Tante Gaby
Tante Gaby, de son vrai nom Pierre Lauzon, est une drag queen canadienne et personnalité LGBT montréalaise, née en 1962 et morte le à Montréal.
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Pierre Lauzon |
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Tante Gaby |
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Biographie
Pierre Lauzon de son vrai nom, Tante Gaby est une des dragqueens les plus expérimentées de la communauté de dragqueens montréalaises. Dragqueen pratiquante depuis plus de 32 ans, Gaby a commencé son métier dans les années 1980[1] à l'époque où « dragqueen » était appelé « travesti[2] ».
Tante Gaby a commencé sa carrière de dragqueen lorsqu’elle s’est déguisée en Bette Midler pour une soirée d’Halloween. Par la suite, l'artiste a commencé sa carrière au défunt Cabaret L’Entrepeau[3] - [1] - [4], au Complexe Sky et au défunt club Play[5] (ancien Apollon). Ensuite, elle est Shootergirl au Club Unity et DJ au nouveau District Vidéo Lounge dans le Village gai de Montréal[2].
Au début de sa carrière, Tante Gaby s'appelait Gabrielle Pier[6], mais a changé de nom en raison de ses robes quétaines qui faisaient penser à sa tante avec des robes des années 1960 et 1970[2].
Tante Gaby faisait partie de l'équipe initiale du club montréalais, District Vidéo Lounge, en tant que VJ[3]. Avant son décès, Tante Gaby faisait partie de l'équipe du club Bar le Date[3].
Elle est décédée le à 57 ans d'un cancer qui a touché ses reins, son foie et ses poumons aux côtés de son conjoint de longue date, Réjean Ouellet[1] - [7] - [3].
Filmographie
En août 2017, la documentariste Annick Roussy a tourné un documentaire sur Tante Gaby intitulé Un métier comme un autre. En août 2020, le documentaire était sélectionné finaliste dans la catégorie court-métrages du Festival international de cinéma et d’art de Percé, Les Percéides[8] - [9] - [10] - [11].
Hommage
Le 6 septembre 2020, un mural, réalisé par Maxime Cousineau-Pérusse, à l'honneur de Tante Gaby a été dévoilé dans le Village gai de Montréal à la suite de l'initiative de son ancien costumier, Pascal Guilbault[12]. Les propriétaires du Resto Village, Pierre-Luc Dupont et Mathieu Drapeau, ont offert le mur de leur bâtiment pour la réalisation de l'oeuvre[12].
Références
- « Canada, la drag-queen Tante Gaby s’est éteinte », sur Garçon Magazine, (consulté le )
- André-Constantin Passiour, « La drag Tante Gaby : tout un parcours », Fugues,‎ (ISSN 0831-1625, lire en ligne, consulté le )
- « Triste nouvelle, Tante Gaby n’est plus », sur www.fugues.com (consulté le )
- « Triste nouvelle, Tante Gaby n’est plus », sur 360Tahiti (consulté le )
- Fugues, « Soirées Jack Daniel's au SKY », Fugues,‎ (ISSN 0831-1625, lire en ligne, consulté le )
- Philou, « In memoriam | Tante Gaby », sur En mode drag, (consulté le )
- « Tante Gaby, drag queen et icône de la communauté LGBTQ+ montréalaise, s'éteint à 57 ans », sur nightlife.ca (consulté le )
- « Le film d'une réalisatrice rimouskoise en compétition dans un festival international », sur www.lavantage.qc.ca (consulté le )
- « ICI Radio-Canada Première | Balados, livres audio », sur Radio-Canada (consulté le )
- Philou, « Hors série | Un métier comme un autre – Entrevue avec Annick Roussy », sur En mode drag, (consulté le )
- « Un métier comme un autre à la Cinémathèque Québécoise », sur www.fugues.com (consulté le )
- « Une murale en hommage à la drag Tante Gaby », sur www.fugues.com (consulté le )