Gabriel Nadeau-Dubois
Gabriel Nadeau-Dubois, parfois désigné par ses initiales GND, est un homme politique québécois, né le à Montréal[1]. Figure de la grève étudiante québécoise de 2012, il est depuis co-porte-parole de Québec solidaire et député de Gouin.
Gabriel Nadeau-Dubois | |
Gabriel Nadeau-Dubois en 2020 | |
Fonctions | |
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Porte-parole de Québec solidaire | |
En fonction depuis le (6 ans, 1 mois et 15 jours) |
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Avec | Manon Massé |
Prédécesseur | Andrés Fontecilla |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
En fonction depuis le (6 ans, 1 mois et 7 jours) |
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Élection | 29 mai 2017 |
RĂ©Ă©lection | 1er octobre 2018 3 octobre 2022 |
Circonscription | Gouin |
LĂ©gislature | 41e, 42e et 43e |
Groupe politique | Québec solidaire |
Prédécesseur | Françoise David |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Québec solidaire |
Diplômé de | Université du Québec à Montréal Université de Montréal Collège de Bois-de-Boulogne |
Biographie
Jeunesse et débuts en militantisme
Né dans une famille d'activistes — ses parents se sont rencontrés dans le mouvement étudiant catholique et son père a milité dans des organisations syndicales et écologistes — Gabriel Nadeau-Dubois est initié très tôt au militantisme. Écolier, il accompagne son père dans des assemblées syndicales[2].
Après ses études au Collège Regina Assumpta, une école privée de Montréal où il remet en question le mode de désignation des représentants des élèves par la direction[2], Gabriel Nadeau-Dubois se joint à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) comme étudiant au Collège de Bois-de-Boulogne[3] durant l'automne 2007. Le jeune militant est également élu sur l'exécutif de son association étudiante collégiale à titre de responsable aux affaires externes et vice-président.
En 2009, il commence un baccalauréat en histoire, culture et société à l'Université du Québec à Montréal (UQAM)[1]. Il est également (2017) titulaire d'une maîtrise en sociologie de la même université[4]. Il est le titulaire d'une bourse d'excellence du millénaire[5].
Durant l'année 2010-2011, Nadeau-Dubois est élu membre du comité journal de l'ASSÉ et est responsable de la coordination de la production du journal national de l'organisation. Il fait son entrée sur l'exécutif l'année suivante, en , à titre de Secrétaire aux communications et porte-parole[6]. En , il est confirmé dans ses fonctions de co-porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), avec Jeanne Reynolds[7]. Cette fonction l’amène à devenir une figure de proue du printemps 2012 et un des porte-voix principaux du mouvement étudiant de l'époque.
Il se joint par la suite à plusieurs mouvements citoyens, dont Coule pas chez nous et le collectif Élan global, en plus de collaborer régulièrement à Radio-Canada comme chroniqueur politique[8] - [9].
Le , Gabriel Nadeau-Dubois annonce en conférence de presse qu'il se joint à Québec solidaire[10]. Il brigue à la fois le poste de porte-parole masculin du parti et le siège laissé vacant par la démission de Françoise David. Il obtient le la confiance des solidaires à titre de porte-parole et quelques jours plus tard, celle des citoyens de Gouin pour devenir leur député à l'occasion d'une élection partielle[11]. Le Parti québécois ne présente pas de candidat à son encontre[12]. GND remporte à nouveau son siège à l'Assemblée nationale lors des élections générales du 1er octobre 2018.
Porte-parole Ă©tudiant vedette
Depuis le début de la grève étudiante québécoise de 2012, il représente, aux côtés de Léo Bureau-Blouin et de Martine Desjardins, une des figures médiatiques du mouvement étudiant opposé à la hausse des frais de scolarité[1] - [7] - [13]. La CLASSE fonctionnant par démocratie directe, ni Gabriel Nadeau-Dubois, ni Jeanne Reynolds ne sont toutefois des « leaders » étudiants : « La CLASSE n'a pas de leader, mais deux porte-paroles égaux, l'autre étant Jeanne Reynolds. Les porte-paroles doivent représenter l'Association sans se mettre en avant.»[7]
Il affirme ne pas vouloir devenir le chef de ce mouvement, et nie vouloir s’impliquer sur la scène politique. Les violences qu’il qualifie de marginales à la grève, seraient engendrées, selon lui, par la police et leurs violences perpétrés sur des étudiants pacifiste lassés après des semaines de luttes. Nadeau-Dubois dénonce en 2013 sur le plateau de Tout le monde en parle (Québec) que la grève fut l’objet de la plus grande vague d’arrestation de l’histoire du Québec avec plus de 3 500 arrestations[14]. Même si le bras de fer entre ce gouvernement et le peuple peut rappeler les manifestations du Printemps arabe il refuse l’emploi du terme “Printemps érable”, proposé par les médias français, pour qualifier cette lutte, qui a des ampleurs et des objectifs bien différents. Par ailleurs les trois principes ardemment défendus par Nadeau-Dubois et la CLASSE sont l’accessibilité aux études, la critique de la marchandisation de l’éducation ainsi que la critique de la classe politique québécoise[15]. En effet, il juge l’austérité et la politique du gouvernement libéral obsolète ainsi que désintéressé de l’opinion publique. Il est donc en retour critiqué et peu apprécié chez les politiciens.
La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp et celui de la Sécurité publique, Robert Dutil, ont personnellement reproché à Nadeau-Dubois son incapacité « à lancer un appel au calme ou à condamner la violence de façon claire »[16]. Cette personnalisation du débat et l'hypermédiatisation de Gabriel Nadeau-Dubois ont provoqué certains remous au sein de la CLASSE, qui a discuté du rôle des porte-paroles lors de son congrès des et [16].
Son rôle de porte-parole de la position de la CLASSE dans le débat entourant la grève étudiante l'a forcé à modifier son mode de vie. Sujet de rumeurs, d'attaques personnelles et de cinq menaces de mort par semaine — sur Twitter et par la poste —, il doit s'entourer de gardes du corps lors de ses participations aux manifestations, selon le quotidien londonien The Guardian, qui lui a consacré un article durant le conflit[17].
Le , Nadeau-Dubois indique qu'il demandera un renouvellement de mandat à titre de porte-parole jusqu'à la fin de la grève. Il annonce également qu'il quittera le mouvement étudiant au terme du conflit, se disant « fatigué » de la pression qu'on a fait porter sur ses épaules au cours du conflit[18].
Il démissionne de son poste de porte-parole le . Dans sa lettre de démission, publiée par le quotidien Le Devoir[19], il affirme que le mouvement de grève a soulevé des questions beaucoup plus profondes et « remis en question des institutions sclérosées et corrompues qui avaient grand besoin de l’être ». Il regrette toutefois que le gouvernement de Jean Charest soit encore au pouvoir, un gouvernement qui est, selon lui, « l’incarnation même de la corruption et du détournement des institutions publiques »[20].
Poursuite contre Gabriel Nadeau-Dubois
Le , un étudiant en arts visuels de l'Université Laval, Jean-François Morasse, demande et obtient du juge Jean Hamelin de la Cour supérieure du Québec, une injonction contre son association étudiante afin de pouvoir poursuivre ses cours[21]. L'étudiant, dont l'injonction provisoire est renouvelée à deux reprises, a accès à ses cours. Il décide néanmoins d'entreprendre un recours en outrage au tribunal le après avoir entendu les propos de Gabriel Nadeau-Dubois, qui a déclaré le à l'antenne de la chaîne d'information en continu RDI qu'il est légitime pour les étudiants de faire respecter le vote de grève.
Le , la Cour d'appel acquitte Gabriel Nadeau-Dubois[22].
Le , la Cour suprĂŞme du Canada rejette l'appel de Morasse et confirme l'acquittement par la Cour d'appel.
Retour sur les événements
En raison de la notoriété acquise durant la grève étudiante, plusieurs croient qu'il se présentera à court terme en politique. Cependant, il écarte cette possibilité[5]. Selon lui, le meilleur moyen d'arriver vers la gratuité scolaire et la justice sociale consiste à militer au sein des mouvements sociaux afin de mobiliser le public[13]. Cependant, près d'un an après la grève étudiante, il affirme qu'il ne ferme désormais plus la porte à se présenter en politique parlementaire[23].
À l'automne 2013, il publie, chez Lux Éditeur, un essai portant sur la grève étudiante de 2012 et sur son propre engagement, Tenir tête[24].
Fin d'Ă©tudes et implications syndicales
Peu après sa démission à titre de porte-parole de la CLASSE, en , Nadeau-Dubois est embauché à titre contractuel par la CSN-Construction pour effectuer un mandat d'agent de recherche. Son mandat temporaire consiste notamment à faire l'historique des conventions collectives dans le secteur de la construction au Québec[25].
Nadeau-Dubois termine sa majeure en histoire, culture et société lors de la session d'automne 2012. Il entreprend par la suite une mineure en philosophie à l'Université de Montréal.
Il participe à plusieurs émissions radiophoniques de 2013 à 2016 (C’est pas trop tôt! et Gravel le matin sur les ondes de Radio-Canada). Ses chroniques portent sur le volet "société".
Au terme de l’année 2016, Gabriel Nadeau-Dubois obtient son diplôme de maîtrise en sociologie à l'Université du Québec à Montréal[26].
Initiative Faut qu'on se parle
Le , il lance avec cinq autres personnalités ainsi que divers groupes militants de gauche l'initiative politique non partisane Faut qu'on se parle. Celle-ci a consisté en une série de consultations publiques et « d'assemblées de cuisine » à propos de l'avenir du Québec, menant notamment à la publication d'un essai collectif intitulé Ne renonçons à rien[27] - [28] - [29].
Passage en politique parlementaire
Le , Gabriel Nadeau-Dubois se lance en politique parlementaire sous la bannière de Québec solidaire en briguant l'investiture de la circonscription montréalaise de Gouin[30]. Le , il est élu député de Gouin à l'Assemblée nationale du Québec au cours d'une élection partielle dans cette circonscription[31]. Il succède ainsi à l'ancienne députée et porte-parole féminine du parti, Françoise David.
Il est, depuis le , porte-parole masculin de Québec solidaire, fonction qu'il occupe aux côtés de Manon Massé, porte-parole féminine[32]. Durant la campagne électorale, Nadeau-Dubois est en retrait derrière Massé, qui représente le parti lors des débats nationaux.
Il souhaite redonner de l’espace de parole à la totalité du peuple québécois, donner plus d’importance à l’environnement, à l’immigration, et surtout à l’éducation[33]. Concernant l’environnement il martèle les objectifs de Québec solidaire en matière de réduction de gaz à effet de serre. Concernant l’immigration, il condamne la xénophobie et le rejet du multiculturalisme et dénonce l’américanisation qui serait la véritable menace à la culture québécoise. Et pour l’éducation, il tente d’intégrer les luttes qu’il mène depuis de longues dates dans les objectifs de son parti.
À l’heure où de nouveaux discours contestataires ont émergé en en Europe, Gabriel Nadeau-Dubois est également déterminé à représenter l’opposition aux partis dominants. Les enjeux de justice étant ses principaux combats, il justifie le mouvement des Gilets jaunes qui s’insurgent en France : « Ils font la démonstration éloquente que sans justice sociale, la transition écologique ne tiendra jamais la route[34]. »
RĂ©Ă©lection
Lors des élections générales du , Gabriel Nadeau-Dubois est réélu comme député de Gouin avec 59,14 % des voix[35]. Il est par la suite nommé leader parlementaire[36] - [37] du troisième groupe d’opposition par son caucus.
En , Nadeau-Dubois devient chef parlementaire de Québec solidaire, et annonce vouloir être l'aspirant premier ministre du parti pour les élections générales québécoises de 2022[38].
Publications et récompenses
À l'automne 2013, il publie, chez Lux Éditeur, un essai portant sur la grève étudiante de 2012 et sur son propre engagement, Tenir tête[24]. Cet ouvrage reçoit, en , le prix du Gouverneur général dans la catégorie Essais[39]. Gabriel Nadeau-Dubois accepte le prix, mais annonce à l'émission Tout le monde en parle qu'il décide de remettre la totalité de la bourse de 25 000 dollars qui lui est accordée à la lutte contre la construction de l'oléoduc Énergie-Est de TransCanada[40]. Il demande alors l'aide du public afin de doubler le montant de son prix. La campagne de sociofinancement intitulée Doublons la mise a permis de recueillir 385 000 $[41].
En 2013, il reçoit le Prix Impératif français pour « son engagement à défendre une accessibilité élargie à l'éducation postsecondaire, dans une société la plus équitable possible »[42]. Au début de , il publie, chez Écosociété, un collectif sur la gratuité scolaire, Libres d’apprendre. Plaidoyers pour la gratuité scolaire[43] - [44].
Bibliographie
- Tenir tête, Montréal, Lux Éditeur, 2013, 224 p. (ISBN 978-2-89596-175-8)[45]
- Libres d’apprendre. Plaidoyers pour la gratuité scolaire, collectif sous la direction de Gabriel Nadeau-Dubois, préface de Fred Pellerin. Montréal, Écosociété, 2014, 200 p. (ISBN 978-2-89719-150-4)[46]
- (en)In Defiance, Toronto, Between the Lines (Translated by Lazer Lederhendler, Foreword by Naomi Klein), 2015, 200 p. (ISBN 978-1-7711-3182-7)
- Ne renonçons à rien, livre réalisé dans le cadre de la tournée "Faut qu'on se parle" en collaboration avec Alain Vadeboncoeur, Aurélie Lanctôt, Claire Bolduc, Jean-Martin Aussant, Karel Mayrand, Maïtée Labrecque-Saganash, Véronique Côté, Will Prosper, Montréal, Lux Éditeur, 2017[47]
- Lettre d'un député inquiet à un premier ministre qui devrait l'être, Montréal, Lux Éditeur, 2019, 93 p. (ISBN 978-2-8959-6309-7)
- Ce qui nous lit — L'indépendance pour l'environnement et nos cultures, collectif sous la direction de Sol Zanetti, préface de Natasha Kanapé Fontaine. Montréal, Écosociété, 2021, 136 p. (ISBN 978-2-8971-9752-0)[48]
Distinctions
- Prix Impératif français 2013[49].
- Prix littéraires du Gouverneur général 2014 (section "essai") pour Tenir tête[50].
Fiction
En , paraît Tenir parole, un roman écrit par Clément Courteau et Louis-Thomas Leguerrier, deux membres du collectif Hors-d'Œuvre situé « à gauche de la gauche » et jugé plus radical que l'entourage de Gabriel Nadeau-Dubois[51]. Ces jeunes auteurs prennent pour personnage principal un Nadeau-Dubois fictif, l'intrigue se déroulant durant la grève étudiante de 2012[52].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Élections générales québécoises
Année | Parti | Circonscription | Voix | % | Rang | Issue | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2017 | Québec solidaire | Gouin | 9 832 | 69,3 | 1er | Élu | |
2018 | 17 977 | 59,1 | 1er | Élu | |||
2022 | 17 283 | 59,4 | 1er | Élu |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Gabriel Nadeau-Dubois (sortant) | Québec solidaire | 17 283 | 59,4 % | 13 321 | |
Vincent Delorme | Parti québécois | 3 962 | 13,6 % | - | |
Catherine Pelletier | Coalition avenir | 3 596 | 12,4 % | - | |
Rita Ikhouane | Libéral | 2 444 | 8,4 % | - | |
Jayson Paquette Gendron | Conservateur | 903 | 3,1 % | - | |
Valérie Vedrines | Vert | 602 | 2,1 % | - | |
Chef Thémis | Parti culinaire | 199 | 0,7 % | - | |
Jean-Benoit Garneau-BĂ©dard | Parti nul | 89 | 0,3 % | - | |
Total | 29 078 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 69,6 % et 256 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Gabriel Nadeau-Dubois (sortant) | Québec solidaire | 17 977 | 59,1 % | 13 454 | |
Olivier Gignac | Parti québécois | 4 523 | 14,9 % | - | |
Alessandra Lubrina | Libéral | 3 483 | 11,5 % | - | |
Arianne Lebel | Coalition avenir | 3 011 | 9,9 % | - | |
Alice SĂ©cheresse | Vert | 1 049 | 3,5 % | - | |
Jenny Cartwright | Parti nul | 246 | 0,8 % | - | |
Ana da Silva | Bloc pot | 110 | 0,4 % | - | |
Total | 30 399 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 69,6 % et 370 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Gabriel Nadeau-Dubois | Québec solidaire | 9 832 | 69,2 % | 8 563 | |
Jonathan Marleau | Libéral | 1 269 | 8,9 % | - | |
Vanessa Dion | Option nationale | 1 116 | 7,9 % | - | |
Benjamin BĂ©lair | Coalition avenir | 954 | 6,7 % | - | |
Alex Tyrrell | Vert | 651 | 4,6 % | - | |
Jean-Patrick Berthiaume | Bloc pot | 113 | 0,8 % | - | |
Alexandre Cormier-Denis | Parti indépendantiste (2008) | 81 | 0,6 % | - | |
Samuel Fillion-Doiron | Conservateur | 70 | 0,5 % | - | |
Nicole Goulet | Citoyens au pouvoir | 34 | 0,2 % | - | |
Michel Leclerc | Parti libre | 34 | 0,2 % | - | |
François-Xavier Richard-Choquette | Indépendant | 24 | 0,2 % | - | |
Sébastien Théodore | Indépendant | 15 | 0,1 % | - | |
Louis Chandonnet | Équipe autonomiste | 12 | 0,1 % | - | |
Total | 14 205 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 32,7 % et 243 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
- Lisa-Marie Gervais, « Point chaud, un printemps étudiant », sur Le Devoir, (consulté le ).
- Pascale Breton, « Gabriel Nadeau-Dubois: un militant depuis l'enfance », sur La Presse, (consulté le )
- Collège de Bois-de-Boulogne, « Rapport annuel 08-09 » [PDF],
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- DGEQ, « Résultats élections Québec 2022 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
- DGEQ, « Résultats élections Québec 2018 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Gabriel Nadeau-Dubois sur le site de Québec solidaire
- Claude Trudel, Gabriel Nadeau-Dubois (2009-2012), (2013), (2014), (2015), (2016), (2017), (2018), (Recueil de textes et de vidéos de Gabriel Nadeau-Dubois)
- « Résultats des élections générales provinciales 2022 », sur Élections Québec (consulté le )