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Tony Tomassi

Tony Tomassi ( à Montréal - ) est un homme politique québécois d'ascendance italienne et ancien député de l'Assemblée nationale. De 2008 à 2010, il a été ministre de la Famille dans le gouvernement Charest. Il a été démis de ses fonctions et exclu du caucus du Parti libéral le en raison de dépenses personnelles qu'il aurait fait avec une carte de crédit d'une compagnie privée alors qu'il était ministre. Il était au même moment au centre d'une controverse sur l'attribution de place en garderie par le gouvernement. Il a remis sa démission à titre de député le [1].

Biographie

Tony Tomassi a commencé des études en science politique à l'Université de Montréal et à l'Université du Québec à Montréal au début des années 1990, sans toutefois les compléter. Il a travaillé durant la même période en tant qu'attaché politique de Michel Bissonnet dans Jeanne-Mance (1989 à 1993) et de Huguette Boucher-Bacon dans Bourget (1993 à 1994).

Vie politique

Lors de l'élection fédérale de 1993, il est candidat, à 22 ans, pour le parti progressiste-conservateur dans la circonscription de Saint-Léonard. Il arrivera en troisième place derrière les candidats libéral et bloquiste. Après la défaite des libéraux en 1994, il réoriente sa carrière et travaille au groupe Genco, une entreprise de construction dont le principal actionnaire est son père, Donato, un important organisateur du PLQ[2]. Tomassi occupe le poste de directeur général de l'entreprise de 1997 à son retour en politique[3].

Lors de l'Ă©lection provinciale de 2003, il se prĂ©senta, avec succès, pour le Parti libĂ©ral du QuĂ©bec dans la circonscription de LaFontaine. Il sera rĂ©Ă©lu par 11 526 voix Ă  l'Ă©lection de 2007. Au cours de ses premières annĂ©es Ă  titre de dĂ©putĂ©, Tomassi siège au sein de plusieurs commissions de l'AssemblĂ©e nationale et participe aux travaux du Bureau de l'AssemblĂ©e nationale, l'instance chargĂ©e de la rĂ©gie administrative du parlement, du au [4].

RĂ©Ă©lu avec une majoritĂ© de 10 181 voix lors de l'Ă©lection gĂ©nĂ©rale de 2008, il accède au conseil des ministres Ă  titre de ministre de la Famille, notamment responsable du programme des Centres de la petite enfance, le [4].

Le , après plusieurs semaines sous les projecteurs notamment pour sa présumée implication dans un système de favoritisme dans le dossier des garderies à $, Tony Tomassi se fait congédier[5] de ses fonctions par son chef. Une histoire d'utilisation de carte de crédit appartenant à BCIA pour payer des factures d'essence a motivé la décision de M. Charest.

Accusations criminelles

Le , le directeur des poursuites pénales dépose trois chefs d'accusation contre Tomassi relativement à des actes qu'il aurait commis de 2007 à 2010. Il est accusé d'abus de confiance et de fraude contre le gouvernement[6].

Le , il est appréhendé pour avoir sollicité une prostituée qui était en fait une agente double de la police de Montréal (SPVM)[7].

Notes et références

  1. Paul Journet, « Tony Tomassi démissionne », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne)
  2. Tommy Chouinard, « Le ministre Tomassi encore sur la sellette », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne)
  3. Tommy Chouinard, « Tony Tomassi encore éclaboussé », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne)
  4. « Tony TOMASSI », Assemblée nationale du Québec, (consulté le )
  5. Dapnhé Cameron, « Tony Tomassi démis de ses fonctions », La Presse,‎ (lire en ligne).
  6. Kathleen Lévesque et Brian Myles, « L'UPAC aux portes de la classe politique », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  7. Daniel Renaud, « L'ex-ministre Tomassi arrêté dans une frappe contre la prostitution », La Presse,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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