Lyon en France[11] - [4].
- 2009 : Fellow Senior en droit de la santĂ©, Ă lâUniversitĂ© McGill[11]
- 2010 : Membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada [73]
- 2018 : The Statesman Award, de la Foreign Policy Association[74] - [75] - [76]
- Philippe Couillard est membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada.
RĂ©sultats Ă©lectoraux
RĂ©sultats Ă©lectoraux de Philippe Couillard
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Philippe Couillard | Libéral | 21 021 | 80,9 % | 17 556 | |
Vincent Gagnon | Parti québécois | 3 465 | 13,3 % | - | |
Nour-Eddine Hajibi | Action démocratique | 1 240 | 4,8 % | - | |
Frank Kiss | ĂgalitĂ© | 256 | 1 % | - | |
Total | 25 982 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Philippe Couillard | Libéral | 13 732 | 42 % | 3 873 | |
Véronique Hivon | Parti québécois | 9 859 | 30,1 % | - | |
Luc de la SablonniÚre | Action démocratique | 6 056 | 18,5 % | - | |
Ali Dahan | Vert | 1 518 | 4,6 % | - | |
Monique Voisine | Québec solidaire | 1 463 | 4,5 % | - | |
Francis Denis | Démocratie chrétienne | 95 | 0,3 % | - | |
Total | 32 723 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Philippe Couillard | Libéral | 5 582 | 55,1 % | 2 318 | |
Ădith Laperle | QuĂ©bec solidaire | 3 264 | 32,2 % | - | |
Julie Surprenant | Option nationale | 677 | 6,7 % | - | |
Alex Tyrell | Vert | 384 | 3,8 % | - | |
Pierre Ennio Crespi | Conservateur | 145 | 1,4 % | - | |
Mathieu Marcil | Parti nul | 59 | 0,6 % | - | |
Guy Boivin | Ăquipe autonomiste | 17 | 0,2 % | - | |
Total | 10 128 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Philippe Couillard | Libéral | 17 816 | 55,2 % | 7 052 | |
Denis Trottier (sortant) | Parti québécois | 10 764 | 33,3 % | - | |
François Truchon | Coalition avenir | 2 239 | 6,9 % | - | |
Guillaume Néron | Québec solidaire | 1 018 | 3,2 % | - | |
Julie Boucher | Parti des sans parti | 237 | 0,7 % | - | |
Luc-Antoine Cauchon | Option nationale | 218 | 0,7 % | - | |
Total | 32 292 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Philippe Couillard (sortant) | Libéral | 11 807 | 42,5 % | 5 088 | |
Denise Trudel | Coalition avenir | 6 719 | 24,2 % | - | |
Thomas Gaudreault | Parti québécois | 5 290 | 19 % | - | |
Luc-Antoine Cauchon | Québec solidaire | 2 975 | 10,7 % | - | |
Carl Lamontagne | Conservateur | 478 | 1,7 % | - | |
Julie Boucher | Citoyens au pouvoir | 305 | 1,1 % | - | |
Lynda Lalancette | Parti nul | 236 | 0,8 % | - | |
Total | 27 810 | 100 % |
Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Couillard
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2012 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Philippe Couillard | 125 | 50 | 70 | 1 757 071 | 41,5 % | +10,3 % | |
Parti québécois | Pauline Marois | 124 | 54 | 30 | 1 074 120 | 25,4 % | -6,6 % | |
Coalition avenir | François Legault | 122 | 19 | 22 | 975 607 | 23,1 % | -4,0 % | |
Québec solidaire | Françoise David et Andrés Fontecilla | 124 | 2 | 3 | 323 124 | 7,6 % | +1,6 % | |
Option nationale | Sol Zanetti | 116 | - |
- |
30 697 | 0,7 % | -1,2 % | |
Vert | Alex Tyrrell | 44 | - |
- |
23 163 | 0,5 % | -0,4 % | |
Conservateur | Adrien Pouliot | 59 | - |
- |
16 429 | 0,4 % | +0,2 % | |
Parti nul | Renaud Blais | 24 | - |
- |
7 539 | 0,2 % | +0,1 % | |
Bloc pot | HugĂŽ St-Onge | 14 | - |
- |
2 690 | 0,1 % | +0,1% | |
Marxiste-léniniste | Pierre Chénier | 24 | - |
- |
2 016 | 0 % | +0,0 % | |
Parti Ă©quitable | Patricia Domingos | 5 | - |
- |
1 645 | 0 % | +0,04 % | |
Parti des sans parti | Frank Malenfant | 5 | - |
- |
1 291 | 0 % | -0,1 % | |
Mon pays le Québec | Claude Dupré | 6 | - |
- |
521 | 0 % | - | |
Ăquipe autonomiste | Guy Boivin | 5 | - |
- |
400 | 0 % | -0,04 % | |
Unité nationale | Paul Biron | 3 | - |
- |
241 | 0 % | -0,02 % | |
Révolution démocratique | Robert Genesse | 1 | - |
- |
163 | 0 % | +0,0 % | |
Parti indépendantiste (2008) | Michel Lepage | 1 | - |
- |
126 | 0 % | -0,03 % | |
Union citoyenne | Marc-André Lacroix | 1 | - |
- |
58 | 0 % | -0,05 % | |
Indépendant | 10 | - |
- |
15 361 | 0,4 % | +0,1 % | ||
Total | 813 | 125 | 125 | 4 232 262 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 71,4 % et 62 793 bulletins ont été rejetés. Il y avait 6 012 440 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2014 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Coalition avenir | François Legault | 125 | 22 | 74 | 1 509 455 | 37,4 % | +14,3 | |
Libéral | Philippe Couillard | 125 | 70 | 31 | 1 001 037 | 24,8 % | -16,7 | |
Parti québécois | Jean-François Lisée | 125 | 30 | 10 | 687 995 | 17,1 % | -8,3 | |
Québec solidaire | Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois | 125 | 3 | 10 | 649 503 | 16,1 % | +8,5 | |
Vert | Alex Tyrrell | 97 | - |
- |
67 870 | 1,7 % | +1,2 | |
Conservateur | Adrien D. Pouliot | 101 | - |
- |
59 055 | 1,5 % | +1,1 | |
NPD Québec | Raphaël Fortin | 59 | - |
- |
22 863 | 0,6 % | +0,6 | |
Citoyens au pouvoir | Stéphane Blais | 56 | - |
- |
13 768 | 0,3 % | +0,3 | |
Bloc pot | Jean-Patrick Berthiaume | 29 | - |
- |
4 657 | 0,1 % | +0,06 | |
Parti nul | Renaud Blais | 16 | - |
- |
3 659 | 0,1 % | -0,09 | |
Marxiste-léniniste | Pierre Chénier | 25 | - |
- |
1 708 | 0 % | -0,01 | |
Parti libre | Michel Leclerc | 8 | - |
- |
1 678 | 0 % | +0,04 | |
Ăquipe autonomiste | StĂ©phane Pouleur | 12 | - |
- |
1 138 | 0 % | +0,02 | |
Parti 51 | Hans Mercier | 5 | - |
- |
1 117 | 0 % | +0,03 | |
Changement Intégrité | Eric Emond | 7 | - |
- |
693 | 0 % | +0,02 | |
Alliance provinciale | SĂ©bastien Roy | 2 | - |
- |
521 | 0 % | +0,01 | |
Voie du peuple | Marc Alarie | 1 | - |
- |
190 | 0 % | - | |
Parti culinaire | Jean-Louis Thémistocle | 1 | - |
- |
169 | 0 % | - | |
Indépendant | 21 | - |
- |
6 462 | 0,2 % | -0,2 | ||
Total | 940 | 125 | 125 | 4 033 538 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 66,4 % et 66 085 bulletins ont été rejetés. Il y avait 6 169 772 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Notes et références
Notes
- Prononciation en français québécois retranscrite selon la norme API.
- L'expression « de Lespinay » (prononcĂ©e /dÉ le.pi.nÉ/ ne sert plus aujourd'hui qu'Ă indiquer la souche patronymique et n'est plus utilisĂ©e couramment. Ces mĂȘmes lignĂ©es ont pu porter par la suite d'autres surnoms, tels : Couillard DesprĂ©s, Couillard de Beaumont, Couillard Lillois, Couillard des Ilets, Couillard des Ăcores, Couillard Dupuis, Couillard dit HĂ©bert.
- Mention marginale sur l'acte de naissance d'HélÚne Yvonne Pardé : « mariée à Grenoble le 26 décembre 1955 avec Joseph Alfred Jean Pierre Couillard de Lespinay », état civil de la ville de Grenoble.
- Il dĂ©clare « porter fiĂšrement » la nationalitĂ© française lors de sa dĂ©claration conjointe avec le prĂ©sident de la RĂ©publique Ă l'ĂlysĂ©e le 5 mars 2018 lors de sa visite en France Ă l'occasion des rencontres alternĂ©es.
Références
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- « Sommaire provincial », Directeur général des élections, (consulté le )
- « Ălections gĂ©nĂ©rales - 1er octobre 2018 - RĂ©sultats officiels par parti politique pour l'ensemble des
circonscriptions », sur www.electionsquebec.qc.ca, Directeur général des élections du Québec, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- « Philippe Couillard » â site officiel
- Philippe Couillard â Biographie, AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec
- Philippe Couillard â Biographie, Parti libĂ©ral du QuĂ©bec
- Philippe Couillard RĂ©sumĂ© de la carriĂšre politique â Le Journal de QuĂ©bec