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Robert Bourassa

Robert Bourassa[1], né le et mort le à Montréal, est un avocat, fiscaliste, économiste et homme politique québécois.

Robert Bourassa
Illustration.
Fonctions
Premier ministre du Québec
–
(8 ans et 30 jours)
Lieutenant-gouverneur Gilles Lamontagne
Martial Asselin
Gouvernement Bourassa II
LĂ©gislature 33e, 34e
Prédécesseur Pierre Marc Johnson
Successeur Daniel Johnson (fils)
–
(6 ans, 6 mois et 13 jours)
Lieutenant-gouverneur Hugues Lapointe
Gouvernement Bourassa I
LĂ©gislature 29e, 30e
Prédécesseur Jean-Jacques Bertrand
Successeur René Lévesque
Chef du Parti libéral du Québec
–
(10 ans, 1 mois et 29 jours)
Prédécesseur Gérard D. Levesque
Successeur Daniel Johnson (fils)
–
(6 ans, 10 mois et 2 jours)
Prédécesseur Jean Lesage
Successeur GĂ©rard D. Levesque
Ministre des Affaires intergouvernementales du Québec
–
(1 mois et 13 jours)
Gouvernement Gouvernement Bourassa
Prédécesseur François Cloutier
Successeur Claude Morin
–
(11 mois et 22 jours)
Gouvernement Gouvernement Bourassa
Prédécesseur Gérard D. Levesque
Successeur GĂ©rard D. Levesque
Ministre des Finances du Québec
–
(4 mois et 19 jours)
Gouvernement Gouvernement Bourassa
Prédécesseur Mario Beaulieu
Successeur Raymond Garneau
Député à l'Assemblée nationale du Québec
–
(7 ans, 11 mois et 22 jours)
Circonscription Saint-Laurent
Prédécesseur Germain Leduc
Successeur Normand Cherry
–
(5 mois et 29 jours)
Circonscription Bertrand
Prédécesseur Denis Lazure
Successeur Jean-Guy Parent
–
(10 ans, 5 mois et 20 jours)
Circonscription Mercier
Prédécesseur Jean-Baptiste Crépeau
Successeur GĂ©rald Godin
Chef de l'opposition officielle du Québec
–
(5 mois et 18 jours)
Prédécesseur Gérard D. Levesque
Successeur Pierre Marc Johnson
–
(3 mois et 25 jours)
Prédécesseur Jean Lesage
Successeur Jean-Jacques Bertrand
Biographie
Nom de naissance Jean Robert Bourassa
Surnom Boubou
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal, Québec, Canada
Date de dĂ©cĂšs (Ă  63 ans)
Lieu de décÚs Montréal, Québec, Canada
Nature du décÚs Mélanome
SĂ©pulture CimetiĂšre Notre-Dame-des-Neiges
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Conjoint Andrée Simard
Enfants François et MichÚle Bourassa
DiplÎmé de Université de Montréal
Université d'Oxford
Université Harvard
Profession Avocat
Économiste

Robert Bourassa
Premiers ministres du Québec

Il est premier ministre du Québec, fonction qu'il occupe sous la banniÚre du Parti libéral du Québec [2] à deux reprises : du au , puis du au .

Il est connu pour avoir été premier ministre lors d'importants moments de l'histoire du Québec comme la crise d'Octobre[3], l'accord du lac Meech, la crise d'Oka[4] et l'accord de Charlottetown[5] - [6].

Biographie

La statue de Bourassa (Le Monument Robert Bourassa) dévoilée en 2006 sur la colline parlementaire à Québec[7].

Avant la vie politique

Robert Bourassa fait ses Ă©tudes au collĂšge Jean-de-BrĂ©beuf[8]. Il est par la suite diplĂŽmĂ© en droit avec grande distinction Ă  l'UniversitĂ© de MontrĂ©al en 1956[9] et est reçu au Barreau du QuĂ©bec l'annĂ©e suivante. Plus tard, il Ă©tudie Ă  l'universitĂ© d'Oxford oĂč il obtient une maĂźtrise en sciences Ă©conomiques et politiques en 1959. Il dĂ©croche Ă©galement une maĂźtrise en fiscalitĂ© et droit financier Ă  l'universitĂ© Harvard en 1960[10] - [9].

Il est par la suite conseiller fiscal Ă  Ottawa jusqu’en 1963, il enseigne aussi, jusqu'Ă  la mĂȘme annĂ©e, Ă  l'UniversitĂ© d'Ottawa. De 1963 Ă  1965, il est secrĂ©taire et directeur des recherches de la commission BĂ©langer sur la fiscalitĂ©[11].

La vie politique

Élu pour la premiĂšre fois Ă  l'AssemblĂ©e nationale en 1966 comme dĂ©putĂ© de Mercier, Robert Bourassa est devenu chef du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec le [2].

Premier ministre de la province de Québec

Robert Bourassa devient premier ministre du QuĂ©bec aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 29 avril, dĂ©faisant le gouvernement de l'Union nationale[12]. À 36 ans, il devint ainsi le plus jeune premier ministre de la province de QuĂ©bec[13]. Il a Ă©pousĂ© AndrĂ©e Simard [14], fille d'Édouard Simard, prĂ©sident de Sorel industries. Il eut deux enfants, François Bourassa et MichĂšle Bourassa.

Crise d'Octobre[3]

En tant que premier ministre du Québec, il joua un rÎle crucial pendant la crise d'Octobre de 1970 durant lequel son ministre du Travail, Pierre Laporte, fut enlevé par des membres du Front de libération du Québec. Ce fut Bourassa qui demanda au premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, de déclarer une situation d'urgence et d'invoquer la Loi sur les mesures de guerre, envoyant l'armée canadienne pour patrouiller dans les rues des grandes villes québécoises et celles de la capitale canadienne, Ottawa.

Bourassa et Trudeau s'affrontĂšrent frĂ©quemment sur la question des relations fĂ©dĂ©rales-provinciales et celle du nationalisme quĂ©bĂ©cois, Trudeau Ă©tant opposĂ© Ă  ce qu'il voyait comme des concessions au mouvement souverainiste. Il ne tĂ©moignait pas non plus d’un grand respect personnel pour Bourassa, l’ayant mĂȘme traitĂ© un jour de « mangeur de hot-dogs » [15].

Le projet du siĂšcle

En 1971, Robert Bourassa parraine l'amĂ©nagement du plus grand complexe hydroĂ©lectrique au monde : la Baie James[16]. Un chantier gigantesque qui s’étend sur 350 000 km2, soit environ trois fois la superficie de l'Angleterre.

Les dĂ©ïŹs sont colossaux mais Robert Bourassa croit fermement au potentiel Ă©nergĂ©tique propre et renouvelable que reprĂ©sente l’hydroĂ©lectricitĂ©, et va de l’avant[2].

Protection du français

Alors qu'il Ă©tait au pouvoir, Bourassa introduisit des politiques qui visaient Ă  protĂ©ger la langue française au QuĂ©bec[9]. En 1974, il fit adopter la Loi sur la langue officielle (ou « loi 22 »), l'une des premiĂšres loi visant Ă  renforcer la position du français au QuĂ©bec. Toutefois, cette loi fut bientĂŽt supplantĂ©e par la Charte de la langue française (ou « loi 101 »), introduite par le gouvernement pĂ©quiste qui le remplaça en 1976. Toutefois, la loi 22 eut peut-ĂȘtre un plus grand impact que la loi 101. En faisant du français la langue officielle du QuĂ©bec, cela indiquait que le QuĂ©bec n'Ă©tait plus officiellement bilingue (anglais et français). La loi 22 souleva la colĂšre Ă  la fois des anglophones, qui y voyaient une atteinte Ă  leurs droits, et des francophones, dont un bon nombre jugeait que la loi n'allait pas assez loin. Bourassa fut dĂ©noncĂ© par les deux groupes et fut dĂ©fait aux Ă©lections de 1976. L'assurance-maladie (1970), le rĂ©gime des allocations familiales du QuĂ©bec (1973), l'aide juridique (1973), la Charte quĂ©bĂ©coise des droits et libertĂ©s de la personne (1975), marquĂšrent aussi son premier mandat.

Jeux olympiques d'été de 1976

Le gouvernement Bourassa s’impliqua Ă©galement de maniĂšre dĂ©cisive pour sauver les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1976 Ă  MontrĂ©al, menacĂ©s par d’énormes dĂ©passements budgĂ©taires et des retards de construction causĂ©s par la mauvaise gestion du projet par l'administration du maire Jean Drapeau. Le Premier ministre fut toutefois accusĂ© de dĂ©penser Ă  tout-va pour sauver les Jeux olympiques sans prendre de mesures pour en assurer une supervision adĂ©quate ; son gouvernement fut mis en cause dans des scandales de corruption qui contribuĂšrent Ă  sa dĂ©faite Ă©lectorale en 1976[17].

Bourassa perdit les Ă©lections de 1976 face Ă  RenĂ© LĂ©vesque, chef du Parti quĂ©bĂ©cois. De plus, il perdit Ă©galement son siĂšge Ă  l'AssemblĂ©e nationale, battu par GĂ©rald Godin dans la circonscription de Mercier. Il dĂ©missionna alors de la direction du Parti libĂ©ral du QuĂ©bec et accepta par la suite des postes d'enseignement en Europe et aux États-Unis.

Retour Ă  la tĂȘte du PLQ

Bourassa demeura en exil politique jusqu'en 1983 quand il revint à la politique provinciale ; il fut de nouveau élu chef du Parti libéral le [2].

De nouveau premier ministre de la province de Québec

Robert Bourassa reprit le pouvoir comme premier ministre aux élections de 1985[12]. Cependant, il fut battu dans sa propre circonscription de Bertrand et dut se faire élire six semaines plus tard dans une circonscription sûre, celle de Saint-Laurent, qu'un de ses députés lui céda[12]. Le premier ministre dut assister en spectateur à la lecture du discours inaugural de la session faite par la vice-premiÚre ministre Lise Bacon.

Les négociations constitutionnelles

Dans son deuxiĂšme mandat il est plongĂ© au cƓur des nĂ©gociations constitutionnelles avec le Canada[2]. Ainsi il utilisa la « clause nonobstant » [18] de la Charte canadienne des droits et libertĂ©s pour passer outre un jugement de la Cour suprĂȘme du Canada qui dĂ©clarait inconstitutionnelles certaines parties de la Charte de la langue française. Cette dĂ©cision provoqua la dĂ©mission de quelques ministres anglophones de son cabinet. Quelques annĂ©es plus tard toutefois, il apporta certaines modifications Ă  la charte. Ces compromis rĂ©duisirent la controverse sur la langue qui avait Ă©tĂ© une question dominante de la politique quĂ©bĂ©coise depuis des dĂ©cennies. La majoritĂ© des QuĂ©bĂ©cois en arrivĂšrent Ă  un consensus et acceptĂšrent le nouveau statu quo.

Robert Bourassa s'opposa Ă  la Cour suprĂȘme du Canada.

Bourassa milita pour une reconnaissance du QuĂ©bec comme Ă©tant une « sociĂ©tĂ© distincte » dans la constitution canadienne, promettant aux QuĂ©bĂ©cois que leurs diffĂ©rends avec le Canada pouvaient ĂȘtre rĂ©solus avec un nouvel accord constitutionnel. Toutefois, Trudeau s'opposa avec succĂšs Ă  Bourassa dans ses deux mandats. TĂŽt dans son premier mandat, il participa Ă  une premiĂšre tentative de rĂ©forme constitutionnelle, la Charte de Victoria de 1971, qui n'aboutit Ă  rien. Lors de son deuxiĂšme mandat, il collabora de prĂšs avec le premier ministre canadien Brian Mulroney et rĂ©ussit Ă  obtenir plusieurs concessions du gouvernement fĂ©dĂ©ral, qui furent incluses dans l'Accord du lac Meech et l'Accord de Charlottetown. AprĂšs l'Ă©chec de ces deux accords, les efforts pour rĂ©former la constitution s'effondrĂšrent, et le mouvement souverainiste reprit du poil de la bĂȘte.

Robert Bourassa a affronté la crise d'Oka en 1990[19].

1990, derniÚres années

Bourassa instaura en 1990 dans la controverse la taxe de vente du Québec (son ministre du Revenu de l'époque, Yves Séguin, démissionna à la suite de l'adoption du projet de loi). Pendant cette période il affrontera aussi une crise budgétaire et la Crise d'Oka[20] - [21].

Bourassa se retira de la politique en 1993 affaibli par la maladie[1]. Daniel Johnson le remplaça comme chef libéral et premier ministre du Québec et fut défait par le Parti québécois neuf mois plus tard.

Il meurt en 1996, Ă  MontrĂ©al, d'un cancer de la peau, Ă  l'Ăąge de 63 ans. Il est enterrĂ© au cimetiĂšre Notre-Dame-des-Neiges Ă  MontrĂ©al[22].

Hommages

Toponymie

La centrale hydroĂ©lectrique LG2 a Ă©tĂ© renommĂ©e centrale Robert-Bourassa en son honneur, et la ville d’Outremont a baptisĂ© BibliothĂšque Robert-Bourassa en 1997. L'avenue du Parc de MontrĂ©al avait Ă©tĂ© pressentie pour ĂȘtre renommĂ©e l'avenue Robert-Bourassa en 2006, mais ce projet fut abandonnĂ© face Ă  des protestations populaires. Cette mĂȘme annĂ©e, l'autoroute 740 (Du Vallon) de QuĂ©bec est renommĂ©e autoroute Robert-Bourassa. Également en 2006, le monument Robert Bourassa est inaugurĂ© sur la colline parlementaire Ă  QuĂ©bec afin de rappeler la mĂ©moire de cet ancien premier ministre du QuĂ©bec[7].

En , le maire de Montréal annonce que la portion de la rue University située entre l'autoroute Bonaventure et la rue Sherbrooke sera renommée boulevard Robert-Bourassa[24].

RĂ©sultats Ă©lectoraux

RĂ©sultats Ă©lectoraux de Robert Bourassa

Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1966 dans Mercier [25] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Robert Bourassa LibĂ©ral 11 759 44,3 % 518
Conrad Touchette Union nationale 11 241 42,3 % -
AndrĂ© Dagenais RIN 3 115 11,7 % -
Roger Smith Ralliement national 335 1,3 % -
Lucien-Jacques Cossette Communiste 112 0,4 % -
Total 26 562 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1970 dans Mercier [26] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Robert Bourassa (sortant) LibĂ©ral 15 337 46,7 % 3 061
Pierre Bourgault Parti quĂ©bĂ©cois 12 276 37,3 % -
Conrad Touchette Union nationale 4 145 12,6 % -
ClĂ©ment Patry Ralliement crĂ©ditiste 1 011 3,1 % -
Paul Ouellet Indépendant 106 0,3 % -
Total 32 875 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1973 dans Mercier [27] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Robert Bourassa (sortant) LibĂ©ral 13 757 52,9 % 2 880
Louis O'Neill Parti quĂ©bĂ©cois 10 877 41,8 % -
George Brault Créditiste 809 3,1 % -
Jean-Louis DĂ©carie Union nationale 411 1,6 % -
Robert-A. Cruise Communiste 70 0,3 % -
Guy Robillard Indépendant 53 0,2 % -
Jeannette Pratte-Walsh Sans désignation 23 0,1 % -
Guy Robitaille Sans désignation 18 0,1 % -
Total 26 018 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1976 dans Mercier [28] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
GĂ©rald Godin Parti quĂ©bĂ©cois 13 450 51,4 % 3 736
Robert Bourassa (sortant) LibĂ©ral 9 714 37,1 % -
Giuseppe Anzini Union nationale 1 975 7,5 % -
Robert Roy Ralliement créditiste 647 2,5 % -
Henri-François Gautrin NPD Québec 139 0,5 % -
Guy Desautels Communiste 116 0,4 % -
Gaston Morin Travailleurs 77 0,3 % -
Louise Ouimet Sans désignation 58 0,2 % -
Total 26 176 100 %
Élection partielle quĂ©bĂ©coise de 1985 dans Bertrand [29] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Robert Bourassa LibĂ©ral 15 490 58 % 5 273
Francine Lalonde Parti quĂ©bĂ©cois 10 217 38,2 % -
Joseph Arthur Laurent Alie Indépendant 408 1,5 % -
Joseph Ranger Crédit social uni 182 0,7 % -
Paul Rochon RĂ©publicain 162 0,6 % -
Carolle Caron Sans désignation 135 0,5 % -
Patricia Métivier Sans désignation 129 0,5 % -
Total 26 723 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1985 dans Bertrand [30] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Jean-Guy Parent Parti quĂ©bĂ©cois 17 181 48,9 % 229
Robert Bourassa (sortant) LibĂ©ral 16 952 48,2 % -
Claire Bonneville NPD Québec 586 1,7 % -
Jean-François Lefebvre Vert 336 1 % -
Sylvain Robert Socialisme chrétien 46 0,1 % -
Gilles Grisé Commonwealth du Canada 38 0,1 % -
Total 35 139 100 %
Élection partielle quĂ©bĂ©coise de 1988 dans Saint-Laurent [31] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Robert Bourassa LibĂ©ral 16 020 82,7 % 14 319
Sid Ingerman NPD QuĂ©bec 1 701 8,8 % -
Gilles Rhéaume Parti indépendantiste (2008) 778 4 % -
Jacques Plante Vert 278 1,4 % -
Anne Farrel Parti humaniste 202 1 % -
Vincent Trudel Indépendant 177 0,9 % -
Martin Lavoie Indépendant 70 0,4 % -
Léopold Milton Crédit social uni 66 0,3 % -
Patricia Métivier Indépendant 49 0,3 % -
Jay Laurence Taylor Indépendant 31 0,2 % -
Total 19 372 100 %
Élection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 1989 dans Saint-Laurent [32] ↑
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
Robert Bourassa (sortant) LibĂ©ral 15 493 52,1 % 8 392
Ciro Paul Scotti ÉgalitĂ© 7 101 23,9 % -
Marie-France Charbonneau Parti quĂ©bĂ©cois 5 559 18,7 % -
François Leduc Vert 864 2,9 % -
Daniel Sabbah NPD Québec 248 0,8 % -
Thomas Hudson Indépendant 158 0,5 % -
Marcel Provost Parti citron 150 0,5 % -
Jean Bilodeau Travailleurs 147 0,5 % -
Total 29 720 100 %

Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Bourassa

Ă©lections prĂ©cĂ©dentes ‱ RĂ©sultats des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1970 [33] ‱ Ă©lections suivantes
Partis Chef Candidats SiĂšges Voix
1966 Élus Nb % +/-
LibĂ©ral Robert Bourassa 108 50 72 1 304 341 45,4 % -1,89 %
Union nationale Jean-Jacques Bertrand 108 56 17 564 544 19,7 % -21,17 %
Ralliement créditiste Camil Samson 99
-
12 321 370 11,2 % -
Parti québécois René Lévesque 108
-
7 662 404 23,1 % -
NPD Québec Roland Morin 13
-
-
4 374 0,2 % -
Parti québécois indépendant 1
-
-
2 998 0,1 % -
Communiste Samuel Walsh 1
-
-
213 0 % -0,01 %
Ligue socialiste 1
-
-
145 0 % -
Crédit social uni 1
-
-
53 0 % -
Indépendant 26 2
-
12 528 0,4 % -2,35 %
Total 466 108 108 2 872 970 100 %
Le taux de participation lors de l'Ă©lection Ă©tait de 84,2 % et 57 029 bulletins ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.
Il y avait 3 478 578 personnes inscrites sur la liste Ă©lectorale pour l'Ă©lection.
Ă©lections prĂ©cĂ©dentes ‱ RĂ©sultats des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1973 ‱ Ă©lections suivantes
Partis Chef Candidats SiĂšges Voix
1970 Élus Nb % +/-
LibĂ©ral Robert Bourassa 110 72 102 1 623 734 54,7 % +9,25 %
Parti quĂ©bĂ©cois RenĂ© LĂ©vesque 110 7 6 897 809 30,2 % +7,16 %
CrĂ©ditiste[34] Yvon Dupuis 109 12 2 294 706 9,9 % -1,27 %
Union nationale Gabriel Loubier 110 17
-
146 209 4,9 % -14,73 %
Marxiste-léniniste 15
-
-
1 395 0 % -
Communiste Samuel Walsh 3
-
-
164 0 % +0,00 %
Indépendant 22 0
-
6 961 0,2 % -0,21 %
Total 479 108 110 2 970 978 100 %
Le taux de participation lors de l'Ă©lection Ă©tait de 80,4 % et 54 760 bulletins ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.
Il y avait 3 764 111 personnes inscrites sur la liste Ă©lectorale pour l'Ă©lection.
Ă©lections prĂ©cĂ©dentes ‱ RĂ©sultats des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1976 ‱ Ă©lections suivantes
Partis Chef Candidats SiĂšges Voix
1973 Élus Nb % +/-
Parti quĂ©bĂ©cois RenĂ© LĂ©vesque 110 6 71 1 390 351 41,4 % +11,15 %
LibĂ©ral Robert Bourassa 110 102 26 1 135 056 33,8 % -20,87 %
Union nationale Rodrigue Biron 108
-
11 611 666 18,2 % +13,28 %
Ralliement crĂ©ditiste Camil Samson 109 2 1 155 451 4,6 % -5,29 %
Parti national populaire JĂ©rĂŽme Choquette 36
-
1 31 043 0,9 % -
Alliance démocratique 13
-
-
17 762 0,5 % -
Militants syndicaux 21
-
-
3 080 0,1 % -
Communiste Samuel Walsh 14
-
-
1 776 0,1 % +0,04 %
Travailleurs 12
-
-
1 249 0 % -
Indépendant 23
-
-
13 072 0,4 % +0,16 %
Total 556 110 110 3 360 506 100 %
Le taux de participation lors de l'Ă©lection Ă©tait de 85,3 % et 70 446 bulletins ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.
Il y avait 4 023 743 personnes inscrites sur la liste Ă©lectorale pour l'Ă©lection.
Ă©lections prĂ©cĂ©dentes ‱ RĂ©sultats des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1985 ‱ Ă©lections suivantes
Partis Chef Candidats SiĂšges Voix
1981 Élus Nb % +/-
LibĂ©ral Robert Bourassa 122 42 99 1 910 307 56 % +9,91 %
Parti quĂ©bĂ©cois Pierre-Marc Johnson 122 80 23 1 320 008 38,7 % -10,57 %
NPD Québec Jean-Paul Harney 90
-
-
82 588 2,4 % -
Progressiste conservateur André Asselin 48
-
-
35 210 1 % -
Parti indépendantiste (1985) Denis MoniÚre 39
-
-
15 423 0,5 % -
Socialisme chrétien 103
-
-
11 712 0,3 % -
Union nationale André Léveillé 19
-
-
7 759 0,2 % -3,77 %
Vert 10
-
-
4 613 0,1 % -
Parti humaniste 17
-
-
3 050 0,1 % -
RĂ©publique du Canada 28
-
-
2 240 0,1 % -
Mouvement socialiste 10
-
-
1 809 0,1 % -
Crédit social uni 12
-
-
1 650 0 % +0,01 %
Communiste Samuel Walsh 10
-
-
834 0 % +0,00 %
Indépendant[note 1] 22
-
-
9 380 0,3 % +0,14 %
Sans désignation[note 2] 14
-
-
5 024 0,1 % -
Total 666 122 122 3 411 607 100 %
Le taux de participation lors de l'Ă©lection Ă©tait de 75,7 % et 52 625 bulletins ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.
Il y avait 4 576 600 personnes inscrites sur la liste Ă©lectorale pour l'Ă©lection.
Ă©lections prĂ©cĂ©dentes ‱ RĂ©sultats des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1989 ‱ Ă©lections suivantes
Partis Chef Candidats SiĂšges Voix
1985 Élus Nb % +/-
LibĂ©ral Robert Bourassa 125 99 92 1 702 808 50 % -6,04 %
Parti quĂ©bĂ©cois Jacques Parizeau 125 23 29 1 369 067 40,2 % +1,47 %
ÉgalitĂ© Robert Libman 19
-
4 125 726 3,7 % -
Vert Jean Ouimet 46
-
-
67 675 2 % +1,85 %
NPD Québec Roland Morin 55
-
-
41 504 1,2 % -1,20 %
Parti Unité James Atkinson 16
-
-
33 862 1 % -
Parti citron Denis R. Patenaude 11
-
-
7 550 0,2 % -
Travailleurs 19
-
-
5 497 0,2 % -
Progressiste conservateur André Asselin 12
-
-
4 750 0,1 % -0,89 %
Parti indépendantiste (1985) Gilles Rhéaume 12
-
-
4 607 0,1 % -0,31 %
Marxiste-léniniste 30
-
-
4 245 0,1 % -
Parti 51 11
-
-
3 846 0,1 % -
Crédit social uni Jean-Paul Poulin 11
-
-
2 973 0,1 % +0,04 %
Mouvement socialiste 10
-
-
2 203 0,1 % +0,01 %
RĂ©publique du Canada 11
-
-
1 799 0,1 % -0,02 %
Communiste Samuel Walsh 10
-
-
808 0 % +0,00 %
Libertarien[note 3] 1
-
-
192 0 % -
Indépendant 33
-
-
29 797 0,9 % +0,44 %
Total 557 122 125 3 408 909 100 %
Le taux de participation lors de l'Ă©lection Ă©tait de 75 % et 92 159 bulletins ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.
Il y avait 4 670 690 personnes inscrites sur la liste Ă©lectorale pour l'Ă©lection.

Citation

  • « Le Canada anglais doit comprendre de façon trĂšs claire que, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, le QuĂ©bec est, aujourd'hui et pour toujours, une sociĂ©tĂ© distincte, libre et capable d'assumer son destin et son dĂ©veloppement. »
    (discours prononcé le 22 juin 1990 à l'Assemblée nationale à la suite de l'échec de l'accord du lac Meech.) [35]

Notes

  1. Parmi les 22 candidats indĂ©pendants, on retrouve 3 candidats du Regroupement autonome des jeunes. Ils recueilleront 2 161 voix (voir : Pierre Drouilly, Statistiques Ă©lectorales du QuĂ©bec. 1867-1989. 3e Ă©d., QuĂ©bec, AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2).).
  2. Parmi les 14 candidats sans dĂ©signation, on retrouve 4 candidats qui s'identifaient au Parti des travailleurs du QuĂ©bec. Ils recueilleront 387 voix.
  3. Le Parti libertarien n'est officiellement pas reconnu par le Directeur général des élections lors de l'élection de 1989. Toutefois, l'auteur Pierre Drouilly retrace un candidat lors de cette élection (Voir : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989. 3e éd., Québec, Assemblée nationale du Québec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2)

Références

  1. « Robert Bourassa (1933-1996) Homme politique », Université de Sherbrooke (consulté le ).
  2. « Robert Bourassa », sur PLQ.
  3. « Crise d'Octobre » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985–. (consultĂ© le )..
  4. « Oka Crisis », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  5. « L'accord de Charlottetown rejeté par référendum / Aujourd'hui l'histoire / ICI Radio-Canada PremiÚre », sur L'accord de Charlottetown rejeté par référendum / Aujourd'hui l'histoire / ICI Radio-Canada PremiÚre, Radio-Canada (consulté le ).
  6. Rendez-vous d'histoire de QuĂ©bec, « Le tricheur et Le naufrageur, la saga d’un livre. Grand entretien Jean-François LisĂ©e et Éric BĂ©dard », sur Youtube, (consultĂ© le )
  7. « Monument Robert-Bourassa », sur Commission de la capitale nationale du Québec (consulté le ).
  8. « Robert Bourassa » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985–. (consultĂ© le ).
  9. « Une page d'histoire avec Robert Bourassa », sur Droit Université Montréeal.
  10. « Robert Bourassa - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le ).
  11. « Robert Bourassa : «Le premier ministre» », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
  12. « Robert Bourassa », sur Assemblée Nationale Québec.
  13. https://www.cbc.ca/archives/entry/quebec-elects-young-premier
  14. « Robert Bourassa : «Le premier ministre» », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
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  16. « Projet de la Baie James » dans L'EncyclopĂ©die canadienne, Historica Canada, 1985–. (consultĂ© le )..
  17. « Robert Bourassa : «Le premier ministre» », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
  18. « Décision du gouvernement québécois de recourir à la clause nonobstant dans l'affichage commercial », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le ).
  19. https://ici.radio-canada.ca/premiere/premiereplus/societe/p/105234/la-crise-dokanbsp-le-drame-qui-a-secoue-les-r
  20. https://pum.umontreal.ca/apqc/93_94/lesage1/lesage1.htm
  21. « Robert Bourassa », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  22. Répertoire des personnages inhumés au cimetiÚre ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, CimetiÚre Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
  23. « The Governor General of Canada », sur The Governor General of Canada (consulté le ).
  24. « Un boulevard Robert-Bourassa au centre-ville de MontrĂ©al », Radio-Canada,‎ (lire en ligne).
  25. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
  26. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
  27. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
  28. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/m2.html
  29. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/b2.html
  30. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/b2.html
  31. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s2.html
  32. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s2.html
  33. PrĂ©sident gĂ©nĂ©ral des Ă©lections., Élections 1970. RĂ©sultats officiels. Élections gĂ©nĂ©rales
    29 avril 1970. Élection partielles 28e lĂ©gislature.
    , Québec, Le Président, , 505 p.
  34. Lors de la derniÚre élection le Parti créditiste s'appelait le Ralliement créditiste du Québec.
  35. https://ici.radio-canada.ca/breve/19310/ephemeride-quebec-est-une-societe-distincte-libre-

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • R. Bourassa : QuĂ©bec !, MontrĂ©al: Ă©ditions de l'Homme, 1970, 126 p.
  • Julien Brault, Robert Bourassa : biographie, MontrĂ©al, Éditions Les Malins, , 279 p. (ISBN 978-2-89657-056-0).
  • Jean-François LisĂ©e, Robert Bourassa et les QuĂ©bĂ©cois: 1990-199[2], vol. 2 : vol. 1 : Le Tricheur, 1990-1991; vol. 2, Le Naufrageur, MontrĂ©al, Éditions du BorĂ©al, , 578 p. (ISBN 2-89052-621-6 et 2-89052-628-3).

Liens externes

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