2012 au Québec
Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 2012 au Québec.
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Décennies au Québec : 1980 1990 2000 2010 2020 2030 2040 |
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Décennies : 1980 1990 2000 2010 2020 2030 2040 SiÚcles : XIXe XXe XXIe XXIIe XXIIIe Millénaires : Ier IIe IIIe |
Afrique du Sud, AlgĂ©rie, Angola, BĂ©nin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, RĂ©publique du Congo, RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, CĂŽte d'Ivoire, Djibouti, Ăgypte, ĂrythrĂ©e, Ăthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, GuinĂ©e, GuinĂ©e-Bissau, GuinĂ©e Ă©quatoriale, Kenya, Lesotho, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao TomĂ©-et-Principe, SĂ©nĂ©gal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, BrĂ©sil, Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Ăcosse, Nouveau-Brunswick, Nunavut, Ontario, QuĂ©bec, Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador, Territoires du Nord-Ouest et Yukon), Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, RĂ©publique dominicaine, Dominique, Ăquateur, Ătats-Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, HaĂŻti, Honduras, JamaĂŻque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, PĂ©rou, Saint-Christophe-et-NiĂ©vĂšs, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Salvador, Suriname, TrinitĂ©-et-Tobago, Uruguay et Venezuela Afghanistan, Arabie saoudite, ArmĂ©nie, AzerbaĂŻdjan, BahreĂŻn, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Chypre, CorĂ©e du Nord, CorĂ©e du Sud, Ămirats arabes unis, GĂ©orgie, Inde, IndonĂ©sie, Irak, Iran, IsraĂ«l, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, KoweĂŻt, Laos, Liban, Malaisie, Maldives, Mongolie, NĂ©pal, Oman, OuzbĂ©kistan, Pakistan, Philippines, Qatar, Russie, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, ThaĂŻlande, Timor oriental, TurkmĂ©nistan, Turquie, ViĂȘt Nam et YĂ©men Allemagne, Albanie, Andorre, ArmĂ©nie, Autriche, AzerbaĂŻdjan, Belgique, BiĂ©lorussie, Bosnie-HerzĂ©govine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (Bretagne et Lorraine), GĂ©orgie, GrĂšce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, MacĂ©doine, Malte, Moldavie, Monaco, MontĂ©nĂ©gro, NorvĂšge, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni (), Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, SlovĂ©nie, SuĂšde, Suisse, RĂ©publique tchĂšque, Turquie, Ukraine et Vatican Australie, Ătats fĂ©dĂ©rĂ©s de MicronĂ©sie, Fidji, Salomon, Kiribati, Ăles Marshall, IndonĂ©sie, Nauru, Nouvelle-ZĂ©lande, Palaos, Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e, Samoa, Timor oriental, Tonga, Tuvalu et Vanuatu |
22 mars : Le leader Ă©tudiant Gabriel Nadeau-Dubois, Ă la tribune lors d'une manifestation rassemblant environ 200 000 personnes pour protester contre la hausse des droits de scolaritĂ©. 10 mars - L'Impact de MontrĂ©al dispute son premier match en MLS au BC Place. Les MontrĂ©alais s'inclinent 2-0 face aux Whitecaps de Vancouver. 4 septembre : La cheffe du Parti quĂ©bĂ©cois, Pauline Marois devient la premiĂšre femme Ă©lue au poste de premier ministre du QuĂ©bec Ă la suite de l'Ă©lection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise. Sa victoire est ternie par une fusillade Ă l'extĂ©rieur de la salle oĂč elle prononce son discours de victoire. 28 dĂ©cembre : la seule centrale nuclĂ©aire du QuĂ©bec, Gentilly-2, est fermĂ©e dĂ©finitivement. Elle Ă©tait en opĂ©ration depuis 1983. |
ĂvĂ©nements
Janvier
- 1er janvier : la taxe de vente du Québec hausse de 1 % passant à 9,5 %.
- 10 janvier :
- La dĂ©putĂ©e fĂ©dĂ©rale nĂ©o-dĂ©mocrate de Saint-MauriceâChamplain Lise St-Denis quitte son parti pour se joindre au Parti libĂ©ral fĂ©dĂ©ral.
- Le député péquiste François Rebello quitte son parti et joint les rangs de la Coalition avenir Québec. Il se dit cependant toujours souverainiste.
- 12 janvier : le policier Jean-Guy Dagenais est nommé au Sénat à Ottawa.
- 21 janvier : les membres de l'Action démocratique du Québec (ADQ) votent à 70,5 % pour la fusion avec la Coalition avenir Québec (CAQ)[1].
- 29 janvier : lors de son conseil national, le Parti québécois adopte des motions concernant l'idée de référendum d'initiative populaire et celle du droit de vote à 16 ans.
FĂ©vrier
- 6 février : le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, annonce qu'il rouvrira les conventions collectives des enseignants et des médecins, advenant une victoire de son parti aux prochaines élections. Il abolira également les commissions scolaires dans les 100 jours qui suivront l'élection.
- 12 fĂ©vrier : trois mille six cents abonnĂ©s d'Hydro-QuĂ©bec sont privĂ©s d'Ă©lectricitĂ© Ă la suite d'une tempĂȘte de verglas aux Ăles de la Madeleine.
- 13 fĂ©vrier : dĂ©but de la GrĂšve Ă©tudiante quĂ©bĂ©coise de 2012 avec le dĂ©clenchement de la grĂšve par l'Association des chercheuses et chercheurs Ă©tudiants en sociologie de l'UniversitĂ© Laval, le Mouvement des Ă©tudiants en service social de l'UniversitĂ© Laval et l'Association Facultaire des Ătudiants en Arts de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al (AFEA).
- 14 février : la session parlementaire reprend. La Coalition avenir Québec (CAQ) n'est cependant pas reconnue comme groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.
- 16 février : l'acteur Tony Conte, accusé de trafic de cocaïne en octobre 2008, est condamné à 39 mois et 20 jours de prison[2]. Ses deux présumés complices ont pour leur part choisi de plaider coupable et ont été condamnés à trois ans de prison.
- 23 fĂ©vrier : RĂ©jean Parent annonce qu'il quitte ses fonctions Ă la tĂȘte de la Centrale des syndicats du QuĂ©bec. Il quittera son poste Ă la fin juin.
- 25 février : Option nationale tient son congrÚs de fondation dans la municipalité de Bécancour. Plus de 400 militants participent à l'évÚnement.
Mars
- 1er mars : entre 3 000 et 8 000 étudiants universitaires et collégiaux en grÚve manifestent devant l'Assemblée nationale contre la hausse des droits de scolarité. Environ 84 000 étudiants sont en grÚve à ce moment[3]
- 3 mars : prÚs de Montréal, un autobus fait une sortie de route tuant deux personnes et faisant 48 blessés[4].
- 4 mars : début des états généraux sur la souveraineté présidés par Gérald Larose.
- 8 mars : une manifestation étudiante dégénÚre en affrontements avec la police à Montréal. Il y a alors 130 000 étudiants en grÚve à travers la province.
- 10 mars : L'Impact de Montréal dispute son premier match en MLS au BC Place. Les Montréalais s'inclinent 2-0 aux dépens des Whitecaps de Vancouver[5].
- 11 mars : Monsieur Lazhar remporte 7 Prix Jutra dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario, de la meilleure actrice de soutien et du meilleur acteur de soutien. Gilbert Sicotte remporte le prix du meilleur acteur pour Le Vendeur et Vanessa Paradis celui de la meilleure actrice pour Café de Flore.
- 15 mars : une manifestation contre la brutalité policiÚre dégénÚre en émeute dans le centre-ville de Montréal. Il y a 226 arrestations.
- 20 mars :
- Raymond Bachand présente son troisiÚme budget à l'Assemblée nationale. Les revenus y sont de 69,4 milliards $ et les dépenses de 70,9 milliards $. La dette est de 183,8 milliards $. Le gouvernement reste ferme pour ce qui est de la hausse des droits de scolarité. à l'extérieur de l'Assemblée nationale, les étudiants manifestent leur mécontentement.
- Christian LĂ©pine succĂšde Ă Jean-Claude Turcotte comme archevĂȘque de MontrĂ©al.
- 22 mars : une manifestation rassemblant environ 200 000 personnes se tient au centre-ville de Montréal pour protester contre la hausse des droits de scolarité.
- 24 mars : le député fédérale d'Outremont Thomas Mulcair est élu chef du NPD avec 57,2 % du vote contre l'ex-président du parti Brian Topp avec 42,8 % du vote lors du congrÚs à la chefferie à Toronto en Ontario.
- 25 mars :
- La ville de Québec et Québecor annoncent une entente finale sur la construction d'un amphithéùtre de 18 000 places au coût de 400 millions $. La construction commencera en septembre et durera trois ans.
- Le chanteur Jean-Marc Couture remporte le grand prix de Star Académie de l'année[6].
- 31 mars : quelque 600 résidents de Neuville se rassemblent devant l'hÎtel de ville de cette municipalité afin de protester contre la construction d'un aérodrome sur une ancienne terre agricole.
- Fin mars : malgré les manifestations étudiantes qui continuent quotidiennement, le gouvernement reste sur ses positions.
Avril
- 2 avril : deux mille Ă©tudiants en grĂšve manifestent Ă Sherbrooke devant les bureaux du premier ministre Jean Charest.
- 3 avril : la députée de Rosemont Louise Beaudoin annonce qu'elle retourne au Parti québécois.
- 5 avril : QuĂ©bec annonce une rĂ©forme du rĂ©gime des prĂȘts et bourses dans le but de faire terminer la grĂšve Ă©tudiante. La rĂ©action des associations Ă©tudiantes est plutĂŽt froide.
- 6 avril : le député de Groulx René Gauvreau annonce qu'il retourne aussi au Parti québécois. Il annonce qu'il ne sera pas candidat aux prochaines élections.
- 14 avril : dix mille personnes, en majorité des étudiants, manifestent de nouveau à Montréal contre la hausse des droits de scolarité. Cependant, le gouvernement refuse toujours de négocier.
- 15 avril : la ministre de l'Ăducation, Line Beauchamp, se dit prĂȘte, lors d'une confĂ©rence de presse, Ă nĂ©gocier la gestion des universitĂ©s avec les associations Ă©tudiantes modĂ©rĂ©es. Il n'est cependant pas question d'ouvrir le dossier sur la hausse des droits de scolaritĂ©.
- 17 avril : le gouvernement exige des associations étudiantes qu'elles condamnent la violence et le vandalisme. Pauline Marois déclare que le premier ministre cherche à humilier les étudiants.
- 20 avril : la police charge des manifestants Ă©tudiants qui tentent de perturber le salon du Plan Nord au Palais des congrĂšs de MontrĂ©al. Des fenĂȘtres du centre sont brisĂ©es, des grenades lacrymogĂšnes sont lancĂ©es, des arrestations sont effectuĂ©es.
- 21 avril :
- Le congrÚs de fondation de la Coalition avenir Québec (CAQ) se tient à Victoriaville.
- Une quinzaine de personnalités (dont Gérald Larose, Claude Béland, Luc Picard, Jean Cournoyer, Robert Burns) signent un manifeste demandant au gouvernement de suspendre la hausse des droits de scolarité et de négocier la fin du conflit étudiant avec les trois associations étudiantes.
- 22 avril : une manifestation pour le Jour de la Terre rassemble entre 200 000 et 300 000 personnes dans les rues de Montréal
- 23 avril : le gouvernement amorce des négociations avec les associations étudiantes. Celles-ci sont la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Coalition large de l'ASSà (CLASSE).
- 24 avril : premiÚre manifestation nocturne dans le cadre de la grÚve étudiante. Elle sera suivi de 135 autres manifestations nocturnes consécutives.
- 25 avril : les nĂ©gociations sont rompues entre le gouvernement et les Ă©tudiants, la ministre Line Beauchamp ne voulant plus nĂ©gocier avec la CLASSE soupçonnĂ©e d'ĂȘtre Ă l'origine d'une manifestation qui a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en violences.
- 27 avril : lors d'une confĂ©rence de presse, le premier ministre Jean Charest et la ministre Line Beauchamp font connaĂźtre publiquement les offres faites aux fĂ©dĂ©rations Ă©tudiantes. Ils proposent entre autres une bonification des prĂȘts et bourses et une hausse des droits de scolaritĂ© de 75 % qui s'Ă©tend sur sept ans au lieu de cinq.
Mai
- 1er mai :
- Le salaire minimum monte de 25 cents Ă 9,90 $.
- La FECQ et la FEUQ font une contre-proposition au gouvernement. Elles demandent entre autres le gel des frais de scolarité pour deux ans. Le gouvernement reçoit cette demande plutÎt froidement.
- 3 mai : le député et ancien ministre Tony Tomassi annonce sa démission.
- 4 mai : les associations étudiantes dont la CLASSE sont conviées à de nouvelles négociations avec le gouvernement à Québec. Les trois principales centrales syndicales y sont également invitées. Pendant ce temps, à Victoriaville, une manifestation étudiante dégénÚre en émeute alors que débute le conseil national du Parti libéral du Québec au Centre des congrÚs de cette ville. Il y a 110 arrestations.
- 5 mai : aprÚs 23 heures de négociations, le gouvernement et les associations étudiantes en viennent à une entente de principe. La hausse des droits de scolarité est maintenue mais est compensée par une diminution des frais afférents.
- 7 mai : ce jour et les jours suivants, les assemblées collégiales et universitaires votent en majorité contre l'entente de principe et pour la reconduction de la grÚve.
- 10 mai : des bombes fumigĂšnes sont posĂ©es dans le mĂ©tro de MontrĂ©al, perturbant le rĂ©seau pendant plusieurs heures. Quatre suspects seront par la suite arrĂȘtĂ©s.
- 11 mai : à la suite de la CLASSE et de la FECQ, la FEUQ rejette l'entente de principe signée la semaine passée. Elle demande également un moratoire sur la hausse des droits de scolarité.
- 12 mai : les Ătats gĂ©nĂ©raux sur la souverainetĂ© commencent leur tournĂ©e Ă Salaberry-de-Valleyfield.
- 14 mai : la ministre de l'Ăducation, du Loisir et des Sports, Line Beauchamp, annonce son retrait de la vie politique. Michelle Courchesne lui succĂšde tout en gardant la prĂ©sidence Conseil du TrĂ©sor.
- 15 mai : Michelle Courchesne rencontre les leaders des associations Ă©tudiantes. Elle dit constater un durcissement de leurs positions.
- 17 mai : le gouvernement dépose le projet de Loi 78 qui suspend les sessions d'hiver menacées jusqu'au mois d'août et qui restreint sévÚrement le droit de manifestation. Ce projet de loi a pour but de mettre fin au conflit étudiant qui perdure depuis février.
- 18 mai : critiqué par les centrales syndicales et par le Barreau du Québec, le projet de loi 78 est adopté à l'Assemblée nationale par 68 voix contre 48. La Coalition avenir Québec vote pour. La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) annoncent qu'elles contesteront en cour la validité de la loi.
- 19 mai : une nouvelle manifestation nocturne tourne à l'émeute à Montréal. Il y a 69 arrestations.
- 20 mai : une nouvelle manifestation a lieu à Montréal. Il y a cette fois plus de 300 arrestations.
- 22 mai :
- La commission Charbonneau, dont le but est d'enquĂȘter sur la collusion et la corruption dans l'industrie de la construction, commence ses travaux.
- PrÚs de 250 000 personnes marchent dans les rues de Montréal pour commémorer le centiÚme jour du conflit étudiant et pour protester contre la loi 78[7].
- 24 mai : la Cour suprĂȘme du Canada annonce qu'elle entendra la cause du dessinateur Claude Robinson contre Cinar, France Animation, Ravensburger Film et RTV, accusĂ©s d'avoir plagiĂ© sa bande dessinĂ©e avec une sĂ©rie d'animation, Robinson SucroĂ«[8].
- 28 mai : les négociations reprennent entre le gouvernement Charest et les fédérations étudiantes.
- 31 mai : les négociations sont rompues.
Juin
- 2 juin : malgré la pluie, des milliers de personnes manifestent à Montréal contre la hausse des droits de scolarité et la loi 78. Cette manifestation est organisée par la CLASSE.
- 5 juin : le dĂ©putĂ© de Mercier, Amir Khadir, est arrĂȘtĂ© lors d'une manifestation dĂ©clarĂ©e illĂ©gale.
- 8 juin :
- La commission Charbonneau entend son premier témoin, Jacques Lafrance, un haut fonctionnaire ayant travaillé au Conseil du trésor du Québec, qui raconte les origines du mode d'attribution des contrats gouvernementaux depuis les années 1960.
- De nombreuses manifestations ont lieu en rapport avec la situation politique des derniÚres semaines lors du week-end du Grand Prix à Montréal.
- 11 juin : le Parti québécois remporte l'élection partielle d'Argenteuil; les libéraux remportent celle de LaFontaine.
- 15 juin : la session parlementaire est suspendue jusqu'Ă l'automne.
- 18 juin : le député libéral Yvon ValliÚres annonce son retrait de la vie politique.
- 19 juin : la ville de Québec édicte un rÚglement encadrant les manifestations dans la capitale.
- 22 juin : deux manifestations, l'une à Montréal et l'autre à Québec, ont lieu pour de nouveau contester la hausse des droits de scolarité et la loi 78. Les personnes rassemblées sont de 10 000 à 20 000.
- 27 juin : le député péquiste Sylvain Simard annonce qu'il ne se représentera pas à la prochaine élection.
- 29 juin : Louise Chabot succĂšde Ă RĂ©jean Parent Ă la tĂȘte de la Centrale des syndicats du QuĂ©bec (CSQ).
Juillet
- Juillet : Mario Dumont anime sa derniĂšre Ă©mission sur V, qu'il dirigeait depuis 3 ans, en raison de son acceptation Ă LCN d'ici en septembre prochain[9].
- 2 juillet : le Forum mondial de la langue française commence ses travaux à Québec.
- 6 juillet : l'ancien journaliste Pierre Duchesne confirme qu'il sera candidat du Parti québécois dans Borduas.
- 11 juillet : le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, annonce son retrait de la vie politique.
- 16 juillet : les ministres Michelle Courchesne et Monique Gagnon-Tremblay confirment qu'elles quitteront la vie politique Ă l'issue de la prochaine campagne Ă©lectorale.
- 21 juillet : le chanteur britannique, Roger Waters, présente devant 75 000 personnes son spectacle The Wall en plein air sur les Plaines d'Abraham.
- 22 juillet : plus de 10 000 personnes participent à la manifestation organisée par la CLASSE à Montréal pour protester contre les politiques du gouvernement Charest. C'est la cinquiÚme manifestation du genre depuis le 22 mars.
- 23 juillet : la Cour d'appel du Québec refuse d'entendre les associations étudiantes quant à la suspension de la loi 78.
- 24 juillet : Québec signe une entente avec les Cris donnant à ceux-ci une plus grande autonomie sur les territoires de la Baie James.
- 25 juillet : Pauline Marois confirme que l'ancien président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin, sera candidat du Parti québécois dans Laval-des-Rapides.
- 31 juillet : le docteur Gaétan Barrette, président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, est candidat de la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Terrebonne.
Août
- 1er août : le premier ministre Jean Charest annonce des élections générales pour le 4 septembre.
- 4 août : le journaliste Jean-François Lisée sera candidat péquiste dans Rosemont.
- 5 août : l'ancien chef de l'Unité anti-collusion, Jacques Duchesneau, annonce qu'il sera candidat pour la Coalition avenir Québec dans Saint-JérÎme.
- 7 août : la menace du conflit étudiant reparait avec la reconduction de votes de grÚve dans les Cégeps et les universités.
- 9 août : Gabriel Nadeau-Dubois démissionne de son poste de porte-parole de la CLASSE.
- 13 août : la FTQ annonce qu'elle n'appuiera aucun parti politique durant la campagne électorale.
- 19 août : pour la premiÚre fois au Québec, quatre leaders participent au débat des chefs dont deux femmes : Jean Charest (Parti libéral du Québec), François Legault (Coalition avenir Québec), Pauline Marois (Parti québécois), et Françoise David (Québec solidaire).
- 22 août : pour la sixiÚme fois depuis le 22 mars, des milliers de personnes manifestent dans les rues de Montréal pour de nouvelles mesures sociales et contre la hausse des droits de scolarité.
- 31 août : le journal montréalais The Gazette donne son appui à la Coalition avenir Québec. Traditionnellement, il prenait parti pour le Parti libéral.
Septembre
- 3 septembre : des milliers de personnes participent à la premiÚre pelletée de terre de la construction du nouvel amphithéùtre de Québec. Jean Charest et Pauline Marois y sont présents.
- 4 septembre :
- Mario Dumont anime sa premiĂšre Ă©mission Ă LCN.
- Pauline Marois est la premiÚre femme élue au poste de premier ministre du Québec à la suite de l'élection générale québécoise. Sa victoire est ternie par une fusillade faisant un mort au rassemblement de son parti, le Parti québécois, à Montréal. L'Assemblée nationale comprend maintenant 54 députés péquistes, 50 libéraux, 19 caquistes et 2 solidaires. Pour la premiÚre fois de son histoire, le PQ obtient un gouvernement minoritaire. Des vedettes comme Jacques Duchesneau et Léo Bureau-Blouin sont élus. Le docteur Gaétan Barrette est défait par le péquiste Mathieu Traversy dans sa circonscription de Terrebonne. Le premier ministre Jean Charest est battu dans sa circonscription de Sherbrooke.
- 5 septembre : Jean Charest annonce sa démission.
- 8 septembre : une tornade ravage le centre-ville de Drummondville, arrachant la toiture du Centre des loisirs.
- 9 septembre : la FECQ et la FEUQ considÚrent le conflit étudiant comme terminé.
- 12 septembre : Jean-Marc Fournier est nommé chef intérimaire du PLQ.
- 14 septembre : sortie du film L'Affaire Dumont qui raconte l'histoire d'un jeune homme, Michel Dumont, qui a été condamné pour une agression sexuelle le 17 novembre 1990 qu'il n'a pas commise.
- 17 septembre : la commission Charbonneau reprend ses travaux.
- 19 septembre : le cabinet de Pauline Marois est assermentĂ©. Les principaux ministres en sont Nicolas Marceau (Finances et Ăconomie), RĂ©jean HĂ©bert (SantĂ©), Pierre Duchesne (Enseignement supĂ©rieur), Marie Malavoy (Ăducation), Jean-François LisĂ©e (Relations internationales), Sylvain Gaudreault (Transports et Affaires municipales), StĂ©phane BĂ©dard (Conseil du TrĂ©sor), Bernard Drainville (Institutions dĂ©mocratiques).
- 20 septembre : lors de sa premiÚre conférence de presse en tant que premiÚre ministre, Pauline Marois annonce l'annulation de la hausse des droits de scolarité. Elle décrÚte également la fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly-2.
- 22 septembre : quelques centaines de personnes manifestent pour la gratuité scolaire à Montréal.
- 23 septembre : un cardiologue de Saint-JérÎme, Dominique Ouimet, est porté disparu dans les Himalayas au Népal, à cause d'une avalanche, en ramassant des fonds pour la fondation de l'HÎpital régional de Saint-JérÎme.
- 26 septembre : Louis Roy annonce qu'il dĂ©missionne de la prĂ©sidence de la CSN. Il n'Ă©tait Ă la tĂȘte du syndicat que depuis seize mois. Jacques LĂ©tourneau le remplace par intĂ©rim.
- 28 septembre : Raymond Bachand se lance dans la course à la direction (en) du Parti libéral.
- 29 septembre : dans un rapport obtenu par Le Devoir, Hydro-Québec recommande la fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly-2.
- 30 septembre : prÚs de mille personnes manifestent à Bécancour contre la fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly-2.
Octobre
- 1er octobre : Pierre Moreau se lance dans la course à la direction du Parti libéral du Québec.
- 2 octobre : le député fédéral de Papineau Justin Trudeau se lance dans la course à la direction (en) du Parti libéral du Canada.
- 3 octobre : l'ancien ministre de la Santé, Philippe Couillard, se lance dans la course à la direction du Parti libéral du Québec.
- 9 octobre : Québec annonce la construction d'une usine d'engrais à Bécancour qui emploierait 200 personnes et dont le coût serait de 1,2 milliard de dollars.
- 10 octobre : malgré la promesse électorale, le gouvernement péquiste renonce à abolir la taxe santé créée par le gouvernement précédent. Les aléas d'un gouvernement minoritaire en sont la principale raison.
- 11 octobre : l'ex sergent de Sainte-Foy, Serge Lefebvre, est encore arrĂȘtĂ© d'avoir apprĂ©hendĂ© d'une introduction par effraction dans le secteur du Cap-Rouge[10].
- 13 octobre : Pauline Marois participe au XIVe Sommet de la francophonie qui se tient à Kinshasa en République démocratique du Congo.
- 15 octobre : Pauline Marois rencontre François Hollande à Paris. Celui-ci réitÚre la politique française de non-ingérence et de non-indifférence envers le Québec.
- 16 octobre : l'ancien vice-président du Parti libéral, Jean David se lance aussi dans la course à la direction du parti[11].
- 21 octobre : Kateri Tekakwitha est canonisée. Il s'agit de la premiÚre Amérindienne d'Amérique du Nord à devenir sainte.
- 28 octobre : le 34e Gala de l'ADISQ, animĂ© par Louis-JosĂ© Houde, rĂ©compense entre autres Vincent ValliĂšres comme interprĂšte masculin de l'annĂ©e, CĆur de pirate comme interprĂšte fĂ©minine de l'annĂ©e et Lisa LeBlanc comme RĂ©vĂ©lation de l'annĂ©e. Un hommage est rendu Ă RenĂ©e Martel.
- 30 octobre :
- Jacques Létourneau est confirmé comme président de la CSN.
- Ouverture de la premiÚre session de la 40e législature.
- 31 octobre : le discours d'ouverture de la premiĂšre ministre Pauline Marois porte surtout sur la lutte contre la collusion et la corruption aux niveaux municipal et provincial.
Novembre
- 1er novembre : la loi 1 sur l'intégrité dans l'octroi des contrats gouvernementaux est déposée.
- 5 novembre : à la suite des témoignages de la commission Charbonneau alléguant qu'il était au courant de la collusion qui se passait sous son administration, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, annonce sa démission.
- 6 novembre : la loi 2 sur le financement des partis politiques est dĂ©posĂ©e. Les contributions individuelles devront ĂȘtre maintenant de 100 dollars.
- 7 novembre : la loi 3 sur les élections à date fixe est déposée. Le PQ propose des élections à tous les 4 ans le dernier lundi de septembre.
- 8 novembre : une explosion dans une usine à Sherbrooke tue deux personnes et fait 20 blessés[12] - [13].
- 9 novembre : à la suite d'allégations de corruption, Gilles Vaillancourt démissionne de son poste de maire de Laval.
- 16 novembre : Michael Applebaum devient maire de Montréal par intérim.
- 20 novembre : le ministre Nicolas Marceau dépose son premier budget à l'Assemblée nationale. L'année budgétaire finissant le 31 mars 2013 se termine avec un déficit de 3,3 milliards $. L'équilibre budgétaire est assuré pour 2013-2014 avec des dépenses de 72.4 milliards $ et des revenus de 72.4 milliards $. Les taxes sur le tabac, la biÚre, le vin et les spiritueux sont haussées. Hydro-Québec devra mettre à pied 2000 employés par atrition d'ici un an. La taxe sur l'électricité sera indexée au coût de la vie à partir de 2014. La dette sera de 193 milliards $ le 31 mars 2013.
- 22 novembre : la premiÚre ministre Pauline Marois participe au conseil de la fédération qui se tient à Halifax. Elle s'entretient avec la premiÚre ministre de l'Alberta, Alison Redford, sur un projet d'oléoduc devant relier les deux provinces.
- 23 novembre : Alexandre Duplessis devient maire de Laval par intérim.
- 29 novembre :
- les audiences de la commission Charbonneau sont ajournées au 21 janvier.
- Daniel Breton démissionne de son poste de ministre de l'Environnement à cause d'infractions pénales qu'il a commis depuis 25 ans. Il doit entre autres 7 000 $ de loyer à divers propriétaires.
- 30 novembre : accusé de fraudes et de corruption depuis plusieurs semaines, le maire de Mascouche, Richard Marcotte, annonce finalement sa démission.
DĂ©cembre
- 3 dĂ©cembre : Pauline Marois rencontre les reprĂ©sentants des PremiĂšres Nations qui veulent ĂȘtre partie prenante dans le dĂ©veloppement du Nord.
- 4 décembre : Pauline Marois procÚde à un mini-remaniement ministériel: Yves-François Blanchet devient entre autres ministre de l'Environnement et Véronique Hivon redevient ministre de la Santé publique et de la Protection de la jeunesse.
- 5 décembre : le projet de loi 14, modifiant la Charte de la langue française (loi 101), est déposé à l'Assemblée nationale.
- 7 décembre : les travaux de la session parlementaire sont ajournés jusqu'au mois de février.
- 13 décembre : Pauline Marois entreprend une mission économique à New York.
- 27 dĂ©cembre : Une violente tempĂȘte de neige s'abat sur le sud de la province. Un record est battu Ă MontrĂ©al, alors que 46 cm sont tombĂ©s Ă MontrĂ©al en un seul jour, battant l'ancien record de 43,2 cm, lors de la tempĂȘte du siĂšcle de 1971. Toutefois, les rafales atteignirent seulement 63 km/h, alors qu'en 1971, elle atteignirent 108 km/h. 22 cm sont tombĂ©s Ă Gatineau, entre 15 et 30 cm dans le sud de l'Estrie, 30 Ă 50 dans les Bois-Francs et le nord de l'Estrie, 50 Ă l'Assomption et plus de 60 cm dans la vallĂ©e du Richelieu et au sud-est de MontrĂ©al. Cette tempĂȘte n'a pas durĂ© toute la journĂ©e, alors que ces 50 cm et plus sont tombĂ©s entre 6 et 16 heures de la journĂ©e, soit environ 4 Ă 5 cm par heure.
- 28 décembre : la centrale nucléaire de Gentilly-2 ferme officiellement ses portes. Elle était ouverte depuis 1983[14].
DĂ©cĂšs
- 9 janvier - Ron Caron (ex-administrateur de hockey) (Âș )
- 29 janvier - AndrĂ©anne Lafond (journaliste) (Âș )
- 6 fĂ©vrier - Simone David-Raymond (fondatrice de l'hĂŽpital Marie-Enfant)(Âș )
- 16 fĂ©vrier - Gary Carter (ancien joueur des Expos de MontrĂ©al) (Âș )
- 27 fĂ©vrier - Chantal Jolis (animatrice et journaliste) (Âș )
- 12 mars - Madeleine Parent (syndicaliste et fĂ©ministe) (Âș )
- 20 mars - Marcel Fabien Raymond (Ă©crivain et Ă©diteur) (Âș )
- 6 avril - Serge Grenier (humoriste) (Âș )
- 14 avril - Ămile Bouchard (joueur de hockey) (Âș )
- 1er mai - Jean-Guy Moreau (humoriste et imitateur) (Âș )
- 27 juin - Guilda (artiste) (Âș )
- 29 juillet - Suzanne Martel (journaliste et romanciĂšre) (Âș )
- 12 aoĂ»t - Ăve Cournoyer (chanteuse) (Âș )
- 3 septembre - Michel Cailloux (auteur) (Âș )
- 9 novembre - Roger Blais (acteur et rĂ©alisateur) (Âș )
- 20 novembre - Albert Lisacek (en) (policier) (Âș )
- 21 novembre - Nick Discepola (politicien) (Âș )
- 26 novembre- Pierre Valcour (Louis-Norbert Morin) (comédien) ( )
- 16 dĂ©cembre - Laurier LaPierre (journaliste et politicien) (Âș )
- 18 dĂ©cembre - Camil Samson (politicien) (Âș )
- 23 dĂ©cembre - Yves Boisvert (poĂšte) (Âș )
- 31 dĂ©cembre - Jovette Marchessault (artiste) (Âș )
Articles connexes
Articles généraux
Articles sur l'année 2012 au Québec
- GrÚve étudiante québécoise de 2012
- Ălection Ă la direction du Nouveau Parti dĂ©mocratique de 2012
- Ălection gĂ©nĂ©rale quĂ©bĂ©coise de 2012
- Attentat du MĂ©tropolis
- Commission d'enquĂȘte sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction
- Ălection partielle quĂ©bĂ©coise de 2012
- L'Affaire Dumont
- Gouvernement Pauline Marois
- Loi 78 (Québec)
- Liste des lauréats des prix Félix en 2012
Sources et références
- Robert Dutrisac, « L'ADQ n'est plus : Les militants adĂ©quistes donnent leur feu vert Ă la fusion avec la CAQ de François Legault », Le Devoir,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- "Tony Conte condamné à 3 ans et demi de prison", RDI, 16 février 2012
- Antoine Robitaille, « Manifestation Ă©tudiante Ă QuĂ©bec - Les gaz Ă©taient-ils nĂ©cessaires? : Deux dĂ©putĂ©s dĂ©plorent l'utilisation de gaz lacrymogĂšnes devant le parlement », Le Devoir,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en)Quebec charter bus crash kills 2
- La Presse canadienne, « Premier match en MLS - L'Impact s'incline 2-0 contre les Whitecaps », Le Devoir, MontrĂ©al,â (lire en ligne)
- Lisa-Marie Gervais, « Loi 78 : la rue choisit la dĂ©sobĂ©issance pacifique », Le Devoir,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Radio-Canada, « La Cour suprĂȘme examinera le conflit entre Claude Robinson et Cinar », sur http://www.radio-canada.ca, SociĂ©tĂ© Radio-Canada,
- Ă LCN, Mario Dumont animera sa propre Ă©mission dĂšs l'automne
- L'ex-sergent Serge Lefebvre de nouveau arrĂȘtĂ©
- (en) « Explosion, fire at Quebec plant kills two; 19 more sent to hospital », The Canadian Press, (consulté le )
- (en) « 2 killed, 19 injured after Sherbrooke factory explosion », CBC News, (consulté le )
- Radio-Canada et Presse Canadienne, « Gentilly-2 cesse de produire de l'Ă©lectricitĂ© aujourd'hui », Radio-Canada Nouvelles,â (lire en ligne)