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Gouvernement Jean Charest

Le gouvernement Jean Charest est le gouvernement québécois formé par le premier ministre Jean Charest, au pouvoir de 2003 à 2012. Il est formé à la suite des élections générales du 14 avril 2003 où le Parti libéral du Québec obtient la majorité des sièges à l'Assemblée nationale du Québec. À la suite de cette élection, le chef du Parti libéral, Jean Charest, est devenu premier ministre. Le mandat du gouvernement est renouvelé lors des élections générales de 2007 et celles de 2008. Toutefois, entre les élections de 2007 et de 2008, le Parti libéral forme un gouvernement minoritaire puisqu'il ne bénéficie pas de la majorité des sièges à l'Assemblée nationale, une situation qui ne s'était pas produite depuis le gouvernement de Lotbinière en 1878. Le gouvernement Charest est battu lors des élections générales québécoises de 2012.

Gouvernement
Jean Charest

Monarchie
constitutionnelle
Ă 
régime parlementaire

Description de cette image, également commentée ci-après
Premier ministre du Québec Jean Charest
Élection 2003, 2007 et 2008
LĂ©gislature 37e, 38e et 39e
Formation
Fin
DurĂ©e 9 ans, 4 mois et 21 jours
Composition initiale
Parti politique Parti libéral du Québec
Ministres 24
Femmes 8
Hommes 16
Représentation
Assemblée nationale (2003)
76 / 125
Assemblée nationale (2007)
48 / 125
Assemblée nationale (2008)
66 / 125
Chef de l'opposition Bernard Landry (2003–2005)
Louise Harel (2005–2006)
André Boisclair (2006–2007)
Mario Dumont (2007–2008)
Pauline Marois (2008–2012)

Le gouvernement de Jean Charest traverse plusieurs phases durant sa période au pouvoir. Au début de son mandat, de 2003 à 2005, le gouvernement tente de mettre en place plusieurs politiques publiques visant la rationalisation de l'État et un plus grand recours au secteur privé. Les projets de partenariat public-privé en sont un exemple. À la suite des élections de 2007, le gouvernement de Jean Charest met sur pied la Commission Bouchard-Taylor afin de répondre aux inquiétudes des Québécois sur diverses questions identitaires. Les années suivantes sont marquées par plusieurs projets de loi visant à réagir à la crise économique de 2008. Le gouvernement met sur pied le Plan Nord visant à accroître le développement économique dans le Nord québécois. Durant cette même période, le gouvernement est aussi aux prises avec plusieurs scandales de corruption relativement aux financements des partis politiques au Québec.

Caractéristiques

Durant sa campagne électorale de 2003, le Parti libéral du Québec avait promis une meilleure gestion des finances publiques et une baisse des impôts des contribuables. Il avait promis également un traitement équitable pour les villes fusionnées de force par les gouvernements Bouchard et Landry.

À la première session, le gouvernement Charest annonce des coupes dans tous les ministères sauf dans ceux de la Santé et de l'Éducation. Un référendum est promis pour que les citoyens des villes fusionnées se prononcent une fois pour toutes, mais il mécontente plusieurs opposants car il faut 35 % de participation au vote pour que la défusion soit validée, même si le Oui atteint le 50 % + 1 voix (voir : Réorganisations municipales québécoises). Dans les mois qui suivent, les coupes dans l'aide sociale ainsi que dans les prêts et bourses, l'annonce de la sous-traitance dans la fonction publique et la remise à plus tard de la baisse des impôts font baisser singulièrement la cote de popularité du gouvernement. Des manifestations de protestation ont lieu à la fin de 2004, ainsi que pendant toute l'année 2005 ; le taux d'insatisfaction à l'été 2005, atteint le record de 77 %. En 2006, l'annonce de la privatisation partielle du mont Orford ne contribue pas à rehausser sa popularité.

Les relations du gouvernement Charest avec Ottawa sont courtoises mais fermes. Comme celui de Landry avant lui, il tente de négocier un rééquilibre fiscal avec le fédéral. En matière environnementale, il se prononce pour le protocole de Kyoto et déplore que le gouvernement Harper ait décidé de le mettre de côté.

En 2006, le gouvernement Charest tente de profiter du contexte économique favorable (le taux de chômage descend à 7,7 % en octobre, le plus bas depuis trente ans) pour rehausser sa cote après de la population. Il crée également le Fonds des générations, chargé de diminuer le poids de la dette publique.

Toutefois, le gouvernement du Parti libéral s'est aussi illustré avec une explosion record de l'endettement public de l'ordre de 60 milliards $ additionnels, dans un contexte de crise économique mondiale dévastateur, (La Presse), qui amènera Philippe Couillard, en 2014, à instaurer des mesures d'austérité pour revenir en 2016 à l'équilibre budgétaire, le Parti québécois n'ayant pas eu le temps de le faire.

2011-2012 : la colère de la population

Le règne de neuf ans du Parti libéral est assombri dès le départ par des allégations de corruption, de collusion et de copinage (source) dans l'octroi des contrats de travaux publics. Après avoir refusé pendant des années de mettre sur pied une commission d'enquête, le premier ministre Charest cède à la pression populaire en 2011 et accepte de créer la Commission Charbonneau qui s'avérera dévastatrice pour l'entourage du Parti libéral mais presque sans conséquence sur les autres partis.

En , la hausse des droits de scolarité décrétée par le gouvernement Charest déclenche une contestation générale populaire qui embrasera plusieurs villes du Québec. La grève générale des étudiants, bientôt rejoints par de larges segments de la société civile, durera six mois et servira de prétexte au déclenchement des 40e élections générales québécoises.

Le , une violente manifestation éclate lors du Conseil général du Parti libéral qui avait été déplacé par prudence de Montréal à Victoriaville[1]. Des citoyens ont été arrêtés ou blessés par la riposte des policiers appelés à la protection des représentants du parti au pouvoir. Selon l'interprétation de Radio-Canada, la voiture de police qui a foncé sur la foule cherchait à secourir un policier après qu'il eut été « frappé par des manifestants ». Toutefois, selon des témoignages, c'est l'inverse qui se serait produit.

Le , au moins 250 000 citoyens en colère descendent dans la rue (vidéo) pour exiger la fin du gouvernement du Parti libéral.

DĂ©jĂ , en , une pĂ©tition de 248 000 noms exigeant la dĂ©mission de Jean Charest avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec. Jean Charest et les libĂ©raux quitteront le pouvoir après l'Ă©lection Ă  l'arrachĂ© du Parti quĂ©bĂ©cois, par 15 000 voix d'avance sur toute la province, le .

Chronologie

Premier mandat (2003–2007)

Deuxième mandat (2007–2008)

  • : le PLQ remporte les Ă©lections gĂ©nĂ©rales avec 48 sièges et 35 % des votes. L'ADQ devient l'opposition officielle avec 41 dĂ©putĂ©s et 31 % des votes. Pour la première fois depuis 1970, le PQ rĂ©colte moins de 30 % des voix (28 %) et 36 sièges. Jean Charest est dĂ©sormais Ă  la tĂŞte d'un gouvernement minoritaire, le premier au QuĂ©bec depuis 1878.
  • : Jean Charest fait connaĂ®tre la composition de son nouveau cabinet qui, pour la première fois depuis les dĂ©buts de la ConfĂ©dĂ©ration, comprend le mĂŞme nombre d'hommes et de femmes.
  • : le discours du budget de Monique JĂ©rĂ´me-Forget annonce des baisses d'impĂ´t de $950 millions pour la classe moyenne mais n'obtient l'aval ni du PQ ni de l'ADQ. Ceux-ci accusent le gouvernement de manquer de concertation et de souplesse et menacent de le renverser s'il ne change pas son fusil d'Ă©paule. C'est la crise gouvernementale.
  • : le budget est finalement adoptĂ© grâce Ă  une entente de dernière minute entre Jean Charest et le Parti quĂ©bĂ©cois. Celui-ci vote contre mais en s'organisant pour ne pas renverser le gouvernement.

Troisième mandat (2008–2012)

  • : Le gouvernement libĂ©ral de Jean Charest est rĂ©Ă©lu pour un troisième mandat et obtient une courte majoritĂ© de 66 sièges sur 125 Ă  l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec. Le Parti quĂ©bĂ©cois, sous la direction de Pauline Marois reprend son rĂ´le d'opposition officielle avec 51 sièges. L'Action dĂ©mocratique du QuĂ©bec ne fait Ă©lire que sept de ses candidats et Mario Dumont annonce son dĂ©part prochain de la vie politique. Les Ă©lecteurs de la circonscription de Mercier Ă©lisent le premier dĂ©putĂ© de l'histoire de QuĂ©bec solidaire, Amir Khadir.
  • : Le premier ministre Charest annonce la crĂ©ation de la Commission d'enquĂŞte sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction après avoir rĂ©sistĂ© aux demandes des quĂ©bĂ©cois depuis plus de deux ans et demi[2]. La commission est prĂ©sidĂ©e par la juge France Charbonneau et est chargĂ©e de faire la lumière sur les pratiques ayant cours dans le milieu de la construction au QuĂ©bec ainsi que sur des liens qui pourraient exister entre l'attribution des contrats publics et le financement des partis politiques[3] - [2].
  • : Après 112 jours de conflit Ă©tudiant, la vice-première ministre et ministre de l'Éducation Line Beauchamp dĂ©missionne de son siège Ă©voquant son Ă©chec Ă  rĂ©gler la grève Ă©tudiante quĂ©bĂ©coise de 2012[4].
  • : Dissolution du 33e Conseil exĂ©cutif.

Composition

Composition initiale ()

Fonctions[5] Titulaire
Premier ministre
Ministre responsable de la Jeunesse[6]
Jean Charest
Vice-première ministre
Ministre des Relations internationales
Ministre responsable de la Francophonie
Monique Gagnon-Tremblay
Ministre des Finances Yves SĂ©guin
Présidente du Conseil du Trésor[7]
Ministre responsable de l'Administration gouvernementale
Monique JĂ©rĂ´me-Forget
Vice-président du Conseil du Trésor[7]
Ministre des Transports
Yvon Marcoux
Ministre des Affaires municipales, du Sport et du Loisir Jean-Marc Fournier
Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation Françoise Gauthier
Ministre de la Culture et des Communications
Ministre responsable de la Charte de la langue française[8]
Line Beauchamp
Ministre du Développement économique et régional Michel Audet
Ministre de l'Éducation Pierre Reid
Ministre de l'Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille Claude Béchard
Ministre de l'Environnement Thomas Mulcair
Ministre de la Justice Marc Bellemare
Ministre des Relations avec les Citoyens et de l'Immigration
Ministre responsable de la Condition féminine[9]
Michelle Courchesne
Ministre des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs Sam Hamad
Ministre du Revenu Lawrence Bergman
Ministre de Santé et des Services sociaux Philippe Couillard
Ministre de la Sécurité publique Jacques Chagnon
Ministre du Travail Michel Després
Ministres délégués
Ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et aux Affaires autochtones Benoît Pelletier
Ministre déléguée au Développement régional et au Tourisme Nathalie Normandeau
Ministre déléguée à la Famille Carole Théberge
Ministre délégué aux Forêts, à la Faune et aux Parcs Pierre Corbeil
Ministre délégué à la Réforme des institutions démocratiques Jacques P. Dupuis
Ministre déléguée à la Santé et à la Condition des aînés Julie Boulet
Ministres responsables des régions[10]
Abitibi-TĂ©miscamingue Pierre Corbeil
Bas-St-Laurent Claude BĂ©chard
Capitale-Nationale Sam Hamad
Centre-du-Québec Julie Boulet
Chaudière-Appalaches Carole Théberge
CĂ´te-Nord Claude BĂ©chard
Estrie Monique Gagnon-Tremblay
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine Nathalie Normandeau
Lanaudière Jacques P. Dupuis
Laurentides Jacques P. Dupuis
Laval Michelle Courchesne
Mauricie Julie Boulet
Montérégie Jean-Marc Fournier
Montréal Monique Jérôme-Forget
Nord-du-Québec Pierre Corbeil
Outaouais Benoît Pelletier
Saguenay–Lac-Saint-Jean Françoise Gauthier
Fonctions parlementaires
Leader parlementaire Jacques P. Dupuis
Whip en chef du gouvernement Yvon Vallières
Président du caucus ministériel Norman MacMillan
Ajustement du
  • Julie Boulet remet sa dĂ©mission du poste de ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la SantĂ© et Ă  la Condition des aĂ®nĂ©s Ă  la suite d'allĂ©gations de conflit d'intĂ©rĂŞts[11]. Elle n'est pas remplacĂ©e Ă  ce poste.
Remaniement en
  • Julie Boulet : ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Transports et responsable de la Mauricie
  • Monique Gagnon-Tremblay : vice-Première ministre, ministre des Relations internationales, ministre de la Francophonie, responsable de l'Estrie et du Centre-du-QuĂ©bec
Remaniement en
  • Jacques Dupuis : ministre de la Justice, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la RĂ©forme des institutions dĂ©mocratiques, responsable des Laurentides et de Lanaudière et Leader Parlementaire du Gouvernement
Remaniement en
Remaniement en

Composition initiale ()

Fonctions Titulaire
Premier ministre Jean Charest
Vice-première ministre
Ministre des Affaires municipales et des RĂ©gions
Nathalie Normandeau
Ministre des Finances
Présidente du Conseil du Trésor
Ministre des Services gouvernementaux
Ministre responsable de l'Administration gouvernementale
Monique JĂ©rĂ´me-Forget
Ministre de l'Agriculture, des PĂŞcheries et de l'Alimentation Laurent Lessard
Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
Ministre responsable de la Charte de la langue française
Christine St-Pierre
Ministre du DĂ©veloppement durable, de l'Environnement et des Parcs Line Beauchamp
Ministre du DĂ©veloppement Ă©conomique, de l'Innovation et de l'Exportation
Ministre du Tourisme
Raymond Bachand
Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport Michelle Courchesne
Ministre de l'Emploi, de la Solidarité sociale Sam Hamad
Ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles Yolande James
Ministre de la Justice
Ministre de la Sécurité publique
Jacques P. Dupuis
Ministre des Relations internationales
Ministre responsable de la Francophonie
Monique Gagnon-Tremblay
Ministre des Ressources naturelles et de la Faune Claude BĂ©chard
Ministre du Revenu
Ministre responsable de la RĂ©forme parlementaire
Jean-Marc Fournier
Ministre de Santé et des Services sociaux Philippe Couillard
Ministre des Transports Julie Boulet
Ministre du Travail David Whissell
Ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes, des Affaires autochtones, de la Francophonie canadienne, de la Réforme des institutions démocratiques et de l'Accès à l'information Benoît Pelletier
Ministre responsable des Aînés Marguerite Blais
Fonctions parlementaires
Leader parlementaire Jean-Marc Fournier
Whip en chef du gouvernement Norman MacMillan
Président du caucus ministériel Yvon Vallières
Remaniement du
  • Yves Bolduc, qui n'est pas Ă©lu Ă  l'Assemble nationale, est nommĂ© ministre de la SantĂ© et des Services sociaux en remplacement de Philippe Couillard qui quitte la vie politique[12].

Troisième cabinet 2008 à 2012

Composition en
  • Jean Charest : premier ministre
  • Nathalie Normandeau : vice première ministre, ministre des Affaires municipales et des RĂ©gions et de l'Occupation du territoire, ministre responsable de la GaspĂ©sie et des ĂŽles de la Madeleine.
  • Monique Gagnon-Tremblay : prĂ©sidente du Conseil du trĂ©sor, ministre responsable de l'administration gouvernementale, ministre responsable de l'Estrie.
  • Monique JĂ©rĂ´me-Forget : ministre des Finances, ministre responsable des Infrastructures.
  • Jacques Dupuis : leader parlementaire du gouvernement, ministre de la SĂ©curitĂ© publique, ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la RĂ©forme des institutions dĂ©mocratiques.
  • Line Beauchamp : ministre du DĂ©veloppement durable, de l'Environnement et des Parcs, leader parlementaire adjointe du gouvernement.
  • Claude BĂ©chard : ministre des Ressources naturelles et de la Faune, ministre responsable du Bas-Saint-Laurent.
  • Michelle Courchesne : ministre de l'Éducation, des Loisirs et du Sport, ministre responsable de la rĂ©gion de Laval.
  • Raymond Bachand : ministre du DĂ©veloppement Ă©conomique, de l'Innovation et de l'Exportation, ministre responsable de la rĂ©gion de MontrĂ©al.
  • Yves Bolduc : ministre de la SantĂ© et des Services sociaux.
  • Laurent Lessard : ministre de l'Agriculture, des PĂŞcheries et de l'Alimentation, ministre responsable de la rĂ©gion de Chaudière-Appalaches et du Centre du QuĂ©bec.
  • Julie Boulet : ministre des Transports, ministre responsable de la Mauricie.
  • Kathleen Weil : ministre de la Justice.
  • Pierre Arcand : ministre des Relations internationales, ministre responsable de la francophonie.
  • Sam Hamad : ministre de l'Emploi et de la SolidaritĂ© sociale, ministre responsable de la rĂ©gion de la Capitale-Nationale.
  • David Whissell : ministre du Travail, ministre responsable des rĂ©gions des Laurentides et de Lanaudière.
  • Yolande James : ministre de l'Immigration et des CommunautĂ©s culturelles.
  • Nicole MĂ©nard : ministre du Tourisme, ministre responsable de la MontĂ©rĂ©gie.
  • Pierre Corbeil : ministre responsable des Affaires autochtones, ministre responsable de l'Abitibi-TĂ©miscamingue et du Nord-du-QuĂ©bec.
  • Robert Dutil : ministre du Revenu.
  • Marguerite Blais : ministre responsable des AĂ®nĂ©s.
  • Christine St-Pierre : ministre de la Culture, des Communications et de la Condition fĂ©minine.
  • Tony Tomassi : ministre de la Famille.
  • Dominique Vien : ministre des Services gouvernementaux.
  • Lise ThĂ©riault : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Services sociaux.
  • Norman MacMillan : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Transports, ministre responsable de la rĂ©gion de l'Outaouais.
  • Serge Simard : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Ressources naturelles et Ă  la Faune, ministre responsable du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la rĂ©gion de la CĂ´te-Nord.
  • Pierre Moreau : whip en chef du gouvernement.
  • Lawrence Bergman : prĂ©sident du caucus des dĂ©putĂ©s ministĂ©riels.
Remaniement en
Remaniement en
  • ClĂ©ment Gignac devient ministre du DĂ©veloppement Ă©conomique, de l'Innovation et de l'Exportation.
Remaniement en
  • Sam Hamad devient ministre du Travail en remplacement de David Whissell. Sam Hamad conserve ses prĂ©cĂ©dentes responsabilitĂ©s.
Remaniement en
Remaniement en
  • Monique Gagnon-Tremblay : ministre des Relations internationales, ministre responsable de la francophonie et de l'Estrie.
  • Jean-Marc Fournier : ministre de la Justice et responsable de la RĂ©forme des institutions dĂ©mocratiques.
  • Line Beauchamp : ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport.
  • Michelle Courchesne : prĂ©sidente du Conseil du trĂ©sor, ministre des Services gouvernementaux, ministre responsable de la rĂ©gion de Laval.
  • Raymond Bachand : ministre des Finances, ministre du Revenu, ministre responsable de la rĂ©gion de MontrĂ©al.
  • Julie Boulet : ministre de l'Emploi et de la SolidaritĂ© sociale, ministre responsable de la Mauricie.
  • Sam Hamad : ministre des Transports, ministre responsable de la rĂ©gion de la Capitale-Nationale.
  • Robert Dutil : ministre de la SĂ©curitĂ© publique, leader parlementaire adjoint du gouvernement.
  • Pierre Arcand : ministre du DĂ©veloppement durable, de l'Environnement et des Parcs.
  • Kathleen Weil : ministre de l'Immigration et des CommunautĂ©s culturelles.
  • Lise ThĂ©riault : ministre du Travail.
  • Dominique Vien : ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Services sociaux.
  • Yolande James : ministre de la Famille.
Remaniement en
  • Nathalie Normandeau devient ministre des Ressources naturelles et de la Faune; ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne ; et ministre responsable de la rĂ©gion du Bas-Saint-Laurent, dans tous les cas Ă  la suite du dĂ©cès du ministre Claude BĂ©chard. Nathalie Normandeau conserve ses prĂ©cĂ©dentes responsabilitĂ©s.
  • Laurent Lessard devient ministre de l'Agriculture, des PĂŞcheries et de l'Alimentation Ă  la suite du dĂ©cès de Claude BĂ©chard. Laurent Lessard conserve ses prĂ©cĂ©dentes responsabilitĂ©s.
Remaniement en
  • Pierre Corbeil : ministre de l'Agriculture, des PĂŞcheries et de l'Alimentation.
  • Geoffrey Kelley : ministre responsable des Affaires autochtones.
  • Pierre Moreau : ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable de la RĂ©forme des institutions dĂ©mocratiques et de l'Accès Ă  l'information.
  • Alain Paquet : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Finances.
  • Lucie Charlebois : whip en chef du gouvernement.
  • Raymond Bernier : whip adjoint du gouvernement.
Remaniement en [13]
  • Line Beauchamp : dĂ©missionne.
  • Michelle Courchesne : devient ministre de l'Éducation, en plus de ses autres fonctions (Ă©galement vice-première ministre lors de la dĂ©mission de Line Beauchamp).
  • : dĂ©clenchement des Ă©lections par Jean Charest Ă  l'aĂ©roport international de QuĂ©bec pour un scrutin le .
  • : lors des Ă©lections, Charest est dĂ©fait dans la circonscription de Sherbrooke et le Parti libĂ©ral est remplacĂ© par le Parti quĂ©bĂ©cois Ă  la tĂŞte d'un gouvernement minoritaire.

Notes et références

  1. Radio-Canada, « Manifestants en colère à Victoriaville | Droits de scolarité au Québec : un débat de société », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  2. Bernard Descôteaux, « Commission d'enquête sur la construction - Le recul », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne)
  3. Brian Myles, « Portrait - Une juriste «chevronnée» », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne)
  4. « Line Beauchamp démissionne », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Les ministres du cabinet Charest », Le Devoir,‎ , A8
  6. DĂ©cret 554-2003,
  7. DĂ©cret 548-2003,
  8. DĂ©cret 562-2003,
  9. DĂ©cret 564-2003,
  10. DĂ©cret 547-2003,
  11. Pascale Breton, « Charest perd un ministre », La Presse,‎ , A3 (lire en ligne)
  12. Tommy Chouinard et Malorie Beauchemin, « Changement de garde à la santé », La Presse,‎ (lire en ligne)
  13. « Line Beauchamp démissionne, Michelle Courchesne prend la relève », sur Le Devoir (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

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