Unité mixte de recherche
Une unité mixte de recherche (UMR), en France, est une entité administrative créée par la signature d'un contrat d'association d'un ou de plusieurs laboratoires de recherche d'un établissement d'enseignement supérieur (notamment d'université) ou d'un organisme de recherche avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Inserm ou l'INRAE pour ne citer que les plus importants[1]. Une unité mixte de recherche est généralement créée au début du contrat de l'université ou de l'établissement d'enseignement supérieur associé avec le ministère chargé de l'Enseignement supérieur. Sa durée est celle de ce contrat pluriannuel, autrefois quatre ans et désormais cinq ans depuis la loi du 22 juillet 2013. Le principe des UMR remonte à 1966, quand Pierre Jacquinot, directeur général du CNRS, crée les Laboratoires Associés au CNRS[2].
L'unité mixte de recherche est la « brique de base » de l'organisation de la recherche en France, disposant de lignes budgétaires propres, de personnel affecté par les partenaires (CNRS, université, etc.). Administrée par un directeur et un conseil de laboratoire, elle définit sa stratégie de recherche de manière largement autonome.
Structures similaires
De telles structures existent également, sous des intitulés parfois différents, pour d'autres organismes publics civils de recherche français tels que :
- l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ;
- l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l’environnement (INRAE) ;
- le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) ;
- l'Institut de recherche pour le développement (IRD) ;
- l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) ;
- l'Institut Mines-Télécom, qui regroupe l'ancien Groupe des écoles des télécommunications et six Écoles des Mines ;
- l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar).
L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement (IRSTEA), anciennement appelé le CEMAGREF (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts), ont fusionné le pour devenir l'INRAE[3].
Références
- « La valorisation de la recherche dans les universités », sur senat.fr (consulté le ).
- « L'histoire du CNRS », sur cnrs.fr (consulté le ).
- « Décret n° 2019-1046 du 10 octobre 2019 relatif à l'organisation et au fonctionnement de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).