Maurice Pardé
Maurice Edmond Pardé, né le à Senlis (Oise)[1] et mort le à Nancy (Meurthe-et-Moselle), est un géographe français, spécialiste de potamologie[2].
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(Ă 79 ans) Nancy |
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Formation |
Université de Dijon (d) Université de Nancy |
Activités |
Professeur d'université (à partir de ), géographe |
Fratrie |
A travaillé pour |
Université de Grenoble (d) Institut d'Urbanisme et de géographie alpine |
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Distinctions |
Biographie
Fils de Léon Pardé (1865-1943), inspecteur des Eaux et Forêts, futur directeur de l'école forestière des Barres, et de Jeanne Lebœuf (1869-1943), Maurice Pardé passe son enfance dans le département de l'Oise puis part étudier la géographie à Nancy et à la faculté des lettres de Dijon, dont il sort licencié ès lettres en 1915[3]. Il est successivement professeur de lycée au Puy, à Grenoble, Saint-Rambert, Belfort, et enfin à Bourg-en-Bresse. Sa thèse de doctorat, consacrée au régime hydrologique du Rhône (Grenoble, 1925) est publiée dans la Revue de géographie alpine. Après l'échec de la création d'un Institut d'hydrologie, il est recruté en 1930 comme auxiliaire à l’ENSH de Grenoble, puis nommé en 1932 maître de conférences à la Faculté des Lettres de Grenoble, et enfin professeur titulaire de géographie physique (1935). Fondateur de l'Institut de géographie alpine, il prend sa retraite de l'université en 1966, mais n'en continue pas moins ses travaux d'hydrologie.
Il a été membre correspondant de l'Académie des Sciences (1965), docteur honoris causa de l'Université de Bonn et officier de la Légion d'honneur[4] (1965).
Famille
Maurice Pardé est le frère de la résistante Marcelle Pardé (1891-1945) et d'Isabelle Pardé (1900-1993), artiste-peintre.
Il a eu cinq enfants dont Jean Pardé (1919-2008)[5] ingénieur des eaux et forêts, enseignant-chercheur, spécialiste de dendrométrie[6] et Émile Pardé[7] (1920-1944), sous-lieutenant de la Santé Navale, résistant mort au maquis de l'Oisans.
Il est le grand-père de Philippe Couillard de Lespinay, Premier ministre du Québec de 2014 à 2018.
Annexes
Sources
- Jean Loup, « Maurice Pardé (notice nécrologique) », Revue de géographie alpine, vol. 62, nos 62-2,‎ , p. 133-136
Notes et références
- Acte de naissance n°345, état civil de la ville de Senlis, archives départementales de l'Oise.
- Université Joseph Fourier Grenoble I.G.A : « http://iga.ujf-grenoble.fr/communication/parde/bib_parde.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Jean de Beauregard, « Maurice Pardé, potamologue », La Houille Blanche, no N° 5-6,‎ (DOI 10.1051/lhb/1994060)
- D'après « Fiche de Maurice Pardé », sur Base Léonore des dossiers de la Légion d'honneur
- Pierre de Laubier, « Généalogie de Jean Pardé », sur geneanet.org (consulté le )
- Jean-Luc Peyron, « En mémoire de Jean Pardé (1919-2008), forestier naturaliste et humaniste, homme de sciences et de lettres », sur documents.irevues.inist.fr, Revue forestière française, (consulté le )
- « Notice d'Emile Pardé », sur memorialgenweb.org (consulté le )