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Maxime Bernier

Maxime Bernier, né le à Saint-Georges (Québec), est un avocat, homme d'affaires et homme politique canadien.

Maxime Bernier
Illustration.
Maxime Bernier en 2017.
Fonctions
Chef du Parti populaire du Canada
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 18 jours)
Prédécesseur Parti créé
Député à la Chambre des communes
–
(13 ans, 8 mois et 28 jours)
Élection 23 janvier 2006
RĂ©Ă©lection 14 octobre 2008
2 mai 2011
19 octobre 2015
Circonscription Beauce
LĂ©gislature 39e, 40e, 41e et 42e
Groupe politique Conservateur (2006-2018)
Populaire (2018-2019)
Prédécesseur Claude Drouin
Successeur Richard Lehoux
Ministre d'État fĂ©dĂ©ral aux Petites entreprises, Tourisme et Agriculture
–
(4 ans, 5 mois et 17 jours)
Premier ministre Stephen Harper
Gouvernement Harper
Prédécesseur Rob Moore
Successeur Bardish Chagger
Ministre fédéral des Affaires étrangÚres
–
(9 mois et 13 jours)
Premier ministre Stephen Harper
Gouvernement Harper
Prédécesseur Peter MacKay
Successeur David Emerson
Ministre fédéral de l'Industrie
–
(1 an, 6 mois et 7 jours)
Premier ministre Stephen Harper
Gouvernement Harper
Prédécesseur David Emerson
Successeur Jim Prentice
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Georges (Québec, Canada)
Nationalité Canadien
Parti politique Parti conservateur du Canada (jusqu'en 2018)
Parti populaire du Canada (depuis 2018)
PĂšre Gilles Bernier
DiplÎmé de Université du Québec à Montréal
Université d'Ottawa
Profession Homme d'affaires
Consultant
Avocat

Député de Beauce à la Chambre des communes entre 2006 et 2019, il occupe plusieurs fonctions ministérielles dans le cabinet de Stephen Harper, entre 2006 et 2015, notamment le poste de ministre des Affaires étrangÚres de 2007 à 2008. Il est défait de justesse à l'élection à la direction du Parti conservateur du Canada de 2017. L'année suivante, en raison de différends avec Andrew Scheer, il quitte le Parti conservateur pour fonder le Parti populaire du Canada.

Biographie

Éducation et dĂ©but de carriĂšre

Il est le fils de Gilles Bernier, lui-mĂȘme dĂ©putĂ© progressiste-conservateur de la Beauce Ă  la Chambre des communes de 1984 Ă  1993, puis dĂ©putĂ© indĂ©pendant de 1993 Ă  1997.

Maxime Bernier Ă©tudie au SĂ©minaire de Saint-Georges, oĂč il pratique le football canadien, remportant avec son club le Bol d'or (championnat scolaire du QuĂ©bec)[1]. Il est diplĂŽmĂ© en commerce de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (1985) et en droit de l'UniversitĂ© d'Ottawa (1988)[1]. En 1990, il est admis au Barreau du QuĂ©bec[1]. Il travaille pour la Banque nationale du Canada et pour la Commission des valeurs mobiliĂšres du QuĂ©bec[1], puis se voit proposer en 1996 un poste au cabinet du ministre des Finances du QuĂ©bec, Bernard Landry, en tant qu'attachĂ© lĂ©gislatif[2]. Il admet avoir Ă©tĂ© nationaliste Ă  cette Ă©poque et avoir votĂ© « oui » au rĂ©fĂ©rendum de 1995 sur l'indĂ©pendance du QuĂ©bec[2] ; le rejet de l'accord du Lac Meech et les politiques centralisatrices des gouvernements libĂ©raux l'avaient poussĂ© dans cette direction[3].

Ce passage dans un cabinet politique est bref et Bernier revient bientĂŽt dans le secteur privĂ©, travaillant pour la Standard Life du Canada oĂč il atteint le poste de vice-prĂ©sident, affaires corporatives et communications[4]. En 2005, il est recrutĂ© par l'Institut Ă©conomique de MontrĂ©al au poste de vice-prĂ©sident exĂ©cutif[4].

Maxime Bernier publie en 2003 un essai de 75 pages concernant la dĂ©fense du contribuable, intitulĂ© Pour un taux unique d'imposition : pour en finir avec le mythe des taux progressifs[5]. Ce livre se vend cependant Ă  moins de 1 000 exemplaires[6]. Bernier publie Ă©galement des travaux sur la place du privĂ© dans le systĂšme de santĂ© du QuĂ©bec[7] - [8].

Député et ministre

Maxime Bernier en tant que ministre des affaires Ă©trangĂšres avec son homologue indien Shri Pranab Mukherjee, Ă  New Delhi, en 2008.

En 2005, Maxime Bernier rencontre le chef du Parti conservateur du Canada Stephen Harper lors d'un souper dans le cadre de ses fonctions à l'Institut économique de Montréal[9]. Peu aprÚs, celui-ci invite Bernier à se présenter sous la banniÚre du Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Beauce aux élections de 2006. Il est facilement élu, obtenant la plus grande majorité de toutes les circonscriptions du Québec[10]. Le , il est assermenté au cabinet du premier ministre Stephen Harper comme ministre de l'Industrie.

À titre de ministre de l'Industrie, Maxime Bernier a mis en branle des mesures qui ont menĂ© Ă  la dĂ©rĂ©glementation de l'industrie des tĂ©lĂ©communications, en particulier sur le service tĂ©lĂ©phonique local. Le professeur Richard J. Schultz de l’UniversitĂ© McGill a saluĂ© sa tentative de dĂ©rĂ©glementer l’industrie des tĂ©lĂ©communications, le qualifiant de « premier ministre responsable des tĂ©lĂ©communications qui a su imposer ses choix politiques Ă  l'organisme rĂ©gulateur »[11]. James Cowan, de Canadian Business, a qualifiĂ© le mandat de Bernier de « l'Ăąge d'or de la politique gouvernementale relative au milieu des affaires », soulignant que son travail pour attirer des investissements Ă©tait louable tout en admettant que « les lacunes personnelles de Bernier ont peut-ĂȘtre fait de lui un mauvais ministre, mais son hĂ©ritage politique doit ĂȘtre redĂ©couvert. »[12]. Il s'est opposĂ© Ă  la mise en Ɠuvre des lois de style Digital Millennium Copyright Act dans les rĂšgles du droit d'auteur du Canada pour des raisons politiques et techniques[13].

Maxime Bernier fait les manchettes en pour avoir distribué des gùteaux Jos Louis (fabriqués dans sa circonscription) pendant une tournée auprÚs de militaires canadiens en Afghanistan, ce geste ayant été critiqué comme insultant pour les militaires[10] - [14].

Il est l'un des rares membres conservateurs du caucus Ă  soutenir la lĂ©galisation de la marijuana. Il a dĂ©clarĂ© qu'il romprait avec le parti pour voter sur le projet de loi s'il pensait qu'il Ă©tait correctement mis en Ɠuvre[15] - [16].

Bernier a révélé plus tard en 2016 sur Twitter qu'il s'opposait à la position de son propre parti sur le sauvetage de l'automobile de 2008[17] - [18].

On disait que les initiĂ©s du Parti conservateur voulaient que Bernier prenne la tĂȘte de l'Action dĂ©mocratique du QuĂ©bec (ADQ) si le choix prĂ©fĂ©rĂ© de Stephen Harper, Mario Dumont, devenait lieutenant du QuĂ©bec. Il y avait des rumeurs selon lesquelles Bernier envisageait une Ă©ventuelle course Ă  la direction et, en 2009, il y avait un mouvement visant Ă  rĂ©diger Bernier pour la direction de l'ADQ[19]. Toutefois, Bernier a dĂ©clarĂ© plus tard: «Je suis flattĂ© que certaines personnes puissent me voir en tant que chef de l'ADQ, mais cela ne m'intĂ©resse pas du tout»[20]

En 2010, Bernier aurait Ă©tĂ© le dĂ©putĂ© qui aurait empĂȘchĂ© le gouvernement fĂ©dĂ©ral de dĂ©penser 175 millions de dollars pour le Centre VidĂ©otron Ă  QuĂ©bec[21]. MĂȘme si la plupart de ses collĂšgues quĂ©bĂ©cois ont appuyĂ© l'investissement et portĂ© des maillots Nordiques pour exprimer leur soutien lors d'une sĂ©ance photo, Bernier a dĂ©cidĂ© de ne pas y participer [22]. Bien qu'il y ait eu des rumeurs selon lesquelles le gouvernement aurait investi, Bernier n'a pas remis en cause sa position en soulignant que le dĂ©ficit budgĂ©taire croissant Ă©tait un problĂšme [23]. En se souvenant de cette dĂ©cision, il a rĂ©vĂ©lĂ© que ses collĂšgues Ă©taient furieux contre lui parce qu'ils voulaient utiliser cet investissement pour "acheter des votes"[24].

En 2007, Bernier a rejeté une demande faite par un fabricant de bicyclettes d'imposer un quota contre les bicyclettes chinoises. Le propriétaire a expliqué qu'il avait deux options si le quota n'était pas approuvé, investir 1 million de dollars dans les bicyclettes bas de gamme, créer 300 nouveaux emplois à Saint-Georges, ou un nombre similaire de vélos haut de gamme l'entreprise plus productive. Plus tard, il a expliqué que la compagnie de bicyclettes a décidé de se rééquiper comme un fabricant haut de gamme et est toujours en affaires[25].

Affaire Bernier-Couillard

Au mois de , Bernier fait l’objet de critiques des partis d'opposition et met sa formation politique dans l'embarras lorsqu'il est rĂ©vĂ©lĂ© que l'ex-mannequin Julie Couillard, avec qui il a entretenu une liaison amoureuse, a Ă©tĂ© la conjointe de Gilles GiguĂšre, proche du clan mafieux des Nomads des Hells Angels du QuĂ©bec, puis l'Ă©pouse de StĂ©phane Sirois, aussi proche des Nomads. Cependant, elle n'a jamais Ă©tĂ© inculpĂ©e et des journalistes d'enquĂȘte au QuĂ©bec n'ont pas trouvĂ© de preuve qu'elle entretenait des liens avec des motards depuis son divorce de 1999.

Le , Maxime Bernier annonce sa dĂ©mission en raison d'une affaire de documents classĂ©s secrets (Ă  propos d'un dĂ©placement du premier ministre du Canada Ă  l'OTAN), qu'il avait oubliĂ©s une quinzaine de jours chez Julie Couillard (qui avait fondĂ© une compagnie, Itek Solutions Globales, centrĂ©e sur les questions de sĂ©curitĂ© aĂ©roportuaires[26]). Il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© par la suite qu’elle n’avait pas appelĂ© Bernier, mais plutĂŽt un avocat pour lui dire ce qui s’était passĂ©, puis s’est mise Ă  essayer de vendre son histoire pour de l’argent, offrant un entretien exclusif pour 50 000 $)[27].

Candidat Ă  la direction du Parti conservateur

En , Maxime Bernier soumet sa candidature pour la chefferie du Parti conservateur du Canada[28]. Le mode de scrutin retenu est le vote prĂ©fĂ©rentiel (vote unique transfĂ©rable), ce qui signifie que les membres ne votent qu'une seule fois, en ordonnant les candidats selon leur prĂ©fĂ©rence[29]. Des sondages montrent qu'au , aprĂšs le retrait de la course du candidat favori jusqu'alors, Kevin O'Leary, Bernier est en tĂȘte des intentions de vote des membres du parti[30] avec 19,6 % des voix, devançant de peu Andrew Scheer qui en a 18,8 %. Lors du dernier sondage avant le scrutin, le , Bernier est considĂ©rĂ© comme le candidat ayant le plus de chances de l'emporter[31]. Lors du dĂ©voilement des rĂ©sultats le , il arrive cependant au deuxiĂšme rang avec 49,05 % des voix, derriĂšre Andrew Scheer qui en obtient 50,95 %[32].

Dirigeant du Parti populaire du Canada

Au dĂ©but de 2018, Maxime Bernier entreprend l'Ă©criture d'un livre sur sa carriĂšre politique[33]. La diffusion d'un premier chapitre en avril cause des remous dans les rangs de son parti car Bernier y affirme qu'il a Ă©tĂ© battu dans la course Ă  la chefferie par l’afflux de « faux conservateurs » opposĂ©s Ă  sa position sur la gestion de l'offre. Il dĂ©cide donc d'annuler la publication de son livre[34].

Le , le chef conservateur Andrew Scheer retire Bernier de son cabinet fantÎme vraisemblablement à cause du contentieux entre les deux hommes lié à la diffusion de ce chapitre[35] - [36] - [37] - [38].

Il fonde le Parti populaire du Canada le . Il Ă©voque des dĂ©saccords sur plusieurs enjeux, comme le maintien de la gestion de l'offre, l'immigration et la rĂ©forme de la pĂ©rĂ©quation. « Au cours de la derniĂšre annĂ©e, j'en suis venu Ă  la conclusion que ce parti est trop corrompu intellectuellement et moralement pour ĂȘtre rĂ©formĂ© » a-t-il dĂ©clarĂ© [39] - [40] - [41].

Dans un Ă©ditorial du National Post, Bernier a dĂ©clarĂ© que sa motivation pour former le parti Ă©tait de renverser la «dynamique de choix du public» dans le systĂšme politique canadien, aboutissant Ă  l’achat de voix et Ă  la volontĂ© des partis politiques de premier plan. Bernier a rĂ©itĂ©rĂ© sa conviction que le Parti conservateur ne peut ĂȘtre rĂ©formĂ© pour mettre fin Ă  cette pratique et qu'un nouveau parti politique est nĂ©cessaire[42].

Élections fĂ©dĂ©rales de 2019

Un an aprĂšs la fondation de son parti, Maxime Bernier se retrouve en campagne pour les Ă©lections gĂ©nĂ©rales d'octobre 2019. AprĂšs avoir hĂ©sitĂ©[43], le commissaire aux dĂ©bats David Johnston accepte finalement le d'inviter Bernier aux deux dĂ©bats des chefs officiels en français et en anglais[44]. Lors du dĂ©bat anglophone, Maxime Bernier entame le dĂ©bat avec fougue et se retrouve attaquĂ© par les autres chefs, surtout pour ses positions sur l'immigration et l'environnement[45]. Au dĂ©bat francophone du , il est le seul chef Ă  proposer d'Ă©quilibrer le budget fĂ©dĂ©ral en cinq ans, et il affirme qu'il est urgent de construire un olĂ©oduc. Il rĂ©pĂšte aussi qu'il ne croit pas qu'il y ait une urgence climatique[46]. De plus, il rĂ©itĂšre son opposition Ă  la taxe sur le carbone et son intention de supprimer la gestion de l'offre en agriculture, mais dĂ©clare aussi qu'il est urgent de dĂ©polluer l'eau et l'air au Canada[47]. À ce moment, le chef conservateur, Andrew Scheer, lui lance une pointe en disant : « Maxime, tu ne vas rien imposer, tu ne vas mĂȘme pas gagner en Beauce. »[46]. Effectivement, malgrĂ© l'aide de son pĂšre, Gilles Bernier[48], Bernier semble en difficultĂ© dans sa circonscription[49]. Il est finalement battu par 10 points de pourcentage par le candidat du Parti conservateur, Richard Lehoux[50].

Vie privée

Maxime Bernier a deux filles d'un premier mariage[2]. En , il Ă©pouse Catherine Letarte, sa compagne depuis plusieurs annĂ©es[51]. Il parle couramment le français et l'anglais. Il est Ă©galement un adepte du jogging ; le , il parcourt Ă  la course sa circonscription du sud au nord pendant treize heures et rĂ©unit 153 000 $ pour une banque alimentaire locale[52] - [53].

Prises de positions

Maxime Bernier est gĂ©nĂ©ralement qualifiĂ© de libertarien[54] - [55]. Il se dit en faveur de la libertĂ© individuelle, du libre marchĂ©[54] et de l'abolition de la gestion de l'offre en agriculture[56]. Il a la rĂ©putation d'ĂȘtre un franc-tireur politique[57].

Il affirme qu'il serait avantageux pour la société d'abolir l'impÎt payé par les entreprises[58]. Il est également opposé aux subventions gouvernementales aux entreprises[59], et favorable à l'abolition des barriÚres au commerce entre les provinces[60].

Maxime Bernier, en tant que ministre de l'Industrie, a soutenu que le rĂŽle de rĂ©glementation du gouvernement devait ĂȘtre rĂ©duit et qu'une plus grande libertĂ© devait ĂȘtre accordĂ©e aux entreprises de tĂ©lĂ©communication, quitte Ă  affecter la neutralitĂ© du net[61] - [62].

Il appuie le Parti conservateur du Québec aux élections de 2022[63].

Environnement

Bien qu'il dise croire aux changements climatiques, Bernier ne croit pas que l'activité humaine en est la principale cause[64]. Il affirme aussi que l'entrepreneuriat et des politiques moins interventionnistes peuvent mener à une réduction des émissions et à un environnement plus propre, par exemple, en réduisant les tarifs pour augmenter l'utilisation de la bicyclette[65] - [66]. Il demande le retrait du Canada de l'accord de Paris sur le climat, l'abolition de la taxe libérale sur le carbone et la suppression de toutes subventions aux technologies vertes[67].

Il juge la militante écologiste suédoise Greta Thunberg « mentalement instable » et soutient qu'une politique écologiste constituerait une « menace à notre prospérité et [à] notre civilisation »[68].

Selon une analyse de la City University de Londres pour l'Agence France-Presse, le compte Twitter de Maxime Bernier fait partie de dix comptes représentant à eux seuls un quart des publications climatosceptiques sur le réseau social[69].

Pandémie de Covid-19

En 2021, la prise de position contre les mesures sanitaires continue. Bernier reçoit un constat d’infraction en à la suite de son arrestation par la GRC dans le village de Saint-Pierre-Jolys au Manitoba pour ne pas avoir suivi les mesures sanitaires[70] - [71]. Il prend la parole à Toronto lors d'une manifestation contre mesures sanitaires[72].

Il base une grande partie de sa campagne pour l'élections générales de 2021 sur son opposition aux mesures sanitaires[73].

Politique Ă©trangĂšre

En , Maxime Bernier estime que le Canada ne devrait pas prendre position et soutenir matériellement l'Ukraine dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Il reproche également aux médias québécois d'écarter la position de Vladimir Poutine sur le conflit, mais se défend de le soutenir et appelle à des négociations de paix[74] - [75].

Publications

  • Pour un taux unique d'imposition : pour en finir avec le mythe des taux progressifs, VARIA (ÉDITIONS), (ISBN 978-2922245882)

RĂ©sultats Ă©lectoraux

SynthĂšse

Élection Circonscription Parti Voix % RĂ©sultats
FĂ©dĂ©rales de 2006 Beauce Conservateur 36 915 67,0 Élu
FĂ©dĂ©rales de 2008 Beauce Conservateur 31 883 62,4 Élu
FĂ©dĂ©rales de 2011 Beauce Conservateur 26 799 50,7 Élu
FĂ©dĂ©rales de 2015 Beauce Conservateur 32 910 58,9 Élu
FĂ©dĂ©rales de 2019 Beauce Populaire 16 772 28,4 Échec
Partielle de 2020 York-Centre Populaire 642 3,6 Échec
FĂ©dĂ©rales de 2021 Beauce Populaire 10 347 18,2 Échec
Partielle de 2023 Portage—Lisgar Populaire 5 352 17,2 Échec

DĂ©tails

Notes et références

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  2. Gabriel Béland, « Portrait de Maxime Bernier : le revenant », sur La Presse, (consulté le )
  3. La Presse canadienne, « Bernard Landry déçu de l'attitude de Maxime Bernier », sur La Presse, (sur Internet Archive)
  4. Patrick Leblanc, Institut Ă©conomique de MontrĂ©al, « L’Institut Ă©conomique de MontrĂ©al recrute Maxime Bernier », sur Institut Ă©conomique de MontrĂ©al, (consultĂ© le )
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  8. (en) « Québec doit écouter la majorité qui désire une liberté de choix », sur Institut économique de Montréal (consulté le )
  9. Alec Castonguay, « La métamorphose de Maxime Bernier », L'Actualité, (consulté le )
  10. Jean Balthazard, « Voici 13 moments marquants de la carriÚre politique de Maxime Bernier », Le Journal de Montréal, (consulté le )
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  12. (en-US) « A Conservative war on business », Canadian Business - Your Source For Business News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ). La citation originale est : Bernier’s personal shortcomings may have made him a lousy minister, but his policy legacy needs to be rediscovered.
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