Charles-Omer Garant
Charles-Omer Garant, né à Lévis en 1899 et mort en 1962, est un professeur et évêque québécois.
Charles-Omer Garant | |
Biographie | |
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Naissance | LĂ©vis |
Ordination sacerdotale | |
Décès | |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination Ă©piscopale | par Ildebrando Antoniutti |
Évêque titulaire de Zorolus | |
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Évêque auxiliaire de Québec | |
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Après des études de théologie au Séminaire de Québec, il est ordonné prêtre en 1923.
Il est professeur de théologie dogmatique au Séminaire de Québec, puis, après quatre années d'études de 1924 à 1928 à Rome, à l'Institut biblique pontifical et à Jérusalem, il est nommé, lors de son retour au Canada, professeur d’Écriture sainte, d’hébreu et de grec biblique à l'Université Laval à Québec[1].
Il devient professeur agrégé au Grand Séminaire de Québec en juin 1937, puis est successivement son assistant-directeur, préfet des études et secrétaire de la Faculté de théologie de l'Université Laval, puis son doyen de 1946 à 1948[2]. Avec trois autres prêtres professeurs, Georges-Henri Lévesque, Georges-Léon Pelletier et Alphonse-Marie Parent, il participe en 1938 à la refondation de l'École des sciences sociales[3].
Intéressé aux questions sociales et au syndicalisme[4], Charles-Omer Garant soutient la doctrine sociale de l'Église catholique[5] et influence l'œuvre du prêtre et sociologue Gérard Dion[6].
De 1935 à 1948, Garant est aumônier des Associations patronales catholiques du Québec[1] et un membre actif de la Commission sacerdotale d'études sociales (CSES)[7] - [8], qu'il doit cependant quitter lors de son élévation à l'épiscopat, tout en continuant à suivre de près ses activités[7].
Évêque
Charles-Omer Garant est nommé évêque auxiliaire de Québec en 1948[9] - [10], poste qu'il occupe jusqu'à sa mort. Il est également nommé secrétaire de l'Assemblée des évêques du Québec[7].
En 1949 il prend parti en faveur des grévistes lors de la grève de l'amiante[8]. Il est alors considéré comme un des membres les plus progressistes de l'épiscopat canadien[8].
Avec le journaliste et professeur Jean-Charles Bonenfant (1912-1977), il fonde l'Association des anciens de l'Université Laval en 1948, qui deviendra par la suite Association des diplômés de l'Université Laval (ADUL) en 1988.
Il meurt à Québec le 21 octobre 1962 des suites d’une longue maladie, à l'âge de 63 ans[2].
Publications
Références
- Jean LeBlanc 2012.
- Jean LeBlanc, « Mgr Charles-Omer GARANT », sur Archives de l'archidiocèse de Québec, (consulté le )
- « L'idée d'une école », sur Exposition virtuelle de l'Université Laval sur la Faculté des sciences sociales, .
- « Mgr Charles-Omer Garant », sur La Patrie, (consulté le )
- « La doctrine sociale de l'Église », sur Revue Desjardins, (consulté le )
- Suzanne Clavette, « Gérard Dion, artisan de la Révolution tranquille », sur Google livres, (consulté le ), p. 4, 68-69
- Suzanne Clavette 2012.
- « Le syndicalisme catholique au Québec / I. Le projet des syndicats chrétiens », sur https://crc-canada.net
- Georges-Henri Lévesque, « Un évêque social », Relations industrielles, vol. 4, no 1,‎ (lire en ligne).
- « S.E. Mgr Garant reçoit la consécration solennelle comme auxiliaire de Québec », sur La Patrie, (consulté le )
- Richard Jones, L'idéologie de l'Action catholique (1917-1939), Québec, Les Presses de l'Université Laval, coll. « Histoire et sociologie de la culture » (no 8), (lire en ligne).
- L’Église au secours de la société, Québec, Action sociale catholique, , 136 p. (lire en ligne).
Bibliographie
- Suzanne Clavette, Les dessous d’Asbestos : Une lutte idéologique contre la participation des travailleurs, Québec, Les Presses de l’Université Laval, , 566 p. (lire en ligne).
- Jean LeBlanc, « Charles-Omer Garant », dans Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada : les diocèses catholiques canadiens des Églises latine et orientales et leurs évêques : repères chronologiques et biographiques 1658-2012, Montréal, Wilson & Lafleur, , 2e éd., p. 535-536.