Robert Bourassa
Robert Bourassa[1], né le et mort le à Montréal, est un avocat, fiscaliste, économiste et homme politique québécois.
Robert Bourassa | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Québec | |
â (8 ans et 30 jours) |
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Lieutenant-gouverneur | Gilles Lamontagne Martial Asselin |
Gouvernement | Bourassa II |
LĂ©gislature | 33e, 34e |
Prédécesseur | Pierre Marc Johnson |
Successeur | Daniel Johnson (fils) |
â (6 ans, 6 mois et 13 jours) |
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Lieutenant-gouverneur | Hugues Lapointe |
Gouvernement | Bourassa I |
LĂ©gislature | 29e, 30e |
Prédécesseur | Jean-Jacques Bertrand |
Successeur | René Lévesque |
Chef du Parti libéral du Québec | |
â (10 ans, 1 mois et 29 jours) |
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Prédécesseur | Gérard D. Levesque |
Successeur | Daniel Johnson (fils) |
â (6 ans, 10 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Jean Lesage |
Successeur | GĂ©rard D. Levesque |
Ministre des Affaires intergouvernementales du Québec | |
â (1 mois et 13 jours) |
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Gouvernement | Gouvernement Bourassa |
Prédécesseur | François Cloutier |
Successeur | Claude Morin |
â (11 mois et 22 jours) |
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Gouvernement | Gouvernement Bourassa |
Prédécesseur | Gérard D. Levesque |
Successeur | GĂ©rard D. Levesque |
Ministre des Finances du Québec | |
â (4 mois et 19 jours) |
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Gouvernement | Gouvernement Bourassa |
Prédécesseur | Mario Beaulieu |
Successeur | Raymond Garneau |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
â (7 ans, 11 mois et 22 jours) |
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Circonscription | Saint-Laurent |
Prédécesseur | Germain Leduc |
Successeur | Normand Cherry |
â (5 mois et 29 jours) |
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Circonscription | Bertrand |
Prédécesseur | Denis Lazure |
Successeur | Jean-Guy Parent |
â (10 ans, 5 mois et 20 jours) |
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Circonscription | Mercier |
Prédécesseur | Jean-Baptiste Crépeau |
Successeur | GĂ©rald Godin |
Chef de l'opposition officielle du Québec | |
â (5 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Gérard D. Levesque |
Successeur | Pierre Marc Johnson |
â (3 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Jean Lesage |
Successeur | Jean-Jacques Bertrand |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean Robert Bourassa |
Surnom | Boubou |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal, Québec, Canada |
Date de décÚs | (à 63 ans) |
Lieu de décÚs | Montréal, Québec, Canada |
Nature du décÚs | Mélanome |
SĂ©pulture | CimetiĂšre Notre-Dame-des-Neiges |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Conjoint | Andrée Simard |
Enfants | François et MichÚle Bourassa |
DiplÎmé de | Université de Montréal Université d'Oxford Université Harvard |
Profession | Avocat Ăconomiste |
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Premiers ministres du Québec | |
Il est premier ministre du Québec, fonction qu'il occupe sous la banniÚre du Parti libéral du Québec [2] à deux reprises : du au , puis du au .
Il est connu pour avoir été premier ministre lors d'importants moments de l'histoire du Québec comme la crise d'Octobre[3], l'accord du lac Meech, la crise d'Oka[4] et l'accord de Charlottetown[5] - [6].
Biographie
Avant la vie politique
Robert Bourassa fait ses Ă©tudes au collĂšge Jean-de-BrĂ©beuf[8]. Il est par la suite diplĂŽmĂ© en droit avec grande distinction Ă l'UniversitĂ© de MontrĂ©al en 1956[9] et est reçu au Barreau du QuĂ©bec l'annĂ©e suivante. Plus tard, il Ă©tudie Ă l'universitĂ© d'Oxford oĂč il obtient une maĂźtrise en sciences Ă©conomiques et politiques en 1959. Il dĂ©croche Ă©galement une maĂźtrise en fiscalitĂ© et droit financier Ă l'universitĂ© Harvard en 1960[10] - [9].
Il est par la suite conseiller fiscal Ă Ottawa jusquâen 1963, il enseigne aussi, jusqu'Ă la mĂȘme annĂ©e, Ă l'UniversitĂ© d'Ottawa. De 1963 Ă 1965, il est secrĂ©taire et directeur des recherches de la commission BĂ©langer sur la fiscalitĂ©[11].
La vie politique
Ălu pour la premiĂšre fois Ă l'AssemblĂ©e nationale en 1966 comme dĂ©putĂ© de Mercier, Robert Bourassa est devenu chef du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec le [2].
Premier ministre de la province de Québec
Robert Bourassa devient premier ministre du QuĂ©bec aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 29 avril, dĂ©faisant le gouvernement de l'Union nationale[12]. Ă 36 ans, il devint ainsi le plus jeune premier ministre de la province de QuĂ©bec[13]. Il a Ă©pousĂ© AndrĂ©e Simard [14], fille d'Ădouard Simard, prĂ©sident de Sorel industries. Il eut deux enfants, François Bourassa et MichĂšle Bourassa.
Crise d'Octobre[3]
En tant que premier ministre du Québec, il joua un rÎle crucial pendant la crise d'Octobre de 1970 durant lequel son ministre du Travail, Pierre Laporte, fut enlevé par des membres du Front de libération du Québec. Ce fut Bourassa qui demanda au premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, de déclarer une situation d'urgence et d'invoquer la Loi sur les mesures de guerre, envoyant l'armée canadienne pour patrouiller dans les rues des grandes villes québécoises et celles de la capitale canadienne, Ottawa.
Bourassa et Trudeau s'affrontĂšrent frĂ©quemment sur la question des relations fĂ©dĂ©rales-provinciales et celle du nationalisme quĂ©bĂ©cois, Trudeau Ă©tant opposĂ© Ă ce qu'il voyait comme des concessions au mouvement souverainiste. Il ne tĂ©moignait pas non plus dâun grand respect personnel pour Bourassa, lâayant mĂȘme traitĂ© un jour de « mangeur de hot-dogs » [15].
Le projet du siĂšcle
En 1971, Robert Bourassa parraine l'amĂ©nagement du plus grand complexe hydroĂ©lectrique au monde : la Baie James[16]. Un chantier gigantesque qui sâĂ©tend sur 350 000 km2, soit environ trois fois la superficie de l'Angleterre.
Les dĂ©ïŹs sont colossaux mais Robert Bourassa croit fermement au potentiel Ă©nergĂ©tique propre et renouvelable que reprĂ©sente lâhydroĂ©lectricitĂ©, et va de lâavant[2].
Protection du français
Alors qu'il Ă©tait au pouvoir, Bourassa introduisit des politiques qui visaient Ă protĂ©ger la langue française au QuĂ©bec[9]. En 1974, il fit adopter la Loi sur la langue officielle (ou « loi 22 »), l'une des premiĂšres loi visant Ă renforcer la position du français au QuĂ©bec. Toutefois, cette loi fut bientĂŽt supplantĂ©e par la Charte de la langue française (ou « loi 101 »), introduite par le gouvernement pĂ©quiste qui le remplaça en 1976. Toutefois, la loi 22 eut peut-ĂȘtre un plus grand impact que la loi 101. En faisant du français la langue officielle du QuĂ©bec, cela indiquait que le QuĂ©bec n'Ă©tait plus officiellement bilingue (anglais et français). La loi 22 souleva la colĂšre Ă la fois des anglophones, qui y voyaient une atteinte Ă leurs droits, et des francophones, dont un bon nombre jugeait que la loi n'allait pas assez loin. Bourassa fut dĂ©noncĂ© par les deux groupes et fut dĂ©fait aux Ă©lections de 1976. L'assurance-maladie (1970), le rĂ©gime des allocations familiales du QuĂ©bec (1973), l'aide juridique (1973), la Charte quĂ©bĂ©coise des droits et libertĂ©s de la personne (1975), marquĂšrent aussi son premier mandat.
Jeux olympiques d'été de 1976
Le gouvernement Bourassa sâimpliqua Ă©galement de maniĂšre dĂ©cisive pour sauver les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1976 Ă MontrĂ©al, menacĂ©s par dâĂ©normes dĂ©passements budgĂ©taires et des retards de construction causĂ©s par la mauvaise gestion du projet par l'administration du maire Jean Drapeau. Le Premier ministre fut toutefois accusĂ© de dĂ©penser Ă tout-va pour sauver les Jeux olympiques sans prendre de mesures pour en assurer une supervision adĂ©quate ; son gouvernement fut mis en cause dans des scandales de corruption qui contribuĂšrent Ă sa dĂ©faite Ă©lectorale en 1976[17].
Bourassa perdit les Ă©lections de 1976 face Ă RenĂ© LĂ©vesque, chef du Parti quĂ©bĂ©cois. De plus, il perdit Ă©galement son siĂšge Ă l'AssemblĂ©e nationale, battu par GĂ©rald Godin dans la circonscription de Mercier. Il dĂ©missionna alors de la direction du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec et accepta par la suite des postes d'enseignement en Europe et aux Ătats-Unis.
Retour Ă la tĂȘte du PLQ
Bourassa demeura en exil politique jusqu'en 1983 quand il revint à la politique provinciale ; il fut de nouveau élu chef du Parti libéral le [2].
De nouveau premier ministre de la province de Québec
Robert Bourassa reprit le pouvoir comme premier ministre aux élections de 1985[12]. Cependant, il fut battu dans sa propre circonscription de Bertrand et dut se faire élire six semaines plus tard dans une circonscription sûre, celle de Saint-Laurent, qu'un de ses députés lui céda[12]. Le premier ministre dut assister en spectateur à la lecture du discours inaugural de la session faite par la vice-premiÚre ministre Lise Bacon.
Les négociations constitutionnelles
Dans son deuxiĂšme mandat il est plongĂ© au cĆur des nĂ©gociations constitutionnelles avec le Canada[2]. Ainsi il utilisa la « clause nonobstant » [18] de la Charte canadienne des droits et libertĂ©s pour passer outre un jugement de la Cour suprĂȘme du Canada qui dĂ©clarait inconstitutionnelles certaines parties de la Charte de la langue française. Cette dĂ©cision provoqua la dĂ©mission de quelques ministres anglophones de son cabinet. Quelques annĂ©es plus tard toutefois, il apporta certaines modifications Ă la charte. Ces compromis rĂ©duisirent la controverse sur la langue qui avait Ă©tĂ© une question dominante de la politique quĂ©bĂ©coise depuis des dĂ©cennies. La majoritĂ© des QuĂ©bĂ©cois en arrivĂšrent Ă un consensus et acceptĂšrent le nouveau statu quo.
Bourassa milita pour une reconnaissance du QuĂ©bec comme Ă©tant une « sociĂ©tĂ© distincte » dans la constitution canadienne, promettant aux QuĂ©bĂ©cois que leurs diffĂ©rends avec le Canada pouvaient ĂȘtre rĂ©solus avec un nouvel accord constitutionnel. Toutefois, Trudeau s'opposa avec succĂšs Ă Bourassa dans ses deux mandats. TĂŽt dans son premier mandat, il participa Ă une premiĂšre tentative de rĂ©forme constitutionnelle, la Charte de Victoria de 1971, qui n'aboutit Ă rien. Lors de son deuxiĂšme mandat, il collabora de prĂšs avec le premier ministre canadien Brian Mulroney et rĂ©ussit Ă obtenir plusieurs concessions du gouvernement fĂ©dĂ©ral, qui furent incluses dans l'Accord du lac Meech et l'Accord de Charlottetown. AprĂšs l'Ă©chec de ces deux accords, les efforts pour rĂ©former la constitution s'effondrĂšrent, et le mouvement souverainiste reprit du poil de la bĂȘte.
1990, derniÚres années
Bourassa instaura en 1990 dans la controverse la taxe de vente du Québec (son ministre du Revenu de l'époque, Yves Séguin, démissionna à la suite de l'adoption du projet de loi). Pendant cette période il affrontera aussi une crise budgétaire et la Crise d'Oka[20] - [21].
Bourassa se retira de la politique en 1993 affaibli par la maladie[1]. Daniel Johnson le remplaça comme chef libéral et premier ministre du Québec et fut défait par le Parti québécois neuf mois plus tard.
Il meurt en 1996, à Montréal, d'un cancer de la peau, à l'ùge de 63 ans. Il est enterré au cimetiÚre Notre-Dame-des-Neiges à Montréal[22].
Hommages
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur (), Ă titre posthume
- Grand officier de l'Ordre national du Québec (), à titre posthume
- Doctorat honoris causa en philosophie de l'université de Tel-Aviv, en 1987
- Ordre du mérite des diplÎmés de l'Université de Montréal
- Médaille académique du gouverneur général du Canada[23]
Toponymie
La centrale hydroĂ©lectrique LG2 a Ă©tĂ© renommĂ©e centrale Robert-Bourassa en son honneur, et la ville dâOutremont a baptisĂ© BibliothĂšque Robert-Bourassa en 1997. L'avenue du Parc de MontrĂ©al avait Ă©tĂ© pressentie pour ĂȘtre renommĂ©e l'avenue Robert-Bourassa en 2006, mais ce projet fut abandonnĂ© face Ă des protestations populaires. Cette mĂȘme annĂ©e, l'autoroute 740 (Du Vallon) de QuĂ©bec est renommĂ©e autoroute Robert-Bourassa. Ăgalement en 2006, le monument Robert Bourassa est inaugurĂ© sur la colline parlementaire Ă QuĂ©bec afin de rappeler la mĂ©moire de cet ancien premier ministre du QuĂ©bec[7].
En , le maire de Montréal annonce que la portion de la rue University située entre l'autoroute Bonaventure et la rue Sherbrooke sera renommée boulevard Robert-Bourassa[24].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
RĂ©sultats Ă©lectoraux de Robert Bourassa
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Bourassa | Libéral | 11 759 | 44,3 % | 518 | |
Conrad Touchette | Union nationale | 11 241 | 42,3 % | - | |
André Dagenais | RIN | 3 115 | 11,7 % | - | |
Roger Smith | Ralliement national | 335 | 1,3 % | - | |
Lucien-Jacques Cossette | Communiste | 112 | 0,4 % | - | |
Total | 26 562 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Bourassa (sortant) | Libéral | 15 337 | 46,7 % | 3 061 | |
Pierre Bourgault | Parti québécois | 12 276 | 37,3 % | - | |
Conrad Touchette | Union nationale | 4 145 | 12,6 % | - | |
Clément Patry | Ralliement créditiste | 1 011 | 3,1 % | - | |
Paul Ouellet | Indépendant | 106 | 0,3 % | - | |
Total | 32 875 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Bourassa (sortant) | Libéral | 13 757 | 52,9 % | 2 880 | |
Louis O'Neill | Parti québécois | 10 877 | 41,8 % | - | |
George Brault | Créditiste | 809 | 3,1 % | - | |
Jean-Louis DĂ©carie | Union nationale | 411 | 1,6 % | - | |
Robert-A. Cruise | Communiste | 70 | 0,3 % | - | |
Guy Robillard | Indépendant | 53 | 0,2 % | - | |
Jeannette Pratte-Walsh | Sans désignation | 23 | 0,1 % | - | |
Guy Robitaille | Sans désignation | 18 | 0,1 % | - | |
Total | 26 018 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Gérald Godin | Parti québécois | 13 450 | 51,4 % | 3 736 | |
Robert Bourassa (sortant) | Libéral | 9 714 | 37,1 % | - | |
Giuseppe Anzini | Union nationale | 1 975 | 7,5 % | - | |
Robert Roy | Ralliement créditiste | 647 | 2,5 % | - | |
Henri-François Gautrin | NPD Québec | 139 | 0,5 % | - | |
Guy Desautels | Communiste | 116 | 0,4 % | - | |
Gaston Morin | Travailleurs | 77 | 0,3 % | - | |
Louise Ouimet | Sans désignation | 58 | 0,2 % | - | |
Total | 26 176 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Bourassa | Libéral | 15 490 | 58 % | 5 273 | |
Francine Lalonde | Parti québécois | 10 217 | 38,2 % | - | |
Joseph Arthur Laurent Alie | Indépendant | 408 | 1,5 % | - | |
Joseph Ranger | Crédit social uni | 182 | 0,7 % | - | |
Paul Rochon | RĂ©publicain | 162 | 0,6 % | - | |
Carolle Caron | Sans désignation | 135 | 0,5 % | - | |
Patricia Métivier | Sans désignation | 129 | 0,5 % | - | |
Total | 26 723 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean-Guy Parent | Parti québécois | 17 181 | 48,9 % | 229 | |
Robert Bourassa (sortant) | Libéral | 16 952 | 48,2 % | - | |
Claire Bonneville | NPD Québec | 586 | 1,7 % | - | |
Jean-François Lefebvre | Vert | 336 | 1 % | - | |
Sylvain Robert | Socialisme chrétien | 46 | 0,1 % | - | |
Gilles Grisé | Commonwealth du Canada | 38 | 0,1 % | - | |
Total | 35 139 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Bourassa | Libéral | 16 020 | 82,7 % | 14 319 | |
Sid Ingerman | NPD Québec | 1 701 | 8,8 % | - | |
Gilles Rhéaume | Parti indépendantiste (2008) | 778 | 4 % | - | |
Jacques Plante | Vert | 278 | 1,4 % | - | |
Anne Farrel | Parti humaniste | 202 | 1 % | - | |
Vincent Trudel | Indépendant | 177 | 0,9 % | - | |
Martin Lavoie | Indépendant | 70 | 0,4 % | - | |
Léopold Milton | Crédit social uni | 66 | 0,3 % | - | |
Patricia Métivier | Indépendant | 49 | 0,3 % | - | |
Jay Laurence Taylor | Indépendant | 31 | 0,2 % | - | |
Total | 19 372 | 100 % |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Bourassa (sortant) | Libéral | 15 493 | 52,1 % | 8 392 | |
Ciro Paul Scotti | ĂgalitĂ© | 7 101 | 23,9 % | - | |
Marie-France Charbonneau | Parti québécois | 5 559 | 18,7 % | - | |
François Leduc | Vert | 864 | 2,9 % | - | |
Daniel Sabbah | NPD Québec | 248 | 0,8 % | - | |
Thomas Hudson | Indépendant | 158 | 0,5 % | - | |
Marcel Provost | Parti citron | 150 | 0,5 % | - | |
Jean Bilodeau | Travailleurs | 147 | 0,5 % | - | |
Total | 29 720 | 100 % |
Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Bourassa
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1966 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Robert Bourassa | 108 | 50 | 72 | 1 304 341 | 45,4 % | -1,89 % | |
Union nationale | Jean-Jacques Bertrand | 108 | 56 | 17 | 564 544 | 19,7 % | -21,17 % | |
Ralliement créditiste | Camil Samson | 99 | - |
12 | 321 370 | 11,2 % | - | |
Parti québécois | René Lévesque | 108 | - |
7 | 662 404 | 23,1 % | - | |
NPD Québec | Roland Morin | 13 | - |
- |
4 374 | 0,2 % | - | |
Parti québécois indépendant | 1 | - |
- |
2 998 | 0,1 % | - | ||
Communiste | Samuel Walsh | 1 | - |
- |
213 | 0 % | -0,01 % | |
Ligue socialiste | 1 | - |
- |
145 | 0 % | - | ||
Crédit social uni | 1 | - |
- |
53 | 0 % | - | ||
Indépendant | 26 | 2 | - |
12 528 | 0,4 % | -2,35 % | ||
Total | 466 | 108 | 108 | 2 872 970 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 84,2 % et 57 029 bulletins ont été rejetés. Il y avait 3 478 578 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1970 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Robert Bourassa | 110 | 72 | 102 | 1 623 734 | 54,7 % | +9,25 % | |
Parti québécois | René Lévesque | 110 | 7 | 6 | 897 809 | 30,2 % | +7,16 % | |
Créditiste[34] | Yvon Dupuis | 109 | 12 | 2 | 294 706 | 9,9 % | -1,27 % | |
Union nationale | Gabriel Loubier | 110 | 17 | - |
146 209 | 4,9 % | -14,73 % | |
Marxiste-léniniste | 15 | - |
- |
1 395 | 0 % | - | ||
Communiste | Samuel Walsh | 3 | - |
- |
164 | 0 % | +0,00 % | |
Indépendant | 22 | 0 | - |
6 961 | 0,2 % | -0,21 % | ||
Total | 479 | 108 | 110 | 2 970 978 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 80,4 % et 54 760 bulletins ont été rejetés. Il y avait 3 764 111 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1973 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Parti québécois | René Lévesque | 110 | 6 | 71 | 1 390 351 | 41,4 % | +11,15 % | |
Libéral | Robert Bourassa | 110 | 102 | 26 | 1 135 056 | 33,8 % | -20,87 % | |
Union nationale | Rodrigue Biron | 108 | - |
11 | 611 666 | 18,2 % | +13,28 % | |
Ralliement créditiste | Camil Samson | 109 | 2 | 1 | 155 451 | 4,6 % | -5,29 % | |
Parti national populaire | JĂ©rĂŽme Choquette | 36 | - |
1 | 31 043 | 0,9 % | - | |
Alliance démocratique | 13 | - |
- |
17 762 | 0,5 % | - | ||
Militants syndicaux | 21 | - |
- |
3 080 | 0,1 % | - | ||
Communiste | Samuel Walsh | 14 | - |
- |
1 776 | 0,1 % | +0,04 % | |
Travailleurs | 12 | - |
- |
1 249 | 0 % | - | ||
Indépendant | 23 | - |
- |
13 072 | 0,4 % | +0,16 % | ||
Total | 556 | 110 | 110 | 3 360 506 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 85,3 % et 70 446 bulletins ont été rejetés. Il y avait 4 023 743 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1981 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Robert Bourassa | 122 | 42 | 99 | 1 910 307 | 56 % | +9,91 % | |
Parti québécois | Pierre-Marc Johnson | 122 | 80 | 23 | 1 320 008 | 38,7 % | -10,57 % | |
NPD Québec | Jean-Paul Harney | 90 | - |
- |
82 588 | 2,4 % | - | |
Progressiste conservateur | André Asselin | 48 | - |
- |
35 210 | 1 % | - | |
Parti indépendantiste (1985) | Denis MoniÚre | 39 | - |
- |
15 423 | 0,5 % | - | |
Socialisme chrétien | 103 | - |
- |
11 712 | 0,3 % | - | ||
Union nationale | André Léveillé | 19 | - |
- |
7 759 | 0,2 % | -3,77 % | |
Vert | 10 | - |
- |
4 613 | 0,1 % | - | ||
Parti humaniste | 17 | - |
- |
3 050 | 0,1 % | - | ||
RĂ©publique du Canada | 28 | - |
- |
2 240 | 0,1 % | - | ||
Mouvement socialiste | 10 | - |
- |
1 809 | 0,1 % | - | ||
Crédit social uni | 12 | - |
- |
1 650 | 0 % | +0,01 % | ||
Communiste | Samuel Walsh | 10 | - |
- |
834 | 0 % | +0,00 % | |
Indépendant[note 1] | 22 | - |
- |
9 380 | 0,3 % | +0,14 % | ||
Sans désignation[note 2] | 14 | - |
- |
5 024 | 0,1 % | - | ||
Total | 666 | 122 | 122 | 3 411 607 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 75,7 % et 52 625 bulletins ont été rejetés. Il y avait 4 576 600 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Partis | Chef | Candidats | SiĂšges | Voix | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1985 | Ălus | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Robert Bourassa | 125 | 99 | 92 | 1 702 808 | 50 % | -6,04 % | |
Parti québécois | Jacques Parizeau | 125 | 23 | 29 | 1 369 067 | 40,2 % | +1,47 % | |
ĂgalitĂ© | Robert Libman | 19 | - |
4 | 125 726 | 3,7 % | - | |
Vert | Jean Ouimet | 46 | - |
- |
67 675 | 2 % | +1,85 % | |
NPD Québec | Roland Morin | 55 | - |
- |
41 504 | 1,2 % | -1,20 % | |
Parti Unité | James Atkinson | 16 | - |
- |
33 862 | 1 % | - | |
Parti citron | Denis R. Patenaude | 11 | - |
- |
7 550 | 0,2 % | - | |
Travailleurs | 19 | - |
- |
5 497 | 0,2 % | - | ||
Progressiste conservateur | André Asselin | 12 | - |
- |
4 750 | 0,1 % | -0,89 % | |
Parti indépendantiste (1985) | Gilles Rhéaume | 12 | - |
- |
4 607 | 0,1 % | -0,31 % | |
Marxiste-léniniste | 30 | - |
- |
4 245 | 0,1 % | - | ||
Parti 51 | 11 | - |
- |
3 846 | 0,1 % | - | ||
Crédit social uni | Jean-Paul Poulin | 11 | - |
- |
2 973 | 0,1 % | +0,04 % | |
Mouvement socialiste | 10 | - |
- |
2 203 | 0,1 % | +0,01 % | ||
RĂ©publique du Canada | 11 | - |
- |
1 799 | 0,1 % | -0,02 % | ||
Communiste | Samuel Walsh | 10 | - |
- |
808 | 0 % | +0,00 % | |
Libertarien[note 3] | 1 | - |
- |
192 | 0 % | - | ||
Indépendant | 33 | - |
- |
29 797 | 0,9 % | +0,44 % | ||
Total | 557 | 122 | 125 | 3 408 909 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 75 % et 92 159 bulletins ont été rejetés. Il y avait 4 670 690 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. |
Citation
- « Le Canada anglais doit comprendre de façon trÚs claire que, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, le Québec est, aujourd'hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d'assumer son destin et son développement. »
(discours prononcé le 22 juin 1990 à l'Assemblée nationale à la suite de l'échec de l'accord du lac Meech.) [35]
Notes
- Parmi les 22 candidats indépendants, on retrouve 3 candidats du Regroupement autonome des jeunes. Ils recueilleront 2 161 voix (voir : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989. 3e éd., Québec, Assemblée nationale du Québec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2).).
- Parmi les 14 candidats sans désignation, on retrouve 4 candidats qui s'identifaient au Parti des travailleurs du Québec. Ils recueilleront 387 voix.
- Le Parti libertarien n'est officiellement pas reconnu par le Directeur général des élections lors de l'élection de 1989. Toutefois, l'auteur Pierre Drouilly retrace un candidat lors de cette élection (Voir : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989. 3e éd., Québec, Assemblée nationale du Québec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2)
Références
- « Robert Bourassa (1933-1996) Homme politique », Université de Sherbrooke (consulté le ).
- « Robert Bourassa », sur PLQ.
- « Crise d'Octobre » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985â. (consultĂ© le )..
- « Oka Crisis », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
- « L'accord de Charlottetown rejetĂ© par rĂ©fĂ©rendum / Aujourd'hui l'histoire / ICI Radio-Canada PremiĂšre », sur L'accord de Charlottetown rejetĂ© par rĂ©fĂ©rendum / Aujourd'hui l'histoire / ICI Radio-Canada PremiĂšre, Radio-Canada (consultĂ© le ).
- Rendez-vous d'histoire de QuĂ©bec, « Le tricheur et Le naufrageur, la saga dâun livre. Grand entretien Jean-François LisĂ©e et Ăric BĂ©dard », sur Youtube, (consultĂ© le )
- « Monument Robert-Bourassa », sur Commission de la capitale nationale du Québec (consulté le ).
- « Robert Bourassa » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985â. (consultĂ© le ).
- « Une page d'histoire avec Robert Bourassa », sur Droit Université Montréeal.
- « Robert Bourassa - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le ).
- « Robert Bourassa : «Le premier ministre» », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
- « Robert Bourassa », sur Assemblée Nationale Québec.
- https://www.cbc.ca/archives/entry/quebec-elects-young-premier
- « Robert Bourassa : «Le premier ministre» », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
- (en) « Robert Bourassa / Encyclopedia.com », sur encyclopedia.com (consulté le ).
- « Projet de la Baie James » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985â. (consultĂ© le )..
- « Robert Bourassa : «Le premier ministre» », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
- « Décision du gouvernement québécois de recourir à la clause nonobstant dans l'affichage commercial », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le ).
- https://ici.radio-canada.ca/premiere/premiereplus/societe/p/105234/la-crise-dokanbsp-le-drame-qui-a-secoue-les-r
- https://pum.umontreal.ca/apqc/93_94/lesage1/lesage1.htm
- « Robert Bourassa », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
- Répertoire des personnages inhumés au cimetiÚre ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, CimetiÚre Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
- « The Governor General of Canada », sur The Governor General of Canada (consulté le ).
- « Un boulevard Robert-Bourassa au centre-ville de MontrĂ©al », Radio-Canada,â (lire en ligne).
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/b2.html
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/b2.html
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s2.html
- http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s2.html
- PrĂ©sident gĂ©nĂ©ral des Ă©lections., Ălections 1970. RĂ©sultats officiels. Ălections gĂ©nĂ©rales
29 avril 1970. Ălection partielles 28e lĂ©gislature., QuĂ©bec, Le PrĂ©sident, , 505 p. - Lors de la derniĂšre Ă©lection le Parti crĂ©ditiste s'appelait le Ralliement crĂ©ditiste du QuĂ©bec.
- https://ici.radio-canada.ca/breve/19310/ephemeride-quebec-est-une-societe-distincte-libre-
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- R. Bourassa : Québec !, Montréal: éditions de l'Homme, 1970, 126 p.
- Julien Brault, Robert Bourassa : biographie, MontrĂ©al, Ăditions Les Malins, , 279 p. (ISBN 978-2-89657-056-0).
- Jean-François LisĂ©e, Robert Bourassa et les QuĂ©bĂ©cois: 1990-199[2], vol. 2 : vol. 1 : Le Tricheur, 1990-1991; vol. 2, Le Naufrageur, MontrĂ©al, Ăditions du BorĂ©al, , 578 p. (ISBN 2-89052-621-6 et 2-89052-628-3).
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Notice biographique du Parti libéral du Québec
- Robert Bourassa, premier ministre Ă tout prix â Les Archives de Radio-Canada.
- Portrait de Robert Bourassa â Gilles Lesage, L'annĂ©e politique au QuĂ©bec 1993-1994.
- Jean-François Lisée, Biographie en ligne : L'éducation politique de Robert Bourassa.
- Robert Bourassa â Biographie officielle de Radio-Canada
- « Fonds Robert Bourassa (P705) », BibliothÚque et Archives nationales du Québec (BAnQ), (consulté le ).
- Robert Bourassa Notice biographique Université de Sherbrooke
- Portrait de Robert Bourassa â UniversitĂ© de MontrĂ©al
- « Robert Bourassa » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985â. (consultĂ© le ).
- (en) Robert Bourassa, EncyclopĂŠdia Britannica
- PrĂ©sentation de Robert Bourassa â facultĂ© de droit de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al
- « Le retour de Robert Bourassa », Les 30 journĂ©es qui ont fait le QuĂ©bec, EurĂȘka! Productions, 47 minutes, 2000.