Michelle Courchesne
Michelle Courchesne, née le à Trois-Rivières, est une urbaniste, gestionnaire et femme politique québécoise. Elle est élue la première fois le à l'Assemblée nationale du Québec comme députée libérale de la circonscription de Fabre. Dès lors, elle occupe une place prépondérante dans le gouvernement de Jean Charest, siégeant comme ministre dans plusieurs ministères.
Michelle Courchesne | |
Fonctions | |
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Vice-première ministre du Québec | |
– (4 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Line Beauchamp |
Successeur | François Gendron |
Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport | |
– (4 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Line Beauchamp |
Successeur | Marie Malavoy |
– (3 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Jean-Marc Fournier |
Successeur | Line Beauchamp |
Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (9 ans, 4 mois et 21 jours) |
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Élection | 14 avril 2003 |
Réélection | 26 mars 2007 8 décembre 2008 |
Circonscription | Fabre |
LĂ©gislature | 37e, 38e et 39e |
Groupe politique | Parti libéral du Québec |
Prédécesseur | Joseph Facal |
Successeur | Gilles Ouimet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Trois-Rivières, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômée de | Université de Montréal |
Profession | Urbaniste Gestionnaire |
Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport du au , elle est remplacée par Line Beauchamp et devient présidente du Conseil du trésor du Québec le . À la suite de la démission de Beauchamp le , Courchesne reprend en charge le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport[1]. À l'été 2012, elle annonce qu'elle ne briguera pas les suffrages lors des élections générales québécoises de 2012.
Biographie
Formation et carrière professionnelle
Michelle Courchesne fait ses études collégiales au Collège Jean-de-Brébeuf pour ensuite faire un baccalauréat en sociologie et une maîtrise en urbanisme. Elle pratique le métier d'urbaniste de 1976 à 1981. Elle est ensuite conseillère municipale et membre du comité exécutif de la ville de Laval de 1981 à 1985.
De 1995 à 2000, elle est la directrice générale de l'Orchestre symphonique de Montréal. Elle siège également sur plusieurs conseils d'administration tels celui de la Banque nationale du Canada, de la Société Radio-Canada, de la Fondation des maladies mentales du Québec et de l'École nationale de théâtre du Canada. Parallèlement à ces fonctions, elle est sous-ministre adjointe et en titre du ministère de la Culture et des Communications.
Elle est la veuve de Normand Filiatrault et la mère de Jean-Michel Filiatrault, joueur de hockey semi-professionnel portant les couleurs de l'Université McGill, et de Louis-Charles Filiatrault, qui étudie le droit à l'Université d'Ottawa.
Carrière politique
Aux élections générales du 14 avril 2003, elle est élue dans la circonscription de Fabre. Ministre responsable de la région de Laval depuis ce temps, elle occupe, de 2003 à 2005, le poste de ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration. De 2005 à 2007, elle est ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale.
Réélue aux élections générales de 2007, elle devient ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport ainsi que ministre de la Famille et des Aînés le suivant. Lors de sa réélection en 2008, elle est remplacée au ministère de la Famille et des Aînés par Tony Tomassi.
Le , lors d'un remaniement ministériel, elle est nommée présidente du Conseil du trésor. Elle obtient aussi la responsabilité des Services gouvernementaux.
Le , elle est nommée ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport à la suite de la démission de Line Beauchamp.
Ministre de l'Éducation
En , l'article 19 du régime pédagogique du Québec est abrogé[2], permettant ainsi les écoles de donner cours les fins de semaine et tous les jours fériés y compris à Noël ou le . Michelle Courchesne déclare d'abord que cette souplesse doit permettre de lutter contre le décrochage scolaire. Cette modification est concédée aux écoles orthodoxes pour leur permettre de respecter ledit régime pédagogique[3]. Plusieurs critiquent ces modifications effectuées « en catimini »[4] et le fait qu'il existe d'autres moyens de s'assurer que les écoles orthodoxes juives respectent le calendrier scolaire : la dérogation et l'enseignement des cours religieux en fin de semaine[5].
Le , elle est mise en cause par le rapport du vérificateur général du Québec sur l'attribution, en 2008, de 18 000 places subventionnées en garderie ; l'ex-ministre de la Famille s'est défendue d'avoir favorisé des donateurs du Parti libéral. Le rapport indique que 29 % des projets retenus étaient situés dans des municipalités où le ministère estimait qu'il y avait déjà un surplus de place.
En , Michelle Courchesne est de nouveau mentionnée dans un rapport du vérificateur général. Celui-ci révèle que le personnel de son cabinet politique aurait illégitimement effectué une présélection de demandes de subventions reçues pour des infrastructures sportives avant même de les envoyer aux fonctionnaires chargés d'en faire l'analyse[6]. La plupart des questions sont demeurés sans réponse dans cet incident qui s'est déroulé entre 2006 et 2010, période durant laquelle Michelle Courchesne occupait des postes de haut fonctionnaire ou de ministre au ministère de l'Éducation (2007-2010)[7].
Participation aux Mordus de politique
À partir d', elle est panéliste à l'émission télévisée des Mordus de politique sur les ondes d'ICI RDI. Elle remplace dans ce rôle son ancien collègue de cabinet ministériel, Pierre Moreau.
Notes et références
- Paul Journet, « Michelle Courchesne redevient ministre de l'Éducation », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne)
- « Plus de congé obligatoire à l'école pour les fêtes historiques et religieuses traditionnelles ? », sur blogspot.com (consulté le ).
- « Un décret sur mesure pour les écoles juives », sur Le Devoir (consulté le ).
- « LaPresse.ca / Actualités et Infos au Québec et dans le monde », sur La Presse (consulté le ).
- Guy Durand, http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/opinions/collaborateurs/201002/20/01-953606-changements-au-calendrier-scolaire.php
- Robert Dutrisac, « Les malheurs de Courchesne », Le Devoir,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- « Infrastructures sportives: les règles ont changé au départ de Courchesne », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).