Thomas Mulcair
Thomas Joseph Mulcair dit Tom Mulcair, né le à Ottawa (Ontario)[1], est un homme politique canadien possédant également la nationalité française. Il est le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) de 2012 à 2017.
Thomas Mulcair | |
Thomas Mulcair en 2015. | |
Fonctions | |
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Chef du Nouveau Parti démocratique | |
â (5 ans, 6 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Jack Layton Nycole Turmel (intérim) |
Successeur | Jagmeet Singh |
Chef de l'opposition officielle | |
â (3 ans, 7 mois et 12 jours) |
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Monarque | Ălisabeth II |
Gouverneur | David Johnston |
Premier ministre | Stephen Harper |
LĂ©gislature | 41e |
Prédécesseur | Nycole Turmel |
Successeur | Rona Ambrose |
Député à la Chambre des communes | |
â (10 ans, 10 mois et 17 jours) |
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RĂ©Ă©lection | 14 octobre 2008 2 mai 2011 19 octobre 2015 |
Circonscription | Outremont |
LĂ©gislature | 39e, 40e, 41e et 42e |
Groupe politique | Néo-démocrate |
Prédécesseur | Jean Lapierre |
Successeur | Rachel Bendayan |
Ministre québécois de l'Environnement | |
â (2 ans, 9 mois et 29 jours) |
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Gouvernement | Jean Charest |
Prédécesseur | André Boisclair |
Successeur | Claude BĂ©chard |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
â (12 ans, 5 mois et 9 jours) |
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Ălection | 12 septembre 1994 |
RĂ©Ă©lection | 30 novembre 1998 14 avril 2003 |
Circonscription | Chomedey |
LĂ©gislature | 35e, 36e et 37e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Lise Bacon |
Successeur | Guy Ouellette |
Biographie | |
Nom de naissance | Thomas Joseph Mulcair |
Surnom | Tom |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ottawa, Ontario, Canada |
Nationalité | Canadienne Française |
Parti politique | Nouveau Parti démocratique Parti libéral du Québec |
PĂšre | Harry Donnelly Mulcair |
MĂšre | Jeanne Hurtubise |
Conjoint | Catherine Pinhas |
Enfants | 2 |
DiplÎmé de | Université McGill |
Profession | Avocat Homme politique |
Religion | Catholicisme |
Avocat de profession, Thomas Mulcair est député provincial à l'Assemblée nationale du Québec puis, de 2003 à 2006, ministre de l'Environnement dans le gouvernement libéral de Jean Charest.
En 2007, il est élu lors d'une élection partielle député fédéral pour le NPD dans la circonscription d'Outremont. Il est alors nommé par Jack Layton comme chef adjoint du parti. AprÚs l'élection fédérale de 2011, il devient leader parlementaire de l'opposition à la Chambre des communes. Il occupe également les fonctions de lieutenant québécois du NPD.
AprĂšs la mort de Jack Layton, Thomas Mulcair est Ă©lu chef du NPD en et devient ainsi chef de l'opposition officielle jusqu'Ă l'Ă©lection de 2015, oĂč le NPD est rĂ©duit Ă la troisiĂšme place Ă la Chambre des communes. Le , le congrĂšs du NPD ne lui renouvĂšle pas sa confiance. Mulcair reste chef du parti jusqu'Ă la dĂ©signation de son successeur le , Jagmeet Singh, Ă la course Ă la direction du NPD de 2017.
Le , il prononça son dernier discours Ă titre de dĂ©putĂ© Ă la Chambre des communes. Le , il quitta officiellement la vie politique et son siĂšge de dĂ©putĂ© de la circonscription fĂ©dĂ©rale dâOutremont pour se consacrer Ă dâautres projets, dont celui dâoccuper un rĂŽle de professeur invitĂ© en dĂ©veloppement durable au DĂ©partement de science politique de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al.
Jeunesse, famille et Ă©tudes
Thomas Mulcair est né en à l'HÎpital civique d'Ottawa. Sa mÚre, Jeanne Hurtubise, est canadienne française et son pÚre, Harry Donnelly Mulcair est irlando-canadien. Il est le deuxiÚme de leur dix enfants et a été élevé de maniÚre bilingue. Son arriÚre-arriÚre-grand-pÚre était Honoré Mercier, le premier ministre du Québec de 1887 à 1891[2].
Thomas Mulcair a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans le quartier de Wrightville Ă Hull et Ă Laval. Il a Ă©tudiĂ© Ă l'Ăcole secondaire catholique de Laval (Chomedey Catholic de 1967 Ă 1969 et Laval Catholic de 1969 Ă 1972) et au cĂ©gep Vanier College[3].
En 1977, il obtient un diplÎme de common law et droit civil à l'Université McGill. Pendant ses études, il est élu président de l'Association des étudiants en droit de McGill et siÚge au conseil de l'Association étudiante de l'Université McGill. Il se marie en 1976 avec Catherine Pinhas, une psychologue française née dans une famille sépharade d'origine turque[4] - [5]. Ils ont deux fils, l'un est policier et l'autre professeur de physique[6] - [7].
Par son mariage, Mulcair a acquis la nationalité française en plus de sa citoyenneté canadienne[8].
DĂ©but de carriĂšre
Le couple déménage à Québec en 1978 et Mulcair entre au barreau du Québec en 1979[9]. Il travaille au service des affaires législatives du ministÚre de la Justice puis au Conseil supérieur de la langue française[10].
En 1983, Mulcair devient directeur des affaires juridiques Ă Alliance QuĂ©bec[11]. En 1985, il ouvre un cabinet et est chargĂ© de la rĂ©vision des lois du Manitoba aprĂšs la dĂ©cision de la Cour suprĂȘme sur la traduction des lois provinciales. Il donne Ă©galement des cours de droit Ă l'UniversitĂ© Concordia, au CollĂšge rĂ©gional Champlain et Ă l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres.
Thomas Mulcair est président de l'Office des professions du Québec de 1987 à 1993. Il introduit des réformes afin de rendre les audiences disciplinaires plus efficaces et plus transparentes et travaille à la résolution des cas harcÚlement sexuel de patients[12] - [13]. Mulcair est également membre de l'exécutif du Conseil de la langue française et président du English speaking Catholic Council[14].
Politique provinciale
Lors de l'Ă©lection provinciale quĂ©bĂ©coise de 1994, Thomas Mulcair est candidat dans la circonscription de Chomedey pour le Parti libĂ©ral du QuĂ©bec (PLQ) ayant Ă sa tĂȘte Daniel Johnson (fils). Mulcair dĂ©clare qu'il s'est engagĂ© au PLQ car il s'agissait du seul parti fĂ©dĂ©raliste crĂ©dible Ă l'Ă©poque[15].
Thomas Mulcair est Ă©lu dĂ©putĂ©, mais le PLQ, qui dĂ©tenait le pouvoir, perd l'Ă©lection au profit du Parti quĂ©bĂ©cois, dirigĂ© par Jacques Parizeau. En 1998, Daniel Johnson est remplacĂ© par Jean Charest Ă la tĂȘte du PLQ. Sept mois plus tard, Mulcair est Ă nouveau Ă©lu lors des Ă©lections du 30 novembre 1998, remportĂ©s une fois encore par le Parti quĂ©bĂ©cois, dont le chef est cette fois Lucien Bouchard.
Le , le PLQ prend le pouvoir et le premier ministre Jean Charest nomme Mulcair ministre du DĂ©veloppement durable, de l'Environnement et des Parcs.
Ministre de l'Environnement du Québec
Pendant son mandat, Mulcair soutient le protocole de Kyoto et fait adopter un amendement à la Charte des droits et libertés de la personne pour faire reconnaitre le droit de vivre dans un environnement sain[16] - [17]. Le plan provincial pour le développement durable qu'il propose à l'époque est basé sur le modÚle des plans similaires des pays d'Europe et est salué comme l'un des plus avant-gardiste d'Amérique du Nord[18].
Sous son mandat sont par ailleurs construites les autoroutes 30 et 50, l'élargissement des routes 175 et 185 et un pont à péage qui complÚte l'autoroute 25[19].
En 2005, Mulcair est condamné à payer 95 000 $ à la suite d'une plainte pour diffamation de l'ancien ministre péquiste Yves Duhaime que Mulcair avait accusé de trafic d'influence[7]. En 2010, la police provinciale anti-corruption contacte Mulcair au sujet d'un pot-de-vin que lui aurait proposé le maire de Laval Gilles Vaillancourt en 1994. Mulcair déclare l'avoir refusé sans jamais avoir ouvert l'enveloppe proposée[20] - [21].
DĂ©part du Cabinet
En 2006, Thomas Mulcair s'oppose à la construction d'immeubles de logements dans la station de ski du parc national du Mont-Orford[17]. Lors d'un remaniement en , Jean Charest retire à Mulcair son portefeuille de l'Environnement et lui propose de devenir ministre des Services gouvernementaux[17]. Certaines spéculations laissent entendre que ce changement est une punition pour son opposition au projet du Mont Orford[16] - [22] ce qui conduit Mulcair à démissionner du gouvernement plutÎt que d'accepter ce qui semble une rétrogradation[23].
Le , Thomas Mulcair annonce qu'il ne sera pas le candidat libéral lors de la prochaine élection provinciale[24].
Politique fédérale
AprÚs avoir quitté le Parti libéral provincial, Mulcair réfléchit à entrer en politique fédérale et discute avec le Parti libéral du Canada, le Nouveau Parti démocratique et le Parti conservateur du Canada[17]. Il envisage un moment d'intégrer la section environnementale d'un grand cabinet d'avocats[25]. Il ne trouve pas d'accord avec les conservateurs en raison de leur opposition au protocole de Kyoto[26].
Bien que Mulcair ait indiquĂ© que le libĂ©ral quĂ©bĂ©cois Claude Ryan est son mentor en politique[27], il apparait en au premier rang d'un discours donnĂ© par le chef du NPD Jack Layton[28]. Layton le persuade d'ĂȘtre candidat pour le NPD au QuĂ©bec, une province oĂč le parti n'a alors aucun siĂšge[17]. Le , Mulcair annonce qu'il sera candidat pour le NPD lors de la prochaine Ă©lection fĂ©dĂ©rale[29] - [30]. Il devient Ă©galement le lieutenant quĂ©bĂ©cois de Jack Layton.
Victoire Ă l'Ă©lection partielle de 2007
Le , Thomas Mulcair est désigné candidat du NPD pour l'élection partielle dans la circonscription d'Outremont. Le , Muclair remporte l'élection en battant le candidat libéral Jocelyn Coulon 48 % à 29 % bien qu'Outremont ait été une forteresse libérale depuis 1935 (sauf en 1988).
Mulcair est alors seulement le second député NPD élu au Québec aprÚs Phil Edmonston en 1990.
Chef adjoint du NPD
Muclair est assermenté député le [31]. Il est nommé par Jack Layton co-chef adjoint du NPD, avec Libby Davies[32].
Le , Mulcair est réélu député à Outremont lors de l'élection fédérale : c'est le premier député NPD élu au Québec lors d'une élection fédérale. Il remporte la circonscription avec 14 348 voix face au libéral Sébastien Dhavernas et ses 12 005 voix[33].
En 2011, le Parti libéral place face à lui l'ancien ministre de la Justice Martin Cauchon[34]. Mulcair est néanmoins réélu avec 56,4 % des voix[35] dans une élection qui voit le NPD remporter 59 des 75 siÚges du Québec et devenir, pour la premiÚre fois, l'opposition officielle à la Chambre des communes[17].
Course Ă la chefferie
Le chef du NPD Jack Layton meurt le des suites d'un cancer. Mulcair dĂ©clare que la mort de Layton lâa particuliĂšrement affectĂ© et que, bien qu'il rĂ©flĂ©chisse Ă une candidature, il lui faut plusieurs semaines pour se dĂ©cider[36].
Le lors d'une conférence de presse dans la banlieue de Montréal, Mulcair annonce sa candidature à la chefferie du NPD. Il reçoit le soutien de 60 des 101 députés NPD[37].
Mulcair fait campagne sur l'idée de renforcer le NPD au Québec et d'attirer de nouveaux électeurs dans les autres parties du pays[17], mais il est critiqué par le candidat Brian Topp et l'ancien chef Ed Broadbent qui voit en sa candidature une tentative de déplacer le parti vers le centre[38] - [39].
Lors du congrĂšs, Thomas Mulcair est Ă©lu chef du NPD au quatriĂšme tour avec 57,2 % des voix aux 42,8 % de Brian Topp[40].
Chef de l'opposition officielle
Le , Mulcair emménage à Stornoway, la résidence officielle du chef de l'opposition[41]. Le , il est assermenté comme membre du Conseil privé de la reine pour le Canada[42].
Durant sa premiĂšre annĂ©e comme chef, le NPD connait plusieurs dĂ©fections. Le dĂ©putĂ© de Thunder BayâSuperior-Nord Bruce Hyer quitte le parti aprĂšs avoir votĂ© contre la ligne du NPD sur le registre des armes Ă feu[43], Claude Patry de JonquiĂšreâAlma rejoint le Bloc quĂ©bĂ©cois aprĂšs un dĂ©saccord sur la position du NPD concernant la loi sur la clartĂ© rĂ©fĂ©rendaire[44]. Le NPD rĂ©ussit cependant Ă conserver le siĂšge de Victoria lors d'une Ă©lection partielle serrĂ©e[45].
Mulcair déclare que son parti soutient les accords de libre-échange à condition qu'ils incluent des clauses opposables sur les droits du travail et la protection de l'environnement[46] - [47]. Il s'oppose également aux pipelines Keystone XL et Northern Gateway[17] et promeut à la place la création d'un oléoduc pour transporter le pétrole de l'Ouest canadien vers l'est afin qu'il soit raffiné au Canada[48].
Avec les scandales autour de Mike Duffy et de plusieurs sénateurs conservateurs et libéraux, Thomas Mulcair réaffirme la position du NPD en faveur de l'abolition du Sénat[49] - [50].
AprĂšs l'Ă©lection de Justin Trudeau Ă la tĂȘte des libĂ©raux en , le NPD baisse dans les sondages[51]. Le parti perd l'Ă©lection partielle de Ă TrinityâSpadina, un siĂšge dĂ©tenu jusque-lĂ par Olivia Chow, la veuve de Jack Layton[52].
Toutefois, aprÚs la victoire surprise du NPD lors de l'élection provinciale en Alberta en , le NPD fédéral connait un regain de popularité[53] - [54] et aborde le début de campagne en vue de l'élection fédérale d' au coude à coude avec les conservateurs pour la premiÚre place. à la suite de cette élection, le NPD termine cependant en troisiÚme position derriÚre le Parti libéral et le Parti conservateur, et Mulcair, bien que réélu dans sa circonscription, perd son titre de chef de l'opposition officielle.
Positions politiques
Droits des femmes
En tant que critique chargé des finances au NPD, Mulcair est critique du budget conservateur de 2009 en raison des « réformes sur l'équité salariale qui supprimeraient le droit des femmes d'aller devant un tribunal pour demander un salaire égal pour un travail de valeur égale »[55]. Pour lui, le NPD « ne pourrait jamais soutenir un budget qui contient ce type de mesure »[55].
En 2014, comme chef du NPD, Mulcair annonce qu'un « gouvernement NPD lancerait dans ses 100 premiers jours une enquĂȘte publique nationale sur la question des femmes autochtones manquantes ou assassinĂ©es »[56] Mulcair believes that âonly a full public inquiry would get to the root causes of violence against aboriginal womenâ[57].
Mulcair a déclaré lors d'une conférence au Québec que les personnes opposées à l'avortement ne sont pas bienvenues au NPD : « ce n'est pas discutable, ce n'est pas négociable, c'est le droit d'une femme de se déterminer sur sa santé et ses choix reproductifs[58]. »
Autochtones
En réponse au mouvement Idle No More, Mulcair déclare qu'un gouvernement NPD intégrerait à ses décisions la nécessité de respecter les jugements des tribunaux et les obligations internationales envers les PremiÚres Nations du Canada[59].
Mulcair souhaite que le gouvernement établisse des relations « de nation à nation » avec les PremiÚres Nations, Inuits et Métis à la suite du rapport de la Commission vérité et réconciliation[60].
Sécurité
Mulcair est critique des politiques conservatrices en matiÚre de sécurité, déclarant que les coupes budgétaires dans les services de sécurité alimentaire et aéronautique mettaient en danger les Canadiens[61]. Il critique aussi les gouvernements précédents pour avoir laissé les compagnies de chemin de fer s'occuper seules des questions de sécurité et appelle le gouvernement fédéral à avoir un rÎle plus actif aprÚs l'accident de Lac Mégantic[62].
Mulcair soutient la politique du NPD de dĂ©criminaliser â mais pas lĂ©galiser â la consommation personnelle de marijuana[63].
Politique Ă©trangĂšre
Mulcair croit que le Canada peut ĂȘtre « une force positive pour la paix, la justice et le respect des droits humains autour du monde[64] ». Dans un discours en , il annonce qu'un gouvernement NPD augmenterait le financement de la politique d'aide internationale du Canada[65]. Mulcair est un opposant Ă l'implication du Canada dans des missions de combat en Irak[66].
En tant que chef du NPD, Mulcair soutient ce qu'il décrit comme « une approche équilibrée » sur la question du conflit israélo-palestinien et critique l'approche pro-Israël des conservateurs[64]. Cependant, il a condamné comme « inacceptable » le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions[67] et s'est déclaré « un ardent supporter d'Israël » en 2008[68]. En 2014, une députée du NPD, Sana Hassainia, a quitté le parti en raison de la position selon elle pro-Israël[69] - [70].
Ăconomie
Thomas Mulcair soutient une baisse du taux d'imposition de 11 % à 9 % pour les petites entreprises[71]. Il déclare que le NPD créera « un crédit d'impÎt innovant pour encourager les manufacturiers à investir dans les machines, l'équipement et la propriété utilisée en recherche et développement[72]. »
Activités aprÚs la vie politique
AprĂšs son retrait de la vie politique en , Mulcair a acceptĂ© la prĂ©sidence de l'organisation du Jour de la Terre au QuĂ©bec et un poste au DĂ©partement de science politique de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al[73] - [74]. Il est Ă©galement commentateur politique pour plusieurs grands mĂ©dias quĂ©bĂ©cois: la station de radio CJAD, de mĂȘme que les stations de tĂ©lĂ©vision CTV et TVA[75] - [76] - [77].
EngagĂ© comme consultant par le gĂ©ant de l'homĂ©opathie Laboratoires Boiron, Mulcair participe au mois de au lancement de leur campagne de relations publiques visant Ă convaincre le gouvernement du QuĂ©bec de crĂ©er un ordre professionnel pour les homĂ©opathes, avec le lancement de la Coalition pour lâhomĂ©opathie au QuĂ©bec. Mais cet appui Ă l'homĂ©opathie, considĂ©rĂ©e comme une pseudoscience dont les prĂ©parations sont inefficaces pour traiter quelque condition mĂ©dicale que ce soit, a valu Ă Mulcair les critiques de plusieurs communicateurs scientifiques canadiens, dont Olivier Bernard, Alain Vadeboncoeur et Timothy Caulfield, de mĂȘme que celles de l'Organisation pour la science et la sociĂ©tĂ© de l'UniversitĂ© McGill[78] - [79] - [80] - [81] - [82] - [83].
Notes et références
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