Jacques P. Dupuis
Jacques P. Dupuis, né le à Montréal, est un homme politique québécois et a été de 1998 à 2010 député à l'Assemblée nationale du Québec pour le Parti libéral du Québec représentant la circonscription de Saint-Laurent.
Jacques P. Dupuis | |
Fonctions | |
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13e vice-premier ministre du Québec | |
– (2 ans, 1 mois et 27 jours) |
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Prédécesseur | Monique Gagnon-Tremblay |
Successeur | Nathalie Normandeau |
Ministre de la Sécurité publique du Québec | |
– (5 ans, 5 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Jacques Chagnon |
Successeur | Robert Dutil |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (11 ans, 8 mois et 10 jours) |
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Circonscription | Saint-Laurent |
Prédécesseur | Normand Cherry |
Successeur | Jean-Marc Fournier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal, Québec, Canada |
Nationalité | Canadien |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université de Montréal |
Profession | Avocat Homme politique |
Biographie
Né à Montréal, le , fils de Jacques Dupuis, avocat, et de Jeannot Bertrand.
Obtint un diplôme d'études collégiales au Petit Séminaire de Québec en 1968, un baccalauréat spécialisé en philosophie du Collège Jean-de-Brébeuf en 1969 et une licence en droit de l'Université de Montréal en 1972. Admis au Barreau du Québec en 1974.
Les débuts
Élu pour la première fois député à l'élection de 1998, Jacques Dupuis prend du galon sur les banquettes de l'opposition dirigée par Jean Charest. Lors de l'accession au pouvoir du Parti libéral en 2003, Jean Charest le charge du rôle de leader du gouvernement, ainsi que de ministre responsable de la réforme des institutions démocratiques. Le , Jacques Dupuis succède à Marc Bellemare comme ministre de la Justice et Procureur général, ce dernier ayant démissionné en raison de profondes divergences de point de vue avec le premier ministre Jean Charest. Lors de l'important re du poste de vice-Premier ministre, du ministère de la Sécurité publique et de la vice-présidence du Comité des priorités, tout en conservant son rôle de Leader du gouvernement. Secoué par une colère importante de l'électorat québécois, l'avenir de Jean Charest à maniement ministériel du , Jean Charest fait appel à Jacques Dupuis comme numéro deux du gouvernement. Il hérite alorsla tête du Parti libéral du Québec s'assombrit durement lors du printemps 2005. Le nom de Jacques Dupuis ressort alors comme éventuel successeur de ce dernier, mais Dupuis coupe vite court au rumeurs en confirmant son appui à son chef et en déclarant n'avoir aucune ambition pour le rôle de premier ministre. Il doit gérer sous son règne de ministre de la Sécurité publique des situations importantes comme la fusillade au collège Dawson et l'effondrement du viaduc de la Concorde.
Depuis les Ă©lections de mars 2007
De retour au pouvoir, mais réduit à un gouvernement minoritaire, Jean Charest choisit de limiter considérablement la taille de son nouveau Conseil des ministres. Après deux semaines de rumeurs faisant état d'un retour de Jacques Dupuis au ministère de la Justice, le tout se confirme le lors du dévoilement du nouveau cabinet, 4 ans jour pour jour après l'arrivée du groupe de Jean Charest à la tête du Québec. Jacques Dupuis perd alors le titre de vice-premier ministre, mais reprend celui de ministre de la Justice, tout en conservant le rôle de ministre de la Sécurité publique.
Retour à la majorité Élection générale québécoise de 2008
Lors des élections de 2008, le gouvernement Charest, obtient la majorité en chambre. On assiste alors au retour de Jacques P. Dupuis au poste de leader du Gouvernement, tout en conservant son titre de ministre de la sécurité publique. De plus le premier ministre lui confie le ministère des affaires intergouvernementales canadiennes, poste qui occupera peu de temps soit du au . Il démissionnera de ses fonctions de ministre et député le .