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Pierre Fortier

Pierre Fortier (né le à Montréal et mort le à Montréal[1]) est un ingénieur et homme politique québécois.

Pierre Fortier
Fonctions
Ministre délégué aux Finances et à la Privatisation
–
(3 ans, 1 mois et 21 jours)
Gouvernement Gouvernement Robert Bourassa (2)
Prédécesseur Lui-même (Privatisation)
Successeur Louise Robic (Finances)
Ministre délégué à la Privatisation
–
(8 mois et 8 jours)
Gouvernement Gouvernement Robert Bourassa (2)
Prédécesseur Nouveau poste
Successeur Lui-mĂŞme (Finances et privatisation)
Député de Outremont
–
(8 ans, 10 mois et 8 jours)
Législature Assemblée nationale du Québec
Prédécesseur André Raynauld
Successeur GĂ©rald Tremblay
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Date de décès
Lieu de décès Montréal (Canada)
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de École polytechnique de Montréal,
Imperial College of Science and Technology

Biographie

Né à Montréal, Pierre Fortier a étudié au collège André-Grasset où il a obtenu son Baccalauréat ès arts. Il a ensuite obtenu un baccalauréat en génie mécanique de l'École polytechnique de Montréal puis, récipiendaire d'une bourse Athlone, a obtenu un diplôme en génie nucléaire (D.I.C.) de l'Imperial College of Science and Technology[2]. Il a travaillé à titre d'ingénieur dans diverses entreprises jusqu'en 1964, puis a été directeur de projets, adjoint au président puis vice-président chez Surveyer, Nenniger et Chênevert (devenu plus tard le groupe SNC puis SNC-Lavalin) de 1964 à 1975. En 1975 il devient vice-président de Canatom, un consortium privé spécialisé en génie nucléaire créé en 1967 par Surveyer, Nenniger et Chênevert, Montreal Engineering et Shawinigan Engineering[3]. Il en devient le président en 1980, juste avant d'entrer en politique active[2].

Carrière politique

Pierre Fortier se présente comme candidat libéral à l'Assemblée nationale du Québec dans la circonscription d'Outremont lors d'une élection partielle tenue le , et est élu. Il est réélu à l'élection générale de 1981 et passe les quatre années suivantes dans l'opposition. Il est de nouveau réélu en 1985, et cette fois son parti forme le gouvernement. Pierre Fortier est nommé ministre délégué à la Privatisation en , puis ministre délégué aux Finances et à la Privatisation en . Dans le cadre du mandat que lui a confié le premier ministre, il publie en le Rapport du Comité sur la privatisation des sociétés d'État, aussi appelé rapport Fortier, qui recommande la privatisation de dix sociétés d'État considérées comme en concurrence avec le secteur privé. Cependant seules quelques-unes de ces sociétés ont réellement été privatisées[4]. Il décide de ne pas se représenter aux élections de 1989[2].

Carrière après la politique

Juste après la fin de son mandat de député, Pierre Fortier devient président et chef des opérations de la Société financière des caisses Desjardins, poste qu'il conserve jusqu'en . De 1992 à 2001 il est associé principal et président du conseil d'Innovatech. Il siège aussi comme membre du conseil de différentes institutions: l'Université de Montréal, la Chambre de commerce de Montréal, l'Institut de recherches cliniques de Montréal, l'Académie canadienne du génie, le Conseil consultatif des sciences et de la technologie du Canada, Énergie atomique du Canada, la Fondation de l'École polytechnique de Montréal et l'Institut du cancer de Montréal[2].

Notes et références

  1. « Nécrologie - Fortier, Pierre », sur La Presse (consulté le )
  2. Pierre Fortier — Biographie sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
  3. Canatom - CEO message
  4. Stéphane Dion et James Iain Gow, « L'administration québécoise à l'heure des libéraux », dans L'année politique au Québec 1987-1988, Les Presses de l'Université de Montréal

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Pierre Fortier — Biographie sur le site de l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec
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