Yvon Vallières
Yvon Vallières, né le à Danville, est une personnalité politique québécoise. Il était le député de Richmond à l'Assemblée nationale du Québec de 1973 à 1976 et du au , et a été président de cette assemblée de à .
Yvon Vallières | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (31 ans, 4 mois et 22 jours) |
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Circonscription | Richmond |
Prédécesseur | Yvon Brochu |
Successeur | Karine Vallières |
Président de l' Assemblée nationale du Québec | |
– (2 ans, 2 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | François Gendron |
Successeur | Jacques Chagnon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Danville (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Enfants | Karine Vallières |
Diplômé de | Université de Sherbrooke |
Profession | Enseignant |
Biographie
Député de Richmond pour un premier mandat de 1973 à 1976, il est réélu, pour le compte du Parti libéral du Québec sans interruption depuis l'élection de 1981. Il a pris sa retraite en 2012.
M. Vallières est titulaire d'un baccalauréat en pédagogie et d'un certificat en psychologie des relations humaines de l'Université de Sherbrooke. Il a été enseignant et conseiller pédagogique de 1970 à 1973 et de 1976 à 1981 respectivement. Il possède aussi une connaissance du secteur bioalimentaire.
En près de 28 années comme député, M. Vallières a occupé de nombreuses fonctions politiques, parlementaires et ministérielles.
Le fonds d'archives de Yvon Vallières est conservé au centre d'archives de l'Estrie de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[1].
Gouvernement Robert Bourassa
Yvon Vallières a été ministre délégué aux Transports (1989 - 1990), ministre délégué au Développement régional (1990 - 1992) et ministre délégué à l'Agriculture, aux Pêcheries et à l'Alimentation (1990 - 1994).
Gouvernement Daniel Johnson (fils)
Yvon Vallières est whip en chef du gouvernement de janvier à .
Gouvernement Jean Charest
Il a été d'abord whip en chef du gouvernement d' à . Il entre alors au Cabinet comme ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du au . Il devient ensuite président du caucus du gouvernement du au .
En 2008, il tente de se présenter sans succès au poste de président de l'Assemblée nationale du Québec. Il est toutefois battu à cause d'une alliance entre les partis d'opposition afin de faire élire le péquiste François Gendron.
Le gouvernement Charest réussit toutefois à faire élire une majorité à l'Assemblée lors de l'élection de 2008 et Yvon Vallières est élu président de l'Assemblée le . Le , il démissionne de ce poste à cause d'un conflit avec le leader de l'opposition officielle Stéphane Bédard. Vallières ne tolérait plus de faire mettre en doute son impartialité[2]. Le , Vallières est nommé ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne[3].
En , « [après] plus de 34 ans à l'Assemblée nationale, le ministre Yvon Vallières annonce qu'il prendra sa retraite à la fin du présent mandat. »[4] - [5].
Distinctions
- Commandeur d'office de l'Ordre national du mérite agricole (2006)
- Grand commandeur () puis Grand-croix () de l'Ordre de la Pléiade
- Médaille d'honneur de l'Assemblée nationale du Québec ()
Notes et références
- Fonds Yvon Vallières (P42) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
- Antoine Robitaille, « Zizanie à l'Assemblée nationale - Le gouvernement et l'opposition se renvoient mutuellement la responsabilité de la démission d'Yvon Vallières », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
- Radio-Canada, « Remaniement à Québec : Line Beauchamp prend du galon », Radio-Canada (consulté le )
- Jean-Luc Lavallée, « Yvon Vallières quitte la politique : Les libéraux perdent un autre fidèle soldat. », Le Journal de Sherbrooke,‎
- Jean-Luc Lavallée, « Vallières se retirera », Le Journal de Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le )