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Gouvernement Robert Bourassa (2)

Le mandat du deuxième gouvernement de Robert Bourassa, devenu premier ministre du Québec à la suite de la victoire du Parti libéral du Québec aux élections générales du 2 décembre 1985, s'étendit du au . Il avait auparavant obtenu un premier mandat, de 1970 à 1976.

2e gouvernement
Robert Bourassa

Monarchie
constitutionnelle
Ă 
régime parlementaire

Description de cette image, également commentée ci-après
Premier ministre du Québec Robert Bourassa
Élection 1985, 1989
LĂ©gislature 33e, 34e
Formation
Fin
DurĂ©e 8 ans et 30 jours
Composition initiale
Parti politique Parti libéral du Québec
Ministres 20 ministres
7 ministres délégués
Femmes 3 ministres
1 ministre délégué
Hommes 17 ministres
6 ministre délégué
Représentation
Assemblée nationale (1985)
99 / 122
Assemblée nationale (1989)
92 / 122
Chef de l'opposition Pierre Marc Johnson (1985–1987)
Guy Chevrette (1987–1989)
Jacques Parizeau (1989–1994)
Drapeau du Canada

Caractéristiques

L'objectif principal du second gouvernement Bourassa, lorsqu'il arrive au pouvoir, est le développement de l'économie et une bonne gestion des finances publiques, dont les déficits ne cessent d'augmenter depuis 20 ans. Cependant, il se trouve, dès le début, pris dans l'engrenage des négociations constitutionnelles, amorcées par le premier ministre canadien, Brian Mulroney, qui veut modifier la Constitution à laquelle adhérerait le Québec, humilié lors de la nuit des Longs Couteaux en .

Ces négociations aboutissent à l'Accord du lac Meech, qui accepte les « cinq demandes minimales » formulées par Bourassa. Toutefois, la loi 178, légiférant sur la langue d'affichage, lui met à dos le Canada anglais. Malgré d'ultimes négociations, deux provinces n'entérinent pas l'Accord et, en 1990, tout est à recommencer. Il s'ensuit deux autres années de négociations constitutionnelles qui aboutissent à l'Accord de Charlottetown, qui doit être accepté par la population lors d'un référendum. Cet accord est aussi un échec puisque la population vote majoritairement « Non » à ce référendum, tant au Canada qu'au Québec.

En 1990, le gouvernement Bourassa gère la grave crise d'Oka. Au début de la décennie, une récession économique s'ajoute aux soucis d'un premier ministre, qui commence à souffrir du cancer qui va l'emporter quelques années plus tard. Sa dernière année est marquée par d'âpres négociations avec les syndicats du secteur public, qui refusent d'accepter le gel des salaires de deux ans que le ministre Daniel Johnson veut leur imposer. C'est donc sur un constat de demi-échec qu'il annonce sa démission.

Chronologie

  • : assermentation du cabinet Bourassa devant le lieutenant-gouverneur Gilles Lamontagne.
  • : dĂ©pĂ´t du projet de loi 58 absolvant les Ă©lèves ayant frĂ©quentĂ© illĂ©galement l'Ă©cole anglophone depuis 1977.
  • : le comitĂ© des sages, prĂ©sidĂ© par le ministre Paul Gobeil, recommande la rĂ©duction de la taille du gouvernement et la privatisation de plusieurs sociĂ©tĂ©s d'État.
  • : privatisation de QuĂ©becair, achetĂ© par Nordair pour $10 millions.
  • : privatisation de la raffinerie de sucre de Saint-Hilaire.
  • : des amendements Ă  la loi 101 sont annoncĂ©s. La loi 142, entre autres, vise Ă  assurer des services de santĂ© en anglais dans les hĂ´pitaux.
  • : la Cour d'Appel statue que le gouvernement peut obliger les commerçants Ă  utiliser le français dans l'affichage bilingue mais ne peut lui interdire l'usage de l'anglais. QuĂ©bec va en appel.
  • : MadelipĂŞche est privatisĂ©e Ă  son tour. Sa vente Ă  un groupe d'entrepreneurs a Ă©tĂ© de $3 millions. QuĂ©bec vend Donohue Ă  QuĂ©becor pour $320 millions.
  • : Bourassa rend public ses 5 demandes minimales pour la prochaine ronde constitutionnelle : la reconnaissance du QuĂ©bec comme sociĂ©tĂ© distincte; l'obtention du droit de veto; un droit de regard sur la nomination des juges quĂ©bĂ©cois Ă  la Cour SuprĂŞme; des pouvoirs accrus en matière d'immigration; un encadrement du pouvoir de dĂ©penser d'Ottawa en territoire quĂ©bĂ©cois.
  • : signature de l'Accord du lac Meech.
  • : l'AssemblĂ©e nationale adopte l'Accord du lac Meech. Les autres provinces ont 3 ans pour l'entĂ©riner Ă  leur tour.
  • : dix jours après la mort de RenĂ© LĂ©vesque, Pierre Marc Johnson annonce sa dĂ©mission comme chef du Parti quĂ©bĂ©cois.
  • : Jacques Parizeau est le nouveau chef du Parti quĂ©bĂ©cois.
  • : Terre-Neuve adopte l'Accord du Lac Meech. Seuls le Manitoba et le Nouveau-Brunswick ne l'ont pas encore ratifiĂ©.
  • : la Cour SuprĂŞme rend son jugement sur l'affichage. Il reconnaĂ®t que le gouvernement peut exiger la prĂ©dominance du français dans l'affichage, il ne peut cependant forcer les commerçants Ă  employer exclusivement cette langue.
  • : le gouvernement dĂ©pose la loi 178, permettant l'affichage bilingue Ă  l'intĂ©rieur des commerces, la clause nonobstant Ă©tant utilisĂ©e pour maintenir l'unilinguisme français Ă  l'extĂ©rieur. Le lendemain, le Manitoba se dissocie de l'Accord du Lac Meech.
  • : trois ministres anglophones, Clifford Lincoln, Herbert Marx et Richard French, dĂ©missionnent du gouvernement pour protester contre la loi 178.
  • : le Parti libĂ©ral du QuĂ©bec remporte les Ă©lections gĂ©nĂ©rales avec 49,9 % des voix et 92 dĂ©putĂ©s. Le Parti quĂ©bĂ©cois obtient 40,2 % des voix et 29 dĂ©putĂ©s ; le Parti Ă©galitĂ© 3,7 % et 4 dĂ©putĂ©s. Plusieurs anglophones ont votĂ© pour ce parti, déçus de la politique linguistique du gouvernement Bourassa.
  • : Clyde Wells, nouveau premier ministre de Terre-Neuve, rĂ©clame des modifications majeures Ă  l'Accord du Lac Meech, sinon il lui retirera son appui.
  • : un tireur fou, Marc LĂ©pine, abat 14 femmes Ă  l'École polytechnique de MontrĂ©al.
  • : le rapport de la Commission sur la Constitution, prĂ©sidĂ©e par Jean Charest, recommande l'endossement de la proposition amendant l'Accord du Lac Meech. Par cet amendement, Ottawa aurait l'obligation de protĂ©ger la dualitĂ© linguistique, et des dispositions seraient prises concernant la protection des droits des autochtones et des droits des territoires Ă  devenir des provinces.
  • : Lucien Bouchard dĂ©missionne du cabinet fĂ©dĂ©ral. Ottawa, dit-il, veut tenter de faire accepter au QuĂ©bec un Accord diluĂ©.
  • 3- : la "confĂ©rence de la dernière chance", Ă  Hull, se termine par une entente. Le QuĂ©bec accepte les recommandations du rapport Charest et les provinces dissidentes s'engagent Ă  entĂ©riner l'Accord.
  • : l'Accord du Lac Meech est caduc Ă  la suite de la dĂ©cision de Terre-Neuve ne pas le ratifier. Ă€ l'AssemblĂ©e nationale, Bourassa dĂ©clare : Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, le QuĂ©bec est, aujourd'hui et pour toujours, une sociĂ©tĂ© libre et capable d'assumer son destin et son dĂ©veloppement.
  • ÉtĂ© 1990 : Crise d'Oka.
  • : dĂ©but des audiences de la Commission BĂ©langer-Campeau sur l'avenir politique et constitutionnel du QuĂ©bec.
  • : signature de l'accord Canada-QuĂ©bec relatif Ă  l'immigration et Ă  l'admission temporaire des aubains.
  • : le congrès du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec adopte le rapport Allaire qui prĂ©conise d'entamer des nĂ©gociations avec le fĂ©dĂ©ral pour que celui-ci lui accorde 22 revendications. En cas d'Ă©chec des nĂ©gociations, un rĂ©fĂ©rendum sur la souverainetĂ© aura lieu en . Claude Ryan, mĂ©content, menace de dĂ©missionner. Bourassa met un bĂ©mol Ă  cette rĂ©solution lors de son discours de clĂ´ture.
  • : le rapport de la Commission BĂ©langer-Campeau prĂ©conise un rĂ©fĂ©rendum sur la souverainetĂ© en et la crĂ©ation de commissions parlementaires, dont l'une analysera le projet souverainiste et l'autre d'Ă©ventuelles propositions canadiennes.
  • : Joe Clark, ministre responsable des nĂ©gociations constitutionnelles, signe une entente avec les neuf premiers ministres provinciaux (sauf le QuĂ©bec qui n'y participe pas) et les leaders autochtones, comprenant le sĂ©nat triple E (Ă©gal, Ă©lu, efficace) et un droit de veto pour le QuĂ©bec.
  • : Bourassa se dit disposĂ© Ă  revenir Ă  la table constitutionnelle.
  • : entente constitutionnelle Ă  Charlottetown. Bourassa accepte, entre autres, le SĂ©nat Ă©gal Ă  condition que le QuĂ©bec garde toujours 25 % des sièges Ă  la Chambre des Communes.
  • : une quarantaine de membres de l'aile jeunesse du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec refusent l'entente de Charlottetown et quittent la salle oĂą se tient le congrès spĂ©cial. Parmi eux, se trouvent Mario Dumont.
  • : rĂ©fĂ©rendum sur l'Accord de Charlottetown. Ă€ la question Acceptez-vous que la Constitution du Canada soit renouvelĂ©e sur la base de l'entente conclue le ?, le Canada rĂ©pond Ă  54,8 % pour le Non. Le QuĂ©bec rejette Ă©galement l'entente Ă  56,6 %.
  • : le gouvernement dĂ©pose le projet de loi 86, permettant le bilinguisme dans l'affichage commercial et ouvrant la porte Ă  un renforcement de l'enseignement de l'anglais dans les Ă©coles françaises.
  • 1993 : nouveau conflit dans la fonction publique. Daniel Johnson propose un gel des salaires pendant 2 ans, que refuse le Front commun.
  • : Bourassa annonce sa prochaine dĂ©mission.
  • : Jean ChrĂ©tien, chef du Parti libĂ©ral fĂ©dĂ©ral, remporte l'Ă©lection gĂ©nĂ©rale et devient premier ministre du Canada. Au QuĂ©bec, c'est le Bloc quĂ©bĂ©cois de Lucien Bouchard qui a raflĂ© la majoritĂ© des sièges.
  • : dĂ©pĂ´t de la loi 142 dĂ©règlementant la construction rĂ©sidentielle. MĂ©contents, les syndicats de la construction dĂ©clenchent la grève. Une loi spĂ©ciale est adoptĂ©e pour les faire rentrer au travail.
  • : Daniel Johnson (fils) devient officiellement chef du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec.

Composition

Composition initiale ()

Fonctions[1] - [2] - [3] Titulaire
Premier ministre Robert Bourassa
Vice-première ministre
Ministre des Affaires culturelles
Lise Bacon
Ministre des Finances GĂ©rard D. Levesque
Président du Conseil du Trésor
Ministre délégué à l'Administration
Paul Gobeil
Vice-président du Conseil du Trésor
Ministre du Commerce extérieur et du Développement technologique
Pierre MacDonald
Ministre des Affaires municipales
Ministre responsable de l'Habitation
André Bourbeau
Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation Michel Pagé
Ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration Louise Robic
Ministre des Communications Richard French
Ministre de l'Éducation
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science
Claude Ryan
Ministre de l'Énergie et des Ressources John Ciaccia
Ministre de l'Environnement Clifford Lincoln
Ministre de l'Industrie et du Commerce Daniel Johnson (fils)
Ministre de la Justice
Ministre responsable de la Protection du Consommateur et de la Dérèglementation
Herbert Marx
Ministre des Loisirs, de la Chasse et de la PĂŞche
Ministre du Tourisme
Yvon Picotte
Ministre de la Main-d'œuvre et de la Sécurité du revenu
Ministre du Travail
Pierre Paradis
Ministre du Revenu
Ministre délégué à la Réforme électorale
Michel Gratton
Ministre des Relations internationales
Ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes
Gil RĂ©millard
Ministre de la Santé et des Services sociaux
Ministre responsable de la Politique familiale
Thérèse Lavoie-Roux
Ministre des Transports
Ministre responsable du Développement régional
Marc-Yvan Côté
Solliciteur général Gérard Latulippe
Ministres délégués
Ministre déléguée à la Condition féminine Monique Gagnon-Tremblay
Ministre délégué aux Forêts Albert Côté
Ministre délégué aux Mines Raymond Savoie
Ministre délégué aux Pêcheries Robert Dutil
Ministre délégué aux Petites et Moyennes entreprises André Vallerand
Ministre délégué à la Privatisation Pierre Fortier
Ministre délégué aux Services et Approvisionnements Gilles Rocheleau
Fonctions parlementaires
Leader parlementaire Michel Gratton
Whip en chef du gouvernement Yvon Vallières[4]

Remaniement en

  • Herbert Marx: solliciteur gĂ©nĂ©ral, ministre de la Justice, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Protection du Consommateur et Ă  la DĂ©règlementation.
  • Yves SĂ©guin: ministre du Revenu.
  • Michel Gratton: ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la RĂ©forme Ă©lectorale.

Remaniement du

Ajustement du

  • Robert Dutil : ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Famille, Ă  la SantĂ© et aux Services sociaux[6].

Remaniement en

  • Daniel Johnson (fils): prĂ©sident du Conseil du trĂ©sor.
  • Gil RĂ©millard: ministre de la Justice, ministre des Affaires intergouvernementales.
  • Paul Gobeil: ministre des Relations internationales.
  • Pierre Paradis: ministre des affaires municipales.
  • Richard French: ministre des Communications, ministre dĂ©lĂ©guĂ© au DĂ©veloppement technologique.
  • Yves SĂ©guin: ministre du Travail, ministre du Revenu.
  • AndrĂ© Bourbeau: ministre de la Main d'Ĺ’uvre et de la SĂ©curitĂ© du revenu.
  • Pierre MacDonald: ministre de l'Industrie et du Commerce, ministre du Commerce extĂ©rieur.
  • Pierre Fortier: ministre des Institutions financières, Compagnies et CoopĂ©ratives.
  • Guy Rivard: ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Affaires culturelles responsable de la Charte de la Langue française.

Remaniement en

Remaniement du

  • Claude Ryan : ministre de l'Éducation, ministre de l'Enseignement supĂ©rieur et des Sciences, ministre responsable de la Charte de la Langue française[7].
  • Monique Gagnon-Tremblay : ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Condition fĂ©minine, ministre des CommunautĂ©s culturelles et de l'Immigration.
  • Pierre Fortier devient Ă©galement responsable de l'application des lois professionnelles[8].

Composition initiale ()

Fonctions[9] - [10] Titulaire
Premier ministre Robert Bourassa
Vice-première ministre
Ministre du Développement régional
Ministre de l'Énergie et des Ressources
Lise Bacon
Ministre des Finances GĂ©rard D. Levesque
Président du Conseil du Trésor
Ministre délégué à l'Administration et à la Fonction publique
Daniel Johnson (fils)
Vice-présidente du Conseil du Trésor
Ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration
Monique Gagnon-Tremblay
Ministre des Affaires culturelles Lucienne Robillard
Ministre des Affaires internationales
Ministre délégué aux Affaires autochtones
John Ciaccia
Ministre des Affaires municipales
Ministre responsable de l'Habitation
Yvon Picotte
Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation Michel Pagé
Ministre des Approvisionnements et Services Robert Dutil
Ministre des Communications Liza Frulla
Ministre de l'Éducation
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science
Claude Ryan
Ministre de l'Environnement Pierre Paradis
Ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie GĂ©rald Tremblay
Ministre de la Justice
Ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes
Gil RĂ©millard
Ministre des Loisirs, de la Chasse et de la PĂŞche Gaston Blackburn
Ministre de la Main-d'œuvre, de la Sécurité du revenu et de la Formation professionnelle André Bourbeau
Ministre du Revenu
Ministre du Travail
Yves SĂ©guin
Ministre de la Santé et des Services sociaux
Ministre délégué à la Réforme électorale
Marc-Yvan Côté
Ministre de la Sécurité publique
Ministre des Transports
Sam Elkas
Ministre du Tourisme André Vallerand
Ministres délégués
Ministre délégué à l'Agriculture, aux Pêcheries et à l'Alimentation Robert Middlemiss
Ministre délégué aux Communautés culturelles Normand Cherry
Ministre délégué à la Condition féminine
Ministre responsable de la Famille
Violette Trépanier
Ministre délégué à la Francophonie Guy Rivard
Ministre déléguée aux Finances Louise Robic
Ministre délégué aux Forêts Albert Côté
Ministre délégué aux Mines et au Développement régional
Ministre responsable de l'application des lois professionnelles
Raymond Savoie
Ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Christos Sirros
Ministre délégué aux Transports Yvon Vallières
Fonctions parlementaires
Leader parlementaire Michel Pagé
Whip en chef du gouvernement William Cusano[11]

Remaniement du

  • Michel PagĂ© : ministre de l'Éducation.
  • Lucienne Robillard : ministre de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Science.
  • Liza Frulla : ministre des Affaires culturelles.
  • Marc-Yvan CĂ´tĂ© : ministre de la SantĂ© et des Services sociaux, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Condition des aĂ®nĂ©s, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la RĂ©forme Ă©lectorale.
  • Yvon Picotte : ministre de l'Agriculture, des PĂŞcheries, de l' Alimentations et du DĂ©veloppement rĂ©gional.
  • Sam Elkas : ministre des Transports.
  • Claude Ryan : ministre des Affaires municipales, ministre de la SĂ©curitĂ© publique, ministre responsable de la Charte de la Langue française.
  • John Ciaccia : ministre des Affaires internationales.
  • Yvon Vallières : ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l'Agriculture, aux PĂŞches et Ă  l'Alimentation, ministre responsable des PĂŞcheries.
  • Lawrence Cannon : ministre des Communications.
  • Robert Middlemiss : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Transports.
  • Normand Cherry : ministre du Travail, ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux CommunautĂ©s culturelles.
  • Lise Bacon : ministre de l'Énergie et des Ressources,
  • Albert CĂ´tĂ© : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Mines.
  • Raymond Savoie : ministre du Revenu.
  • Christos Sirros : ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Affaires autochtones.

Remaniement du

Remaniement en

  • Lucienne Robillard: ministre de l'Éducation, ministre de l'Enseignement supĂ©rieur et des Sciences.

Remaniement en

Notes et références

  1. Yvon Laberge, « Bourassa change le rôle de l'État », La Presse,‎ , A1 (lire en ligne)
  2. Gazette officielle du Québec du , partie 2, volume 2.
  3. Journal des débats, 16 décembre 1985.
  4. La Presse canadienne, « Yvon Vallières, whip; Pierre Lorrain, président », La Presse,‎ , A12 (lire en ligne)
  5. DĂ©cret 1233-87,
  6. DĂ©cret 1843-87,
  7. DĂ©cret 303-89, 3 mars 1989
  8. DĂ©cret 304-89, 4 mars 1989
  9. « Le nouveau cabinet », La Presse,‎ , A2 (lire en ligne)
  10. Gazette officielle du Québec du , partie 2, volume 2.
  11. Assemblée nationale du Québec, « Les whips en chef depuis 1966 », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

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