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Jean Beaudin

Jean Marie Wilfrid Beaudin est un réalisateur, scénariste, monteur et producteur québécois né le à Montréal (Canada) et mort le [1].

Jean Beaudin
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  80 ans)
Montréal
Nationalité
Activités
Période d'activité
Conjoint
Domini Blythe (en) (jusqu'en )
Autres informations
A travaillé pour

Biographie

Jean Beaudin Ă©tudie Ă  l'École des Beaux Arts de MontrĂ©al (Jean-Paul Lemieux est un de ses professeurs) avant d'aller se perfectionner en photographie Ă  Zurich. De retour au QuĂ©bec en 1964, il rentre Ă  l'Office national du film oĂč il travaille Ă  la rĂ©alisation d'une sĂ©rie de films sur les mathĂ©matiques et la gĂ©omĂ©trie.

En 1970, il entreprend son premier long-mĂ©trage de fiction Stop, un drame de mƓurs qui n'obtient aucun succĂšs, ni critique ni public. Son second long-mĂ©trage Le Diable est parmi nous, drame policier mĂątinĂ© de fantastique, n'est guĂšre mieux accueilli. Il se tourne alors vers la rĂ©alisation de courts et de moyens mĂ©trages de fiction comme Les Indrogables ou Cher ThĂ©o.

C'est avec le long-mĂ©trage J.A. Martin photographe, en 1977, que le talent de Jean Beaudin s'affirme pour de bon. Étude d'une relation de couple dans le QuĂ©bec rural des annĂ©es 1900, le film bĂ©nĂ©ficie d'un accueil critique et public largement favorable. PrĂ©sentĂ© en compĂ©tition au festival de Cannes, il y reçoit le prix ƓcumĂ©nique alors que la vedette fĂ©minine, Monique Mercure, gagne un prix d'interprĂ©tation.

Beaudin enchaine en 1980 avec CordĂ©lia, Ă©vocation d'une affaire criminelle cĂ©lĂšbre de la fin du XIXe siĂšcle : le procĂšs pour meurtre de CordĂ©lia Viau et de son amant prĂ©sumĂ©. Son film suivant, Mario, adaptation libre du roman ‘La sabliĂšre' de Claude Jasmin, est prĂ©sentĂ© en premiĂšre mondiale au Festival des Films du monde et emporte l'adhĂ©sion de la critique. Il rĂ©alise ensuite une adaptation du populaire roman d'Yves Beauchemin Le Matou. TournĂ© Ă  la fois pour la tĂ©lĂ©vision et le cinĂ©ma, Le Matou obtient un succĂšs certain malgrĂ© des critiques tiĂšdes.

AprĂšs avoir dirigĂ© quelques Ă©pisodes de la sĂ©rie L'Or et le Papier, Beaudin s'attelle Ă  la rĂ©alisation de la tĂ©lĂ©-sĂ©rie Les Filles de Caleb inspirĂ©e du roman d'Arlette Cousture. Drame sentimental situĂ©, une fois encore, dans le QuĂ©bec rural du dĂ©but du XXe siĂšcle, la sĂ©rie est diffusĂ©e lors de la saison 1989-1990 et obtient un succĂšs retentissant. Elle est maintenant considĂ©rĂ©e comme un classique de la tĂ©lĂ©vision quĂ©bĂ©coise en plus de rĂ©colter 13 prix GĂ©meaux dont celui de la meilleure sĂ©rie dramatique. Beaudin lui-mĂȘme reçoit le GĂ©meau de la mise-en-scĂšne.

Jean Beaudin se consacre ensuite à l'adaptation cinématographique de la piÚce de René-Daniel Dubois, Being at Home with Claude, qui avait connu un grand succÚs sur scÚne. Le film est favorablement accueilli au Québec et est présenté à Cannes dans la section 'Un Certain Regard'. Beaudin réalise par la suite les télé-séries Shehaweh, sur le destin d'une amérindienne au début de la colonisation en Nouvelle-France, Miséricorde, scénarisée par Fabienne Larouche et Réjean Tremblay, et Ces enfants d'ailleurs, adaptation d'un autre roman d'Arlette Cousture. Mais ces séries ne suscitent cette fois qu'un accueil mitigé.

Il revient au cinéma en 1999 avec Souvenirs intimes, un drame psychologique adapté d'un roman de Monique Proulx, puis obtient un bon succÚs avec la mini-série Willie, biographie du chanteur Willie Lamothe dont le rÎle est tenu par Luc Guérin.

Il dirige par la suite Le Collectionneur, un film policier sur la recherche d'un tueur en série d'aprÚs un livre de Chrystine Brouillet, puis l'ambitieuse saga historique Nouvelle-France. Tourné en français et en anglais et doté d'un budget imposant, le film jouit de plus d'une distribution prestigieuse dans laquelle des comédiens québécois (Noémie Godin-Vigneau, David La Haye, Isabel Richer) cÎtoient de vedettes internationales (Gérard Depardieu, Tim Roth). Pourtant, à sa sortie, Nouvelle-France est plutÎt mal reçu par la critique et ne connait pas le succÚs escompté.

Beaudin signe ce qui sera son dernier film, Sans elle, lancé en 2006. Scénarisé par Joanne Arseneau, le long-métrage tient de l'énigme policiÚre et de l'étude psychologique et marque le retour à un cinéma plus intimiste. Karine Vanasse y incarne une violoniste mentalement instable qui se lance à la recherche de sa mÚre mystérieusement disparue. Le film est présenté en compétition au Festival du film de Shanghaï.

En 2016, Beaudin est fait Chevalier de l'Ordre national du QuĂ©bec avant d'ĂȘtre, en 2017 laurĂ©at du Prix du gouverneur gĂ©nĂ©ral pour les arts du spectacle. Il meurt le Ă  l'Ăąge de 80 ans.

Filmographie

comme réalisateur

comme scénariste

comme monteur

comme producteur

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

Liens externes

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