Chez Nous (Belgique)

Le parti est fondé par Jérôme Munier et Gregory Vanden Bruel en octobre 2021[1] - [3] - [4]. Il rassemble notamment des anciens du MR, du Parti populaire (PP), et des Listes Destexhe[5] - [3] - [6] - [7] - [8] - .

Chez Nous est soutenu par le Vlaams Belang et le Rassemblement national[9] - [10], ainsi que par le Parti de la liberté (PVV)[11].

Le parti a reçu du Rassemblement National et Jordan Bardella l'autorisation d'utiliser le sigle "FN" ainsi que la flamme tricolore belge. Les autres partis ne peuvent ainsi pas utiliser le sigle FN à l'exception du parti Chez Nous. Ce dernier ne va cependant pas l'utiliser[12].

Selon Reinout Van Zandycke, expert en communication politique digitale, malgré la présence du cordon sanitaire, Chez Nous est le parti wallon le plus actif et le plus populaire sur les réseaux sociaux : de début 2023 à mai 2023 le parti a en effet dépassé les 316.000 interactions dépassant le PTB avec lui 191.000 interactions[13].

À sa création, le parti politique souhaite organiser un meeting, à Herstal, mais il est annulé malgré les autorisations déjà données par le bourgmestre[14] - [15]. À la suite de cette décision, le parti donne une conférence de presse, à Enghien, où chaque président de parti (Tom Van Grieken pour le Vlaams Belang et Jordan Bardella pour le Rassemblement national) prend la parole[16].

Le 4 février 2023, un meeting devait se tenir à Gilly dans la région de Charleroi ; il a toutefois été interdit par le bourgmestre Paul Magnette la veille de sa tenue programmée[17].

Le 21 mars 2023, face à la montée de ce parti, Sébastien Vause, membre du collectif antifasciste de Namur, souhaite que le collège communal dépose une motion de censure à l’extrême droite. Maxime Prévot souhaite lui positionner Namur comme ville antifasciste sans adopter une motion de censure contre celle-ci[18].

Le 30 mars 2023, une autre réunion devait se tenir au local de Gilly qui devait réunir les fondateurs du parti Chez Nous ainsi que des personnalités telles que Virginie Joron, Alice Cordier (fondatrice du Collectif Némésis) et Gerolf Annemans. La réunion a cependant été interdite par Paul Magnette pour risques de troubles à l'ordre public. Des associations antifascistes se regroupent tout de même à Namur pour lutter contre la montée de l'extrême-droite en Wallonie. Gregory Vanden Bruel, co-fondateur du parti, dénonce une atteinte grave à la démocratie. Le Vlaams Belang dénonce une "démocratie à la PS"[19]. À la suite de l'interdiction, le parti a tenté de tenir un meeting à Cuesmes au café L'Embuscade, cependant le bourgmestre Nicolas Martin a interdit le meeting. Les membres du parti Chez Nous sont partis à la suite d'une intervention de la police et des antifascistes[20].

Le parti Chez Nous est classé à l'extrême-droite[3] - [4] - [6] - [14] - [16]. Le politologue Benjamin Biard le définit comme un « parti populiste de droite radicale » similaire au Vlaams Belang[21].