Nycole Turmel
Nycole Turmel ([1]) est une syndicaliste et personnalité politique canadienne. Elle a été présidente de l'Alliance de la Fonction publique du Canada de 2000 à 2006, et députée de Hull—Aylmer de 2011 à 2015 sous la bannière du Nouveau Parti démocratique du Canada, dont elle a été le chef intérimaire ainsi que chef de l'opposition officielle du Canada de 2011 à 2012.
Nycole Turmel | |
Fonctions | |
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Chef de l'opposition du Canada | |
– (7 mois et 2 jours) |
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Monarque | Élisabeth II |
Gouverneur | David Lloyd Johnston |
Premier ministre | Stephen Harper |
LĂ©gislature | 41e Parlement |
Prédécesseur | Jack Layton |
Successeur | Thomas Mulcair |
Chef du Nouveau Parti démocratique (intérim) | |
– (7 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Jack Layton |
Successeur | Thomas Mulcair |
Députée à la Chambre des communes | |
– (4 ans, 5 mois et 17 jours) |
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Élection | 2 mai 2011 |
Circonscription | Hull—Aylmer |
Prédécesseur | Marcel Proulx |
Successeur | Greg Fergus |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sainte-Marie, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Nouveau Parti démocratique |
Père | Laval Turmel |
Mère | Emilia Jacques |
Enfants | 3 |
Profession | Syndicaliste Femme politique |
Biographie
Nycole Turmel commence sa carrière dans les années 1980 comme fonctionnaire au ministère de l'assurance-chômage du Canada[2]. Après plusieurs années d'implication syndicale, elle est élue, en 2000, présidente de l'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), devenant ainsi la première femme à occuper ce poste[3] - [2]. Elle est réélue pour un deuxième mandat de 3 ans en 2003. En 2007, elle est membre du bureau de l'ombudsman de la ville de Gatineau[2].
À l'automne 2009, jeune retraitée[2], elle se présente pour se faire élire conseillère municipale du district Plateau-Manoir-des-Trembles de la ville de Gatineau[3] - [4]. Elle est battue par Maxime Tremblay par 96 votes.
Lors de la même période, l'Université du Québec à Montréal crée une chaire de recherche à son nom et financée par l'AFPC[5].
Au début de 2011, le Nouveau Parti démocratique annonce que Turmel sera candidate dans la circonscription électorale fédérale de Hull—Aylmer[3]. Le , elle est élue dans cette circonscription, un château-fort libéral depuis 100 ans. Le , elle est nommée porte-parole de l'opposition officielle du Canada pour les travaux publics et les services gouvernementaux, ainsi que présidente du caucus fédéral des députés néo-démocrates[6].
Le , le chef du NPD, Jack Layton, annonce qu'il souffre d'un nouveau cancer et propose Nycole Turmel comme chef intérimaire du Nouveau Parti démocratique pendant la durée de ses traitements. Le , elle est choisie chef intérimaire du parti, un rôle qu'elle garde à la suite du décès de Layton jusqu'à l'élection de Thomas Mulcair le . Au décès de Layton, elle devient également chef de l'Opposition officielle du Canada, et ce jusqu'à l'élection de Mulcair.
À la suite de l'élection de Mulcair, Nycole Turmel a conservé le poste de whip en chef du NPD et celui de membre du Bureau de régie interne de la Chambre des communes.
Aux élections générales de 2015, elle a été défaite par le libéral Greg Fergus.
Notes et références
- (en) « Turmel, Nycole », Biography, Parliament of Canada (consulté le )
- « Nycole Turmel »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.nycoleturmel.org,
- Hélène Buzzetti, « Le NPD recrute la syndicaliste Nycole Turmel », Le Devoir,
- « Gatineau - Nycole Turmel en politique fédéraleéditeur=Société Radio-Canada », sur http://www.radio-canada.ca,
- furiousmouse&friends, « Chaire Nycole Turmel », sur http://www.turmel.uqam.ca, Université du Québec à Montréal,
- Cabinet fantĂ´me, sur le site du NPD